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『 ET TU, BRUTE ? 』leo.


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Hyacinthe Sterling
you wouldn't be the first renegade
to need somebody
Hyacinthe Sterling
∴ Pseudo : balzolaire (nastasia).
∴ Faceclaim : jelle haen.
∴ Merci à : themooninmourning (av), kawaiinekoj (ic).
∴ Dédoublement(s) : marlowe, l'empereur médiatique, ange, le saint des saints & alix, l'enfant des limbes et des pavés.
∴ Âge : dix-neuf ans. la chimère ténébreuse de l'éternité qui l'égare sans pitié. l'épithète de "gamin" qui le sied si bien, qui décrit si joliment ses fureurs candides.
∴ Mood : 『 ET TU, BRUTE ? 』leo. 1576a810
∴ Pronom inrp : il/lui, he/him.
∴ Occupation : étudiant au conservatoire ; pianiste auréolé de débauche et de décadence, chemin choisi par dépit plus que par passion. membre d'un groupuscule révolutionnaire à ses heures perdues.
∴ Statut : le palpitant abandonné aux mains de l'asmodée moderne. les yeux incandescents d'une ombre brisée dans lesquels il plonge, se noie ; la gorge encombrée d'une vénération ignorée.
∴ Géolocalisation : au casino, très certainement, l'âme ankylosée par la liqueur, l'argent vomi et régurgité une centaine de fois déjà.
∴ Vice : trouble de la personnalité borderline ; addictions (jeu, alcool)
∴ Free land :
(playlist)

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YOU GAVE ME PEACE
(in a lifetime of w a r)

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louve
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lucrecia.
tc sterling.
enfants sterminables

∴ Triggers, refuse de jouer : violence animale.
∴ Triggers Warnings : troubles de la personnalité, dépendance (jeu & alcoolisme), childhood trauma, relations toxiques, terrorisme et idéologies radicales.
∴ Posts : 570
∴Arrivé le : 16/02/2021
MessageSujet: 『 ET TU, BRUTE ? 』leo. 『 ET TU, BRUTE ? 』leo. EmptyMer 17 Fév - 21:48

leofstan&hyacinthe / décembre 2020
you'll be better and you'll be smarter and more grown up, and a better daughter or son and a real good friend, and you'll be awake, you'll be alert, you'll be positive though it hurts ( @rilo kiley )

Votre père veut vous voir.
Les mots sont presque crachés par le majordome. Une main ferme qui lui agrippe l’épaule ; Hyacinthe n’est pas loin d’être attrapé au col comme un vulgaire garnement. Ça ne le choque pas plus que ça, au fond — il sait qu’il a été déclassé, aux yeux de ces partisans de l’ordre bourgeois. Il sait, il admet, il comprend le jugement perceptible dans les yeux du vieux factotum, qui détaille de haut-en bas sa tenue dépoitraillée, souillée. Il revient de manifestation, faut dire — il se serait bien passé de la pommette bleuie, des cheveux ébouriffés et de sa chemise Versace tâchée de sang et d’infamie. Il y peut rien, après tout, s’il est toujours au mauvais endroit au mauvais moment — pour sa défense
Comme s’il pouvait espérer avoir une défense quelconque dans cette maison. 
Et qu’est-ce qu’il me veut, exactement, ce cher papa ? Qu’il demande dans un soupir las, désabusé, tellement digne de cet enfant désintéressé de tout qu’il persiste à être depuis des années. 
On lui rétorque que ça, ce sera à Monsieur Sterling de lui dire de vive voix, et qu’il ferait mieux de se dépêcher d’aller se changer — mieux vaut ne pas faire trop attendre l’éminent, le glorieux patriarche. Hyacinthe, il lève les yeux au ciel, se dit qu’après tout, il irait bien au devant de Môsieur Leofstan Sterling dans cette tenue, comme si les vêtements déchirés étaient allégoriques de l’honneur des Sterling, traîné dans la boue, saccagé par l’impudent héritier. Mais s’il le pense très fort, il n’en fait rien, comme toujours. Gamin de promesses et de menaces, toujours trop pleutre pour les mettre à exécution. Et s’il est si énervé à l’idée d’être traîné devant son père, c’est qu’il sait qu’il aura beau cracher sur le nom de la famille une centaine de fois, lever le menton et bomber le torse — il baissera nécessairement les yeux devant le paternel. Le regard fou et les mains liées par le respect qu’impose Leofstan, systématiquement. Votre père veut vous voir. Des mots qui sont mille fois répétés dans sa tête alors qu’il monte à sa chambre pour jeter sa chemise ruinée. Peu à peu, c’est l’angoisse qui occulte l’agacement ; qu’est-ce qu’il a fait, cette fois ? Ou plutôt ; quelle a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ? Hyacinthe, il se doute que son père l’invite pas dans son bureau pour discuter de ses études au Conservatoire autour d’un thé à la menthe. Alors, il s’interroge, il retourne le problème et, lorsqu’il arrive devant le bureau du patriarche, il en arrive à une conclusion : même s’il doit se faire déshériter et écorcher vif ce soir, ce sera au moins la preuve que son père s’occupe de ce que devient son fils, même si les nouvelles parviennent jusqu’à lui par les journaux du matin, ses relevés de banque  mutilés par les excès du fils au casino, ou les remontrances de la gendarmerie. Un mal pour un bien, en soi, aussi maigre soit le bon côté des choses. Une inspiration, longue, un peu tremblante, et il pousse la porte du bureau où réside son père, lorsqu’il n’est pas occupé à conquérir quelque autre univers. Le battant cède. Hyacinthe espère ne pas en faire de même devant son géniteur.
On m’a fait appeler, apparemment. Ce on indéfini censé désigner l’étranger derrière le bureau, ce on qui frappe comme une première joute en guise de salutation. Donc, bien entendu, j’ai accouru.
Ironique. On n’imagine pas cet enfant nonchalant, d’une langueur presque maladive, se précipiter où que ce soit. Mais de même, on ne l’imagine pas prêt à incendier des voitures, Hyacinthe, lorsqu’il se présente ainsi, pincé dans sa chemise grège et son noeud Lavallière en satin. L’anarchiste qu’il voudrait être ne peut jamais réellement se débarrasser de ses goûts, de ses tendances, de son sang d’aristocrate moderne. Toujours, il revient vers cette race qu’il déteste, ces gênes qu’il reproche silencieusement à son père — et, lentement, il s’approche du bureau, scrute son père de ce regard ennuyé qui a pourtant l’air si inoffensif. 
Ce n’est que de près que l’on voit la fureur bouillonner au fond de ses iris sibyllins. 
Et, placidement, il attend que son père lui annonce la couleur, lui tende la liste de ses reproches. La guerre. Ou bien la guerre. Quelle autre issue pourrait-il y avoir à cette histoire ?

(c) mars+vocivus
@leofstan sterling 『 ET TU, BRUTE ? 』leo. 2453064100 
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Leofstan Sterling
while she waltzes with ghosts
i can feel what went wrong
Leofstan Sterling
∴ Pseudo : lou, wolfy
∴ Faceclaim : jude law
∴ Merci à : furelise (ava), astra (signa)
∴ Dédoublement(s) : le fils de personne (aurèle delambre), le teubax du scooby gang (mike joker) & le dieu de tous les dieux (kolsten darkleaf)
∴ Âge : quarante-deux éclats embrumeurs de mensonges et de torpeurs.
∴ Mood : 『 ET TU, BRUTE ? 』leo. Ktrj
∴ Pronom inrp : he, him
∴ Occupation : illustre politicien au masque parfait, parfaitement vicié, homme d'affaires corrompu et gérant des fortunes sterling.
∴ A Exeter depuis : 2004
∴ Statut : le filet d'or massif qui entoure son annulaire le lie à cette poupée mélancolique qu'il regarde à peine. oh darling, what have i done to you ?
∴ Géolocalisation : occupé à briller ça et là, à mentir et jouer ses cartes. ou peut-être prend-il un instant du temps qu'il n'a pas pour boire un verre avec laf, entre deux réunions et un meeting.
∴ Vice : l'argent, le sexe et le pouvoir. les trois grands piliers de la réussite.
∴ Free land :
『 ET TU, BRUTE ? 』leo. 6de9

m o o d b o a r d

he wanted to care, he wanted to care so
badly, but there was this gap between
what he felt and what he wanted to feel,
a space where something important had
been carved out.


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there is no time to be soft
no time to care about anything
no time to listen, no time to see,

then there comes the time of time, we'll see.


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∴ Triggers, refuse de jouer : viol, racisme, maltraitance animale, pédophilie.
∴ Triggers Warnings : capitalisme sous son état le plus écoeurant, bien des formes d'addictions, ascendant social et psychologique, famille élitiste désenchantée, la sentence de l'ignorance, maltraitance psychologique, l'obsession d'albion, trouble de la personnalité.
∴ Présentation : like glitter and gold
∴ Liens : rise to the top of the world

elea un, deux
hya
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laf
lily
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∴Arrivé le : 16/02/2021
MessageSujet: Re: 『 ET TU, BRUTE ? 』leo. 『 ET TU, BRUTE ? 』leo. EmptyJeu 18 Fév - 19:01


“cowards die many times before their deaths, the valiant never taste of death but once.” &

Sous les armes clandestines, l'orbe du destin s'est brisé. La rose dorée s'enflamme au cœur de la névrose. Le vacuum soporifique d'un pendule essoufflé. Éreintement et collapsus. L'Enfer des masques, par jeu de défilé, se retourne comme un gant. Droit d'ingérence... Droit dangereux. La dynamique politique. Devoir d'ingérence à l'envers et à l'endroit. Le Roi s'affaisse sur son trône, recueille des doléances. La duplicité splendide dans ce sourire aux quelques écrins. Le fou s'anime enfin, et la cour en rit. Pas le Roi. Mais il sourit. L'oubli des lèvres dans le gel des mots. Un cœur de pierre, qui bat seul, l'Angleterre.

Il n'était que dix-sept heures tapantes et Leofstan avait déjà l'impression d'avoir vécu une journée de quarante-huit heures : un jour normal, en somme, dans la sphère bouillonnante et frénétique de la politique. Il rentrait de Londres où il eut rencontré un conseiller politique, fervent pro-européen de la chambre des Lords, Jeff Parker. Pourtant, fait étonnant, le patriarche ne se souvenait pas exactement de tous les plans sur la comète que cet affreux et lui même avaient dû concocter pour leur bon pays. De toute évidence, Theo l'avait accompagné et il pouvait toujours compter sur lui pour tout enregistrer jusqu'au moindre détail, même quand le blabla ennuyant d'un vieux croulant des Lords virait vers des ragots inintéressants et inutilisables. Leo ne faisant pas dans le service d'aide à domicile, il ne se voyait pas se forcer à taper la discussion avec toute la gériatrie qui peuplait le parlement du Royaume-Uni... Son alter-ego s'était d'ailleurs plaint qu'il lui refilait des tâches ingrates, qu'il ferait mieux de moins faire le difficile et d'enfin accepter un véritable attaché parlementaire. Faire des efforts pour garder son image parfaite, même dans les hautes sphères ? Et quoi encore. Il n'avait pas besoin de leur mentir à eux, juste de les manipuler.

Théâtralement, cette lassitude cuisante se tût doucettement aux profits d'autres tracas bien plus persistants. Ceux tout puissants. Ceux d'ordre Sterlinéens. Des taches de suie sur le blason d'argent immaculé. Petits éclats pestiférés. À vrai dire, Leo n'y avait pas cru le moins du monde, au début. Pas le temps. rugissait le puissant politicien en chemin pour les plateaux d'ITV, comme une routine, comme l'unique chose qu'il clamait constamment ne jamais avoir. Du temps. Pour personne. Surtout pas pour lui même. Il en avait même ri, de ces affronts, seul, entre deux bouffées de clope, dans l'intimité de son bolide de luxe blindé. Le petit dernier qui faisait parler de lui ? Absurde. Ridicule. Incohérent. Clairement, il n'avait pas le temps pour ça.

Et puis, la prise de conscience se fit fulgurante. Ce n'étaient pas des conneries. Le gamin jouait sérieusement avec le feu... littéralement, d'après The Daily Telegraph. Leo put lire qu'il s'amusait à cramer des bagnoles à 14k £, à trainer sa carcasse précieuse avec celles du petit peuple en manif', à se ridiculiser sur la voie publique après s'être torché dans des soirées insalubres, à dilapider le précieux Sterling des Sterling d'après les râles de non-sens d'Harlan. Cela faisait sens, maintenant. Une décadence juvénile affligeante. Alors, c'était ça, son passe temps, au gamin ? Salir et humilier l'éclat de son sang ? Ne pouvait-il pas jouer à la barbie avec sa petite sœur et continuer à ne pas se faire remarquer ? Quel age avait-il déjà, celui-ci... ? Il ne lui avait jamais tant causé de tort que ces dernières années. Un éveil inattendu du chérubin inoffensif et si discret.

Naturellement, il le condamna à l'échafaud. On alla le lui ramener. Et, contre toute attente, il se permit l'insolence. De longues secondes s'écoulèrent, sans qu'aucun mot ne soit prononcé par le si éloquent patriarche. Silence sentencieux. Les tambours de la colère se dessinaient pourtant là, dans le fond de l'âme de cette pièce agréable mais devenue si glaciale. Le fils dévisageait le père, et celui-ci ne le regardait même pas. Pas encore. Confortablement installé derrière son bureau dans son fauteuil ébène, costume d'empereur totalitaire taillé sur mesure, il s'octroyait quelques minutes de pure félicité, tirant un nuage de fumée, avant d'enfin daigner poser ses yeux sur la silhouette frêle du jumeau Sterling. Haussement de sourcil. Ce n'était pas son genre, de gâcher son temps. Lui qui en avait si peu. Mais puisqu'il était revenu pour le gosse, il n'allait pas se priver de jouer de sa noblesse.

Il ne prit pas la peine de relever quoi que fut sous-entendu. Très peu pour le père qui acceptait depuis toujours son statut peu recommandable. Il entra immédiatement dans le vif du sujet, commençant par jeter sur le bureau, d'un geste nonchalant, le journal, ou plutôt le torchon, sur lequel était retranscrit l'une des raisons pour lesquelles le gosse se trouvait là, maintenant, devant lui. Il n'avait pas le temps de jouer, n'était de toute manière pas d'humeur pour badiner. D'autant moins avec son petit dernier et ses nouvelles lubies pour foutre en l'air tout ce que ses ancêtres avait construit.

— Que d'extravagances et de frivolités, Hyacinthe. Dis moi, c'est comme ça que tu décompresses du Conservatoire, en crachant sur l'élégance de ton propre nom ? souffla le patriarche avec une maigre pointe de lassitude dans la voix, mettant l'accent sur son prénom. Valsant entre chaud et froid, ne se positionnant pas encore distinctement sur l'échiquier géant, préférant laisser la place au doute qui le rendait bien plus difficile à cerner. Le jour prêt à mourir ou l'aube prête à naître ?

Il le jaugea un long moment de ses iris perçants, puis sortit des documents. Des factures à n'en plus finir qu'il positionna juste à côté du journal.

— Je constate que tu es entré dans ta phase de métaphysique, mes félicitations. Profiter à outrance en se targuant d'avoir d'autres principes plus nobles, jouer les vauriens parmi les vauriens, mais qui est-ce que tu crois tromper avec ton nom exactement ? ... Et jusqu'où va ta comédie ?

Le regard s'assombrit. La voix se refroidit. Il était prêt à fouiller tout de cet encéphale bruni par la révolte.

— Assieds-toi, tu ne sors pas d'ici tant qu'on aura pas mis tout ça au clair. déclara le père, ponctuant le ça d'un ton rebuté, œillade sur le bureau empli de papiers saletés.

Et les portes se referment. Les ouragans et les vents de la guerre.


(( @hyacinthe sterling  『 ET TU, BRUTE ? 』leo. 523334519  『 ET TU, BRUTE ? 』leo. 2453064100  ))

 
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Hyacinthe Sterling
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Hyacinthe Sterling
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MessageSujet: Re: 『 ET TU, BRUTE ? 』leo. 『 ET TU, BRUTE ? 』leo. EmptyVen 19 Fév - 21:57

leofstan&hyacinthe / décembre 2020
you'll be better and you'll be smarter and more grown up, and a better daughter or son and a real good friend, and you'll be awake, you'll be alert, you'll be positive though it hurts ( @rilo kiley )

Les poings serrées et la tête haute. 
Finalement, y’a quelque chose de Leofstan dans ce gamin abâtardi par la haine et le vice. 
Mais y’a aussi quelque chose de la biche sur laquelle on braque un fusil. 
À la fois résigné et transformé en brute humaine, prêt à quelque mauvais coup. Les yeux de son père, à la fois arme à feu et arme blanche, qui trop de fois l’ont laissé meurtri par leur absence. Maintenant qu’ils sont braqués sur lui, annonçant la tempête froide et silencieuse qui va s’abattre sur lui, il se rend compte qu’il est du mauvais côté du revolver. Le mur de silence derrière lequel s’était retranché son père l’avait trompé ; enfant inconscient qui pensait pouvoir annihiler le blason familial en toute liberté, que le patriarche lui ferait le plaisir de ne se retourner que lorsque tout aurait déjà été réduit à néant. Maintenant, ils se font face — lui, toujours aussi faible, toujours aussi lâche. Un soldat désarmais, un esclave encore enchaîné. L’autre, un tyran, un empereur prêt à dévaster la cité insurgée. Hyacinthe a toujours eu peur de son père comme on craint une légende urbaine ; une angoisse lointaine, peu plausible, que l’on balaie d’un revers de la main. Quelles sont les chances que…?
Les chances. Elles sont faibles. 
Mais elles jouent contre lui — infortune habituelle. Il aurait dû s’en douter. 
Il ne sait même pas pourquoi son père l’a fait appeler — sous-détermination ou sur-détermination de sa sentence ? Des milliers de raisons possibles parmi lesquelles il ne saurait pas choisir. Puis, enfin, Leofstan lui explique, sans un mot, les tribulations du fils indigne n’étant apparemment pas digne de sa sacro-sainte salive. Hyacinthe ne regarde pas immédiatement le journal. Ses yeux défient un moment ceux du père — offensé, acculé, sa seule option de contre-attaque est de regimber, indéfiniment, pitoyablement. Alors que ses dents grincent douloureusement, il finit par attraper le journal, d’un geste vif, qui pourrait sembler agacé — simple mouvement de recul, en réalité. Lentement, ses yeux parcourent le titre en lettres capitales ; le nom glorieux, l’héritage clinquant souillé par les sarcasmes plébéiens et le papier glacé. Hyacinthe ne peut contenir un léger sourire ; erreur de manoeuvre qu’il ravale immédiatement. Pas le moment d’arborer un petit air satisfait. Pas le moment d’agacer son géniteur outre-mesure. Mais il n’empêche pas ses veines de bouillonner d’exaltation — enfin, la reconnaissance qu’il mérite. Encore un peu, et il pourrait devenir le Sterling le plus en vogue, à la manière d’Harry qui sape la vedette de William. 
Désolé, père. Je trouve aussi que c’est inacceptable. Qu’il répond finalement, tirant la chaise lorsque son père l’invite à s’asseoir et s’y laissant tomber, le corps engourdi par sa nonchalance habituelle. D’une préciosité exagérée, il dépose le journal sur le bureau, y laissant sa main un moment. Seulement la quatrième page ? J’ai vraiment essayé de faire la une. Je suppose que si ça avait été Dorian ou Cameron, ils y seraient arrivé, eux.
La moue dédaigneuse, l’air désabusé. L’envie de se battre qui lui fait trembler les jambes, soudainement, et il a juste envie de se redresser pour taper du poing sur la table. 
Oui, père.
Expliquons nous.

Expliquons nous sur la raison qui t’a poussé à faire des enfants que tu ne regarderais jamais. Expliquons nous sur maman, que t’as laissée dépérir, que tu laisseras sûrement moisir dans la maison jusqu’à ce que ses os brillent autant que le reste du mobilier. 
Expliquons nous sur tout le mal que t’as causé autour de toi au nom d’une pseudo-conquête qui menace de s’écrouler au moindre coup de vent. 
Mais il n’en fait rien, Hyacinthe. Il demeure avachi sur sa chaise, ses yeux comme deux incendies sibyllins qui se consument par-delà l’épaule de son père. Ses mains qui se mettent à trembler désormais, parce qu’il sait pas quoi lui dire, au fond, qui ne serait pas une bravade vaine et puérile. 
Y’a rien à mettre au clair, avoue-t-il finalement, d’une voix rauque (rien d’autre à mettre au clair que les traumatismes juvéniles et les cicatrices indélébiles de ton indifférence). Tout est marqué ici. Lis. Et qu’est-ce que ça peut bien te faire de toute façon ? Tu n’as qu’à envoyer un chèque au Daily Mail pour qu’ils couvrent l’affaire.
C’est ce qu’il fait en permanence, non ? Écrire des chèques, espérer que ces billets verts panseront les plaies béantes ? Et puis, qu’est-ce qu’il en sait, au fond, lui ? Le lien le plus étroit qu’il ait avec son père, c’est sa carte de crédit. Corne d’abondance vivante, Leofstan, qui semble sans cesse brasser l’argent que son fils vomit continuellement. 
L’enfant finit par avoir l’audace de soupirer plus franchement, la joue contre son poing, le coude sur l’accoudoir. Quel est le but de tout cela ? Jamais son père ne l’entendrait, après tout. Golem titanesque, l’herméneutique des sentiments comme un texte sacré et indéchiffrable. Et l’héritier à ses pieds est déchiré, scindé entre des mouvements contraires. L’envie, le besoin d’enfin partir en guerre contre le patriarche. La lassitude, l’à quoi bon du sceptique qui sait comment l’histoire va se finir alors même qu’il s’apprête à la répéter. Le frémissement, l’émotion fuyante d’avoir enfin le regard paternel posé sur lui. 
C’est la dernière sensibilité, surtout, qui neutralise, ankylose ses passions belliqueuses. Qui le retient de se lever, d’exploser, de dire toutes ces choses qu’il regrettera ensuite pour le reste de sa vie, et de claquer la porte en sortant. Une légère pression sur le palpitant, le frisson d’un enfant perdu qui découvre ce que ça peut faire d’être un fils. Tout, tout pour faire durer ça. Quitte à faire tourner Leofstan en bourrique, quitte à jouer au sot — rôle qui ne lui va que trop bien. 
Père, vraiment, il n’y a pas lieu de se mettre dans des états pareils. N’est-ce pas, Père, que vous vous en faites pour rien, Père ? Le regard insolent qui, de nouveau, croise celui du patriarche. Quelques secondes de défi. L’aristocratie décadente contre l’empereur qui s’inquiète des draperies posées sur son Empire. Leofstan Rex, et l’issue ne pourra être que tragique. Le parricide ou l’exile. Et pour le moment, la guerre, les larmes. Laisse les parler, laisse les invoquer la folies des grandeurs. Aux grands conquérants les grands péchés, comme dirait l’autre.
Et aux grands pécheurs
Les grandes tragédies.

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MessageSujet: Re: 『 ET TU, BRUTE ? 』leo. 『 ET TU, BRUTE ? 』leo. EmptyDim 28 Fév - 14:02


“cowards die many times before their deaths, the valiant never taste of death but once.” &

Au grand masque du titan, les ténèbres ombragés d'un regard pour y naitre. Il y eut comme quelque chose de nouveau éveillant la bête endormie. Quelque chose d'incertain gigotant là, entre les crocs acérés du lion mordoré aux pieds des griffes desquelles, tous, se devaient de prier, oui, tous, se taisaient pour y rêver bénédiction. Oserait-on dire que même la damnation, de ses maux, était louable ? Un rien était beau, un rien serait grand, il suffisait d'y voir Leofstan Sterling, d'y voir tant de celui qui n'y voyait plus rien depuis si longtemps, rien que l'abstrait d'un monde à conquérir et chérir ô tout puissant. Rien que des poussières d'espoir qu'il portaient fièrement avec tout l'amour d'un père pour son enfant.

Un père ?

Il n'en avait jamais été un.

Et délaisser au cœur maudit, les mal aimés du roi soleil.
Toute une famille privée d'halo au nom de l'éternel vermeil.

Quelle famille ?

Comme un goût acide croulant sur les lèvres vénéneuses. Il avait suffit d'un regard pour que les pensées vagabondent... Une, deux, trois secondes. Leo n'apprécia pas sa découverte, cette œillade nouvelle éveillant l'intérêt futile d'une seconde supplémentaire posée sur le gamin frêle aux idées furibondes. Aussi fugace et stimulante fut la pulsion, Leo lui préférait l'accalmie habituellement toxique qui lui dictait les décombres de son néant intérieur, partenaire coutumier de l'encéphale séditieux.

Son fils faisait barrage. L'un des deux. Et non le plus valeureux. Non le plus choyé -non pas que l'autre le fut davantage-. Bleu mer du sud. Ciel pauvre de nuées. Le choc de deux azurites identiques à quiconque s'y laisserait berner, qui pourtant, ne cessèrent de s'avoisiner comme deux inconnues depuis l'aube des infinis. Simple jeté de rétines quand la silhouette du bambin dernier du nom lui faisait dos, râlant dans sa barbe on ne saurait quels mauvais sorts -qu'il jetterait probablement à ses frères et sœurs, lui qui ne connaissait que chaos-.

Une curiosité basse, éphémère, un éclat incertain, parcellaire perçant la carapace infrangible du monument Sterling.

Et sur l'instant, il ne put que le voir. Hyacinthe avait le regard affamé d'ombres. Et sur le moment, Leofstan crut y lire quelques territoires d'énigmes.

— Épargne-moi tes sarcasmes. Il n'est question ici ni d'Achilles, ni de Cameron, mais de toi. Uniquement de toi.

Et les yeux du politicien adulé de la plèbe, mitraillette chargée à bloc, finirent de faire taire les démons blancs loin derrière; se plantant là comme des coups de poings, droit dans ceux cherchant ouvertement l'affront après avoir fauté allègrement. Les sarcasmes qui ne cherchaient pas même à être voilés. L'insolence qu'il ne se souvint pas avoir beaucoup confrontée.

Un père ?

Il n'en avait jamais été un.

— Regarde-toi. ce que moi je ne ferais pas, ce que moi je ne fais que pour mieux t'ignorer; tout ce que je regarde le mieux, je ne le regarde que de loin, que de peur.

Le ton était bas, la voix comme sortie d'outre-mer. Le discours chantonnant les mots Poséidon d'un défunt si jeune, trop jeune pour souffrir des rives du Styx.

— Fier comme un paon de délabrer les marqueteries de dalles de pierres des panthéons d'où tu es né. Fier de quoi d'autre encore ? De me faire perdre du temps en ta compagnie ? Non, ça, ça n'a pas d'importance pour tes rétines impies, pas la moindre, de toute évidence. Ce que tu cherches, tu ne le trouveras pas ici, mon fils, pas comme ça, pas avec ces torchons.

Et le regard s'attarda un instant sur les-dits torchons qui servirent un peu plus tôt à à peine camoufler le début de sourire caustique du jeune damné.

N'éveille pas le dragon, ne fais pas ça.

— Je ne suis pas là pour nettoyer derrière tes œuvres affligeantes. Tu n'as plus douze ans. J'ai autre chose à foutre que de surveiller les moindres faits et gestes d'un gamin perturbé par ses élans d'ennuis bruts et sots, attisé par la moindre flamme de décadence qui oserait se pointer sur son chemin. Voilà ce que ça peut bien me faire.

Et le ton n'était pas monté une seconde, le visage n'avait montré aucune forme de colère, de jugement ou de déception. Rien. Statue de marbre. Seul le regard qui trainait longuement. Seules les prunelles se plantaient poignards, mais la voix soufflait le miel. L'emploi plus grossier n'était pas moins habituel chez le patriarche qui  était connu par ses pairs pour proférer bons nombres de mots fleuris. Toujours en bonne compagnie. La famille devait forcément en faire partie, hm ?

Évidemment qu'il pourrait encore et toujours donner du sien pour réparer les coupes brisées sous le poids des indignités d'un Hyacinthe en crise d'adolescence. Mais s'il ne stoppait pas le flux à la source, il n'en finirait jamais. Et qui seulement pouvait imagine où cela les mèneraient ? Nulle part où Leo avait le temps de vagabonder, de toute manière.

Un sourire vint se dessiner au creux d'une fossette si pure, de nature. Mais il n'y avait là aucun amusement.

— Ne joue pas à ce petit jeu avec moi, Hyacinthe, ne fais pas l'idiot, tu...

Et le râle assassin se tut au parloir du silence. Le menton relevé, puissant, et l'attention happée par la sonnerie soudaine et sourde de son téléphone. Œillade vacillante du gamin... à son travail. Dilemme de toute une vie qui ne sembla pourtant jamais être le sien.

Non, le petit dernier ne l'avait jamais tant marqué. Non, parce qu'il n'avait jamais pris la peine. Et que maintenant, en le faisant, même un semblant de réflexion brumeuse et désagréable, le regret de l'essai n'était que plus cuisant, car inutile, inaccessible. Ce môme n'était qu'un puits à emmerdes et le paternel, maintenant, ignorait bien pourquoi il cherchait plus que la superficialité derrière ses faux pas, finalement ? Que pouvait-il représenter d'autre, ce putain de petit révolté incernable ? Qu'avait-il de plus que Cameron, celle qui fut le temps d'une bouffée de fumée, la prunelle de ses yeux, la plus merveilleuse des enfants ? Qu'aurait-il de plus qu'Achilles, celui qui, sous toutes les coutures, semblait si parfait aux yeux du monde, mais qui n'était en réalité maintenu sur ses brindilles qu'avec l'aide de béquilles d'attention maladive ? Et qu'aurait-il de plus que la princesse Sterling, sa jumelle, la brebis courant parmi les loups ? Rien. Absolument rien. Et ils n'avaient rien de plus que lui non plus. Ils n'avaient rien qu'un père ne puisse voir. S'il en fut un. Et pourtant. Était-ce si dommage ?


 
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