Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

Le Deal du moment :
Boutique Nike : -25% dès 50€ sur TOUT le ...
Voir le deal

The dying swan [Gali]


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: The dying swan [Gali] The dying swan [Gali] EmptyJeu 18 Fév - 15:39

Le cœur en mille morceaux, elle ne parvient pas à s’extirper du lit. Incapable de réagir ou de dire, elle n’est que l’ombre d’elle-même sur un corps subissant le malheur de plein fouet, l’esprit malade de chagrin qui ne cesse de lui rappeler à chaque seconde, de chaque heure de chaque minute, combien elle a mal. Si mal. Et qu’elle n’a jamais connu telle douleur que celle vécue. Qui ne disparaît. Qui est sa seule amie qui l’accueille avec un sourire lorsqu’elle s’éveille, qui s’endort avec elle, qui vite a chacun de ses souffles d’air de plus en plus erratique au fur et à mesure que le temps s’écoule. Que cette souffrance intolérable étale sans aucun répit, sans qu’elle arrive à retrouver un sens à sa vie.
Il y a Harlan pourtant mais son époux est devenu l’étranger d’une maison bien trop vide. Il est pourtant venu lui déposer un baiser sur son front avant de partir travailler. Elle l’a entendue se lever, se préparer en prenant sa douche et laissant l’odeur subtil du café venir à elle. Mais Dolores a feint de dormir, comme à chaque fois depuis qu’elle peut trouver l’occasion de l’éviter, de ne pas avoir à entamer cette discussion qu’elle redoute.
Elle le sait pourtant, que dès lors qu’ils aborderont le sujet, la perte de leur bébé trouvera du sens, elle sera véritable, vraie et encore plus fulgurante que l’illusion qui l’entoure. Elle a moins mal, vit dans le mensonge mais ne peut tromper ce détail qui l’a ravage.
Ce ventre bien trop vide désormais. Aussi vide que son cœur l’est depuis que sa sœur est morte avec ses nièces, sauvagement assassinées dans une horreur telle, qu’elle ne peut être décrite.
Alors qu’il y a trente-trois jours encore, il y battait encore le cœur de leur bébé comme celui de Macha, ainsi que ceux de Nessa et Breena. Leur tout petit aux Sterling et puis ces êtres qui composaient son quotidien. Désormais morts. Désormais des cercueils qu’ils ont dû enterrer. Des bouts de bois qui lui ont paru être un mirage, un cauchemar. Et pourtant tellement réel.
Tous morts, le même jour. À croire qu’ils se sont passés le mot pour l’achever qu’elle songe en se demandant encore pourquoi elle, elle est là. Si vivante au milieu de ce tas de cadavres.
Si vivante et morte a l’intérieur.
Son cœur bat vite. Trop même et Harlan ne cesse de lui répéter qu’à ne rien manger, elle se fait du mal. Mais elle n’y arrive pas, se laisse vagabonder par les idées noires. Elle voudrait presque rejoindre ces êtres qu’elle aime mais n’y parvient pas. Ce n’est pas évident et il faut de la volonté , chose qu’elle n’a pas. Elle se contente d’être dans son lit et de se lever un peu pour aller aux toilettes ou prendre une douche et se mettre une autre nuisette. Puis s’enfermer dans sa chambre, pleurer, pleurer et pleurer encore, ayant coupé le téléphone pour ne plus entendre la moindre personne lui demander si ça va.
Parce que non ça ne va pas.
Il y est des peines qui jamais ne guérissent.
Elle est amorphe, Dolores, reste figée dans son lit, attendant que le temps passe pour trouver le courage de se lever sans y parvenir.
Et prisonnière de sa peine, elle n’arrive pas à se lever. Et prisonnière de sa vie, Dolores ne parvient pas à mourir.
Ses yeux s’ouvrent, sur des cernes violettes de fatigue, lorsqu’elle entend le cliquetis de la porte qui s’ouvre. Elle s’est toujours plaint de ce bruit bruyant qui rappelle que Harlan rentre tard, trop tard même. Qu’il distillera le parfum de ces femmes dont il se tape en toute impunité sans que Dolores y trouve une souffrance à faire naître dans son cœur. Cette fois- ci, le bruit est intolérable parce qu’il traduit l’entrée de quelqu’un qu’elle ne veut pas voir et ce, même si elle ne veut voir personne, fixant le mur blanc sans photos, à défaut de voir qui est le malheureux imprudent.
« Je ne veux voir personne. » Se contente de dire d’une voix sèche. Elle ne chevrote pas Dolores, elle reste digne même couchée, même le cœur en miettes. Volonté de fer implacable. Elle ne veut voir personne et espère que la personne le comprendra et s’en ira. Sur le champ.

@Gali Velcoro The dying swan [Gali] 236745472 The dying swan [Gali] 236745472 The dying swan [Gali] 236745472
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: The dying swan [Gali] The dying swan [Gali] EmptyJeu 18 Fév - 15:52

Elle ne veut voir personne.
Sa voix morose le frappe de plein fouet. Gali se doutait qu'elle allait mal mais ne pouvait mesurer l'ampleur des dégâts alors qu'elle lui interdit sa présence. La chaleur de la pièce lui ramène l'odeur délicate de Dolores.
Même dans la chute la plus sensationnelle, Sterling porte ce parfum si singulier. Le sentir à nouveau après des semaines d'errance loin d'elle lui rappelle combien il tient à elle même s'il n'est pas capable de l'exprimer.
Gali savait qu'une part d'elle s'éteindrait avec sa perte mais la voir en chair et en os le déstabilise.
Quand son regard s'échoue sur son corps allongé, elle ne peut pas lui mentir et tenter de le tenir à distance. Elle le connaît assez pour savoir qu'il ne laissera pas une telle chose arriver. L'allure sûre, son pas ne faiblit pas, même lorsqu'elle émet l'ordre de ne pas vouloir le voir.
Qu'elle le frappe, l'insulte, lui rappelle qu'il n'est rien et ne vaut rien. Velcoro ne décampera pas et ses yeux décrivent pour lui cette force de caractère.
Gali prend le temps de déboutonner sa veste et la poser sur une chaise.
Moi aussi je n'ai pas envie de te voir mais en l'occurrence tu ne me laisses pas le choix étant donné que tu ne réponds pas au téléphone.
Cassant, compatissant mais incapable de la moindre pitié. Velcoro a la sensation d'être sur le chevet de sa mère, à la seule différence que Dolores elle, n'est pas malade. Seul son cerveau et son cœur brisé lui font croire le contraire  mais hors de question de la laisser sombrer dans l'illusion que la vie s'arrête ici.
Tout est question de volonté et il peut voir que celle-ci l'a lâché rien qu'en la regardant.

Malgré la dureté dont il fait preuve, Gali s'approche, dépose un baiser contre son front, long et chaud avant de s'asseoir sur le rebord du lit. Sa main attrape la sienne. Il est doué dans le maniement des corps. Il leur parle sans un mot, c'est une science exacte, à laquelle il ne faut pas faire le moindre faux pas mais où il excelle après toutes ces heures passées dans le lit de trop d'inconnu(e)s aux visages dont il a déjà oublié les traits.
Il comprend sa peine, voudrait pouvoir la partager mais en est incapable.
Velcoro n'a pas les bons mots pour tenter de panser la plaie car tout cela est impossible. S'il existait de véritables paroles pour apaiser les maux, bien longtemps que les cimetières ne seraient plus peuplées de fleurs.

Je n'ai pas beaucoup de temps devant moi. Son mari finira par rentrer et le chasser comme s'il était un amant de qualité. Et Gali, le sait, au fond, que Dolores ne le mérite pas, qu'il saurait la rendre heureuse bien mieux que n'importe qui serait capable de le faire. Sentiment égoïste, Sterling porterait Velcoro mieux que quiconque. Il l'épouserait juste pour empêcher d'autres friqués de lui mettre la main dessus. Alors je te suggère de parler maintenant et ne pas me faire attendre. Tout et n'importe quoi, je ne suis pas difficile, tu sais bien. Il lui adresse un sourire soulignant quelques sous entendus. Dolores connaît son penchant pour les corps, qu'importe l'enveloppe, leur beauté, leur QI. Faire référence à ses histoires de pieu est un moyen comme un autre de l'éloigner du vrai problème.
Peut-être est-il encore trop tôt pour la reine ; trouver le courage de parler et exprimer la douleur est un travail de longue haleine.

Velcoro agit alors comme s'il était chez lui, claquant des doigts pour que la servante apporte le paquet qu'il lui a ramené pour l'occasion. L'Italien se saisit du carton blanc et le dépose sur les jambes de son amie.
Le dernier modèle de Louboutin, celui-là, qui lui permettra de se relever et écraser ceux qui ont douté d'elle le moment venu et une boîte de chocolats.

@Dolores Sterling The dying swan [Gali] 2453064100 The dying swan [Gali] 2453064100
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: The dying swan [Gali] The dying swan [Gali] EmptyMer 24 Fév - 16:09

Elle ne veut voir personne, repliée dans ce malheur qu’elle affronte en ayant le sentiment d’être seule au monde tout en repoussant ceux qui sont là. Dolores a ignoré les appels, préférant couper son téléphone pour éviter d’avoir à entendre ces voix désolées, ces voix compatissantes, ces voix qui lui donneront envie de tout envoyer en l’air sans parvenir à apaiser le chagrin la dévastant
Jamais, elle n’aurait pu penser éprouver pareille douleur, se demandant ce qu’elle a pu faire pour subir une telle injustice. Perdre sa sœur… Ses nièces et son bébé, lui donnant envie de s’isoler, de ne voir personne. Ça l’enrage tellement autant qu’elle s’écroule bien trop fragile pour oser s’énerver trop longtemps. Harlan respecte son silence mais hélas, est-ce la solution ? Dolores ne se pose pas la question… Elle envoie chier celui qui trouble la quiétude de sa peine, comme l’étranger qui entre alors et qu’elle renvoie d’une voix sèche.
Elle n’a pas envie de parler à quiconque, de perdre son temps à bredouiller des mots rassurants quand son ventre est vide, encore flasque de cette vie ayant vécu en elle et qui n’est plus.
Pourtant, quand la blonde entend la voix de Gali, elle ne peut se résoudre à l’envoyer péter, incapable de s’énerver contre lui. En définitive, elle est cette pleine contradiction à avoir besoin de lui autant qu’elle fait vœu de silence pour souffrir seule. A espérer sa visite autant qu’elle se convainc que non, pas l’ombre d’un humain ne franchira ses lieux en dehors de ceux qu’elle exploite pour le bon fonctionnement de la maison.
Elle ferme les yeux face à ses mots, laissant une larme perler le long de sa joue. La douleur est intolérable autant qu’elle est insupportable, lui noue la gorge et lui faisant prendre conscience de ces entrailles qui se tordent et qu’elle est incapable de réagir face à l’arrivée de son meilleur ami.
Sentir ses lèvres se poser sur son front est un geste qui la réconforte en dépit de tout. « Je suis dans un sale état, petit con… » La voix est chevrotante, pendant que le corps se redresse pour finir assises,  si peu similaire à celle que Dolores emploie pour faire vivre son monde, l’éclat de ses yeux ne brille plus avec autant d’entrain. Aujourd’hui, elle se sent comme morte et pourtant, face à Gali qui s’installe sur le rebord de son lit, l’américaine trouve la force de relever un regard triste vers l’italien, le laisser évoquer ce temps qui est compté, de cette présence qui peut s’en aller à tout moment bien que Dolores le sait… Il suffirait d’une mauvaise parole pour qu’elle se mette à hurler contre Harlan, contre ce mari qu’elle pourrait presque tenir pour responsable tant elle est en colère et s’en veut elle-même. Il faut bien des coupables pour embrasser pareille douleur.
« S’il te vire… je suis capable du pire… » Arrive-t-elle à dire en s’essuyant les yeux, reniflant discrètement. Elle sait qu’elle doit être dans un état lamentable.
Pas coiffée, ni habillée, ni même maquillée. La gueule de ces gens qui ont trop pleuré et n’arrivent pas épuiser le stock de larmes. Elle jette un œil à ce qui arrive aussitôt, la bonne apportant cette boite blanche. Aujourd’hui, le corps est bien trop lourd pour apprécier le geste. Et pourtant, Dolores est une femme vénale qui n’en oublie pas les bonnes manières quand il s’agit de l’italien. Son visage se feint d’un pauvre sourire en voyant les chaussures étincelantes et puis, ses yeux se remplissent automatiquement de larmes, son visage se déformant sous le poids de sa peine.
« J’ai fait quoi pour mériter ça, Gali… » La voix est blanche, tendue par cette douleur indescriptible. « Qu’est-ce que j’ai fait… » Elle se redresse tout à fait pour venir se blottir contre l’italien, pour espérer qu’il la soutiendra malgré son silence et ses blessures, ayant besoin de lui comme jamais ça n’a été le cas. « Je … je ne sais même pas comment je m’en sortirai… » Et les larmes coulent encore, affrontant l’inconnu d’une situation qu’elle ne saisit pas. Et la question qui demeure sans réponse. C’est vrai… Comment sa peine finira-t-elle par guérir ?

@Gali Velcoro The dying swan [Gali] 2990452
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: The dying swan [Gali] The dying swan [Gali] EmptyVen 19 Mar - 19:33

the dying swan.
dolores et gali ;


And, it’s alright
It’s ok
We will get
Another day
To begin again, to begin again, to begin again
I don’t know how
I don’t know why
But I know that I will try
To begin again, to begin again, to begin
To live and love and breathe again



Il est étrange de voir les personnes que l'on aime devenir les ombres d'eux-mêmes. Il y a contre lui une version altérée de Dolores, un fantôme, pas encore totalement transparent, perdu entre deux réalités, encore rattaché à sa famille morte et incapable de lâcher prise. Déchirée entre le monde des vivants et celui des défunts. Son cœur est un cimetière et son âme une tombe ornée de fleurs que ses larmes arrosent.
La voix de la blonde n'est plus la même.
Elle est altérée, si vide qu'elle résonne sous sa peau et décroche à Gali un sentiment d'impuissance. Malgré la force de son masque et la sévérité de ses traits, Velcoro l'aime bien trop pour rester insensible à sa peine. Quand il avait appris la nouvelle, lui aussi avait eu la sensation de perdre une part de lui ; probablement ce petit bout d'âme que le deuil avait arraché à Dolly et dont elle avait été contrainte de se séparer par question de survie.
Cette part qu'il n'aurait jamais le droit de pleurer mais qui lui manque malgré tout. Une force qui jamais ne retrouverait la même essence car même si son amie déploie un jour le courage nécessaire de se construire, après cela, il lui sera impossible d'être intacte.
On ne peut revenir en un morceau d'une telle épreuve.
Soudainement, il se sent ridicule d'être là avec cette paire de chaussures et son corps épouse sans difficulté celui de Dolores pour la serrer contre lui. Ses larges bras l'encerclent délicatement comme si elle était une précieuse poupée. Elle, d'habitude si forte et impénétrable, un bloc de glace devenu aussi fragile que le cristal.
Ses larmes gonflent encore son visage et  Velcoro, lui, semble insensible. Doté d'une telle force et d'une confiance à toutes épreuves, même face au désespoir de sa plus belle rencontre. Son âme encercle la sienne et forme alors autour d'eux une bulle protectrice. Gali caresse ses longs cheveux, donnant au silence une importance nouvelle.
Il la laisse évacuer de sa peine sans un mot.

Qu'a-t'elle fait ?
La question sans réponse, la dure loi du hasard, la violence des destins que le monde déchire par ennui. Dolores n'était pas au bon endroit, ni au bon moment. Elle était juste là et le coup du sort s'était abattu sur elle. A présent, il ne leur resterait plus qu'à espérer qu'elle soit assez forte pour surmonter une telle perte.
Tu ne t'en sortiras pas, Dolly.Sa voix est grave et bordée d'une fatalité qui lui fait mal à la gorge. Gali garde la face malgré la dureté de ses paroles. Son corps toujours collé au sien dans une tranquillité dérisoire. Il a la sensation de marcher sur des braises et de la cendre. Ses semelles commencent à fondre et bientôt, sa peau sera aussi carbonisée que l'âme de Dolores. S'il pensait connaître l'enfer, c'était une erreur. Les y voilà et nul besoin de diable pour les tourmenter. Il ne faut pas que tu survives seulement pour espérer guérir. Dolores, écoute … Il inspire une longue bouffée pour se donner le courage de parler de ce qu'il ne connaît même pas. Hera n'est plus là, il le sait, mais elle est encore vivante, quelque part. Il n'a pas de tombe à fleurir, pas de deuil à faire. Il ne saurait imaginer la peine de la perdre tant elle serait immense. Tu vas mal et c'est normal. C'est une douleur qui restera en toi toute ta vie. Tu ne dois pas la faire taire et croire que tu vas t'en sortir. Tout ce que tu étais s'en est allé mais il reste encore une part de toi capable de te faire parler, pleurer, détester. Rien n'est totalement perdu. Il ne se rend même pas compte qu'il la serre un peu plus. Personne ne connaît cette facette de lui, capable d'amour et de compassion. Dolores réveille le meilleur de lui probablement car elle ne le force pas à renier le pire. Je sais de quoi t'es capable. Impulsif et passionné, Gali finit par se reculer légèrement et attraper son visage pour qu'elle le regarde. Les larmes ne lui font pas peur. Velcoro l'aidera à les combattre et si elles ne veulent pas s'en aller alors il leur trouvera une utilité. Je te promets de tout mettre en œuvre pour que tu parviennes un jour à quitter cette chambre, enfiler ces chaussures et devenir une reine. Ta place est toujours là, à mes côtés. Si j'échoue dans ce rôle, tu n'auras qu'à abandonner et me rayer de ta vie. Et parce que son corps, aussi brûlant et puissant que ses instincts ne trouve aucun autre moyen de lui prouver l'amour qu'il lui porte, ses lèvres se posent contre les siennes avec dévotion.
Qu'importe son alliance.
Au diable Harlan.
L'espace d'un instant, il ressent le besoin viscéral d'éloigner la réalité pour la protéger du monde qui l'a déjà bien assez faite souffrir et d'elle-même. C'est un de ces baisers, chaud et au goût de ses larmes, simplement là pour chasser quelques ombres.
BY CΔLΙGULΔ ☾


@Dolores Sterling The dying swan [Gali] 2818319601 The dying swan [Gali] 236745472
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: The dying swan [Gali] The dying swan [Gali] Empty

Revenir en haut Aller en bas
The dying swan [Gali]
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» I am hers, she is mine [Gali]
» (tw) les nuits canines (gali)
» l'as de trèfle (hera & gali).
» gali — god complex.
» we can be heroes, just for one day [Gali]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.-
Sauter vers: