Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

-45%
Le deal à ne pas rater :
Harman Kardon Citation One MK3 – Enceinte intelligente ...
99 € 179 €
Voir le deal

let you go and let the lonely in. (lafcadio)


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: let you go and let the lonely in. (lafcadio) let you go and let the lonely in. (lafcadio) EmptyVen 5 Mar - 14:33

Belle Alice. Tête haute, perchée sur de hauts talons, la rousse est de celles qui masquent leurs failles. Fêlures de l'âme et du cœur, qui, elle prétend, ne l'ont pas mise à genoux. Parce qu'elle a sa fierté, malgré tout. Foutue fierté qui l'étouffe, détruisant tout sur son passage, dont un mariage auquel elle s'accrochait, comme à une bouée en pleine tempête. Plus qu'une rédemption, Alice aimait l'idée de passer sa vie avec cet homme-là, dont elle tomba rapidement éperdument amoureuse. Si vite, en une seule soirée. Pour elle, c'était une évidence. Il était son évidence, tout simplement... Celle d'une vie. L'amour qu'elle lui portait, si démesuré, en était presque irréel. Sauf que la rousse, on ne lui a jamais vraiment appris à aimer. La solitude pour unique compagnie, les portes se refermant sur des silhouettes, parfois pour toujours. L'ombre maternelle, qui plane encore et encore, malgré les années. Fantôme qui ne la quitte jamais vraiment, Alice, jusque dans ses craintes les plus ancrées. À l'intérieur de sa carapace solidement forgée, la belle ne laisse personne entrer, pas même son ex-mari qui aurait probablement aimé la comprendre... Voir qu'elle n'était pas ce monstre de jalousie, manquant de confiance en lui, en ses capacités d'empathie. À ses yeux, elle préférait être cette femme invulnérable, éblouissante... Faire chavirer son cœur chaque jour, comme le soir de leur rencontre. Plutôt que cette pauvre carcasse, en éternelle errance psychologique, depuis trente-sept ans. Tout ce qu'elle désirait, c'était être son alliée, pour toujours. Le soutenir envers et contre tout, qu'il souhaite abandonner tel ou tel projet... Elle était là, Alice, tentant de le tirer vers le haut, d'insuffler de l'espoir dans son cœur. Aussi, elle aspirait à être la seule femme qu'il puisse désirer, et aimer à ce point. Qu'on l'affuble des pires surnoms, Alice n'y fait pas particulièrement attention. Le seul qui compte, c'est lui. Ce qu'il pense d'elle, dans sa globalité... Ce qu'elle suscite peut-être encore dans son cœur, à part une haine viscérale due à presque une décennie de mensonges. Inventions qui lui venaient, chaque jour, presque trop naturellement. Vérité faussée, chaque jour, pour fuir un peu plus encore les douleurs du passé. Le deuil et la solitude, la poursuivant, quoi qu'elle fasse. Réduisant les moments de bonheur à des instants de chagrin intense. Alors la rousse, pour se rendre au tribunal, elle a revêtu sa plus belle armure. Robe noire décolletée, sans pour autant verser dans la vulgarité, escarpins assortis. Crinière de feu nouée en un chignon strict, sans une seule mèche qui dépasse, sans un seul frisottis. Contrôle parfait d'une apparence, qui est certainement, une des seules choses qui lui restent aujourd'hui. Qu'on la regarde de travers ou non, Alice, elle garde cette même démarchée fière, pleine d'assurance, alors qu'elle ne digère pas l'échec de ce mariage qui fut le meilleur comme le pire de toute son existence. Elle n'en montre rien, jamais, alors que ses talons claquent contre le marbre des couloirs du tribunal. Au loin, elle aperçoit sa silhouette. Vision qui serre le cœur de la belle. Parce qu'aujourd'hui, elle ne peut même plus le toucher... Aucun geste ne lui est permis, désormais. Il ne reste que les mots. Que les piques, lancées, pour susciter une réaction, quelle qu'elle soit pour peu qu'il ne lui soit pas indifférent. « T'as une mine terrible. », lâche-t-elle, lèvres pincées, mâchoire serrée. Regard rivé sur lui et lui seul. Quelques mots tel le prélude d'une nouvelle bataille, au nom du projet de leur vie, que ni l'un ni l'autre ne consent à céder.
Revenir en haut Aller en bas
Lafcadio Bell
while she waltzes with ghosts
i can feel what went wrong
Lafcadio Bell
∴ Pseudo : Syato
∴ Faceclaim : Robert Downey Jr.
∴ Merci à : solaris ❤ (av) les miserables (paroles profil)
∴ Dédoublement(s) : Chaud-Seth & Ma-Yonah-aise & Ed-redon
∴ Âge : 45 coups du sort.
∴ Mood : let you go and let the lonely in. (lafcadio) 1rdc
∴ Pronom inrp : il/he
∴ Occupation : Grande voix pour les plus discrets, silhouette d'un pays en friche. Politicien émérite, une des tête des libéraux-démocrates, allure dorée tendant la main vers l'ombre du Royaume-Uni.
∴ A Exeter depuis : D'aucuns diraient toujours. Lui-même le confirme. Il oublie volontairement de citer ses huit premières années, passées aux larmes de Londres.
∴ Statut : Electron libre, par deux fois marié, par deux fois échoué. Il tente de profiter d'une liberté de ton et de séduction qu'il savoure à sa façon. Mais son mariage, rompu en Juillet 2020, lui a laissé cette impression amère d'un échec cuisant.
∴ Géolocalisation : Le manoir familial à St Thomas, son propre loft ou bien son bureau dans le quartier des affaires.
∴ Vice : Le regard plombé par son idéalisme, les cicatrices encore ouvertes malgré les plaies cautérisées. Laf rêve trop, bien trop haut, même pour quelqu'un comme lui.
∴ Free land :
let you go and let the lonely in. (lafcadio) 953e3a05baeeee4234eac43278e2486a

When the beating of your heart
Echoes the beating of the drums
There is a life about to start
When tomorrow comes.


◘◘◘

HyacintheLeofstanLucreciaTC SterlingAliceAurèleCameron ◘ Jules
∴ Triggers, refuse de jouer : Tout sujet est abordable tant qu'on en discute avant. ♥
∴ Triggers Warnings : Violence infantile & deuil (fb) - adoption médicament - mariage toxique - divorce
∴ Posts : 74
∴Arrivé le : 21/02/2021
MessageSujet: Re: let you go and let the lonely in. (lafcadio) let you go and let the lonely in. (lafcadio) EmptyJeu 11 Mar - 10:32

Une moindre peine.
Un moindre instant, perdu dans le temps.
Il ne faudrait plus y penser, une fois tout ça terminé, se laisser porter vers d'autres avenirs,
Seul sans bague et sans enfant.
Seul sans chagrin.
Le sourire en avant.

C'est un mantra qu'il se répète, comme une force en devenir qu'il souhaite transformer en énergie pour continuer. La fatigue le rend terne. La douleur le rend âpre. Neuf mois, peut-être un peu plus, à lutter pour la dompter, la bile et la rage qui ne font que se tasser.
Sans vraiment disparaître.
Toujours à renaître.


Ces entrevues au sujet de la fondation ne font qu'attiser leur venue, tapies dans le gouffre de son ressentiment. Il demeure brave, pourtant. Lafcadio sait s'entourer. Sait aussi parler, quand il y arrive, quand il consent à laisser un peu de fêlure craqueler ses traits.
Ce n'est pas souvent. Ce n'est pas assez souvent.
Et quand il la revoit, même en tant que tâche au bout d'un couloir trop étroit, il sent tout ce manque de préparation, ce trou béant laissé dans sa poitrine quand il croyait pourtant l'avoir comblé. Là où passent et tombent les moindres aspect de sa volonté la concernant. Elle.

Alice.

Ici, à l'heure, impeccablement soignée.
Contrôlée, elle aussi, à fleurs d'émotions soigneusement mises sous clé.

En a-t-il seulement été autrement, entre eux ? En elle ?
Lafcadio ne saurait le dire.
Depuis l'été dernier, cette femme est une étrangère,
L'usurpatrice d'un visage choyé, adoré,
Aux douceurs fugaces et terriblement sincères,
Qui lui font encore un mal de chien.

Il s'arrête un instant. Demeure silencieux, à l'autre bout du corridor, tel un condamné face à son glaive lui tendant la caresse glacée d'une épée de Damoclès.
Derrière le verre de ses lunettes fumées, où se cachent des yeux rougis de nuits blanches redoutant cette énième rencontre, Lafcadio se harnache du courage comme on se saisit d'un glaive.

Une moindre peine.
Un moindre instant.

Et il avance.
Car il ne peut pas en être autrement.

Elle est plus proche. Plus belle. Plus froide. Plus terrible qu'elle ne l'a jamais été, à user de sa faiblesse comme on s'empoisonne.
Alice. Merveilleuse Alice.
Ta salive est corrosive.

« Je te retourne le compliment, ma chérie. »
La sienne l'est tout autant. Il s'ourle d'un sourire sans joie, passe rapidement à autre chose. Nombre de déchirures verbales ont été lancées l'un contre l'autre, celle-ci est d'une banalité sans nom.
Son regard teinté se jette vers la porte de la salle de réunion.

« Allons-y. J'ai d'autres rendez-vous et j'aimerais en terminer rapidement. »

Son propre dossier de parjures sous le bras, il entre sans plus de cérémonie, prend place à l'autre bout de la table et attend d'elle qu'elle fasse de mêmes. Ses sourcils se froncent pourtant à l'absence de leurs avocats respectifs, suivant l'affaire de près depuis le divorce. Et même avant, concernant Ring & Bell. Lafcadio roule des yeux, finissant par retirer ses lunettes et les replier dans un pend de sa veste brune. Un habit sobre et au-delà de son bon entrain naturel.

Car il n'a pas envie de rire.

« Je suppose que Tweedle-Dee et Tweedle-Dum sont en train de débattre de notre cas à coté. Tu as encore dû faire des tiennes en versant ton fiel, félicitations. »

Il s'impatiente, regarde sa montre. Il veut fuir, partir d'ici, oublier.
Se résoudre à se dire que la guerre est sur le point de se terminer, quand elle est à peine déclarée.

@Alice Ringford let you go and let the lonely in. (lafcadio) 3592960151
Revenir en haut Aller en bas
let you go and let the lonely in. (lafcadio)
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» (fb) - the lonely kid | lou
» M/ AU CHOIX ∴ We're the lonely hearts club. We're losing it, love.
» sms .:. achilles et lafcadio
» Lafcadio ▬ Unbalanced and Hopeful.
» L'hypocrisie de nos sourires [Lafcadio]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.-
Sauter vers: