Elizabeth Sterling while she waltzes with ghosts i can feel what went wrong
∴ Pseudo : nekketsu. ∴ Faceclaim : douce natalie. ∴ Merci à : av/merigold. ∴ Dédoublement(s) : sugar baby nyx. ∴ Âge : quarante-et-un ans ; l'insouciance envolée depuis belle lurette. ∴ Pronom inrp : elle/she/her. ∴ Occupation : professeur de piano ; l'amour du partage dans l'espoir qu'on fasse meilleurs choix qu'elle. ∴ A Exeter depuis : dix-huit ans environs ; ça reste assez vague à ses yeux, tant le temps passe d'une drôle de manière. ∴ Statut : mariée ; pour le pire et ce qu'il en reste. ∴ Géolocalisation : fantôme errant du manoir sterling ; on ne la voit que rarement traîner plus que nécessaire ailleurs. ∴ Posts : 159 ∴Arrivé le : 23/02/2021
Sujet: got my mind on desert (( la familiax )) Mer 3 Mar - 22:54
family & cie / mars 2021
“i keep my ice on froze, i keep my life on hold. the feelings i ignore, i did this shit before.”
La journée est passée à une vitesse atrocement lente, alors que Lily s’est pourtant affairée tout le long de celle-ci à aider aux préparatifs du dîner qu’elle avait organisé. Voilà un moment que sa famille ne s’était pas réunie autour d’une table, et aujourd’hui est un jour qu’elle veut fêter, honorer. Vingt-deux ans plus tôt, la poupée dorée devenait argent, scellait son destin au malheur d’une vie qu’elle continue de chérir malgré les tortures internes, grâce aux fruits qu’ils en avaient récoltés. Elle peut encore ressentir le stress qui l’avait submergé deux décennies en arrière, comme si elle revivait ce moment aussi intensément, comme si rien n’avait changé. Parce que rien n’a changé. Elle le sait pourtant bien, que tous ses efforts sont vains, que milles et un banquets ne pourront jamais combler le vide qui continuait de se creuser. Mais cette fois-ci, elle n’a pas voulu passer sa soirée seule avec un verre de vin et un bon livre. Non, elle a tenu à ce que les choses soient faites correctement, que leur famille en soit réellement une, même malgré les nuages qui menacent.
Dernière touche de maquillage et légère note de parfum pour parfaire l’élégance qu’elle souhaitait imposer, Lily laisse échapper une longue expiration, comme pour se donner du courage afin d’affronter la réception familiale, bien consciente que tout ne serait très certainement pas rose. Seraient-ils toutes et tous au rendez-vous? Elle l’espérait, sincèrement. Parce qu’en plus d’être une simple envie, cette soirée était un besoin ; celui de se rappeler qu’ils ne formaient pas simplement une dynastie perchée tout en haut d’un royaume, mais bien un tout. Malgré les absences, malgré les dérives. Elle s’entête à y croire, désillusion qu’elle se refuse de voir, paralysée par la peur de laisser la réalité la rattraper. Alors les talons claquent au sol au même rythme des battements du palpitant, annoncent grâcieusement l’arrivée d’une reine balafrée, exactement comme au tout premier jour de son propre conte de fée. Mais lorsqu’elle arrive dans la salle, elle ne trouve que la table délicieusement ornée et le silence qui la recouvre, fatidique. Le sang pompe à une vitesse folle, et un coup d’oeil à l’horloge murale lui indique qu’elle est simplement en avance. Pas qui avancent au centre, détails qu’elle veut alors vérifier, pour tout soit parfait, avant que ça ne parte en nuée.
(c) mars (icons: vocivus)
Leofstan Sterling while she waltzes with ghosts i can feel what went wrong
∴ Pseudo : lou, wolfy ∴ Faceclaim : jude law ∴ Merci à : furelise (ava), astra (signa) ∴ Dédoublement(s) : le fils de personne (aurèle delambre), le teubax du scooby gang (mike joker) & le dieu de tous les dieux (kolsten darkleaf) ∴ Âge : quarante-deux éclats embrumeurs de mensonges et de torpeurs. ∴ Mood : ∴ Pronom inrp : he, him ∴ Occupation : illustre politicien au masque parfait, parfaitement vicié, homme d'affaires corrompu et gérant des fortunes sterling. ∴ A Exeter depuis : 2004 ∴ Statut : le filet d'or massif qui entoure son annulaire le lie à cette poupée mélancolique qu'il regarde à peine. oh darling, what have i done to you ? ∴ Géolocalisation : occupé à briller ça et là, à mentir et jouer ses cartes. ou peut-être prend-il un instant du temps qu'il n'a pas pour boire un verre avec laf, entre deux réunions et un meeting. ∴ Vice : l'argent, le sexe et le pouvoir. les trois grands piliers de la réussite. ∴ Free land :
he wanted to care, he wanted to care so
badly, but there was this gap between
what he felt and what he wanted to feel,
a space where something important had
been carved out.
there is no time to be soft
no time to care about anything
no time to listen, no time to see,
∴ Triggers, refuse de jouer : viol, racisme, maltraitance animale, pédophilie. ∴ Triggers Warnings : capitalisme sous son état le plus écoeurant, bien des formes d'addictions, ascendant social et psychologique, famille élitiste désenchantée, la sentence de l'ignorance, maltraitance psychologique, l'obsession d'albion, trouble de la personnalité. ∴ Présentation : like glitter and gold ∴ Liens : rise to the top of the world
Sujet: Re: got my mind on desert (( la familiax )) Jeu 4 Mar - 1:06
“oh heaven, if you sent us down so we can build a plague around for the sinners to play as saints you'd be so proud of what we made.” &
D'un cœur obscur, les paupières éclatées d'or anormalement altéré, deux silhouettes charismatiques sortirent tour à tour d'une berline noire s'étant garée sur l'immense cour du manoir Sterling. Un instant de pause. Les yeux clos. Leofstan prit une grande bouffée d'air viciée de cette ville de pestiférés, s'imaginant tout à coup seuls, lui et l'univers. Juste tous les deux. Il crut imaginer vaguement la voix de son frère d'âme s'élever dans la nuit, non loin de là, jamais loin de lui. Mais il ne l'entendit pas. Ne l'écoutait pas. Pas tout de suite. Pas maintenant.
Dans sa tête. L'horloge s'est brisée.
Ce n'est qu'un début de soirée, mais pour Leo, c'est déjà la fin.
Il n'aime pas les fins. Rien ne finit jamais bien.
Vinrent se présenter aux portes des doutes putrides, les chuchotements malsains du silence sentimental, les bruissements sanglants du cœur frappé de banquise. Et puis la césure. Brutale. Immédiate. Volcanique. Les yeux de métal se rouvrirent sur un Leofstan Sterling plus agacé que jamais. L'inquiétude envolée, comme la brume entre les lèvres mordues. Il était épuisé. De sa journée, probablement de sa vie en sa globalité s'il laissait une petite voix théâtrale parler pour ses élans d'acteur tragédien.
— Il va sérieusement falloir qu'on m'explique pourquoi je continue de te suivre après plus de vingt ans de pseudo-amitié parce que là je ne vois pas trop passer les bons côtés, hein... marmonna-t-il enfin à son meilleur acolyte, la mine renfrognée et les mains enfoncées dans les poches.
Il s'était arrêté là, dès la première marche de sa propre demeure, ne se sentant tout à coup pas à son aise. Étranger à ses lieux. Qu'est-ce qu'il foutait là, bon sang ? Cette soirée était certainement la pire idée qu'ait eu Lily. Mais certainement la meilleure pour l'emmerder. À quoi jouait-elle ? Au point où il en était, Leo aurait même préféré l'inviter à un diner en tête à tête. Pourvu qu'ils aient pu limiter le nombre de cas sociaux présents dans une seule et même pièce.
— Non mais Laf, sans dramatiser, on court droit vers un champ de batailles. Il y en a aucun qui est capable de se tenir plus de trente minutes sagement en se la bouclant. On en aura un à l'hosto en moins de temps qu'il faudra pour passer au plat principal, et un autre en pleurs au premier haussement de ton. Et puis au dessert on sera probablement plus que tous les deux, si je me casse pas avant.
Le roi grognait, exagérait à peine de son point de vue, puisqu'il avait forcément raison. Mais face au visage de Lafcadio, il s’apaisa l'espace d'une demi-seconde, devenant plus suppliant qu'autre chose.
— Non, vraiment, quand je dis que ce n'est pas une bonne idée, c'est pas seulement pour le plaisir de te contredire.
Allez, Laf, allons passer une soirée tranquille entre nous. Putain. Je vais changer de frère.
Et puis le lion feignant qu'on poussait à aller chasser. Laf le poussa, aussi, à sa manière, -presque littéralement- à passer les immenses portes de ce manoir maudit. Le sien. Ils entrèrent tous les deux, déposèrent leurs manteaux et rejoignirent les sublimes apparats d'un salon aussi bien décoré que les grandes sales des plus beaux galas. Lily avait vu grand. Elle voyait toujours grand. Comme lui. Mais ce soir, ça ne l'amusait pas.
— Darling, c'est sublime, il ne fallait pas te donner tant de mal... minauda Leo en rejoignant sa femme, couvrant à peine l'hypocrisie de ses mots avec un sourire forcé et un léger baiser sur sa joue.
Non, vraiment, il ne fallait pas. Comment as-tu osé faire ça ?
code by solosands
Lafcadio Bell while she waltzes with ghosts i can feel what went wrong
∴ Pseudo : Syato ∴ Faceclaim : Robert Downey Jr. ∴ Merci à : solaris ❤ (av) les miserables (paroles profil) ∴ Dédoublement(s) : Chaud-Seth & Ma-Yonah-aise & Ed-redon ∴ Âge : 45 coups du sort. ∴ Mood : ∴ Pronom inrp : il/he ∴ Occupation : Grande voix pour les plus discrets, silhouette d'un pays en friche. Politicien émérite, une des tête des libéraux-démocrates, allure dorée tendant la main vers l'ombre du Royaume-Uni. ∴ A Exeter depuis : D'aucuns diraient toujours. Lui-même le confirme. Il oublie volontairement de citer ses huit premières années, passées aux larmes de Londres. ∴ Statut : Electron libre, par deux fois marié, par deux fois échoué. Il tente de profiter d'une liberté de ton et de séduction qu'il savoure à sa façon. Mais son mariage, rompu en Juillet 2020, lui a laissé cette impression amère d'un échec cuisant. ∴ Géolocalisation : Le manoir familial à St Thomas, son propre loft ou bien son bureau dans le quartier des affaires. ∴ Vice : Le regard plombé par son idéalisme, les cicatrices encore ouvertes malgré les plaies cautérisées. Laf rêve trop, bien trop haut, même pour quelqu'un comme lui. ∴ Free land :
When the beating of your heart
Echoes the beating of the drums
There is a life about to start
When tomorrow comes.
◘◘◘
Hyacinthe ◘ Leofstan ◘ Lucrecia ◘ TC Sterling ◘ Alice ◘ Aurèle ◘ Cameron ◘ Jules ∴ Triggers, refuse de jouer : Tout sujet est abordable tant qu'on en discute avant. ♥ ∴ Triggers Warnings : Violence infantile & deuil (fb) - adoption médicament - mariage toxique - divorce ∴ Posts : 74 ∴Arrivé le : 21/02/2021
Sujet: Re: got my mind on desert (( la familiax )) Jeu 11 Mar - 9:53
Rien ne saurait le définir davantage. C'est un constat terrible, objectif, d'une peine à s'en fendre d'ironie. Mais Lafcadio l'accepte bien volontiers, l'assume pleinement. Il sait qu'en dépit de l'affection certaine, indéfectible et irraisonnable qu'il ressent à l'égard de son meilleur ami, il lui convient d'avouer également que ce dernier se comporte n'importe comment avec les siens. Et ceci n'a rien d'une nouveauté, au grand dam des proches regards dérobés trop éloquents, mais trop inoffensifs malheureusement, pour y changer quelque chose réellement. Cependant, monsieur Bell n'est que témoin. Tout comme il l'a été aux bons soins du registre marital, plus de vingt ans en arrière, lorsque l'alliance Gold-Sterling a pris la forme d'un baiser sur l'autel nuptial. Un témoin qui observe, qui conseille, mais qui ne peut guère faire plus que ce qu'on lui demande. Écoute attentive, épaule consolante, paroles parfois trop avisées. On ne demande rien d'autre à l'oncle, l'ami et le confident. On ne saurait le définir davantage. Et pour ce soir, c'est drapé de sa plus belle tenue de garde-fou qu'il traîne son cher et tendre Leofstan à son propre anniversaire de mariage. Encore une fois.
Alors oui, il peut dire que d'une certaine manière la situation le fascine, bien confortablement cantonné à sa place d'allié polyvalent. Elle l'amuse presque, peut-être un peu moins ces derniers temps. Son divorce amer ajoute une touche immodérée de sarcasme à la situation : lui qui s'évertue à maintenir l'union de son ami et de son épouse, il n'a jamais su comment faire pour soutenir la sienne. Une vérité qu'il éludera ce soir, dans les problèmes des autres, de ses chers Autres. Encore une fois.
Hors de la Berline, le sourire en pointe d'escrime directement assénée à sa moitié amicale, il sait où lacérer pour le traîner vers la porte.
« J'ose croire que tu m'écoutes encore parce que tu décèles dans mes paroles toute la sagesse qui te fait défaut, mon Leo. » Posté à côté de lui contre le métal du véhicule, il observe le manoir plus flambant que la famille qui l'habite. La diatribe plaintive du blond tombant de charybde en scylla, à savoir d'une oreille à l'autre, Lafcadio se contente de hausser les épaules et de terminer sa Marlboro Red comme beaucoup d'autres avant elle. Une vilaine habitude reprise il y a plus de six mois. « C'est drôle, » lance-t-il après tout cela. « ça remonte à loin mais je suis quasiment sûr d'avoir entendu de ta part les mêmes arguments concernant ta belle-famille... Et voilà où nous en sommes aujourd'hui, quelques rides en plus mais toujours la même manière de pester ! C'est beau. »
Quelques cendres sous son pied vernis, avant de se tourner vers lui. Un ton plus intime, qu'ils ne connaissent qu'à deux, pour lui qui a eu la primeur de connaître le Lion avant qu'on ne le mette en cage.
« Je sais que tu ne l'as pas voulu. »
Les desiderata de John Sterling sont insondables. Pourtant Lafcadio sait aussi que les facéties d'un mariage arrangé peuvent conduire à de bonnes surprises. Au contraire d'une union d'amour, bafouée sur le crible du mensonge.
Alice n'est pas là, ce soir. Comme elle ne l'est plus depuis longtemps.
« Mais Elizabeth est un moindre mal. Tu aurais pu tomber sur bien pire, crois-moi. Alors tâche de profiter de ta chance encore pour une nouvelle année, tu veux ? Et tes enfants n'attendent rien d'autre que tu salues leur effort, un peu comme ils verront le tien. C'est juste un retour de bons procédés, un peu comme les pattes graissées qu'on voit traîner au cabinet. »
Il sourit, rit, même. Toujours à ponctuer les sujets les plus importants de notes plus légères.
« Et au pire si tu ne le fais pas pour eux, fais-le pour moi ! Au cas où cela te motiverait davantage, s'entend. »
Une tape affectueuse flanquée à l'épaule du smoking, et le duo embraye la marche. En route, mauvaise troupe. Comme de raison, Lafcadio le pousse presque, mais la splendeur des lieux et leur maîtresse a tôt fait de détourner la conversation sur la réluctance de Leofstan, engouffrée dans un phrasé scellé. Poison que Lafcadio s'empresse de d'empêcher de sortir, dés qu'il sent son ton faiblir, rejoignant le couple dans toute sa verve imposante et un coup de coude discret à son irascible blondinet préféré.
« Ce que ce bellâtre veut dire dans toute sa maladresse, ma chère, c'est que la décoration est à l'image de son instigatrice : d'une beauté sans pareille ! »
Une bise tendre et une embrassade chaleureuse pour la matriarche, pour ne souhaiter que plus de courage encore pour cette nouvelle année en tant que femme de, et surtout, porteuse à bout de bras d'une famille en éclat.
« Bon anniversaire, Lily. » Affection sincère, soufflée auprès d'elle. Avant que son regard ne se porte sur le reste de la pièce, à la recherche des autres acteurs du spectacle à venir. « Où diable se cache donc ta charmante progéniture, que je la salue à son tour ? »
Achilles Sterling while she waltzes with ghosts i can feel what went wrong
∴ Pseudo : pattenrond, noah ∴ Faceclaim : jaco van hoven ∴ Merci à : solaris (oz sur le forum!) ∴ Dédoublement(s) : lou abellard et afsaneh esmaeili ∴ Âge : vingt ans. ∴ Mood : ∴ Pronom inrp : il et accords masculins seulement. ∴ Occupation : étudiant en sciences politiques, membre d'un conseil étudiant, aussi du parti libéral démocrate, pas une seconde pour lui, se poser, penser. c'est mieux comme ça, il le sait. ne jamais s'arrêter. ∴ A Exeter depuis : sa naissance, les sterling qui se sont posés sur le territoire comme s'ils possédaient les lieux, et pas envie d'en bouger. oxford lui aurait plu, mais être trop loin de sa famille aurait été un enfer auquel il n'aurait pas pu se confronter. ∴ Statut : célibataire, vraiment pas intéressé, sauf pour défaire des rumeurs, si jamais. amoureux de ses bouquins de droit en attendant, bien moins scandaleux que ce qu'il ressentirait. ∴ Vice : troubles du comportement alimentaire, anorexie, problèmes parentaux, crever pour de l'attention, juste un peu. addict au contrôle, le sien, celui des autres. ∴ Triggers, refuse de jouer : putophobie (discriminations ou insultes envers les travailleurs.euses du sexe), apologie de relations malsaines/viols ∴ Triggers Warnings : troubles du comportement alimentaire restrictif avec idéation suicidaire, automutilation, consommation légère de stupéfiants. ∴ Posts : 432 ∴Arrivé le : 17/02/2021
Sujet: Re: got my mind on desert (( la familiax )) Ven 19 Mar - 13:25
got my mind on desert
feat. la familiax ☾
rien à faire pour dissimuler le stress qui l'habite en vérité. quelque chose va mal se passer, il le sait. ça fait quelques mois qu'il n'y a que des tempêtes sans accalmies, et qu'il craint le jour de fortes marées. tous les repas sont impossibles à tenir depuis un moment déjà, une bataille personnelle de savoir définir quoi donner et quoi garder, d'analyser ce que fait tout le monde, hyacinthe assez souvent en particulier. hyacinthe qui n'a jamais faim, il ne sait pas comment il fait. si c'est l'alcool qui sait faire un tel effet, il serait parfaitement capable de plonger. moins fortement, cependant. tenterait de dire moins ostensiblement, mais ça fait un moment qu'il n'y a plus rien à cacher, que tout le monde sait. que personne ne fait rien, cependant, alors il sait s'en contenter. il plonge avec des spectateurs, lui aussi, et pour lui non plus, il n'y a rien à sauver. c'est assez rare, qu'ils se réunissent tous, maintenant. ça l'angoisse plus que ça ne l'enchante, dorénavant.
dernier message envoyé à cameron, tu viendras ou pas? c'est l'anniversaire de mariage de tes parents, je pense que c'est important, alors que les autres sont restés sans réponse avant. elle dort certainement encore, et il ne sait si c'est pire ou mieux. ça aurait été bien pour maman que tous ses enfants se réunissent, lui s'en serait passé certainement. pas envie d'entendre ses commentaires désobligeants, ses piques incessantes, sentir une autorité dont il saurait se passer. achilles qui sort de sa chambre aussitôt qu'il entend les deux hommes dans le salon, réunit tout son courage, met de côté tout ce qu'il a à penser. avant de s'introduire, un passage vers la chambre de hyacinthe, où lucya se trouve aussi, certainement. aucune idée de ce que les deux font la plupart du temps. il avait sa presque jumelle avant, puis ils ont tout envoyé voler, tout est parti en fumer. il n'y aurait plus rien à faire dans la sienne, les dinosaures, les formes créées dans les lavabos, et autres tours de magie, ne l'intéressent plus depuis longtemps. ils sont arrivés, toqué à la porte, envie de dire que tout le monde est là, ce n'est juste pas vrai.
achilles qui rentrent dans le salon le plus proche de l'entrée, découvre un père qui a tout sauf envie d'être là, un peu comme ces vieux chats piégés que l'on force dans un foyer, laf qui fait semblant de sourire et sa mère qui espère - un sourire envers elle, parce que c'est pour elles que tous le faisaient. on est là, sourit rapidement, en guise de bonjour, avant de s'introduire correctement. lucya et hyacinthe arrivent, et cameron est chez elle encore, mais elle va arriver très bientôt aussi savamment menti, pas envie de lâcher combien il pense que cam n'en a rien à faire, combien lui si, même si ça le démangeait. aucune idée de ce qu'elle pouvait faire, certainement des trucs idiots, ou alors elle dormait. ça arrivait souvent, ça aussi.
codage par aqua, pic par hedgekey
Hyacinthe Sterling you wouldn't be the first renegade to need somebody
∴ Pseudo : balzolaire (nastasia). ∴ Faceclaim : jelle haen. ∴ Merci à : themooninmourning (av), kawaiinekoj (ic). ∴ Dédoublement(s) : marlowe, l'empereur médiatique, ange, le saint des saints & alix, l'enfant des limbes et des pavés. ∴ Âge : dix-neuf ans. la chimère ténébreuse de l'éternité qui l'égare sans pitié. l'épithète de "gamin" qui le sied si bien, qui décrit si joliment ses fureurs candides. ∴ Mood : ∴ Pronom inrp : il/lui, he/him. ∴ Occupation : étudiant au conservatoire ; pianiste auréolé de débauche et de décadence, chemin choisi par dépit plus que par passion. membre d'un groupuscule révolutionnaire à ses heures perdues. ∴ Statut : le palpitant abandonné aux mains de l'asmodée moderne. les yeux incandescents d'une ombre brisée dans lesquels il plonge, se noie ; la gorge encombrée d'une vénération ignorée. ∴ Géolocalisation : au casino, très certainement, l'âme ankylosée par la liqueur, l'argent vomi et régurgité une centaine de fois déjà. ∴ Vice : trouble de la personnalité borderline ; addictions (jeu, alcool) ∴ Free land :
∴ Triggers, refuse de jouer : violence animale. ∴ Triggers Warnings : troubles de la personnalité, dépendance (jeu & alcoolisme), childhood trauma, relations toxiques, terrorisme et idéologies radicales. ∴ Posts : 570 ∴Arrivé le : 16/02/2021
Sujet: Re: got my mind on desert (( la familiax )) Sam 20 Mar - 21:45
sterminables / mars 2021
this old-fashioned house with its gigantic mirrors and powdered footmen is a majestic and agreeable spectacle — but besides the couple of hours during which we have guest, there are still twenty-two hours in a day during which the private and intimate life of the house continues. (@natasha, pierre & the great comet of 1812)
« Luce, tu veux pas qu’on commande des sushis à midi ? » Qu’il lance, lorsqu’il entend sa soeur ouvrir la porte de sa chambre, de manière parfaitement fortuite. Hyacinthe a même pas pris le temps de s’habiller, ce matin là ; est simplement vêtu d’un pantalon de jogging et de sa nonchalance habituelle. Il finit par relever les yeux, pour croiser le regard interloqué de Lucrecia, parfaitement apprêtée. Un silence, un peu gênant ; Hyacinthe a soudainement l’impression d’être dépossédé d’une information cruciale. « J’ai un code promo, genre, un acheté un offert. Ce serait con de pas en profiter, tu vois. » Il triture son téléphone, se sentant obligé de se justifier face au silence obstiné de sa soeur jumelle. Il va pour se concentrer de nouveau sur son écran, lorsqu’il entend l’interrogation, au-dessus de sa tête ; et le repas ? Le repas ? Il se retourne vers elle, interdit, un peu béant. « Quoi ? » Son ton est décontracté, voire négligent ; tout pour masquer son embarras un peu inquiet. Non, non ; il est presque certain de n’avoir eu vent d’aucun repas — il espère, subitement, qu’il ne s’agit pas d’un gala quelconque organisé par l’opéra ; quel genre de frère il serait, s’il venait à oublier les dates importantes pour Lucya ? Déjà, il ouvre la bouche pour lever le doute qui l’assaille, mais il n’en a pas le temps. Il est question, apparemment, du repas de mariage de leurs parents. Pour lequel ils ont rendez-vous dans dix minutes. Hyacinthe cligne des yeux, ne se dépareillant cependant pas de son éternel air désabusé ; comme si l’information ne l’atteignait finalement pas plus que ça. D’un mouvement calculé, il baisse les yeux vers sa tenue, silencieux, pantois, comme si les éléments de l’équation repas de famille/pyjama/dix minutes s’assemblaient lentement dans sa tête. Puis, il relève le regard. « Quoi ? »
Le temps que Lucya lui jette un pantalon et un de ses hauts bariolés à la figure, et qu’il se prépare, ils n’ont finalement qu’une poignée de minutes de retard. L’impolitesse ne fait apparemment ni chaud ni froid à Hyacinthe ; le sale gosse se laisse traîner par sa soeur, qui enserre presque fermement un de ses poignets, sa main libre enfoncée dans sa poche. « J’te dis, c’est n’importe quoi. J’me suis jamais marié, aux dernières nouvelles. J’vois pas pourquoi je devrais souffrir au même titre qu’eux ; on est absolument pas dans le même bâteau, hein. Puis, est-ce qu’ils ont le droit, légalement, de nous forcer à—… » Il se tait lorsque sa soeur lui lance un regard sévère, devant la porte entrouverte à travers laquelle ils peuvent sans doute tous l’entendre. Hyacinthe se pince les lèvres et entre (ou plutôt est traîné) à sa suite, jetant à peine un regard aux invités déjà présents. Sa mère est là, son sourire de circonstance trop crispé pour ne pas cacher mille angoisses (mais rien de neuf), son père semble profondément ennuyé, presque démuni par l’évènement (rien de neuf — mais pour une fois dans sa vie, Hyacinthe peut presque le comprendre), Achilles est apparemment à deux doigts de tomber dans les pommes (rien de neuf) et Lafcadio assemble à bout de bras ce pot-pourri de personnalités tarées et viciées (rien de neuf). Finalement, c’est le même tableau qui se peint de nouveau dans cette salle à manger noyées sous les dorures et les discordes. Encore et encore. Et ça le fatigue déjà. « Quelle ambiance, qu’il murmure, j’espère au moins que le DJ va arriver bientôt. » Le sarcasme habituel en guise de salut ; il sait que Lucya sera bien assez révérencieuse pour eux deux. « Achiallax. » Il murmure en croisant le regard de son frère. « La couleur de cette chemise te va parfaitement au teint ; tu m’impressionnes. T’es livide, mais avec grâce et élégance, bravo. » Cynisme qui pique, cynisme qui blesse ; il sait pas comment interagir autrement, de toute façon, est profondément mal à l’aise ; n’adresse, en signe de bonne foi, qu’un pâle sourire à sa mère.
(c) mars+vocivus vous vous connaissez les moches
Invité Invité
Sujet: Re: got my mind on desert (( la familiax )) Dim 21 Mar - 15:21
sterkings / mars 2021
this old-fashioned house with its gigantic mirrors and powdered footmen is a majestic and agreeable spectacle — but besides the couple of hours during which we have guest, there are still twenty-two hours in a day during which the private and intimate life of the house continues. (@natasha, pierre & the great comet of 1812)
Elle est sans doute l’une des rares à apprécier ces moments privilégiés. Ces réunions boiteuses où tout le monde est là pourtant. Où les mots fusent, les dents se serrent et les regards se détournent soigneusement. La tension palpable entre un couple qui ne l’est plus depuis bien des années, les rivalités internes d’une fratrie qui se déchire autant qu’elle se plaît à s’enticher. C’est peut-être parce qu’elle est trop douce, trop candide pour comprendre, mais ces moments là aussi fragiles soient-ils, elle les attend comme le messie. C’est l’anniversaire un peu stupide d’un mariage qui ne tient plus, d’une date qui n’a plus rien que quelque chose de symbolique. Aucun des enfants Sterling, même l’ainée, n’a l’image de parents unis comme ils peuvent l’être sur l’antique photo de mariage, souriant et rapprochés, presque tranquilles : vision surréaliste inventée de toute pièce, ubuesque. Elle se complaisait pourtant enfant à demander à la voir, réclamer à ses ainés qu’on lui descende cette photo conservée comme une relique, sur une étagère trop haute qu’aujourd’hui encore elle ne peut atteindre que sur la pointe des pieds. Ils sont presque trop beaux pour être vrais. L’idée même de ses deux parents ensemble, unis, amoureux, lui semble n’avoir jamais existé. Mais le mensonge de cette photo était parvenu à la rassurer pourtant, enfant, pendant quelques années ; incapable de comprendre comment le mariage ne pouvait pas reposer sur quelques sentiments, même refoulés.
De cette vision idyllique des choses elle s’est heureusement considérablement détachée. Du moins quelque peu. Elle ne comprend pas toujours sur quoi repose aujourd’hui toute la mascarade Sterling, mais à vrai dire, elle n’est pas certaine de vouloir le savoir. Dans une petite robe en tweed aux couleurs acidulées, elle entre dans la chambre de son frère, finissant d’enfiler une boucle d’oreille. « Tu peux m’aider à refermer l’arrière ? » Qu’elle demande, le dos encore complètement dévoilé. La maigreur d’une colonne vertébrale marquée, le corps infime de nymphette de ballet. Elle tend le dos à son frère alors qu’il s’étonne. C’est elle qui lève un sourcil. Evidement, il a oublié. Elle s’y attendait, plus encore, elle le savait. Hyacinthe n’a de toute façon jamais approuvé ce genre de célébration complètement mensongère, qui n’est en vérité qu’un prétexte de plus pour pouvoir réunir un peu la fratrie et toute la parenté. Ce n’est pas mince affaire, mais étonnement, c’est toujours un peu la présence du père qui est la plus difficile à capter. « L’important c’est de faire plaisir à maman, Hya. Peu importe ce qu’on en pense, en soi. » Elle fait en terminant d’enfiler des petites talonnettes couleur crème, glissant sa main dans celle de son inséparable : Hyacinthe et elle sont petit couple d’oiseau rare comme l’aristocratie anglaise n’en fait plus. Elle sourit pourtant lorsque la lumière les assaille, qu’ils découvrent le salon transformé - sans surprise - comme chaque année. « Tonton ! Tu es venu. » Lance-t-elle comme si elle était surprise, regardant autour d’elle. Malgré le silence froid, elle a bien du mal, de son coté, à cacher toute sa joie. Au moins toute cette cérémonie fait plaisir à quelqu’un. « Désolée pour le retard, j’avais du mal à choisir une robe. » Comme d’habitude, couvrir le frère, même s’il fallait le faire face à une armée entière - quoiqu’ils n’en étaient tous pas très loin. « En tout cas je meurs de faim et de soif. Est-ce qu’on peut demander aux domestiques de me laisser ouvrir le champagne ? Promis, je ne casse pas une vitre comme la dernière fois, s'il vous plaît papa...? » Elle minaude auprès du père en papillonnant un peu des yeux.
(c) mars+vocivus les chatons qui puent
Cameron Sterling stabbat pater et filia dolorosa
∴ Pseudo : tea&honey ∴ Faceclaim : anya taylor joy ∴ Merci à : kiddressressources ∴ Dédoublement(s) : isla la edna mode du forum, et sowilo l'enfant-guérisseur ∴ Âge : 21 ans ∴ Pronom inrp : elle/(ael, plus tard) ∴ Occupation : éudiante en sciences politiques, vers un master en relations internationales ∴ A Exeter depuis : toujours, elle était la première à fouer le carelage de leur immense manoir et à découvrir les rues tortueuses d'exeter ∴ Statut : célibataire, voyageant à gauche, à droite, tentant de remplir son coeur trop vide par un plaisir trop volage. ∴ Vice : toutes sortes de drogue, mais surtout l'alcool et l'autodestruction, globalement ∴ Triggers, refuse de jouer : inceste, viol explicite, nécro/zoo/pédophilie ∴ Triggers Warnings : famille dysfonctionnelle, abus de substances, alcoolisme, sexe, dysphorie, troubles du comportement alimentaire ∴ Posts : 213 ∴Arrivé le : 09/03/2021
Sujet: Re: got my mind on desert (( la familiax )) Lun 22 Mar - 2:27
-- fight after fight, barely getting any room to recover. what if i'm gonna have to for the rest of my life act stronger than i am?
le lit est vide, cette nuit-là, parce que cameron essaie de se calmer. de ne pas trop en faire, de ne pas plus chuter qu’elle ne l’a fait. elle ne donnera pas à achilles la satisfaction d’avoir raison, de rouler un peu plus sur toutes les zones de vulnérabilité auxquelles il a accès. elle ne lui donnera pas cette satisfaction, alors elle essaie de ne faire que le minimum dont elle a besoin por aller bien, et rien de plus. ce qui signifie aussi des nuits de sommeil plus longues, et calmes. ce qui ne l’empêche pas, alors qu’elle passe de la salle de bains à la cuisine, alternant entre se préparer, répondre à quelques appels et boire un café, d’angoisser à la simple idée du rendez-vous familial de ce midi. elle appelle un taxi, ne prenant pas le risque d’y aller en voitures si quelque chose tourne mal, son sac à main cachant chacun de ses secrets. elle pleure tout le long du trajet, cachée derrière les vitres teintées et dans le silence du chauffeur, laissant tout sortir, et séchant ses larmes à l’aide de grandes gorgées de whisky. alors qu’il leur reste un peu plus de vingt minutes, pris dans les embouteillages, elle s’occupe d’avoir l’air présentable. il n’y avait aucun intérêt à se maquiller avant de monter dans le taxi. elle corrige son teint, applique quelque chose d’assez minimal, couvre ses lèvres de carmin, avant de glisser un chewing gum sur sa langue pour cacher l’odeur de l’alcool.
le chauffeur n’ouvre la bouche qu’une seule fois, professionnel comme à son habitude. “souhaitez-vous que je vous attende pendant quelques minutes, si jamais vous changez d’avis, miss sterling?” elle a envie de lui répondre oui. mais elle ne peut pas, pas cette fois, parce que sa mère compte sur elle et tous ses enfants pour essayer d’au moins faire semblant d’être une famille, juste le temps d’un repas. alors elle prend sur elle, secoue la tête poliment et s’allume une cigarette devant le porche. elle n’arrivera pas à l’heure en revanche, elle n’a jamais assuré qu’elle le ferait, et elle ne peut pas entrer dans la gueule du loup sans un minimum de préparation. la fumée qui entre et ressort de ses poumons, en volutes grisâtres la ramène à son rôle d’aînée sterling. ici, elle est un reine. elle entrera par ces portes comme en terrain conquis, et ne s’excusera pas, pour rien. elle n’a pas à le faire. tout le monde lui doit le monde, après tout (?).
alors c’est ce qu’elle fait. ses talons claquent sur la pierre du hall d’entrée, le menton haut, un domestique qui l’aide à se défaire de son imposant manteau de diva, tandis qu’elle vient rejoindre la salle à manger principale, juste à temps pour voir sa petite soeur supplier leur père d’ouvrir le champagne. cameron se proposerait, mais veut-elle réellement affronter les commentaires d’achilles? non. alors c’est sur hyacinthe qu’elle porte son attention, bien moins piquante qu’elle ne le serait avec son cadet, l’oeil complice. il sait pourquoi elle fait ça. il sait qu’elle n’attaquerait pas sur quelque chose qu’elle ne vit pas. alors elle lui offre un sourire de reine.
“sympa tes yeux jaunes hya, ça va bien avec tes cheveux c’est un nouveau look?”
ce n’est qu’après, tandis qu’elle se saisit dès lors d’un des petits fours, qu’elle vient embrasser les autres membres de la famille. une courte embrassade avec laf, un baiser sur la joue de sa mère, et une main sur l’épaule de son père. toutes personnelles, mais pas moins intenses. elle déteste cet endroit et elle déteste ces repas, mais elle ne peut pas se mentir au point de dire qu’elle les hait tous sans distinction, non. au contraire, elle les aime presque tous, d’une manière, personnalisée.
“tu comptes essayer d’éborgner qui, cette année lucya? peut-être que tu devrais essayer achilles, il a l’air si heureux de me voir qu’il pourrait tomber dans les pommes. sors le de sa misère en le rendant aveugle s’il te plaît.”
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Sujet: Re: got my mind on desert (( la familiax ))