Oz Burberry rentier de la bêtise des mâles, marquis des hauts trottoirs.
∴ Pseudo : solaris. (cam) ∴ Faceclaim : ezra miller. ∴ Merci à : moua. (ava) ∴ Dédoublement(s) : no one. ∴ Âge : vingt-six bleus à l'âme. ∴ Mood : ∴ Pronom inrp : il/he. ∴ Occupation : langue à louer pour les vieilles des quartiers, corps à mêler aux libidineux dépravés : juste un gigolo qui a besoin de bouffer. ∴ A Exeter depuis : toujours. ∴ Statut : aveuglé par la lumière d'un astre, le palpitant engourdi comme lentement éveillé sous les rayons égarés de l'angelot sacrifié. ∴ Free land :
⋆ — look at the stars
look how they shine for you
because the night belongs to us
QUI M'AIME ME SUIVE. - - - - - - - - - - - - - - - - When he was just a boy he expected the world but it flew away from his reach, so he ran away in his sleep.
sonate au clair de lune. ☽ ∴ Triggers, refuse de jouer : faites moi peur. ∴ Présentation : (mon verre s'est brisé comme un éclat de rire) ∴ Liens : (wasting my young years)
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| Sujet: oz ▬ wasting my young years Mer 17 Fév - 22:05 | |
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Oz Burberry
And let's move to the beat like we know that it's over, if you slip going under, slip over my shoulder. So just pull on your face, just pull on your feet and let's hit opening time down on Fascination Street ☾
nom prénom(s). tout est faux. ça s'invente des vies et des images, ça se pare de pseudos pour faire vriller le langage. Le -z que le vrai nom de baptême refuse mais qu'on entend pourtant, qu'on a toujours entendu. Paraît-il qu'il s'appelait Osborn, dans une autre vie, que c'est bien le prénom que lui a donné l'aïeule avant de mourir : image fantomatique d'un passé qu'il n'a jamais vraiment connu. Oz c'est plus simple, ça glisse, ça s'énonce comme un nom de clebs et ça meurt sur toutes les lèvres, ça déteint sur tous les sexes. L'incertitude et le nom de scène, adopter un patronyme célèbre, le plus luxueux, le plus heureux. Celui qu'il regardait à travers la vitrine des grands magasins illuminés : un joli trench Burberry pour emballer son corps blessé. âge, origine. ça fait vingt-six ans qu'il se traine, les ecchymoses s'accumulent comme les séjours aux urgences. ça vieillit plus vite qu'un centenaire, la peau blanche se rétracte dans des minuscules recoins que l'astre du jour n'atteint plus. Les yeux se ferment le jour et ne se rouvrent plus que la nuit. Il oublie de regarder les heures et souffle sans voir le nombre des bougies. L'enfant cassé qui oublie qu'il vieillit. occupations, métier. corps en osmose qui se mêlent naturellement les uns dans les autres, maëstrum de couleurs entre les langues et les peaux, sueurs métissées et carcasses bigarrées, inlassablement entremêlées. L'Oz se fait payer pour quelques heures de bon temps, pour des nuits sans lune et des cris sans retenue. Hommes et femmes de tout âge s'offrent les services du gosse au corps aimant : un Romeo troquant sa Juliette pour du fric sale et un paquet de cigarette. situation sociale et financière. il lui semble qu'il n'a jamais connu la moindre sensation de stabilité financière. C'est un mendiant perpétuel, d'amour et d'espèce, assoiffé sans pouvoir s'assouvir, un Tantale tendant la main vers la source sans pouvoir s'en abreuver. Oz n'aime pas ou plutôt n'aime plus, le moindre effort de tendresse s'efface derrière l'honneur pendu. orientation sexuelle. La question ne s'est jamais vraiment posée, Oz aime ce qui peut bien l'arranger. Difficile de se construire la moindre sexualité sensée derrière sa jolie carrière de prostitué. Ça tente bien vainement de s'amouracher, d'éprouver autre chose que du dégoût de pour soi-même, mais ça se heurte le plus souvent à sa propre aigreur face à son sentiment de faute. Hommes et femmes bientôt se mêlent et se ressemblent ; dans la valse immense des amants sans lendemain disparaît bientôt l'âme de la putain. groupe. losing my religion.
| liens recherchés. ☾ (m/f voyage au bout de la nuit.) ils sont femmes ou hommes, ils ont mille visages et paumes qu'ils referment sur la nuque offerte d'un Oz devenu docile. Ils sont de tous les âges, invitent la putain chez eux le temps d'un soir, parfois deux : relation d'une nuit ou liaison de long terme. Ils sont tous leur raison, Oz ne pose de questions que s'il est invité à le faire. La solitude, le besoin de se sentir aimé, la perversité ou la catharsis, il y a bien des causes qui dépassent la psyché. Relation assumée ou conflictuelle, Oz les courtise en échange d'une poignée de livres toujours offert en liquide.
(m/f l'écume des jours). des gosses avec qui il a grandi, de ses compagnons de détresse qu'il a connu à l'orphelinat, dans la rue ou dans les trafics. Beaucoup sont morts, d'autres sont restés, parfois toujours dans la même fange où ils s'enfoncent inexorablement, d'autres ont réussi aujourd'hui.
(m/f l'éducation sentimentale). de ces gens qu'il a frôlé, qu'il a presque aimé. Des gens qui l'ont peut-être aimé aussi, qui se sont heurtées à son corps meurtri, à ses sorties nocturnes auxquelles il n'avait aucune explication. De ces coeurs brisés par un amour mal formé.
(m/ le petit prince). un inconnu qui l'a pris sous son aile à un moment où il en avait besoin. Un type qui l'a accueilli chez lui quand il était encore à la rue, lui a donné de quoi manger quand son ventre était vide, qui lui a offert une place auprès du feu pour réchauffer ses mains glacées.
Tous les liens sont évidement à développer ensemble. Et sont loin d'être exhaustifs, venez avec vos idées aussi, j'adore le drama. |
- des infos en plus:
Abandonné à deux ans à l'orphelinat du coin, y'a quelque chose d'irrésolu du coté maternel qui l'obsède. Un appel envers les femmes comme l'enfant auprès du sein, un besoin de sécurité qui l'assiège. (+) besoin d'aimer et d'être aimé, il s'attache toujours à des figures bancales et repousse ceux qui lui veulent du bien. Cancre rêveur qui ne fait que cauchemarder. (+) Rapport conflictuel avec le monde, enfant difficile. Les femmes l'adorent comme un rejeton mal avorté, les hommes le haïssent comme un rival dissimulé. Oedipe enragé, petite frappe qui caresse avant de d'heurter. (+) De ses addictions passées, ses erreurs d'adolescent torturé, il lui reste quelques angoisses et quelques vertiges tièdes. S'il lui arrive de fumer quelques joints trop rapidement consommés, il tâche en vain de rester loin des démons de sa génitrice. Son sang froid il l'a longtemps travaillé, il a lutté pour se sortir de la merde et pour cacher les bleus derrière un menton tout droit levé. (+) Prince de la sorgue, il vit la nuit et s'en va mourir au matin. Peu savent vraiment ce qu'il peut bien faire dans l'obscurité. (+) Tout gosse il enfilait déjà les bas nylon troué de ses gardiennes de prison. C'était l'attraction de l'orphelinat avec ses talons aiguilles et lèvres teintées. Oz aime se déguiser comme on enfile un masque le temps d'une soirée, il lui arrive de rêver qu'il n'est qu'une gamine idiote qui se fait désirer. (+) Le voilà qui écrit, l'intellectuel demeuré, il a lu les poètes et de vieux livres démodé compulsivement sans s'arrêter. Parfois la nuit entre deux passes, il attrape un crayon et des bouts de feuilles tâchés, il remplit des pages entières de ses souffrances passées. (+) Il parle mal Oz, énonce des mots broyés. Il a trop vu de maux dans ce monde pour jouer les rich kids distingués. (+) Le corps couvert de tâches aux couleurs de l'arc en ciel, caché derrière des sapes toujours immenses ; l'esprit toujours si ailleurs d'Oz, tranquille et refermé, s'emprisonne mystérieusement derrière sa peau perpétuellement griffonnée de bleus.
PS : pas besoin de me taguer, je suis abonnée au sujet. |
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