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does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles))


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Achilles Sterling
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Achilles Sterling
∴ Pseudo : pattenrond, noah
∴ Faceclaim : jaco van hoven
∴ Merci à : solaris (oz sur le forum!)
∴ Dédoublement(s) : lou abellard et afsaneh esmaeili
∴ Âge : vingt ans.
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∴ Pronom inrp : il et accords masculins seulement.
∴ Occupation : étudiant en sciences politiques, membre d'un conseil étudiant, aussi du parti libéral démocrate, pas une seconde pour lui, se poser, penser. c'est mieux comme ça, il le sait. ne jamais s'arrêter.
∴ A Exeter depuis : sa naissance, les sterling qui se sont posés sur le territoire comme s'ils possédaient les lieux, et pas envie d'en bouger. oxford lui aurait plu, mais être trop loin de sa famille aurait été un enfer auquel il n'aurait pas pu se confronter.
∴ Statut : célibataire, vraiment pas intéressé, sauf pour défaire des rumeurs, si jamais. amoureux de ses bouquins de droit en attendant, bien moins scandaleux que ce qu'il ressentirait.
∴ Vice : troubles du comportement alimentaire, anorexie, problèmes parentaux, crever pour de l'attention, juste un peu. addict au contrôle, le sien, celui des autres.
∴ Triggers, refuse de jouer : putophobie (discriminations ou insultes envers les travailleurs.euses du sexe), apologie de relations malsaines/viols
∴ Triggers Warnings : troubles du comportement alimentaire restrictif avec idéation suicidaire, automutilation, consommation légère de stupéfiants.
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MessageSujet: does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) EmptyVen 19 Fév - 17:52





does it matter if we’ve gone too far

feat. @leofstan sterling


oh, save us, what we are. don't look clear, it's all uphill from here. up in the attic, down in the cellar, lost in a static, coming back for more, oh, for more. out with the reason, in with the season, taking down names in my book of jealousy. we were never welcomed here, we were never welcomed here at all. it's who we are, doesn't matter if we've gone too far. doesn't matter if it's all okay, doesn't matter if it's not our day, because it's who we are.

il a cru qu’il allait le tuer, sur le coup, et pensait toujours qu’il était passé juste à côté. samuel yarbury qui débarque de nulle part en ayant l’impression d’être quelqu’un, aucune histoire importante dans le parti autre que d’être capable d’attraper l’attention de son leader à la vitesse grand v, et achilles se demandait encore ce qu’il avait fait de si spécial pour être projeté aussi vite dans son cercle privé. probablement grâce à un parent qu’il en est, certainement pas l’air si brillant que ça dans des domaines académiques, jusqu’à ce qu’il le bluffe assez facilement. doctorant en sociologie dans une grande université, apparemment la thèse porte sur le parti, rien qui ne pourrait plus le blaser. le problème avec les académiques, c’est qu’on ne sait jamais leurs véritables intentions avant que le papier sorte, et si des failles étaient éventuellement trouvées, parce que c’était forcément ce qui était recherché, alors les médias s’en occuperaient rapidement. le tout jeune adulte qui l’écoute parler de ses études avec un grand sourire aimable, qui le rassure qu’il aura tout à fait sa place ici, avant de l’envoyer le lendemain dans les rues de st sidwells prospecter en promettant que du monde sera là. pas sa faute, après, si les jeunes libéraux n’étaient pas toujours aussi fiables et lève-tôts qu’ils devraient, en attendant il serait loin il serait loin des bureaux, et surtout de son père, même s’il refuse de penser que c’est la seule raison de ces actes. on ne gravit juste pas les échelons aussi facilement, c’est une question de morale, pas besoin de se défendre plus dans ses idées. regard sur son téléphone, de nombreux messages envoyés, vous êtes où quelques plaintes, il fait froid, et achilles qui se décide enfin à lui répondre. on est sur les lieux mais on ne te trouve pas, tu es sûr d’être au bon endroit? tout en refusant un tout simple partage de localisation, prétextant plus assez de batterie sur un téléphone presque en panne qui la perd trop rapidement. au bout d’un moment, ce n’est plus drôle, alors il ne répond plus du tout, ne l’invite surtout pas à rentrer à la base, s’il est aussi intelligent qu’il s’en donne l’air il y pensera tout seul, certainement. aucun doute que lui aurait compris dans la minute le manège, et incompréhension totale d’avoir fait d’un tel imbécile le nouveau protégé du patriarche sterling, certainement pas quelque chose que les deux méritaient.

la journée continue, après, au chaud pour lui, au bout d’un moment des nouvelles du nouveau qui est revenu dans les quartiers, dommage qu’il ne soit pas devenu un bonhomme de neige glacé par la température à jamais. de vaines excuses de la part de l’étranger, et achilles se demande comment on peut être aussi bête, alors qu’il lui répond que ce n’est rien sagement, ce n’est pas grave, une autre fois sûrement. qui se demande combien de fois il peut remettre ça avant qu’il percute qu’il n’est pas le bienvenu et parte rapidement. bien entendu yarbury rentre dans le bureau du leader du parti, pour pouvoir tout observer sous prétexte qu’un devoir universitaire lui en donne le droit, probablement placer ses avis alors que les jeunes se contentent la plupart du temps de soutenir celles des plus vieux sauf sur des sujets où ils seraient utiles, la plupart du temps jamais considérés plus loin que sur les réseaux sociaux où ils se débrouillent facilement. achilles qui reste sur son ordinateur dans la salle conviviale en attendant, à travailler sur le design des faire-parts de la prochaine réunion, une assemblée générale à laquelle personne même leofstan n’avait sûrement jamais envie d’aller. père, qu’il chantonnerait presque, une fois que les plus grands sont sortis. c’est rare qu’il l’appelle autrement que monsieur sterling devant ses collaborateurs, mais certains d’entre eux feraient bien de s’en rappeler. j’espère que votre réunion s’est bien passée, beaucoup trop aimable, que vous vous êtes rendus compte de l’incapacité totale de votre protégé, pensé très fort, l’hôtesse d’accueil avait une question à vous poser sur une réservation de salle qui s’est mal faite, elle m’a dit de vous le dire une fois que votre meeting serait passé.

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Leofstan Sterling
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Leofstan Sterling
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∴ Âge : quarante-deux éclats embrumeurs de mensonges et de torpeurs.
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∴ Occupation : illustre politicien au masque parfait, parfaitement vicié, homme d'affaires corrompu et gérant des fortunes sterling.
∴ A Exeter depuis : 2004
∴ Statut : le filet d'or massif qui entoure son annulaire le lie à cette poupée mélancolique qu'il regarde à peine. oh darling, what have i done to you ?
∴ Géolocalisation : occupé à briller ça et là, à mentir et jouer ses cartes. ou peut-être prend-il un instant du temps qu'il n'a pas pour boire un verre avec laf, entre deux réunions et un meeting.
∴ Vice : l'argent, le sexe et le pouvoir. les trois grands piliers de la réussite.
∴ Free land :
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badly, but there was this gap between
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then there comes the time of time, we'll see.


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∴ Triggers, refuse de jouer : viol, racisme, maltraitance animale, pédophilie.
∴ Triggers Warnings : capitalisme sous son état le plus écoeurant, bien des formes d'addictions, ascendant social et psychologique, famille élitiste désenchantée, la sentence de l'ignorance, maltraitance psychologique, l'obsession d'albion, trouble de la personnalité.
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MessageSujet: Re: does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) EmptyVen 19 Fév - 21:31


“rage makes a cub sound like a lion. but deep down, it stays a cub.” &

Cabinet ministériel Sterling,
Salle de réunion n°6,
14h10.


Félinement intronisé au sein de son large fauteuil de cuir, une coupe emplie de liqueur ambre scandaleusement carissime entre les griffes, le seigneur des lieux maintenait des rétines lasses rivées sur l'écran de son smartphone, d'où il faisait défiler quelques conversations et articles sans intérêt profond pour son altesse. "Patience est mère de vertu." Petit mantra venimeux, dansant sur les babines froncées du lion. Voilà deux heures que Leo parlementait avec deux des crétins de son parti sur des sujets divers et variés. Si l'ordre du jour fut légitimement abordé rapidement et efficacement, la conversation avait rapidement déviée sur des détails sans importance... d'où la perte d’intérêt légitime du patron en lice. Le sans importance, les peut-être que, les on verra si, n'avaient tout naturellement pas sa place sur la table du patriarche. Deux longues heures qu'ils l'insupportaient, ces deux lèches bottes. Oh ils n'étaient pas les seuls à exceller dans ce domaine. Leo ne supportait personne. Mais sur l'instant, il devait bien avouer qu'il leur aurait volontiers offert le trophée des gueux de la semaine.

Un petit moment déjà qu'il ne les écoutaient plus que d'une oreille passive. Courbettes guindées et idées sans saveur. C'était dur à admettre, mais la bonne humeur irritante de Laf n'aurait pas été de refus, là, tout de suite, pour éviter les rugissements cyniques qui ne tarderaient plus. N'importe qui ou quoi aurait fait l'affaire. Il était temps de congédier les fous de sa cour avant que l'idée de commettre de nouveaux meurtres importuns ne lui viennent à l'esprit. Les doléances étaient finies. Tout le monde hors du château.

— Je suppose que Leofstan n'a pas le temps pour ça, pas vrai ?

Pas un regard, pas un mot, pas même un haussement de sourcils. Ils n'existaient déjà plus aux yeux lapis-lazuli du chef du parti. Lui et son comparse, dans le néant de l'oubli. Il était déjà bien trop loin pour eux, bien trop haut. Le temps était écoulé et l'hémoglobine montait aux tempes, goutte après goutte. Les tambours de l'impatience du fauve affamé de l’idyllique silence pour travailler en paix. Pour son Angleterre. Rien que pour elle. Il n'avait besoin de personne d'autre.

— Hum, bien..... je vais le faire, par contre il faut faire quelque chose avec les rapaces de la presse. Je m'en occupe, je suppose ?
— Ouais parfait, je me charge des journalistes et toi des préparatifs, comme on avait dit.... Par contre, j'y pense, mais quand est-il du meeting de Lawson de vendredi prochain ? Ne devrions-nous pas...

Le Saint Calice venait de déborder, empli du sang des opprimés. Les yeux transflorés de titane, Leofstan s'éleva. Arthur grondait.

— Vous la fermer ? Si, très certainement, il serait peut-être temps d'aller bosser. Vous m'ennuyez royalement, allez donc prendre l'air un peu ; et ramenez-moi Sam, tant que vous y êtes, j'ai à lui parler.

Où était-il encore allé trainer ce gamin pour frimer toujours plus ? Il n'était jamais là quand on avait besoin de lui. Il se souvint parfaitement l'avoir confié au sien, de gamin. Pas certain qu'il ne s'agissait de l'une de ses plus brillantes idées, d'ailleurs. Achilles, le prince désavoué par nul autre que lui même, le mini-lui, le mini-rien, comme les trois autres lionceaux, finalement. À quoi bon ? Achilles et ses petits pas assourdissants lui courant après depuis l'âge d'un an. Achilles et ses yeux bien trop bleus d'enfant pleins d'étoiles et d'argent, ses mains égratignées par la persévérance puérile, le sourire masqué, en pleure, en quête impossible d'attention. Achilles et son talon ; l'espiègle déflagration. Fais attention, mon garçon.

Mais il persistait, le cadet, -il n'y avait rien à faire, le père ignorait comment faire- à courir après des chimères, à gravir les monts dorés pour mieux se vautrer à ses pieds, à pousser son ainée au moindre péché, pour être l'unique, pour être le grand, pour être remarqué, pour être vivant, pour trouver grâce, ne serait-ce qu'un instant, aux yeux identiques aux siens et pourtant si loin, aux yeux imperméables à la moindre victoire du fils prodige.

Cette adulation improbable que Leo appréciait presque autant qu'il ne la méprisait.

Ce gamin le déroutait.

Et ce jour où il lui confia son protégé du moment, Samuel Yarbury, ses beaux diplômes, sa grande gueule irritante et surtout son paternel généreux en pots de vins. Ce jour-là, Leofstan n'aurait pas du balayer d'un désintérêt flagrant cette vision vulpine qu'il vit valser un instant sur les traits d'Achilles. Il la reconnaissait. Il portait la même lorsqu'il avait un dessein en tête. Et puis finalement, personne ne sut lui ramener Samuel, personne ne savait où il était; alors Leo se chargea de l'appeler. Le gosse semblait paniqué, ne pas trop savoir où se trouver et surtout ne pas comprendre où se trouvait son guide. Le mentor vit rouge. Et l'accusé en titre entra dans la salle de réunion, l'air bien trop charmant et innocent pour n'être aucun des deux.

— Achilles. souffla le dragon, très calme, crépitement au creux de la gorge.

Il détailla un instant sa progéniture, les yeux plissés comme s'il quittait la pénombre et l'invita d'un geste souple du poignet à s'asseoir au bout de la table de verre. Il suffirait d'un rien pour la briser. Pour que tu comprennes.

— Bien, bien... répondit-il simplement, entrant vicieusement dans son jeu, histoire de voir jusqu'où le jeune étudiant en politique irait se jouer de son père. Yeux dans les yeux.

— Eh bien vas-y, je t'en prie, pose moi ta question, mon fils. Mais... j'en aurais une pour toi en échange.

S’amuïr de silence au poudroiement du temps. Le roi était installé en toute élégance, et c'était toute la pièce absolument vide qui semblait s'abreuver de son aura foudroyante.

Le jeu ne vaut pas la chandelle, Achilles, ressaisis-toi, grandis.

Mais il ne dit rien de tout ça.

— Qu'as-tu fait de Sam ?



 
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MessageSujet: Re: does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) EmptySam 20 Fév - 2:39





does it matter if we’ve gone too far

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son père a l'air agacé par toutes les personnes qui viennent de quitter les lieux, comme tout le temps, et il comprend. toujours les mêmes questions posées, souvent des débats qui appellent à des réponses évidentes, au point qu'on se demande si les autres employés ou militants savent penser par eux-mêmes, parce que lui-même jure que le fait qu'il répète quelque chose un tout petit peu différemment fait enfin avancer la conversation, et que sans ça on risquerait de rester coincés. ceux qui quittent la salle sont souvent des hommes puissants qu'il connaît depuis qu'il sait parler, mais ça n'enlève rien au fait qu'ils soient honnêtement énervants. son père, lui, se fait lumière le surprend, quand son regard se pose sur lui, presque envie de se retourner pour voir, mais peur de découvrir que quelqu'un d'autre à sa place est appelé. yarbury, sa soeur, l'angleterre toute entière, après tout ce qu'il avait fait. vingt ans de loyauté sans faille, peut-être qu'il en fallait trente pour être enfin considéré. la façon qu'il a de l'appeler n'a rien de bon, comme assez souvent ces derniers temps, mais au moins c'est le cas, plutôt que d'être ignoré. un sursaut de paternité de sa part, même si c'est seulement pour le corriger, c'est quelque chose, et il ne peut pas s'y opposer.

le plus jeune qui avance docilement quand on lui dit de le faire, s'assoit sur la chaise, une fesse à peine, tout en sachant très bien qu'il ne partirait pas même s'il se faisait incendier. c'est surtout la peur de prendre de la place physiquement, qui guide ses gestes sur un coin, jambes fortement mobilisées pour continuer de le porter même assis, en vérité rarement reposé. c'est discret, personne n'a jamais vraiment remarqué, de ce qu'il sait. secret qui est toujours gardé. énorme différence avec son frère, à se demander comment les deux pouvaient partager la même génétique, de sa part très peu d'idées en ce moment. achilles qui se perd entre une sœur qui lui ressemble trop et un frère pas assez, jamais satisfait en toute honnêteté. en soi, rien de plus à ajouter que cette erreur facilement rectifiable dans la réservation d'une salle pour une assemblée générale, aucun détail qu'il ne possédait, et pas du tout les capacités de régler ce problème, à moins que son père lui donne de nouvelles responsabilités. un jour, sûrement, le lionceau qui se rassure toujours nerveusement. mais il y a quelque chose dans son regard qui lui serre déjà la gorge, alors que le patriarche n'a toujours pas fini de parler. bien sûr qu'il sait.

achilles ne quitte pas son regard, malgré sa volonté. ce serait admettre la faute et une culpabilité qu'il ne ressentait définitivement pas, et se priver de son père, dont il supporterait tout, il le sait. ses yeux sont d'un bleu glacial, le visage entier est fermé. maigre réconfort en se disant que ses traits doivent être exactement les mêmes en ce moment, à force d'avoir appris à les mimer inconsciemment. inquiétude qui a eu raison de se pointer précédemment, il sonne en colère, et c'est assez rare que ce soit aussi ostentatoire. bien sûr, qu'il répond, alors que la mention de yarbury se fait. sam, actuellement, surnom utilisé, pourquoi pas après tout, achilles qui se demande si l'étranger est si loin de fêter pâques dans la résidence familiale, en ce moment. si proches que ça, sérieusement? achilles qui fulmine, mais les traits restent neutres, presque candides, comme il sait le faire. bouche entrouverte, petit hochement de tête entendu, comme s'il n'avait entendu la question que sur un plan. sam, oui. nausée d'appeler l'ennemi sur par un quolibet aussi familier, mais ça peut être utile, alors il le fait. ce qu'il en a fait, comme s'il l'avait véritablement mangé et caché les restes, alors que l'ennemi allait parfaitement bien, s'il ne se trompait pas. en tous cas, il ne lui en voulait pas, donc rien de grave finalement.

il s'est présenté en souhaitant une idée de ce que font les militants du parti, alors je l'ai orienté. il s'est porté volontaire pour aller tracter dans exeter, je me suis dit que c'était une expérience immersive, et je lui ai fourni la documentation à partager. c'est un peu plus vertical que d'écouter des gens assis toute la journée, je le conçois, mais je pense que c'est un apprentissage nécessaire, et d'ailleurs la plupart des jeunes militants s'y prêtent, ailleurs comme à exeter. au moins il a eu la découverte de ce type de métier, même si juste une fois et quelques heures, et je suis sûr que ça servira sa thèse, de montrer combien les gens du parti s'investissent et sur quel plan, la diversité de façons de se mobiliser. aucune mention de son absence à lui, pas la peine de se jeter dans un piège que yarbury n'avait peut-être pas eu l'intelligence de tendre, ce qui ne saurait l'étonner. dans le pire des cas, il se rattraperait. pas comme s'il n'avait pas eu autre chose à faire, et tendre des prospectus en récoltant en retour tous types de commentaires, il connaissait. parfois même son père s'y prêtait, bains de foules souvent bien plus riches en événements que quand les jeunes étaient trois à tenir un stand pour toute la journée. le faux héritier qui s'attrape la clavicule et fait rouler la peau sous ses doigts pour apaiser son anxiété, mordant l'intérieur de ses joues, probablement pas quelque chose que leofstan verrait - s'il arrivait un jour à le percevoir, achilles parfois convaincu d'être transparent dans ce qu'il faisait. il est rentré, non?

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MessageSujet: Re: does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) EmptyVen 5 Mar - 2:39


“rage makes a cub sound like a lion. but deep down, it stays a cub.” &

La tragi-comédie et la presque désopilance s'étaient installées, par la plus pure des surprises, dans l'alcôve de la salle de réunion où père et fils discutaient affaires. Vraiment ? Non, il n'y avait vraiment pas à mentir sur d'aussi trépignantes vérités. Leofstan avouait maigrement avoir laissé échapper un sourire rieur par mégarde, par erreur, par inadvertance, par inconvenance. Parce qu'Achilles avait beau, et ce très fièrement, très effrontément; se moquer de lui sans l'ombre d'un regret en vue ; le spectacle n'en demeurait pas moins stimulant, et toujours plus amusant que celui qui s'était joué devant lui quelques secondes avant qu'il n'entre. Il lui accordait bien ça. Achilles avait réussi en l'espace d'une pauvre explication illusoire à calmer les nerfs foudre-flammes de son ainé furibond. Un exploit pour certains. Une aubaine pour beaucoup. Une fausse joie pour les autres. Oui, parce que ça ne durait pas. Jamais. Leo était un éternel insatisfait. Un ennuyé corrosif des palpitations intérieures trop nouvelles et appréciables... ô elles se révélaient trop souvent n'être qu'éphémères, impalpables pour son myocarde, mais surtout pour l'encéphale, qui, lui, se devait de tout savoir manipuler à la perfection. La perfection d'un sourire très vite rétracté. Des yeux titanes, toujours enfoncés dans ceux identiques aux siens. Et la réalité revint au grand galop des inconvenances.

— Tu ne réponds pas à ma question et bien que tes folles aventures rocambolesque en compagnie de ton acolyte Sam me sont fort sympathiques, ça ne m'intéresse pas le moins du monde. Je n'ai pas le temps pour les détails, surtout s'ils sont tout droits sortis de ton imagination débordante. Je ne donne pas de cours de théâtre, moi, alors ne compte pas sur ton père pour t'applaudir sur ce coup là.

Sur aucun autre d'ailleurs, ô si ce n'était pas si tragique.

Soupape et coupe-circuit. Retour aux remontrances. Il l'avait bien cherché.


Ô les mots, eux, étaient durs. Comme souvent. Comme toujours. Il ne savait pas faire autrement. Avec lui, comme avec un autre. Quelle importance ? Ce n'était pas en étant doux avec son héritier qu'il l'aiderait à devenir un grand homme, comme lui. Parce que c'était ce qu'il deviendrait, forcément. S'il n'échouait pas dans sa tâche impossible qu'était celle de le garder sur le droit chemin. Il avait tendance à trop dévier, se laisser aller aux ressentis plus qu'aux faits. Mais dans ce métier, dans leur monde, il n'y avait pas de place pour les faibles.

Et puis, soudain, le politicien eut un soupir désabusé. Plus un sourire, plus un sentiment d'irritation exacerbée. Plus rien.

Tic. Tac. Tic. Tac.

L'horloge murale laissait couler le temps. Tout doucement. Leofstan aurait apprécié pouvoir l'attraper, comme on rêverait de voler la Lune. Las, il s'enfonça un peu plus dans son fauteuil, les yeux quittant un petit instant la silhouette frêle et peu imposée de son fils.

— Achilles, si je me suis débarrassé de lui en te le confiant cinq minutes, ce n'était pas pour que tu en fasses autant, mais que tu te montres un peu mature et lui trouve des occupations plus exaltantes que celles de me courir après les basques. Je pensais pourtant pouvoir compter sur toi sur ce point là, parce qu'on ne peut pas dire que ta fratrie... Un geste vague du poignet. Les mots moururent entre les lèvres pincées.

La voix grave et sauvage avait laissée sa place sur le trône des apparats olympiens, le ton du roi s'était affaissé avec ses émois. Maintenant, il était juste déçu. Fatigué de devoir expliquer pourquoi il l'était. Fatigué de ne pas comprendre pourquoi son fils en avait besoin.

Que cherchait-il au fond, celui-ci ? De plus que les trois autres ? Pas grand chose qu'il ne pouvait lui offrir, alors ça n'avait pas la moindre importance. Pas la moindre. Dommage.

Alors,

pourquoi ça l'intriguait tant tout à coup ?


— Enfin bon, là n'est pas le sujet. Tu es un jeune homme brillant et tu le sais. Alors très bien. Prouve-le et cesse donc de te comporter comme un gamin désabusé, Hyacinthe a déjà déposé son droit de véto sur ce rôle. souffla le dragon plus durement, la langue aux piquants légèrement ironiques. Légèrement ?

Cruelle et muette, la dissidence se profilant au fil des mots.

L'animal politique eut un haussement de sourcils circonspect. L'on ne saurait dire si c'était pour lui même ou pour juger de nouveau le visage lisse de son enfant insolent. Quoiqu'il en fut, Leo en revint bien vite à Sam. Il fallait qu'il revienne, ce petit con, et très vite. Il avait besoin de lui pour régler la paperasse sans intérêt majeur trainant ça et là dans son bureau. Leo ne supportait pas d'avoir à le répéter, mais tout devait être nickel, constamment. Qu'une question d'ordre. L'illusion d'en avoir un au moins quelque part dans sa vie. Son bureau et ses cabinets. C'était suffisant. Ou peut-être pas toujours, mais ça le serait ce jour là.

— Oui, on vient de me prévenir de son arrivée. J'ai besoin de lui pour gérer des dossiers avec Mlle Calista. Si tu veux aider, toi aussi, tu peux toujours rester avec nous. lui proposa-t-il finalement, ayant retrouvé une attitude totalement neutre. Un visage impassible. Des traits givre-feu. Professionnel.

Tout irait bien, il pourrait rester. S'il était sage. Leofstan jugea un instant, en silence, les possibilités inouïes que ce ne soit pas le cas. Et évidemment. Dans toutes les situations, Achilles ne le serait pas, sage. Et dire qu'il était supposé être le moins problématique de ses enfants... si Leofstan commençait même à douter de lui. Il lui jeta enfin une œillade un brin menaçante.

— Fais bien attention à ce que tu vas dire ou faire...

Ne joue pas les héros, Péléide, la flèche de Pâris ne saurait te rattraper que bien trop tôt. Et je ne serai pas là pour la briser en vol. Pour la brûler contre les vestiges du temps. Les héros ne sont sauvés par personne.


 
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Achilles Sterling
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∴ Occupation : étudiant en sciences politiques, membre d'un conseil étudiant, aussi du parti libéral démocrate, pas une seconde pour lui, se poser, penser. c'est mieux comme ça, il le sait. ne jamais s'arrêter.
∴ A Exeter depuis : sa naissance, les sterling qui se sont posés sur le territoire comme s'ils possédaient les lieux, et pas envie d'en bouger. oxford lui aurait plu, mais être trop loin de sa famille aurait été un enfer auquel il n'aurait pas pu se confronter.
∴ Statut : célibataire, vraiment pas intéressé, sauf pour défaire des rumeurs, si jamais. amoureux de ses bouquins de droit en attendant, bien moins scandaleux que ce qu'il ressentirait.
∴ Vice : troubles du comportement alimentaire, anorexie, problèmes parentaux, crever pour de l'attention, juste un peu. addict au contrôle, le sien, celui des autres.
∴ Triggers, refuse de jouer : putophobie (discriminations ou insultes envers les travailleurs.euses du sexe), apologie de relations malsaines/viols
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MessageSujet: Re: does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) EmptyLun 8 Mar - 20:17





does it matter if we’ve gone too far

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oh, save us, what we are. don't look clear, it's all uphill from here. up in the attic, down in the cellar, lost in a static, coming back for more, oh, for more. out with the reason, in with the season, taking down names in my book of jealousy. we were never welcomed here, we were never welcomed here at all. it's who we are, doesn't matter if we've gone too far. doesn't matter if it's all okay, doesn't matter if it's not our day, because it's who we are.

peut-être qu'il a acheté le mensonge une fraction de seconde, ou alors qu'il a été convaincu par sa qualité, parce qu'il n'a pas vu le tonnerre habituel sur son visage, pas le moins du monde. c'est un sourire qui a pris la place de son oeil suspicieux, juste un instant, mais suffisamment longtemps pour qu'achilles ne l'oublie jamais. il l'a satisfait. le vieil homme pourra le nier par pudeur après, ou le mettre à la même place que tous les enfants de la portée, mais il garderait l'image en mémoire dans les moments les plus noirs. il fait les choses bien, à sa façon, et le satisfait, leofstan est juste trop important pour le montrer trop longtemps. l'angleterre n'a pas besoin d'un imbécile ahuri qui se contente des plus petites pitreries, mais de personnes qui prennent des décisions, et qui savent justifier les pires aussi. c'est précisément ce qu'il a fait, juste avant. timide espoir que leofstan ait fait pareil dans sa jeunesse, voir y ait pensé plus tard. avec peu de recul c'était sans le moindre doute ce qu'il avait attendu. que achilles trouve un moyen de s'en débarrasser comme lui l'avait fait, trouve une excuse pour le semer assez pour ne plus avoir à le supporter - et c'est ni plus ni moins que ce qu'il avait fait.

le sourire se meurt juste après, mais impossible de se laisser décourager. s'il ne s'était pas retenu, il aurait rappelé que prospecter était bien censé être exaltant, en tous cas plus que ce qu'il aurait pu offrir dans les bureaux. n'insiste pas car il sait qu'il aurait dû être là, que leofstan remarque n'est une affaire d'instants, juste une discussion avec le fichu yarbury et tout serait terminé pour lui - sincèrement, s'il pouvait disparaître dans un vortex avant de revenir, il ne saurait le regretter. bien entendu les mots incisifs sont toujours bien choisis, achilles doute sincèrement que son père ait pu un jour vraiment compter sur lui, comme pour d'autres qui travaille sous son compte. il se déleste de taches qui sont aisées et qu'on peut difficilement rater, mais ne confierait certainement pas quelque chose qui lui tient à cœur, même à lui. certainement pas à lui. peut-être un jour, qu'il tente de se rassurer. quand il aura fait ses preuves plus, l'année prochaine à la fin de ses études, dans dix ans quand il sera marié, dans quinze ans quand il occupera la place la plus importante possible toujours dans le même parti, toujours autant débordant de loyauté. que leofstan sterling il lui fallait du temps, et que vingt ans de vie et de preuves ne seraient jamais suffisants.

hyacinthe est prononcé presque comme une menace, un baromètre de la déchéance, et c'est désagréable de s'y sentir comparé dans cet état de circonstances, le roi sterling le sait. combien tous se comparent, se mesurent et arrêtent de se tolérer, parce qu'il le fait lui-même, parce qu'il l'a toujours encouragé. qu'il est premier, à bout de souffle, mais que ce n'est pas pour ça que c'est fait pour durer. que tous les jours les compteurs sont remis à zéro, que parfois des nouveaux opposants rentrent en scène pour occuper leur place aussi, visiblement. quand l'arrivée de l'imposteur est annoncée par son ton las mais solennel, achilles ne peut se retenir de fulminer, peut-être visiblement. la langue qui se colle contre ses dents pour s'empêcher de dire des trucs trop imbéciles, alors qu'il a su se taire jusque là, ne surtout pas se laisser aller à ses émotions débordantes alors que le lion connaissait très bien sa vulnérabilité de ce côté ; par une drôle d'ironie, toute la portée bouillonne à l'intérieur, continuellement. peut-être que c'est la faute au lait de la mère, quelle que chose qu'elle leur a transmis - peut-être que c'est les gènes du père, le feu dans des yeux bleu glace, l'affreuse folie des grandeurs qui les animent tous sans savoir taire le sentiment pour ne pas les consumer tous entièrement.

claque sa langue, avant d'enfin oser, dans la même expiration. finalement laisser sortir quelque chose, après s'être laissé docilement suffisamment brimer pour amuser un père qui ennuyait, soucieux d'aller dans son sens pour ne pas se faire antagoniser. achilles qui établit toujours un score en résumé, immature, certes, mais il a mentionné qu'il était brillant, à un moment. ex-aequo, rien de si terrible cette fois-ci. je n'ai pas à rester dans la salle sans rien faire, je suis capable d'aider. qu'il tente, avant de continuer. tente de poser son ton, de fixer l'altérité aussi bien qu'il le ferait. ces dossiers je les connais, toutes les politiques publiques je peux les apprendre et j'en ai présenté énormément qui sont souvent évoquées par tes collaborateurs, les noms je peux les trier par ordre d'importance, certainement mieux que samuel pourra le faire. je suis là dans ces murs depuis onze ans, j'ai retenu des choses . lui et là depuis trois mois à tout casser, a oublié la moitié des choses que j'ai pu lui dire en moins de vingt-quatre heures, je doute de l'ensemble de ses capacités. pourquoi s'embarrasser d'un tel poids, quand tant de personnes sont là pour s'éclater la colonne vertébrale et passer des nuits sans sommeil pour réaliser les rêves d'un des plus gros partis du royaume-uni. je peux facilement endurer plus de responsabilités, j'ai vingt ans, plus neuf maintenant.

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Leofstan Sterling
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∴ Occupation : illustre politicien au masque parfait, parfaitement vicié, homme d'affaires corrompu et gérant des fortunes sterling.
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∴ Statut : le filet d'or massif qui entoure son annulaire le lie à cette poupée mélancolique qu'il regarde à peine. oh darling, what have i done to you ?
∴ Géolocalisation : occupé à briller ça et là, à mentir et jouer ses cartes. ou peut-être prend-il un instant du temps qu'il n'a pas pour boire un verre avec laf, entre deux réunions et un meeting.
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MessageSujet: Re: does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) EmptyVen 19 Mar - 18:02


“rage makes a cub sound like a lion. but deep down, it stays a cub.” &

Sous la texture des mots finement imaginés par le cadet, il y grondait un cyclone aux éclairs conflictuels. Une bref histoire du temps. Joute verbale sans grande conséquence. Le père insatisfait et le fils prodige. Toujours la même rengaine. Un goût de déjà vu. Une scène qui tournait et se retournait dans l'encéphale anesthésié de Leo. Comme inversée. L'élu de l'Olympe et le fidèle du chaos. Achilles et puis Hyacinthe. Les héros grecs des Sterling ne relevant aucun exploit aux yeux titanium du géniteur, si ce n'était celui d'en demander trop. D'une façon différente, chacun à sa manière. Constamment. Creuser là où il ne fallait pas. Enchainer les erreurs, ou les réussites selon le gamin ; mais pas suffisamment. Il n'y avait là pourtant rien que Leofstan ne souhaitait prendre trop au sérieux. Jamais quand il s'agissait de ses enfants. Il était plus simple de tout envoyer valser sur le compte d'une jeunesse en crise passagère.

Et si c'était autre chose ? Le genre de vérités qu'il ne saurait voir. Et si c'était plus que de simples rugissements encombrants ? Et s'il avait tort d'être si détaché pour une fois ?

Non.

— Que cherches-tu ?

La voix s'était abattue comme un éclair de rupture, après le monologue du petit brun. Une patience à l'orage des menaces impériales. Le regard du paternel demeurait, quant à lui, éternellement ombré de ces rayures que personne n'osait nommer.

La question ne demandait aucune réponse. Une évidence. Il n'avait rien à chercher auprès de Leofstan. Il n'avait rien à lui demander, rien à lui exiger. Il n'avait pas à se plaindre, pas à jouer les incompris. Il n'avait pas à le regarder ainsi, de ses iris si semblables aux siennes et pourtant si éloignées de tout ce qu'il pouvait être.

Si seulement il savait.

Il n'avait pas à tant rêver de lui ressembler...

Qui voudrait d'une chose pareille ?

C'était insensé.


Et plus Leo le regardait, plus il voyait tout ce qu'il craignait. L'effroi d'images mirages ignorées soigneusement, si longtemps durant. Il y avait cette même brisure dans les abysses éclatées. Ce même océan malade en proie aux plus tragiques tourments. Il y avait tant de Lily en cet enfant. C'en était affreusement déceptif de le voir le mettre, lui, sur un piédestal. Il avait bien trop de cœur, bien trop d'âme pour espérer un jour rejoindre le trône des rancœurs.

Il n'avait pas sa place. Mais comment lui expliquer ?

Sur l'instant, malgré les idées grises, aucun chagrin, aucune peine ne se reflétait sur le visage glaçant de Leofstan Sterling. Plus le titan voyait ses enfants, plus il décelait des trésors d'échecs personnels. Peut-être un jour admettrait-il qu'il était vaincu. Qu'il avait tout raté. Mais il lui restait sa politique, son pays, ses devoirs. N'était-ce pas suffisant pour continuer encore et encore... Peut-être... Peut-être.

Achilles n'aurait jamais du poser les pieds sur ce territoire miné. Il n'aurait jamais du trop espérer. À rêver danser autour du soleil, rire de la lune, l'on ne récoltait que des fragments de magma. Aucune émotion, seule la douleur entre les poings serrés et les ailes brûlées.

— Tu me fatigues, Achilles, et vraiment, ce n'est pas le moment pour tes futiles crises de jalousie pathétiques.

Oh il aurait tant voulu garder de sa contenance. Mais il n'y avait rien d'autre que la colère qui grondait encore, familière. Il n'y avait qu'elle qui parlait. Qu'elle qui chantait. Qu'elle qui fonctionnait... plus ou moins.

— Pourquoi Sam ? Pourquoi pas toi ? Eh bien, écoute, pose-toi les bonnes questions, mon cher fils. Réfléchis avec ta tête, ça changera. Y a pas de places pour les bons sentiments ici... tu devrais le savoir depuis le temps. Ton ainée l'a compris, elle. souffle injuste, rappel à Hyacinthe, celui à ne pas rejoindre tout en bas, et maintenant Cameron, celle qui faisait tellement mieux tout en haut; et qu'il avait pourtant délaissée pour lui. Hypocrisie latente.

Pour Achilles.

Putain, Achilles, ne vois-tu pas que c'est toi que je vois ?

C'est toi qui es roi.

Pourquoi tu ne comprends pas ?


— Ce n'est pas en brandissant ton cv de petit génie que tu me feras changer d'avis. Je me fous pas mal de ce que tu peux penser de Sam, et ce que j'en pense n'a pas la moindre importance non plus.

L'impatience devint palpable. Les mots plus tranchants qu'il n'aurait souhaité. Sam ne devrait maintenant plus tarder à entrer. Un sms envoyé, le regard détourné avec agacement.

— C'est comme ça, il n'y a pas de débat.

Souffle irrévocable du maitre des lieux. C'était toujours comme ça avec Leo. L'on pouvait prétendre à voler son attention l'espace de petits instants volcaniques. Ça ne durait pas. Jamais. Il s'en défaisant bien trop aisément lorsque le cataclysme ne saccageait pas ce qu'il voulait. Lorsque le temps le rattrapait.

— Il est là. J'ai besoin de lui. Toi, tu fais bien ce que tu veux, ça m'est égal. Tu restes ou tu sors, mais change de registre. Trouve une autre passion que celle de geindre pour un oui ou pour un non.

La porte s'ouvrit sur un jeune homme apprêté avec élégance de la tête aux pieds. Un claquement de doigts et Leo se métamorphosa. Un sourire bienveillant apparut sur ses lèvres.

— Sam, mon garçon. Tu en as mis du temps dis moi, allez viens t'asseoir. lança-t-il au nouvel arrivant, effaçant les mots durs d'un vole d'oiseau, pour laisser place au politicien rayonnant.

Au mentor affectueux. Peut-être n'était-ce qu'un jeu, mais quelle importance ?

Jeu d'échec, jeu de dames, jeu des petits chevaux. Il connaissait toutes les règles, Leo.


 
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MessageSujet: Re: does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) EmptyLun 22 Mar - 14:30

cw: mention de drogues dures (de cam)





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c'était sûrement de la jalousie, pas d'autre moyen de rationaliser ça, c'était stupide et il n'y avait plus qu'à s'en vouloir maintenant. de tout avoir raté, d'avoir manqué sa confiance encore cette fois-ci, de ne pas avoir su réagir avec l'esprit et non avec le cœur quand leofstan lui a confié. peut-être que ce n'était pas pour s'en débarrasser. peut-être qu'il y tenait vraiment. mystère qu'il ne résoudrait pas. ni cameron ni lui n'avaient réussi à être si proches rapidement et lui en quelques mois seulement. de combien était le chèque exactement? sa voix à lui s'est étranglée rapidement. la crise est passée aussi vite qu'elle est venue, il n'y a plus qu'à espérer qu'il l'a suffisamment étouffée. pas question de se laisser autant avoir par ses propres sentiments. quand le père lion aligne ses premiers mots, achilles ne se sent pas mieux que devant un peloton. pourtant l'homme n'a jamais puni en soi, mais il a créé pire encore, dans toute sa grandeur ; la crainte de décevoir et le courroux de son regard sont déjà bien suffisants pour lui causer des remords qu'il ne pensait pas qu'il ressentirait. ne pas savoir ce qu'il cherche, hormis son pardon, à un moment. au moins quelque chose à travailler alors que tout stagnait avant, tomber pour mieux se relever, aller plus haut encore, s'il faisait ce qu'il fallait. achilles qui sert les dents quand on le compare à sam, puis à cameron. touché. envie de lui dire qu'elle comprenait, oui, puis toute la vérité. que la précieuse cameron comprend certainement mieux ses desseins, mais qu'elle les a tous abandonnés pour de la cocaïne. que si elle reste dans le coin c'est pour garder une forme d'ascendance quelque part, sur des clients pour lesquels elle dealait. que lui avait beau être un imbécile trop pressé de comprendre en quoi samuel est à ce point mieux, il n'avait rien à se reprocher. ou? pour la question de yarbury, la phrase restait juste en suspends dans son esprit. si c'était une question de doctorat en sociologie, il aurait pu être en train de le préparer si on lui en avait laissé la possibilité. si on s'était un peu battu pour le mettre dans une classe d'un meilleur niveau, plutôt que de le larguer chaque jour à l'école et de le reprendre une fois la journée passée. que si leofstan l'avait dit avant, que c'était ça qu'il fallait faire, alors il l'aurait fait sans le moindre doute, il y aurait développé un intérêt, il aurait plus lu, il aurait tout fait.

refuse de penser que c'est trop tard, en tous cas. s'imagine rapidement s'éclater la tête contre une fenêtre devant sa bêtise, à l’entente des grondements du père, faire que ça cesse, se punir parce que lui ne le fera jamais. que ça rentre, de ne plus jamais, jamais, tenter de choses aussi bêtes. il restera à sa place, il le promet. en attendant reste muet. leofstan n'attend pas la moindre parole dans ce genre de moments, et tout ce qu'il dit pourra être interprété. des fois il se demande ce que ça ferait. si le père apprenait combien il se tue pour lui convenir, combien c'est la chose la plus importante, combien son sourire a l'espace de deux minutes tout changé dans sa journée. il saura faire ce qu'il faut pour le récupérer. saura le regagner, à un moment, prendra son temps, remontra dans l'estime qu'il avait. le prochain jeune homme qu'il lui enverrait, il aurait tout, s'il le fallait. n'y a-t-il pas de place pour les bons sentiments? pour rien de positif? un jour, quand même? peut-être qu'en ayant l'âge, ou le niveau, de samuel, il pourrait? ou alors il fallait venir d'ailleurs pour être supporté? comme yarbury venait d'une autre lignée du nord de l'angleterre, et partirait dès que ce serait terminé? est-ce que c'était définitivement tué dans l'œuf, pour la seule raison qu'il soit son fils, la chair de sa chair, comme il l'avait fait avec cameron il y a quelques petites années? tu fais ce que tu veux, ça m'est égal. tu restes ou tu sors, est-ce que ce serait tout le temps? impression de ne jamais faire la moindre importance, d'être juste un inconfort duquel on s'accommode la plupart du temps. attend désespérément le moment où on aura besoin de lui, en vingt ans ça n'est jamais arrivé. tu pars ou tu restes, quelle différence, finalement. qu'est-ce que ça changerait, s'il le faisait. si du jour au lendemain il n'y avait plus personne, et plus que les gens qui avaient une importance, d'une façon ou d'une autre. pas ces cailloux dans le pied auxquels on s'habitue en les glissant dans un coin de la chaussure et on donnant des coups de doigts discrets pour les empêcher de rouler trop près.

certainement que ce serait mieux de s'éclipser. que ce serait plus sain de partir, aller se collecter ailleurs. ça reste plus simple de rester. de se retourner l'air décontracté, quand la porte s'ouvre sur le nouveau rival qu'il va laisser faire, puisque c'est dorénavant ce qu'il faut réaliser. de ne surtout pas regarder le père changer de comportement chez les personnes pour qui il doit se forcer. la lumière dans son visage quand c'est n'importe qui sauf lui, laf, certes, mais samuel aussi. la plupart de ses collaborateurs, la boulangère, les électeurs, de simples passants. désolé de mon retard, j'ai du coup tenté de donner les prospectus dans une bouche de métro. et achilles qui se permet enfin, c'est un peu mieux de ne pas le faire dans le métro, parce que ce sont des lieux privés, pas publics, tu pourrais avoir des problèmes leurs agents. il y a tous les travaux qui sont à faire, et les ascenseurs toujours en panne, aussi, y a un petit désaccord entre leurs politiques et les nôtres, en ce moment. ne sait pas combien il doit mettre les formes alors que lui et cameron lui auraient fait répéter trois fois pour se convaincre de son imbécilité. mais il pleuvait, malheureusement on vit en angleterre, répondu pour éviter de s'emmêler plus longtemps. il ne parle pas encore de l'avoir cherché partout, des informations contradictoires, et c'est tant mieux. tu restes là? et achilles qui hoche silencieusement la tête, mal assuré. tant qu'il pourrait. c'est mon père, crétin, bien sûr que je peux rester, pour lui j'ai tant saigné. puis un regard à son père. je sais que je vole trop près du soleil, mais sans ça j'ai tellement froid, et je ne sais pas arrêter ça.

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MessageSujet: Re: does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) EmptyDim 9 Mai - 17:03


“my son reaches for falling snow trampling veined leaves with footloose laughter fearless of winter's night the certain bones. the light in his words the silent stones of his tears and the stranger screaming in my cold heart. suddenly, it all makes sense.” &


La couronne impériale et la rage du naufrage. Acoustique de l'échec sentimental sempiternel bourdonnant dans les oreilles. Et Leofstan appela à la barre des témoins, la césure ultraviolente; aux bras de l’alcôve conflictuelle, cette immense salle de conférence, vide, glaciale, où se confrontaient verbalement le fils et le père, le père et le fils, depuis ce qui semblait être une éternité pour l'ainé. Il ne souffla plus un mot. C'était fini. La tempête s'en allait, laissant place au froid hivernal. Cette crainte viscérale de ne jamais laisser durer longtemps les conversations trop proches de son myocarde brasier-glacé. Les attentes incommensurables du parti adverse... son propre enfant. Des jetés de lapis-lazuli parcellés d'injustice, de jalousie légitime tout juste déguisée, impossible pour lui à rattraper ou justifier sincèrement. Ce n'étaient que mots vilains, œillades délabreuses et soupirs habillés de déception; cachant en réalité bien plus des regrets. Des espoirs à peine nés entre les lèvres du gamin, déjà fissurés dans le marbre de ses propres mots assassins. Leofstan, l'étranger paternel amnésique, un mur sans écho... et puis Achilles. Achilles, lui, toujours lui, la rage aux entrailles pour dernière volonté de garder les doigts crispés sur la branche des dernières chances. Prêt, si près de tomber depuis tout là-haut. Il suffirait d'une dernière sentence pour qu'il dégringole du ravin. Le constat était plus vrai que jamais. Plus évident, même pour lui qui ignorait tout et tant des émotions délétères de ses pairs.

Le lionceau tenait tout son courage entre ses crocs, la tête haute et les petites pattes férocement enfoncées dans le sol. Et Leo devait bien l'admettre. Il lui faisait toujours honneur, même dans la douleur. Il était beau, le jeune Apollon aux traits maternels. Il était grand, lorsqu'il le voyait badiner parmi les vipères du parti avec un tel naturel jalousé de beaucoup. Il était Sterling plus que tout. Et périrait sans doutes, aucuns, pour avoir osé porter ce même nom taché de carmin. Tragique destinée. L'amertume au goût d'or et de fer. Le père se sentit perdre pied. Un instant.

Et maintenant ?

Que faire ? Que faire de son jeune chevalier parti quêter pour le saint graal. Seul, pour son roi. Son garçon qui se brisait les os à chaque nouvelle tentative de percer l'armure. Il n'était pas prêt pour tel combat. Ne le serait jamais. Leofstan ne le laisserait jamais courir seul face à sa mort. Un jour, un soir; il abandonnerait toute cette folie, et peut-être qu'il serait là pour le rattraper... À moins que d'autres personnes plus appréciées du cœur du jeune garçon s'en chargent à sa place. Ça n'avait aucune importance. Tant qu'il se relevait. Tant qu'il vivrait.

Ce n'était qu'un enfant. Le sien. Ce n'était pas son ennemi, mais le géniteur agissait une fois de plus tout comme. Jouant encore et encore les mauvaises cartes de son jeu. Le désir surpuissant de perdre la partie avec grandiose. Le seul domaine où l'empereur titane acceptait avec grande joie la défaite. Au cœur ensanglanté, pathétique, de sa vie personnelle affreusement laide. Le flou perpétuel des sentiments volcan qui reprenait ses droits pour toujours plus de maitrise tyrannique. Comme son propre géniteur avant lui, comme J... non. Comment se pourrait-il ? Il ne serait jamais lui. Mais plus il avançait et enchainait les échecs à son image, plus la ressemblance devenait puissamment frappante à ses yeux.

Et s'il était pire que lui encore ? Que malgré l'absence de maux physiques, il le détruisait tout aussi fort, ce gamin ?

Ce n'était qu'un enfant. L'élu pour une raison qu'il ignorait tant, étrangement. Peut-être celle trop simple finalement. Achilles s'était toujours accroché à lui avec une détermination maladive, destructrice. Ce fut naturel, que de laisser son Petit Soleil briller seul plus fort que tous les autres astres cosmiques. Que de recueillir l'attention stellaire du garçon aux yeux grands comme des planètes. Que de le diriger sur la bonne voie, la sienne, la même... Mais qui aurait cru que le naturel puisse se métamorphoser en beau diable ? Tout ceci n'était qu'erreur lamentable. Ce choix incalculé, déraisonné, pour l'une des rares fois dans sa vie millimétrée jusqu'à la minute gâchée.

Alors ce fut naturel, une fois encore. D'une violence bienveillante que lui seul savait.

— Non.

Non, il ne reste pas. Personne ne reste, pas même moi. C'est mieux comme ça.

La voix presque tendre, détonnant fiévreusement avec sa flegme imperturbable et son regard de glace. Leofstan observa les deux jeunes hommes tour à tour, un maigre sourire mystérieux aux lèvres. Inutile de discuter, de laisser Achilles s'égratigner encore un peu plus en la présence de son petit crétin attitré du moment, Sam. Leo choisissait une fois de plus, la solution de la facilité. Virer tout le monde et fuir plus que tout, loin de tout. Tout oublier.

— Je crains que mon fils ait d'autres obligations, ailleurs. N'est-ce pas ?
ponctua-t-il en haussant un sourcil vers Achilles.

Question rhétorique. Il ne prit pas loisir d'écouter quelconque réponse, s'il y en eut une. Ça n'avait plus aucune importance maintenant. Le politicien se saisit de son smartphone pour contacter son attachée parlementaire.

— Salle 122. Immédiatement.

Le ton ne laissait place à aucune discussion. Comme toujours avec Eleanora.

Le père s'assura que son fils ait quitté la pièce, pour soupirer un coup... Les yeux ombragés de tourments contradictoires se tournèrent vaguement vers Sam. Il était toujours là, ce petit crétin et il n'avait aucune envie de rester travailler en sa compagnie contrairement à tout ce qu'il avait bien pu laisser entendre tout ce temps.

— Je vais devoir m'éclipser également. Je te confie à Mlle Calista. Ne me déçois pas.

Comme s'il avait la moindre attente pour son petit pot de glu du moment...

Et le roi quitta son trône, puis la salle, faisant face aux quelques camarades habillés de costard marchant ça et là, de bureau en bureau. Le retour des requins, comme rythme de combat. Leo enfouit ses mains dans ses poches, et vit au bout du couloir une tête brune disparaitre à grands pas.

— Achilles, je...

Echo. Et l'hésitation vive, affreusement dévorante. Avait-il déjà senti le doute l'étouffer avec tant de hargne auparavant ? Il ne se souvint pas avoir autant douter. Le garçon ne s'était pas retourné, à peine arrêté dans sa course.


— La semaine prochaine sera un peu plus calme au cabinet... du moins autant qu'il est possible. reprit-il, légèrement perturbé.

Et enfin la sentence irrévocable.

— Je pense que tu devrais prendre du recul.

Pour toi. Pour moi. Mon fils, prends soin de tes espoirs, n'en attend pas tant, pas trop. N'attends pas de vivre les mirages, de te brûler au halo du soleil qui dessine tous tes maux. Et ne me demande pas d'être fier. J'en suis incapable. Pas quand tu respire à peine.




 
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Achilles Sterling
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MessageSujet: Re: does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) EmptyDim 23 Mai - 20:33


does it matter if we’ve gone too far

feat. @leofstan sterling


oh, save us, what we are. don't look clear, it's all uphill from here. up in the attic, down in the cellar, lost in a static, coming back for more, oh, for more. out with the reason, in with the season, taking down names in my book of jealousy. we were never welcomed here, we were never welcomed here at all. it's who we are, doesn't matter if we've gone too far. doesn't matter if it's all okay, doesn't matter if it's not our day, because it's who we are.


l'attente est courte, mais paraît durer des années, comme ces grands procès qu'on laisse mourir pendant si longtemps, alors qu'il sait qu'il est du mauvais côté. ce serait lui le coupable, si ça devait exister. leofstan juge depuis sa naissance des moindres faits, ne se fait jamais avocat, n'attend pas la défense pour décider de la sentence. rejet qui se fait peine de prison en dehors de ses bras, puis de ses yeux, plus le droit de rentrer mais celui de partir, d'accepter l'abandon. ce qu'il ne fera pas, jamais. il y a toujours un moyen de revenir, il s'agit juste d'insister, de forcer. tout peut encore se réparer. le père peut lui en vouloir un instant, pour yarbury, mais ça ne sera pas plus d'une journée, finalement. le ton sévère est un signe d'oubli, aussi, parce que le roi de ce monde ne s'alourdit pas la tête avec ces souvenirs ; il a déjà trop à penser. la bataille peut se faire à un moment, ils pourraient toujours revenir après. c'est ça qui le fait rester. achilles n'a jamais été chassé. la négation surprend, du coup, pas sûr de l'avoir bien compris, ça pourrait être lui qui s'imagine des choses, après. rétrospective rapide de quelques secondes plus tôt, des paroles de samuel, le brun qui se demande s'il les a bien compris, s'il n'a pas dissocié un moment, ça doit être ça, juste ses neurones mangés et un rappel à la réalité quelques instants plus tard. pas de mouvement de sa part, éviter de trop montrer qu'on n'a rien compris de leur conversation, en reprendre le fil quand ce sera opportun, seulement. puis leofstan qui enfonce le couteau à nouveau, là on ne peut plus se mentir, plus inventer de discussions qu'on a oublié d'écouter. d'autres obligations, sûrement, mais il a toujours su jouer sur douze terrains dans la même journée. le conseil d'administration n'était que dans une heure trente, les dissertations à faire au même état de désespoir depuis deux jours et toujours pas de nouvelles idées pour elles, personne n'était à la maison, non plus, ce qui voulait dire qu'il ne valait mieux pas y retourner. n'est-ce pas bien ironique, même pas envie de répondre, et pourtant tant à lui dire sur le coup.

non, rien à faire. rien à faire d'autre que tes projets, ton ambition, se saigner pour toi, oublier de manger, pour toi, se punir, pour toi, tomber malade de jalousie, là, comme ça, pour un sociologue, pour toi. pour que ça te ravisse, parce que c'est le cas. parce que c'est la seule fois que tu as prêté attention à moi. ça hurle à l'intérieur, alors qu'il se mord un tout petit bout de lèvres, un regard à samuel qu'il va finir par cogner s'il continue de le regarder aussi singulièrement, histoire que le bâtard se souvienne de sa place un de ces quatre, plutôt que de venir prendre la sienne des enfants qu'il ne regarde pas. j'allais partir, justement. merci beaucoup pour cet entretien, dit poliment, je vous souhaite à tous les deux une bonne soirée. ses jambes le guident assez automatiquement, mais il les sait molles, comme si elles allaient cesser de fonctionner d'une seconde à l'autre, comme si elles allaient se dérober. non. non, apparemment achilles ne reste pas. achilles a mieux à faire, des obligations ailleurs, comme si son jupiter de père accepterait de ne pas être la priorité de la journée. et en soi il comprend la faute, mais pas l'intérêt qu'on continue de porter à l'autre. on s'en fiche, ou pas? pourquoi détester deux jeunes en même temps, pourquoi les laisser tous les deux seuls ou les refourguer ailleurs à la première minute? quel intérêt finalement? ses pensées le guident vers les escaliers, en attendant. pas méritant de l'ascenseur pendant au moins une semaine, sentences qu'il s'invente qui sont bien plus suffisantes que des abandons à mi-mot.

quand son prénom retentit, il sait déjà parfaitement qui sait. reconnaît les pas de son père sur absolument toutes les matières, s'est habitué à son souffle colérique, pressant, désabusé dans ces locaux depuis des années, toutes les subtilités de ses interpellations, même sur les plus jeunes, toujours celle d'un patron sur ses subordonnés. même avec son nom, il en est. c'est l'hésitation après, qui l'étonne, parce que c'est bien plus rare, parce que ce n'est certainement pas comme ça que ça devait se passer. le brun qui se retourne poliment, seulement parce qu'il sait qu'il doit, que sa haine actuelle ne ronge pas ses manières, parce que jamais leofstan ne comprendrait, qu'il serait ridicule, que tout le monde en parlerait. il vaut mieux arrondir les ongles tout le temps, ici. tête penchée, pas envie non plus de faire l'effort de lui sourire, de signifier de la moindre façon que c'était ce qu'il attendait. maigre espoir quand même, qu'il le reprenne, sans forcément avouer ses torts, juste trouver quelque chose, mentir, se fourvoyer, lui et tout son foyer, comme d'habitude, comme achilles a été habitué. pour ce qui vient après, il se dit qu'il aurait préféré qu'il reste dans son bureau, en toute sincérité. et tu vas faire quoi, si je ne t'écoute pas pour faire ce que j'ai à faire? demander la désactivation de mon badge? dire à yarbury de m'envoyer sur de fausses missions? appeler la sécurité? parce qu'en fait je suis utile, que ça te plaise ou non. tu n'es plus un représentant des jeunes démocrates, cameron si. j'ai du travail, en dehors du baby-sitting de doctorant de six ans de plus que tu me demandes de faire parce que tu refuses d'être ennuyé.

c'est plus profond que ça, et c'est intéressant de manipuler les personnes pour leur faire croire que ce n'est pas le cas la plupart du temps, mais il le sait très bien, parce que cameron n'est pas venue sur sa langue pour rien. c'est la même qu'il y a quelques années, sûrement, jamais eu les détails de comment ça s'est fait. tu sais qu'il n'y a plus que moi? qu'après avoir évincé tous tes enfants que tu intéressais encore un peu, il n'y aura plus personne? que hyacinthe te hait, mais que cameron te déteste tout autant, pour justement ça? ta routine de nous évincer un par un? tu penses que lucrecia prendra la relève, après? qu'elle saura t'apprécier encore, quand tu la traitras comme une moins que rien devant tes employés, tes collaborateurs, et trouver ensuite la moindre raison de la virer? il y a tellement de choses à dire, mais les murs sont tellement fins, et ce serait trop simple de le faire passer lui pour un névrosé, pour un déjà-fou, si jamais il se mettait à crier sur le père pour tout ce qu'il a jamais fait. tellement de gens le pensent déjà suffisamment barge, il le sait. je viendrai la semaine prochaine. je n'en ai rien à faire que la semaine soit tranquille. pour moi, elles ne le sont jamais.

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Leofstan Sterling
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m o o d b o a r d

he wanted to care, he wanted to care so
badly, but there was this gap between
what he felt and what he wanted to feel,
a space where something important had
been carved out.


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there is no time to be soft
no time to care about anything
no time to listen, no time to see,

then there comes the time of time, we'll see.


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MessageSujet: Re: does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) does it matter if we've gone too far ((leofstan&achilles)) EmptyVen 2 Juil - 16:22


“my son reaches for falling snow trampling veined leaves with footloose laughter fearless of winter's night the certain bones. the light in his words the silent stones of his tears and the stranger screaming in my cold heart. suddenly, it all makes sense.” &



À l'intérieur du labyrinthe de Dédale, il y avait la tête de l'inventeur qui tournait; alourdie d'utopies nécrosées et de clés à n'en savoir que faire. Soûlé de solitude royale, Leofstan éprouvait la crudité d'une nuit d'apocalypse ployée par les vérités. La résonance critique se fit surprise grandiloquente soufflée du bout des lèvres de l'élu. Qui l'eut cru ? Qui aurait imaginé que l’apôtre chétif du diable, malade de sa reconnaissance depuis le berceau de l'empyrée ne pourrait un jour lâcher le beau rôle, se vêtir de celui qui ne lui allait guère. L'Athée ne croyant plus en rien, ni en son géniteur, ni en lui-même; et c'en serait le plus navrant. Leofstan en avait tant rêvé, de l'instant, tout en le révulsant quelque peu. En se persuadant que jamais il ne l'atteindrait. Mais le temps avait tant coulé. Rien. Mais rien, le gamin n'avait jamais lâché.

Avant aujourd'hui, avant que le roi ne se montra clément pour une des rares fois dans son règne de terreur. L'erreur à ne pas franchir, ou peut-être était-ce calculé. Lui-même ne saurait lire en ses drames infortunés.

Il y avait quelque chose de Leofstan en Achilles. Et ce n'était pas quelconque qualité dont le gamin avait tristement hérité. Mais de la rage typiquement Sterling. Celle puissante, mirobolante, ravageuse du condamné ne se laissant jamais sombrer. Celle gisant dans les entrailles, au plus profond du mal-être, celle cruelle qui faisait bouillir l’hémoglobine vert mélèze glissant dans les gênes d'une dynastie maudite. Prêt à tout pour toucher le soleil. Icare en quête de vermeils.

Et Leo eut un clignement vif des soucoupes titanes. Clairvoyant, il aurait fallut être aveugle pour ne pas le lire en lui. Achilles vivait la vie comme une maladie. C'était troublant, peinant...

Le métamorphose draconienne s'empara de l'armure du patriarche qui reprit des airs grandioses et parfaitement illisibles. À l'allure et aux sens insensibles; ô Leo tu serais monstre avant père. C'était écrit. Le choix ne serait jamais permis.

— Mais enfin, mon garçon, j’ai tous les pouvoirs possibles et imaginables. Je peux tout faire, te renvoyer en un claquement de doigts et te remplacer par le gamin, si je le voulais, te déshériter en signant un énième bout de papier, si seulement ça te servait de leçon, et t’effacer de ma vision à jamais, si même je le souhaitais. Je peux tout, Achilles, et tu le sais. Absolument tout, c’en est lassant. Et ce n’est pas ma très chère fille ni toi qui allez y changer quoi que ce soit munis de la puissance de vos petits bras. Ô ne me tente pas, car je le peux. Mais si je devais en arriver là, c’est que tu m’auras définitivement prouvé que tu ne vaux plus rien et… j’ose espérer que personne ne désire cela…

Et le voile obscur enveloppa la chair écorchée à vif, en dedans, au fond des rétines pavées de pierres. Leofstan gardait un ton lisse, quasi-railleur. Détendu, las, quand lui même était de fer.

Tu sais qu'il n'y a plus que moi ? Et comment je ne le saurais pas, mon prince ? Et comment ose-tu le soulever à coups de mots, toi et ta légendaire obéissance qui s'ébranle. Tu me déçois... ou alors est-ce bien tout le contraire ? Je me perds dans les limbes du temps.

Fierté douloureuse brisée sous les non-dits de l'Olympe. Le brave Achilles était grand, maintenant, tout de suite dans toute sa déchéance. Et le père en percuta l'ouragan, crut sombrer quelque part l'espace d'une seconde qu'il ne sut contrôler à la virgule près. Surprise. Fierté, encore. Et le vide qui se peuplait de rouge en plus du gris et du noir habituel. Il avait senti quelque chose vibrer dans le myocarde, ua loin. Il serait prêt à le parier. Était-ce vrai ? Avait-il rêvé ?

Ce fut l'amertume d'un sourire cynique, le théâtre des rires et des pleurs. Le menton relevé, si imposant qu'il était, Leo intima aux quelques personnes demeurées impuissantes dans le couloir, d'un geste élégant du poignet, sans un regard, de déguerpir plus vite qu'il ne lui serait temps de dire "congédiés". Les lapis-lazuli n'avaient pas quitté le fils cadet. Pas un instant. Juste le demi-sourire calqué de poison là pour superviser la carapace imbrisable d'un faux père mis en lumière.

— Admirez-moi ce spectacle, c’est maintenant que s’éveille le héros légendaire. Enfin. Ce n’est pas trop tôt.

Et la tête couronnée d'échecs tournait dans les méandres. Leo détailla encore quelques maigres instants son enfant, avant de pousser ses maux jusqu'aux derniers retranchements.

— Et quand ça arrivera, il ne se passera rien de plus. Quand ça arrivera, peut-être que tu t’intéresseras à autre chose que le moindre de mes regards sur tes exploits, le moindre de mes sourires approbateurs sur tes doutes, peut-être que tu grandiras enfin, que tu réaliseras à quel point tu es parfaitement incompétent dans tout ton génie répulsif. Tout ceci est absurde et éperdument ridicule, tu ne le vois pas ? Comme tu me fais perdre mon temps, une fois de trop, ça commence à devenir un trait de famille caractéristique qui me déplait, figure-toi. Toi ou les autres, il n’y aucune différence, je ne cherche rien vous concernant, quand est-ce que tu l’entendras ? Ton avis et tes petits ressentis délicats n’ont aucune espèce d’importance et n’y changeront rien, je n’épiloguerais pas là-dessus car il n’y aurait aucun intérêt à ne parler de rien. Je sais parfaitement où je vais, ce que je fais et pour quelles raisons et rien de tout ceci ne te regarde, ni te concerne. Maintenant soucie-toi davantage de tes propres plans, de ton propre avenir ; je crains qu’ils ne viennent à s’ombrer de rayures dans les semaines qui vont courir.

Le géniteur s'approcha enfin de son fils un peu plus, une dernière fois, le toisant de toute sa hauteur, interdit. Il n'y avait aucune animosité dans la voix, aucun venin volontaire. Le politicien avait soufflé ses mots comme ses discours ; il y croyait, s'en persuadait plus que tout au monde. Et c'était peut-être pire encore, que de croire en la suprématie de rien.

— Méfie-toi, Achilles, je ne suis peut-être pas un père mais tu portes mon nom, que tu l'aimes ou non, et je ne te laisserai pas le souiller avec tes pleurnicheries et ton insolence impotente.

La menace divine, comme s'il ne s'agissait que de cela au fond. C'était plus simple. Comme s'il ne comptait dans l'équation que la sainte réputation, que l'amour de l'ambition, que tout le vomit volubile de facétie de Leofstan Sterling. Rien que lui. Toujours lui.

— Je m’en assurerai personnellement.

Et il le contourna, comme on passait près d'une plante, près d'un rien. Sans un regard de plus. Ne se retourna pas quand il souffla ses dernières flammes. Dragon infernal.

— Tu n’as plus rien à faire ici.

Et toi donc, pauvre suzerain fou de chagrins silencieux, si l'on devait compter sur le plus sain des Sterling, tu sais qu'il ne resterait plus personne sur le trône d'or et d'argent. Peut-être que c'était ça. Peut-être n'étaient-ils tous voués qu'à crever la gueule ouverte, les uns après les autres, comme le dessein qui ne se verrait jamais contrer. Le mal était encré depuis trop longtemps dans la lignée. Maléfice inguérissable et Leo baignait lui-même dedans depuis l'enfance, tout sourire noir et blanc. Il y faisait bon vivre dans les tourments Sterling.


 
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