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『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe.


all monsters are human. :: Exeter, UK :: Heavitree
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2 participants
Hyacinthe Sterling
you wouldn't be the first renegade
to need somebody
Hyacinthe Sterling
∴ Pseudo : balzolaire (nastasia).
∴ Faceclaim : jelle haen.
∴ Merci à : themooninmourning (av), kawaiinekoj (ic).
∴ Dédoublement(s) : marlowe, l'empereur médiatique, ange, le saint des saints & alix, l'enfant des limbes et des pavés.
∴ Âge : dix-neuf ans. la chimère ténébreuse de l'éternité qui l'égare sans pitié. l'épithète de "gamin" qui le sied si bien, qui décrit si joliment ses fureurs candides.
∴ Mood : 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. 1576a810
∴ Pronom inrp : il/lui, he/him.
∴ Occupation : étudiant au conservatoire ; pianiste auréolé de débauche et de décadence, chemin choisi par dépit plus que par passion. membre d'un groupuscule révolutionnaire à ses heures perdues.
∴ Statut : le palpitant abandonné aux mains de l'asmodée moderne. les yeux incandescents d'une ombre brisée dans lesquels il plonge, se noie ; la gorge encombrée d'une vénération ignorée.
∴ Géolocalisation : au casino, très certainement, l'âme ankylosée par la liqueur, l'argent vomi et régurgité une centaine de fois déjà.
∴ Vice : trouble de la personnalité borderline ; addictions (jeu, alcool)
∴ Free land :
(playlist)

『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. Tumblr_picxxhxyKS1tk2oito8_400 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. Tumblr_pmy2a3DP751x1l0y5o1_100
YOU GAVE ME PEACE
(in a lifetime of w a r)

oz.
servan.
leo.
louve
lafcadio.
lucrecia.
tc sterling.
enfants sterminables

∴ Triggers, refuse de jouer : violence animale.
∴ Triggers Warnings : troubles de la personnalité, dépendance (jeu & alcoolisme), childhood trauma, relations toxiques, terrorisme et idéologies radicales.
∴ Posts : 570
∴Arrivé le : 16/02/2021
MessageSujet: 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. EmptyDim 28 Fév - 1:25

lafcadio&hyacinthe / feb 2021
— now why are you upset?
— i'm not?
— it's all right you want to fight: you've got a hunger. i was just like you when i was younger ; head full of fantasies of dying like a martyr.
— yes.
— dying is easy, young man; living is harder. (@hamilton obc)

Il le regarde avec l’admiration fervente du dévot.
Fernsby a quelque chose de mystique, de christique, peut-être. L’exaltation fiévreuse des martyrs agite incessamment ses mains fines et, alors que tous les colosses de la politiques se détournent, armés de leurs rictus pleins de superbe et d’orgueil, Hyacinthe ne le lâche pas des yeux, fasciné, conquis et convaincu. Et chaque fois que Fernsby lui rend un de ses regards, il lui est un peu plus soumis.
L’enfant terrible est apprivoisé,
(Endoctriné)
Par les paroles haletantes d’un rêveur halluciné. Fernsby a vu cette âme hagarde et égarée, portant bien bas les écussons d’un nom qu’elle peine toujours à cacher — et il l’a saisie, se rendant compte qu’il suffisait d’enserrer un peu son poignet pour enchaîner ce gosse à la dérive, qui ne demandait au fond qu’un point d’ancrage. Hyacinthe n’est pas totalement sot, pourtant ; il a conscience, au fond, qu’il ne lui demande de l’accompagner à ces évènements politiques que dans l’espoir de susciter une polémique quelconque. Un Sterling chez les rouges, un aristo chez les partageux. Tout pour faire parler de son parti, quitte à jeter son protégé aux griffes de la controverse médiatique. Mais il n’empêche que ça l’fait bouillonner de les voir se permettre des sourires répugnants de condescendance lorsque c’est Fernsby qui prend la parole ; les mêmes rictus qu’affiche sa propre famille lorsqu’il ouvre la bouche. Y’a comme une entente nécessaire entre l’illuminé névrotique et le raté de la famille ; Hyacinthe peut pas s’empêcher de l’admirer, ce paria de la politique, qui ramasse cent fois ses étendards dédaignés, traînés dans la boue, et qui continue de les brandir au-dessus de sa tête, fièrement.
Hyacinthe le regarde sans cesse faire, abasourdi, béant,
Il le regarder ramasser ses labarums calomniés, tâchés de sang et d’opprobres et les serrer contre son coeur comme s’ils étaient flambants de gloire.
Et il se rend compte, que toutes les choses destituées ne sont pas perdues.
Mais ce jour là, y’a pas que Fernsby. C’est bien le problème.
Lafcadio.
Son regard qui a croisé l’sien à travers la foule, et Hyacinthe s’est crispé, a baissé les yeux.
Pas que ça le gêne d’être vu avec Jules. Mais il se sent soudainement enfermé, jugé par deux figures paternelles diamétralement opposées.
Fernsby. La liberté promise. La sensualité des ferveurs déchaînées. Les fureurs qui roulent sous la peau et débordent sous les paupières ; passions corporelles et idéologiques qui ne font plus qu’un. Les genoux encore sales d’avoir traînés dans la boue et la rage des miséreux qui fait vibrer la myocarde. Le charbon ardent qui touche ses lèvres — just you wait.
Lafcadio. La force silencieuse. L’apaisement à travers l’étau d’une société trop exiguë pour cet écorché vif qu’est Hyacinthe. La compréhension apparente mais jamais explosive ; la figure au sommet. La silhouette à côté de celle du père maudit. Et Hyacinthe tremble, Hyacinthe se détourne, parce qu’il est persuadé de devoir endurer le jugement froid et lourd de son père à travers celui de Laf, juste et réservé. Double regard pesant. Wait for it.
Hyacinthe il fait comme si. Comme s’il ne l’avait pas vu, comme s’il ne voulait pas le voir. Il resté accroché aux manches de Fernsby, comme s’il voulait s’éviter la déchirure des influences contraires. Jusqu’à ce que son mentor se retourne vers lui, lui glisse un billet d’vingt livres dans la main. Va me chercher une bière, Hyacinthe, tu seras gentil. Prends toi c’que tu veux avec.
Son regard désabusé qui divague un peu ; puis il se lève, fait demi tour, ne va pas loin. Il se fait couper la route, effrontément. Il soupire, parce qu’il sent le truc venir, prend même pas la peine de lever complètement ses yeux fatigués.
’Lut. Qu’il lance, de son ton nonchalant, à cet homme qui est presque un oncle (presque un père). Qu’est-ce qui s’passe ? Question rhétorique. Parce qu’il sent le regard de Fernsby, cuisant par dessus son épaule. Son inimité pour les libéraux-démocrates n’est plus un secret depuis longtemps.
Ce sont des purs produits de l’establishment, Hyacinthe
Ils ne chercheront jamais à faire bouger les choses
Ils s’élèvent en prenant appui sur la nuque de gens comme nous
De gens comme moi,
De gens comme toi (si tu les laisses t’évincer).
Ils sont tous pareils, Hyacinthe.
Eux,
Ton père,
Et ceux qui marchent avec lui.

Et il sait, Hyacinthe ; il sait que s’il pouvait prendre les armes, ce serait cette tête de cortège que Fernsby abattrait en premier. Parfois, sa véhémence est telle qu’il a l’impression de sentir ses propres mains s’échauffer du sang de sa famille. Parfois, sa véhémence est telle qu’il voudrait sentir ses propres mains s’échauffer du sang de sa famille.
Parfois, sa véhémence est telle que Hyacinthe se demande s’il ne serait pas le premier à sentir le canon sur sa tempe.
Et il a beau se laver les mains de toutes ces pulsions destructions dès qu’il rentre au manoir, il frissonne de se retrouver entre Lafcadio et Fernsby. C’est peut-être pour cela, au fond, qu’il ne peut pas relever les yeux vers l’associé de son père, lorsque son dos est mitraillé par le regard chargé de haine meurtrière de son propre mentor.
J’dois y aller, j’ai un truc à aller chercher, articule-t-il difficilement, précipitamment, préférant ne pas s’attarder trop longtemps entre les deux hommes.
Fuir.
Comme toujours.
(c) mars+kawaiinekoj
@lafcadio bell 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. 2453064100
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Lafcadio Bell
while she waltzes with ghosts
i can feel what went wrong
Lafcadio Bell
∴ Pseudo : Syato
∴ Faceclaim : Robert Downey Jr.
∴ Merci à : solaris ❤ (av) les miserables (paroles profil)
∴ Dédoublement(s) : Chaud-Seth & Ma-Yonah-aise & Ed-redon
∴ Âge : 45 coups du sort.
∴ Mood : 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. 1rdc
∴ Pronom inrp : il/he
∴ Occupation : Grande voix pour les plus discrets, silhouette d'un pays en friche. Politicien émérite, une des tête des libéraux-démocrates, allure dorée tendant la main vers l'ombre du Royaume-Uni.
∴ A Exeter depuis : D'aucuns diraient toujours. Lui-même le confirme. Il oublie volontairement de citer ses huit premières années, passées aux larmes de Londres.
∴ Statut : Electron libre, par deux fois marié, par deux fois échoué. Il tente de profiter d'une liberté de ton et de séduction qu'il savoure à sa façon. Mais son mariage, rompu en Juillet 2020, lui a laissé cette impression amère d'un échec cuisant.
∴ Géolocalisation : Le manoir familial à St Thomas, son propre loft ou bien son bureau dans le quartier des affaires.
∴ Vice : Le regard plombé par son idéalisme, les cicatrices encore ouvertes malgré les plaies cautérisées. Laf rêve trop, bien trop haut, même pour quelqu'un comme lui.
∴ Free land :
『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. 953e3a05baeeee4234eac43278e2486a

When the beating of your heart
Echoes the beating of the drums
There is a life about to start
When tomorrow comes.


◘◘◘

HyacintheLeofstanLucreciaTC SterlingAliceAurèleCameron ◘ Jules
∴ Triggers, refuse de jouer : Tout sujet est abordable tant qu'on en discute avant. ♥
∴ Triggers Warnings : Violence infantile & deuil (fb) - adoption médicament - mariage toxique - divorce
∴ Posts : 74
∴Arrivé le : 21/02/2021
MessageSujet: Re: 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. EmptyDim 28 Fév - 23:00

Frappe éclatante au creux des cours.
Des miracles à grappiller ça et là dans les yeux constellés d'admiration.
Moment solennel pour les capitaines de navires en quête de nouvelles terres à conquérir.
Ils sont quasiment tous et toutes là, à porter fièrement leurs couleurs au cœur d'un meeting sans précédent, n'ayant lieu que quelque fois par an. L'occasion unique d'aller au plus prêt du rabattage de talents à sonder, de causes à rallier, de mouvements à décortiquer. Les têtes blondes sont en réponse, toutes de sorties, à laisser croître l'envie de participer au grand Tout politique de leur pays. Partie finie pour les pôles à revendre, à s'exprimer pour engranger toujours plus de voix, toujours plus de paroles à mêler à leur discours.

Lafcadio Bell est de ceux que l'on met en avant pour ce genre d'événement. En la présence de son quota élevé de popularité, et surtout de son bon-parler. Lumière étendard, flambeaux des libéraux, il étincelle, crépite au micro des journalistes sur sa propre estrade, alors qu'on le crible de questions et de flashs d'appareils photo.

Et il doit bien avouer que, parmi tout les aspects polyvalents de son rôle au gouvernement, celui-ci a au moins le mérite d'être plus récréatif qu'autre chose.

L'astre est haut, rayonnant pour la saison. Héraut sous la houlette d'un soleil pâle, il termine sa conférence aussi promptement que son charme lui concède. Anime les sourires à sa portée et les quelques âmes qui viennent le trouver à sa sortie de scène.
Ce n'est malheureusement pas seulement pour elles que Lafcadio a fait le déplacement.

Son instinct se porte vers les quelques couloirs le séparant de l'extérieur, et à plus forte raison, de la voix bien trop portante de la révolution.

Il s'en agace, déjà.

Prétextant une échappée pleine de curiosité pour rejoindre le mouvement de foule autour des bannières rouges, Lafcadio se fond dans la masse, en retrait, à écouter, bras croisés. Ses yeux couverts de verres fumés voient pourtant clair dans le jeu de Fernsby.

Aaah, ce très cher Jules.
Une plaie décadente. Une écharde dans sa peau martelée. Des années et des années sans parvenir à se quitter des yeux, à défaut de se laisser dévorer.
Jules Fernsby est un corbeau.
Ses ailes sont une tâche d'ombre sur la jeunesse qu'il empoigne de ses serres crochues. Son sourire n'a d'égal que les promesses de corruption dans leurs esprits trop malléables.
Et le voilà qui s'attaque à la presque chair sa Némésis adorée, à lui glisser des pépiements venimeux dans une oreille trop attentive pour son propre bien.

Hyacinthe.
Pauvre petit.

Au contraire des partisans présents, Lafcadio n'applaudit en rien la diatribe ; c'en serait à se dégoûter d'avoir des mains. Son regard s'ourle de froideur derrière ses lunettes, prunelles qui ne quittent en aucun cas celle de son vis à vis à l'expression suffisante, au sommet de sa gloire éphémère.
Imbécile. Forcené.
[i]Tu n'es rien et tu finiras par t'en apercevoir, Jules. Je serais le premier à te précipiter au milieu des débris de ton reflet.


Mais en attendant l'instant si plaisant, son attention se reporte sur le principal intéressé, descendu parmi le peuple, que Lafcadio rejoint de quelques enjambées.

« Bonjour, Hyacinthe. » Neveu terrible, mouton noir en devenir si sa voie continue de s'obscurcir. Sa figure d'oncle range ses verres dans la pochette de sa veste, pour mieux distinguer les traits de l'enfant. « Quelle surprise de te croiser ici... »

Ironie évidente lorsqu'il sait à quel point ses actions récentes peuvent inquiéter ses pairs, ces derniers temps. Et l'implication du mouvement révolutionnaire dans son existence ne peut qu'attiser les doutes de son parent de coeur. Son expression se mure tandis que le rapace s'approche, la pupille ornée de son plus vif tranchant, s'assurant que sa proie reste entre ses doigts et que l'oiseau courtisé depuis tant d'années ne s'échappe pas.

Quel dommage qu'il soit trop sot pour savoir comment fermer une cage.

« Oh, Fernsby. Vous étiez là, vous aussi. Je ne vous avais pas remarqué. »

Ton désinvolte, foncièrement détaché, œil pour œil au regard appuyé. Il y a tant à charger. Tant à raconter. Et si peu, pourtant, face à l'évidence d'une passion mutuelle pour une lutte endiablée. Non besoin de mots pour l'exprimer.
Cette tension n'est qu'éloquence affirmée.

Hyacinthe tente de s'y dérober. Acte judicieux, presque sage au demeurant. Mais son oncle n'est pas là pour Jules. Il est là pour lui.

« Une minute, jeune homme. » La main du politicien vient trouver l'épaule de son neveu, le stoppant des plus tranquillement dans sa fuite. Il quitte enfin ce jeu de regard trop inconvenant pour se porter sur l'adulescent. « Et si nous allions marcher un peu ? Je suis certain que ton « truc » peut attendre. »

N'importe quel caprice de Fernsby ne prévaudra jamais sur la volonté de Lafcadio. C'est ce que Bell affirme, entamant déjà le pas vers ailleurs, éloignant son cher agneau de l'abattoir de cerveaux. Le dos droit face à la rancœur. Pour combattre ses propres démons, sa force vient à s'étioler. Pour ceux de ses proches, cependant, elle n'a jamais été plus vive qu'aujourd'hui.

Le bras enroulant les épaules de Hyacinthe, Lafcadio prend allègrement le chemin inverse du pôle communiste, le regard bien plus rieur et aérien, comme si toute cette mise en scène n'était qu'une vaste farce.

Il n'est pas si loin de la vérité.
Tu quitteras ses jupons troués, mon cher garçon,
Et vois-tu, ce n'est pas négociable.


« Allez, viens. Le temps est splendide, de surcroît. Il serait bien idiot de ne pas en profiter ! »

@Hyacinthe Sterling 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. 2453064100
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MessageSujet: Re: 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. EmptyVen 5 Mar - 2:13

lafcadio&hyacinthe / feb 2021
— now why are you upset?
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— yes.
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Un combat de titans.
Et il est au centre.
Désarmé.
Dans son dos, l’acharné, le colosse bâti du sang des martyrs. L’hérétique aux yeux noirs de jais, aux yeux couleur orage ; cet incube de douleur et de dépravation vers lequel il a bien trop envie de retourner. Il sent le poids de son regard sur son épaule ; chargé de haine et de malédiction, et d’autre chose sur quoi Hyacinthe ne parvient pas vraiment à mettre le doigt. Mais ce n’est pas lui qu’il regarde, et un rapide coup d’oeil par dessus son épaule lui permet de s’en assurer.
Son oeillade galvanisée rencontre celle, envenimée, de Lafcadio.
À mi-chemin, juste au-dessus de sa tête.
Épée de Damoclès alourdie par la rancune et la fureur ; Hyacinthe est le nœud gordien qu’ils veulent de couper en deux. Lui, demeure interdit ; interloqué, peut-être. Il sait que Fernsby ne supporte pas les libdems, mais la haine qui enflamme son regard n’a rien de politique.
L’incendie qui se propage de ses yeux aux muscles crispés de son visage est vieux de quelques millénaires, est fort de quelques indignités. Y’a quelque chose dans la force de ce regard que Hyacinthe ne peut s’empêcher de jalouser à son oncle ; l’homme au bout de cette arme à feu symbolique. Bien plus calme que Fernsby, un roc face à la tempête. Inutile de le nier ; Lafcadio l’impressionne. Lafcadio lui fait peur, peut-être — il sait que Fernsby lui demandera, tôt ou tard, de poignarder cette main tendue. Il sait que le cours des choses le poussera en face de cet homme qu’il a tant admiré, plus jeune.
Pas en tant que neveu éperdu,
Ni en tant qu’enfant perdu.
Un traître. Voilà ce qu’il sera face à lui.
Et Hyacinthe se sent aussi coupable que si le sang teintait déjà ses mains candides. Il ne peut pas, ne doit pas affronter ce regard paternel qu’il ne mérite en aucun cas ; et il ne peut que baisser ses iris céruléens, penaud, déchiré.
« Oh, Fernsby. Vous étiez là, vous aussi. Je ne vous avais pas remarqué.
Ah ? Comme si c’était une surprise que vous ne remarquiez pas les raclures du bas peuple, Bell. »
Hyacinthe sursaute en entendant la voix de Fernsby derrière lui ; le ton est tendu, et tremblant de choses qu’il se retient de dire. Le révolutionnaire est un stratège avant tout ; et s’il y a mille choses qu’il voudrait dire au libéral qui lui fait face, il ne se permet qu’une remarque. Une remarque moins destinée à Lafcadio qu’à Hyacinthe ; une remarque pour entacher l’honneur de l’oncle si respecté, pour décrédibiliser ses conseils salvateurs. Vous n’avez que faire des pauvres fous d’en bas, et le reproche atteint l’enfant terrible en plein cœur.
Même s’il se rend compte qu’il y a des choses que Fernsby ne dit pas,
Qui ne sont des évidences que pour lui et Lafcadio,
Même s’il se rend compte que l’acte principal du drame s’est joué en coulisses,
Il choisit de le croire. Parce qu’il méprend le tremblement de sa voix pour les échos de la vérité ; Hyacinthe ne sait encore rien des grandes rages des amours bafouées. Il n’est pas encore capable de reconnaître cet accent prodigieux, alors il l’interprète comme il le veut. Comme ça l’arrange. Et c’est tellement plus facile de reconnaître en cet apôtre furibond, tous les signes d’un nouveau prophète.
Mais les secrets dont il devine la silhouette, par-delà les rideaux de ce drame épique, le mettent mal à l’aise. Il bafouille une excuse, tente de s’éclipser. La main qui se pose sur son épaule le fait se figer, cependant ; et il grimace, parce que c’est le rabatteur le plus inquiétant qui parvient à l’éloigner du champ de bataille. Pendant quelques instants, Hyacinthe semble hésiter, plante maladroitement ses talons dans le sol, sans oser se rebiffer trop clairement ; mais ses yeux clairs croisent ceux, ténébreux, de Jules. Le message n’est que trop clair.
Va, affronte-le.
Pour quoi faire ?
Une épreuve ?
Un devoir ?
Un suicide ?
Un meurtre ?
Mais il n’a pas le temps de s’arrêter de demander des consignes à son mentor. Il se résigne, de cet air languide qui lui est si habituel, et suit son oncle en poussant un soupir à fendre le cœur. Sale gosse. Sale gosse insolent et désabusé. Il a jamais essayé de se révolter contre cet oncle de fortune pourtant ; toujours impressionné par la capacité de cet homme à avoir de l’attention pour quatre mômes. Hyacinthe était jamais le gosse qui s’imposait ; toujours en retrait, il regardait, le menton placidement posé sur l’accoudoir de quelque fauteuil où il était vissé, ses soeurs et son frère se battre pour monter sur les genoux de cet initié au cercle dément des Sterling. Tour à tour enfant effacé et enfant terrible, Lafcadio n’en a apparemment pas oublié son existence pour autant.
Peut-être aurait-il préféré que ce soit le cas, aujourd’hui.
D’autant plus que son aîné fanfaronne, fait comme si de rien n’était. Hyacinthe ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel, excédé par cette tentative d’ignorer l’éléphant dans la pièce ; de l’amadouer, surtout. D’un coup d’épaule, il se libère de l’étreinte paternelle de Lafcadio, marquant clairement l’espace, entre eux deux. Les mains dans les poches, le dos légèrement courbé sous le poids de la honte et de l’abattement, il évite toujours son regard, tandis que ses traits, habituellement si languides, se crispent dans une grimace de colère. « En profiter pour quoi faire ? Essayer d’me retourner le cerveau ? » qu’il crache avec mépris. Lorsqu’enfin, ses prunelles enflammées se posent sur son interlocuteur, ce n’est pas une figure paternelle qu’il voit.
Rien d’autre qu’un politicien.
Le bras-droit de son père, tout au plus.
Hyacinthe se dit qu’ils étaient, après tout, tous aussi pourris les uns que les autres ; sans se rendre compte que sa propre faculté de jugement est elle-même nécrosée par les diatribes amères de Fernsby. « J’sais pourquoi t’es là et je sais pourquoi tu tires la gueule. J’préfère te le dire de suite : ça sert à rien, d’accord ? Je sais déjà tout c’que vos torchons libéraux disent sur Fernsby et son parti, ça m’a pas fait changer d’avis. » Insolence, hardiesse. Les yeux lancent des éclairs avant de finalement se détourner ; si son frère se plaît à arborer les airs de l’empereur philosophe, sage et juste, Hyacinthe ne peut se départir de ses allures de prince courroucé. Mais au-delà de son menton levé, de ses lèvres pincées et de son regard altier, ce sont ses mains qui tremblent. Parce qu’il s’oppose à l’un des seuls alliés qu’il peut avoir au sein du manoir, au fond.
Mais tout, tout pour le doctrinaire auquel il a prêté allégeance.
« Désolé d’vous imposer une si mauvaise pub, à Père et à toi. J’me rends bien compte que la crasse des gueux rend le nom moins clinquant pour vos petites stratégies de comm’, mais va falloir vous y faire. »
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∴ A Exeter depuis : D'aucuns diraient toujours. Lui-même le confirme. Il oublie volontairement de citer ses huit premières années, passées aux larmes de Londres.
∴ Statut : Electron libre, par deux fois marié, par deux fois échoué. Il tente de profiter d'une liberté de ton et de séduction qu'il savoure à sa façon. Mais son mariage, rompu en Juillet 2020, lui a laissé cette impression amère d'un échec cuisant.
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MessageSujet: Re: 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. 『 DYING IS EASY, YOUNG MAN ; LIVING'S HARDER 』lafcinthe. EmptyJeu 11 Mar - 15:25

Il l'entend, et a déjà envie de souffler. Ce que les jeunes sont prompt à être véhéments. Était-il comme ça lui aussi à son âge, aussi terriblement obtus et vindicatif ? Peut-être à sa manière, d'une certaine façon. Mais pas aussi... déplaisant. On a toujours plus d'indulgence sur le Soi d'avant.
Lafcadio soupire un instant, et s'assure d'être suffisamment loin pour pouvoir parler plus librement. D'homme à homme, et non plus de bête à bétail politisé.

Quand Hyacinthe attaque, Lafcadio sait déjà comment répliquer. Son ton prend des élans de batailles prêtes à être livrées.
Le Soleil brille toujours plus fort au-dessus de sa tête couronnée.

« Ce n'est pas mon rôle, très cher neveu, et crois-moi que tu y parviens déjà tout seul. » Fripouille acerbe se déploie sous les traits d'homme du monde. Sa main se tend pour venir tapoter le front du jeune homme, d'un doigt dépréciateur. « Je suis avant tout là pour empêcher d'autres de faire germer de drôles d'idées dans cette caboche pleine d'avenir. »

Celle-ci est pourtant prompte à déblatérer un nombre incalculable d'inepties. Le pinacle d'une jeunesse égarée, se dit Lafcadio en l'entendant, comme brin d'excuse pour expliquer le comportement du petit blond arrogant. Mais cela ne l'empêche en rien de se sentir relativement agacé, toujours plus. De quoi en perdre sa patience légendaire.

« La crasse des gueux... sainte Mère, qu'est-ce qu'il faut pas entendre, je vous jure. »

Pinçant l'arête de son nez, levant les yeux vers l'astre brûlant, il en souffle finalement et sa main agit. Elle vient trouver l'épaule du garçon pour le pousser à s’asseoir, sans animosité, sur un banc de pierre derrière lui.
L'oncle est décidé, le cœur en alerte et prêt à sortir par tout les pores de sa volonté.
Il est tant de clouer le bec au jeune cygne, pour une poignée de ricochets.

« Assis-toi, tais-toi, et écoute-moi bien. »

Le regard ombre vissé dans les lagons clairs du jeune homme, son attention, toute son attention, n'est braquée que sur ce dernier.

« Ça va peut-être t'étonner, mais je ne m'adresse pas à toi en tant que tête des libéraux actuellement. Mais en tant qu'homme qui t'a vu naître et grandir. »

Une évidence à souligner, là où le contexte peut brouiller les pistes. Il sait Hyacinthe si doué à échelonner le privé du public, à user plus ou moins malgré lui des deux mondes lorsque cela l'arrange, mais hors de question de laisser cette ambiguïté exister ici. Pas avec lui.

« Pour même t'avouer le fond de ma pensée, je me fiche complètement que tu te retrouves dans des idées communistes. Grand bien te fasse ! Je ne vais pas me mêler de tes opinions politiques. J'ose espérer que tu es suffisamment grand et intelligent pour discerner, si tu en fais l'effort, le bon grain de l'ivraie, et construire ta propre réflexion. Tu n'es plus un petit garçon. »

Ses yeux se voilent à l'idée d'en dire plus, à trop en révéler. C'est peut-être l'occasion de le faire, de prouver ces dires à Hyacinthe. Qu'il est adulte et peut-être prêt à tout entendre.

« Mais Jules Fernsby... est dangereux. Au-delà des idées qu'il défend, c'est de l'homme dont tu dois te méfier. Je sais ce dont je parle. Je le connais. »

Il n'en dira pas plus, par pour l'instant. Le reste relève d'un privé poudré de passé commun, relégué à des conversations qu'il aura plus tard avec l'intéressé.
Il ne veut pas impliquer plus fort encore son neveu, pas plus qu'il ne l'est déjà.
Sans doute un peu à cause de lui.
Au fond.

Lafcadio soupire, et s'assoit à ses côtés, les yeux dans le creux d'un vide presque rancunier, non pas envers Hyacinthe, mais dans la position difficile qu'il revêt.
Le pauvre ne demandait rien d'autre qu'une main tendue, une qu'il n'aurait pas la force de mordre.

« Tu penses qu'il ne s'agit là que d'une simple histoire de couverture de terrain médiatique et de gains d'électeurs. Que l'on discrédite ton choix de parti par soucis de lutte des classes ou d'intégration. Tu serais peut-être surpris d'apprendre que tout ceci relève sans doute d'un plan plus... personnel, malheureusement.  »

Il secoue la tête.
Il parlera à Fernsby.
A Leofstan.
A tout ceux bien hauts placés pour se battre entre eux et ne pas asperger de sang les innocents.

« Je connais ton avis, mais tout ce que je veux Hyacinthe, c'est te protéger. » Sa voix se fait plus douce, pétrie de cette sincérité rémanente, dans tout ce qu'il fait. Depuis toujours. D'aussi loin qu'il s'en souvienne.
D'aussi loin que ses racines le conduisent.
« Je peux te raconter des choses, mon garçon, des choses que j'ai vues et vécues, au-delà de tes préjugés propres et de ce que tu penses de nous, les noblions du parti qui ne savons rien des vrais problèmes de fonds. Et de que tu penses de moi, en particulier. »

Ses mains ne tremblent pas. Plus depuis des lustres, quand il parvient à parler de tout ça. Elles vont, machinalement, saisir son paquet de cigarettes dans la poche de son ensemble bien coupé.

« Des choses que je n'ai dites à aucun de tes frères et sœurs. Libre à toi de vouloir les écouter ou non. »

Parce que tu restes libre, Hyacinthe,
Peu importe les chaînes que tu crois voir à tes poignets depuis ta naissance.

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