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L'hypocrisie de nos sourires [Lafcadio]


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: L'hypocrisie de nos sourires [Lafcadio] L'hypocrisie de nos sourires [Lafcadio] EmptyMar 2 Mar - 17:22

Il y a longtemps qu’elle s’est débarrassée de son chauffeur et cette liberté a commencé dès lors qu’elle a songé au divorce avec Harlan. Il a bien fallu assumer l’échec cuisant de l’union, admettre que l’amour s’est définitivement envolé pour conserver un mariage de connivence, une volonté mutuelle de prendre soin l’un de l’autre. Pourtant, ça n’a jamais été la tasse de thé de Dolores et si au départ, les sentiments lui ont permis d’endosser ce rôle d’épouse de, aujourd’hui les choses ont changé.  
Dolores assume enfin d’être une femme indépendante qui se gère seule. Bien évidemment, la pension alimentaire que lui verse Harlan le lui permet, et elle se garde de le crier sur tous les toits. Mais au moins, elle se gère seule, décide au gré de ses envies, choisit avec qui elle s’envoie en l’air sans avoir besoin de se cantonner à une fidélité que son mari n’a jamais vraiment respectée. Chose qu’elle a toujours accepté, surtout après la perte de leur bébé. Elle n’est pas idiote, après tout. Et elle a compris.  
Compris que des maux ne peuvent guérir simplement. Que même le temps ne se suffit plus. Et finalement, ils ont marché seuls pour s’en remettre, se rendre compte que les chemins se sont défaits en deux croisements destinés à ne plus jamais se croiser. Et si Dolores ressent de la tendresse pour Harlan, elle en pense aussi qu’il n’est qu’un idiot dont elle s’est entichée de sa famille. Parce qu’en dépit de tout, de son divorce, elle a toujours eu un pied d’entrée dans cette famille éminente, à aimer ces neveux et nièces lui ayant toujours rappelé ces enfants qu’elle n’aura pas eu, d’apprécier Lily, Leo un peu moins. Ça représente un tout et cela en est digeste au point de les supporter encore à quelques repas dans lesquels Harlan l’invite encore, lui qui ne s’est pas encore mis en couple avec une autre pleurnicheuse qui – du point de vue de Dolores - n’aura jamais sa classe et son standing. Aussi les apparences sont trompées et elle apprécie de manière l’art du trouble sur sa relation avec Harlan. Ceci dit, ce n’est pas forcément à lui auquel elle songe pendant qu’elle roule au volant de sa Mercedes, si fière de sa réussite.  
Le bouquet de fleurs gît à ses côtés, prêt à être offert et Dolores ne peut s’empêcher de sourire face à la visite qui s’annonce – presque – impromptue. Sa voiture la dirige vers les beaux quartiers de la ville et arrive à une adresse qu’elle connaît pour être venue assez souvent.  
La demeure du futur divorcé le plus en vogue d’Exeter : Lafcadio. À qui elle va rendre visite, lui ayant envoyé un simple message indiquant « j’arrive dans vingt minutes, prépare le thé ». Elle a du temps avant de rejoindre le club pour une nouvelle soirée langoureuse, et aller voir Lafcadio lui fait réellement plaisir même si au départ, la bienveillance n’a jamais été au rendez-vous la concernant. Ô bien sûr, Harlan y a été pour beaucoup. Le petit frère dans l’ombre de ce tonton transi d’amour pour l’héritier naturel, il y avait de quoi être furieux et jaloux.  
Mais aujourd’hui, libérée de ses chaînes, elle apprécie Lafcadio sans le voir au travers des yeux de son ex mari.  
Elle se gare, saisit le bouquet de fleur et adresse un signe de tête au majordome lui tenant la porte ouverte afin qu’elle entre et se dirige vers le salon avec l’aisance naturelle de ces gens connaissant les lieux.  
« Où se trouve le futur divorcé que je puisse lui adresser toutes mes félicitations ? » Ses talons claquent sur le sol brillant pendant qu’elle dégaine son plus beau sourire à Lafcadio. « Ceci est un bouquet de félicitation ou de consolation, c’est toi qui décide. » Lui dit-elle en lui plantant le bouquet dans les mains afin de s’en décrasser allant jusqu’à claquer un baiser sonore sur la joue de l’homme. « Ça me fait plaisir de te voir. » Seul et sans ces névrosés du cigare dont Dolores a fièrement endossé le patronyme depuis tant d’années.  
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Lafcadio Bell
while she waltzes with ghosts
i can feel what went wrong
Lafcadio Bell
∴ Pseudo : Syato
∴ Faceclaim : Robert Downey Jr.
∴ Merci à : solaris ❤ (av) les miserables (paroles profil)
∴ Dédoublement(s) : Chaud-Seth & Ma-Yonah-aise & Ed-redon
∴ Âge : 45 coups du sort.
∴ Mood : L'hypocrisie de nos sourires [Lafcadio] 1rdc
∴ Pronom inrp : il/he
∴ Occupation : Grande voix pour les plus discrets, silhouette d'un pays en friche. Politicien émérite, une des tête des libéraux-démocrates, allure dorée tendant la main vers l'ombre du Royaume-Uni.
∴ A Exeter depuis : D'aucuns diraient toujours. Lui-même le confirme. Il oublie volontairement de citer ses huit premières années, passées aux larmes de Londres.
∴ Statut : Electron libre, par deux fois marié, par deux fois échoué. Il tente de profiter d'une liberté de ton et de séduction qu'il savoure à sa façon. Mais son mariage, rompu en Juillet 2020, lui a laissé cette impression amère d'un échec cuisant.
∴ Géolocalisation : Le manoir familial à St Thomas, son propre loft ou bien son bureau dans le quartier des affaires.
∴ Vice : Le regard plombé par son idéalisme, les cicatrices encore ouvertes malgré les plaies cautérisées. Laf rêve trop, bien trop haut, même pour quelqu'un comme lui.
∴ Free land :
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When the beating of your heart
Echoes the beating of the drums
There is a life about to start
When tomorrow comes.


◘◘◘

HyacintheLeofstanLucreciaTC SterlingAliceAurèleCameron ◘ Jules
∴ Triggers, refuse de jouer : Tout sujet est abordable tant qu'on en discute avant. ♥
∴ Triggers Warnings : Violence infantile & deuil (fb) - adoption médicament - mariage toxique - divorce
∴ Posts : 74
∴Arrivé le : 21/02/2021
MessageSujet: Re: L'hypocrisie de nos sourires [Lafcadio] L'hypocrisie de nos sourires [Lafcadio] EmptyJeu 11 Mar - 14:10

Elle a laissé quelques traces d'un parfum qui s'efface,
Au fur et à mesure que les souvenirs le délaissent.
Lafcadio n'a pas réussi à s'en défaire,
A laisser derrière lui les pages mortes d'une histoire écrite
Pleine de ratures et de contre-sens.


Dans ce loft partagé pendant presque dix ans, c'est à peine une poignée de mois seul qui ont fait de lui l'ombre d'une date sur un pâle calendrier. Ils auraient pu être heureux, aujourd'hui. A fêter encore une fois l'anniversaire symbolique d'un baiser, d'une caresse, d'une promesse.
Plus rien ne prévaut sur les images.
Elles ont la couleur délavée d'un relan d'amertume, ravalé, recraché. Sépia mordant, poison brûlant.
Les clichés de leur existence baignant dans le liquide révélateur ; un filtre sombre et sans la moindre saveur.

L'homme erre, souvent, souvent sans douleur, épuisée, comme on laisse aller le flot de la mémoire sans savoir comment l'endiguer. Depuis le divorce, il évite de rester trop longtemps ici. Occuper sa vie et ses nuits ailleurs, dans l'espoir de s'éloigner des fables spectres du passé.
Mais il y revient, incessamment. Chez lui. Au-milieu des meubles achetés sur le compte commun, des lieux partagés à s'embrasser, se délasser, se promettre que ces envies de construire sont partagées.

Jamais.

Il a parfois ces envies de fuir.
Très, très loin d'Exeter, de l'Angleterre, très, très loin du présent, vers un hier plus serein.
Une réalité qui n'a pas existée.
Un moment suspendu où il serait né sans erreur. Capable du meilleur.
De meilleurs choix.
Ceux qui lui auraient permis de tomber sans saigner.
Ceux qui n'existent que dans les rêves de forcenés.

Force née.

Loin d'ici.

Il entrouvre un œil curieux, cet après-midi là, quand son smartphone vrombit contre la cage de sa poitrine soulevée par une sieste bienvenue. A défaut de son bureau, il est venu s'évanouir entre le moelleux du coussin de son sofa.
La mine décomposée de cauchemars facétieux, il ne prête pas attention au message, se prélasse en reléguant ça à plus tard.
Il n'aurait pas dû.
L'éclat de la porte d'entrée le fait bondir, la chemise à moitié débraillée qu'il s'empresse de reboutonner en bonne et du forme. Ce n'est que lorsqu'il voit la mine tempétueusement impétueuse de Dolores Sterling qu'il se demande s'il n'est pas encore enchevêtré dans les affres de son mauvais rêve.
Malheureusement, cette dernière est bien réelle.
Il la fixe en silence, prenant position dans son salon comme un terrain conquis, le flanquant d'un bouquet piquant dans ses bras mous d'un sommeil loin d'être réparateur. Son expression a tout d'un cerf abîmé par les lumières d'une voiture plein phares qui s'apprête le percuter.
Tout, chez elle, à cet instant, lui déplaît profondément.
Elle est pourtant, paradoxalement, la seule à comprendre plus ou moins ce qu'il traverse en ce moment.

« Futur divorcé ? Où étais-tu ces derniers mois ? Perdue dans un trou à rat et incapable de lire la presse à scandale ? »

Oeillade roulante vers l'infini. Un soupire à s'en fendre l'âme vient agiter son visage, criblé ça et là de marques d'oreiller.

« Mets-toi à la page, chère Dolores. Ça changera, un peu comme ces boucles d'oreilles datant de la saison dernière. »

Une pique savamment suave comme il sait les distiller, tandis qu'il jette un nouveau coup d'oeil au bouquet incongru. Franchement. Il n'y a bien que cette femme-là pour venir le féliciter de cette manière, le poussant à rouler des yeux une seconde fois.

« … J'ignorais que l'on fêtait mon oraison funèbre. Merci pour les fleurs, j'imagine ? »

Il se tourne, à la recherche d'un vase. Politesse oblige, même pour les cadeaux déplacés. Il finit par jeter son dévolu sur un trésor d'enchère de Camden, acheté au printemps dernier, tandis que Dolores lui assure de son bonheur de le voir, après qu'il ait légèrement grimacé au baiser.

Lafcadio déteste être dérangé dans sa déprime, c'est une règle d'or tacite depuis sa naissance. Il demeure silencieux avant de répondre, pondérant ses idées assombries.

« … Étrangement, moi aussi. »
Non, c'est un peu trop. Rétropédalage imposé.
« Enfin disons que je ne m'attendais pas à ta venue. C'est surprenant. »
Déjà mieux. Surprenant comme une drôle d'écharde arrivé on-ne-sait-comment dans son pied.
Tandis qu'il se dirige vers la cuisine avec la brusque envie d'un thé aussi puissant qu'un million de champs de bergamote, son intérêt se réveille un peu plus avec lui.

Les visites de feu madame Sterling ne sont jamais complètement innocentes.

Quand bien même celle-ci s'expose d'un sourire passablement convenable.

« Une raison en particulier ? Si ce n'est mon incroyable condition de célibataire ? »

@Dolores Sterling L'hypocrisie de nos sourires [Lafcadio] 4191520253
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