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shooting sparks into space ((lafcadio))


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Jules Fernsby
le coeur grenade, pépins explosifs
Jules Fernsby
∴ Pseudo : tea&honey
∴ Faceclaim : oscar isaac
∴ Merci à : mysterious corvidae
∴ Dédoublement(s) : isla + wilo + cam + jules
∴ Âge : quarante cinq années passées à voir son coeur se flétrir plus vite que son visage, quarante cinq années à honorer les dieux mayas auxquels il ne croit pas.
∴ Pronom inrp : il/lui
∴ Occupation : chef du parti communiste révolutionnaire britannique, mais la nuit il rejoint les ombres pour diriger le cénacle et amorcer la révolution dont il rêve tant
∴ A Exeter depuis : plus de vingt ans maintenant, il se souvient encore de ses premiers pas dans cette ville inconnue, qui lui ouvrait les portes d'un monde nouveau.
∴ Statut : le coeur qui saigne, nécrosé, l'esprit obsédé par des bras dangereux.
∴ Vice : son obsession pour lui, et pour le sacrifice rituel, mais surtout, son amour démesuré pour ses propres idéaux, qu'importe le prix.
∴ Triggers, refuse de jouer : viol explicite, inceste, pédophilie
∴ Triggers Warnings : négligence (flashback), automutilation, dissociation, violence, attentats, délusion
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∴Arrivé le : 19/03/2021
MessageSujet: shooting sparks into space ((lafcadio)) shooting sparks into space ((lafcadio)) EmptySam 1 Mai - 5:49

jules&lafcadio / feb 2021
— Les roses, c'est rare et toi tu les piétines
Une étoile t'est tombée des mains
Tu la regardes partir loin
Les étoiles, ça file pour de bon
Maintenant, elle doit veiller
Sur quelqu'un d'autre que toi (@la femme)

comment ose-t-il ? se présenter là, un soir de défaite, un soir de dé-fête, comment ose-t-il se présenter ainsi, se pavaner dans sa cape d’empereur libéral, compagnie des indes prête à vendre père et mère, ou plutôt fils et filles, les scarifier sur l’autel du saint père marché comment ose-t-il venir, tonner, au milieu des chansons, tandis que le parti panse ses blessures, comment ose-t-il les bercer de leçons de morale, comme si le néant infini de ses arguments finirait par les endormir. comment ose-t-il le regarder de cette manière là, comme le patriarche sterling l’aurait fait ?

paternaliste jusqu’au bout des ongles, dans la manière de parler à l’enfant, de le considérer comme s’il n’était rien de plus qu’un vulgaire soldat, comme s’il n’était pas le gamin martyr de ce navire ? comme s’il n’était pas déjà un rescapé de l’épave à la dérive que représente lafcadio et son parti vieillissant. enlisé dans le capitalisme, la libéralisation du marché, et les rhétoriques fallacieuses. il détourne hyacinthe de leur réunion, coupe court au chant du corbeau naissant, mais les mots que fernsby entend ne sont rien de plsu que des oraisons funèbres. paon jusqu’à la fin, bell n’a même pas la décence de se cacher pour mourir, préférant le faire à grand renforts de mensonges et d’entrées spectaculaires. la distance terrible, le dégoût à peine caché, visage effacé des photographies.

l’attente qui lui vrille les nerfs.

lui, le héros peint de rouge, l’enfant du peuple, palabretteur hors pair, se retrouve assis dans un coin, à peine plus élogieux qu’un enfant attendant la dispute évidente. parce que si hyacinthe est un requin blanc lafcado ets un requin tigre, qui ne siat pas se taire, qui ne s’arrête pas avant de ne plus avoir assez de sang pour pomper l’adrénaline dans ses veines. acharné jusqu’à ce qu’il ne reste rien de son adversaire, pas même l’amour, pas même la tendresse. vampire des temps modernes, qui prend tout et ne donne rien en retour, ni en politique, ni dans la vie privée. les titres du daily mail, du sun, de tous les autres torchons qui tournent dans son esprit aiguisé. la défense qui se met en place au rythme des gorgées de rhum qui brûlent sa gore, et de son genou qui bat la mesure de son attente.

le voilà, le loup noir, sourire accroché aux lèvres, mas regard déçu. parce que hyacinthe n’est pas un louveteau égaré, plus maintenant. il est devenu un enfant de la mer, un pirate à son tour, capable de diriger ses opinions et ses mots, et de détourner les tempêtes. il ne voit pas le gamin à ses talons, espère que le maëlstrom e l’a pas trop abîmé, prêt à panser ses blessures. parce que jules est le miroir de lafcadio, qu’il donne et donne encore jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de lui, que la tendresse et l’amour. les pansements et les baisers magiques au fond de ses poches, toujours, à côté du sabre acéré qu’il s’apprête à dégainer en voyant l’empereur sans couronne s’approcher. les poings qui tremblent à l’intérieur, mais les mains relâchées à ses côtés. ne rien montrer, et ne pas laisser la rage déborder. la voix de ses enfants qui résonne dans son esprit, calme, heureuse. les moments doux partagés avec eux, qui le poussent à aller au combat, et à lancer cette première pique, première d’une longue lignée.

parce que dans ces moments là le débat n’existe plus, et les arguments des deux s’envolent. ils connaissent le programme de chacun, trop même, pour pouvoir encore l’écouter avec attention. leur esprit survole les mots sans jamais les relire. il faut faire mal en premier avant de gésir au sol, encore, les mains ouvertes, martyr d’un fantôme de relation. ”tu as fini de déballer ta rhétorique psychophobe ? pas trop déçu qu’il soit trop grand pour avoir encore peur du méchant fou dangereux qui veut l’éloigner d’une famille qui n’est pas la sienne ?” rappel acerbe de la non-paternité, du seul échec durable que jules puisse utiliser sans crainte que l’effet s’estompe avec le temps. façon de dépolitiser la dispute qui va suivre. hyacinthe est bien plus qu’un pion ou un outil, mais il est évident pourquoi lafcadio ne peut le comprendre.

(c) mars+kawaiinekoj
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