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(tw) les nuits canines (gali)


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: (tw) les nuits canines (gali) (tw) les nuits canines (gali) EmptyJeu 4 Mar - 1:52

Des soirs, certains soirs, l’impression de se dissocier, se diviser. Etre indécis alors qu’il mire son reflet dans le miroir. Cet étranger, inconnu sous les ampoules brûlantes des loges. Ne pas se reconnaître sous les maquillages ostentatoires et dorés de ses pommettes à la flavescente de sa tignasse. Cette volonté à vouloir parer d’artifice sa carme pour paraître plus tangible. Moins fragile qu’on les profondes fêlures de son existence en sursit. Et face au silence de la pièce, le regard s’échoue sur les blancheurs de sa douce et acide maîtresse.  
Mains fossoyées, chienne de vie, à appréhender ses nuits… la peur de devoir en manquer de sa sainte drogue adorée. A en crever dans un coin, tel un chien qu’on n’tiendrait plus en laisse. Et il aimerait partir, s’envoler. Se défaire de cette descente en enfer. Ne plus être l’ombre de lui même. J’étais quoi avant ?
Divine et salope tentation, s’ébrouant, à son corps qui se tend, Maddox s’ébranle dans le bruit suffoquant qui se déverse brutalement de la porte des loges. Quelques paroles en présences de plus en plus présentent dans son dos, c’est fébrile q’il ramasse ses merdes les glissant dans les poches arrières de son jean sombre. Et entre cette impression de chanceler sous le plaisir ivre de l’instant, son regard percute ses yeux semblant noirs comme des océan perdus dans les eaux… comme des nymphes aquatiques.
Pupilles dilatées. Mydriase. Les mires bipolaires entachés de lithium déposées dans les trous de sa beauté révolue, c’est à peine s’il entend le palabre affligeant de ses collègues. A peine s’il les voit réellement… et à son corps qui se redresse, le souffle coupé sous son âme qui divague, ses envies se battent entre la retraite dans son appartement et continuer sa soirée entre les murs capitonnés du Pandémonum…
Son appartement lui rappelle trop les absences qu’on ses souvenirs. Le goût du manque et l’appétence de ses chagrins douloureux de ne réussir à compléter le puzzle de sa vie. Des souvenances étranges en exils sur les terres arides de l’oubli à cette chambre ; ces choses étranges qui s’y entassent. Des trucs de gosses, des trucs qui n’ont rien à faire dans sa vie de camé.
Mais peut -on être nostalgique de ce qu’on a oublié ? Peut -on regretter de ce qu’on a perdu, en souffrir si on n’en a pas gardé la moindre trace, le moindre souvenir ?
Prenant sa veste délaissée sur le dossier d’un siège, déviant son attention sur la porte desservant la salle principale du Pandémonium, un manque beaucoup plus vicieux se faisant ressentir, glisse sous sa peau à ce désir ravageant. Désir devenant alors incontrôlable quand ses regards glissent, insistants et désarmant, affamés, sur sa présence offerte inaccessible. De cette volonté à désirer ardemment attirer à lui les affres douloureusement délicieuses de son prisme. De toute cette merde qui fait qu’aujourd’hui, asservit il est. Et bousculant une collègue sur son passage, le regard obtus à cette volonté de rejoindre le suzerain de ses lieux, c’est fébrile qu’il pousse la porte, s’engouffrant dans la lourde chaleur du club.

Néons en lueurs tamisées, le brouhaha des lieux lui donne légèrement le tournis alors qu’il rejoint les clients assis aux tables, regards focus sur les courbes délicieuses de Bambi. Nouveauté du mois, elle a la jeunesse à offrir et l’étroitesse de ses cuisses sous l’indécence dont transpirent ses mires et lippes obscènes. Mais le regard ne s’attarde qu’un bref instant sur les carrés de tissus dont se délestent son corps. Maddox détourne le visage, cherche un instant pour plonger dans les ombres mouvantes de fond de salle qu’offre la mezzanine.
Privatisée, souvent, parfois, trône sa némésis. Roi despote de ces lieux, le regard à l’affut de tous ce qui s’y passe, prenant comptant ses excentricités pour s’exhiber sous la rétine froide des caméras, jeux malsains qu’à instaurer le jeune homme pour mieux assoir l’emprise qu’il tente maladroitement d’étendre sur l’homme et être finalement le seul à se blesser dans l’inconstance de Gali.
Gali, l’homme qui peuple ses souvenirs mirages. Des conneries pleins la tronche mais il est . Toujours là. Même quand il voudrait faire taire cette putain de sérénade à son palpitant abdiquant aux sourires et miettes d’attention. Se repaître d’une caresses pour crever dans l’ignorance la plus totale le lendemain. Maddox voudrait absoudre ses sentiments dérangeants alors qu’il grimpe à l’étage de la mezzanine. Et fatalement, à sa silhouette qui se dessine, ses émotions trouvent résonances et calmes surfaits.

« J’étais sûr de te trouver là… » ne jamais faire cas de leur statut à cette familiarité qu’il affiche ouvertement. Maddox se fou des étiquettes. Gali est sien… ça a toujours été comme ça dans ses souvenirs. Dans sa tête malade. Dans ses caresses quand il le touche… dans ses baisers mordants. J’en veux encore. De ce désir qui le dévore. Le goûter et ne jamais s’arrêter alors que son regard tombe dans le sien. Prusse ensorcelant de ce quadragénaire indécent et se sentir vide. Vide et avide.
S’asseyant au bout de la banquette de velours, dans les ombres tamisées, sur les hauteurs du Pandémonium, son regard dévale les muscles ciselés à cette boucle de ceinture qui accapare toute son attention le temps d’un instant, puis ses cuisses bordées de vice. « Alors ? » question vide de sens balancée sans même un regard pour lui autre que cet interêt tout particulier alloué à son anatomie, c'est effronté qu’il se penche, licencieux, afin de s’approprier du verre du propriétaire des lieux.

« Tu passes une bonne soirée ? Je ne pensais pas que tu aurais le goût des gamines. Ton genre lisse et glabre te correspond mieux quand on connait ton entourage. » l’insinuation glisse à l’encontre de la garce peuplant ses cotés. De ses sourires de reine totalitaire à cette envie de lui en coller une quand elle le touche, pécheresse de sa divine bouche de salope à déblatérer ce qu’il ne sera jamais en mesure de s'approprier.
Et portant le verre à ses lèvres humides, terminant le fond de la boisson liquoreuse, arrogance éhontée dans le but premier à vouloir l’amener exactement là ou il veut : évaporer cette apparence lisse calme tranquille pour retrouver la violence de leur passion commune. Entrevoir l’homme assiégeant ses désirs déviants. Recevoir ses caresses secousses intenses à ses chairs gonflées et vibrantes, ivres de leurs ébats chaotiques.
Et sa respiration marque une saccade à ce besoin de se concentrer sur autre chose que lui lui lui lui. Son regard dévie alors brusquement sur le contre bas de la salle, souhaitant plus que tout dissoudre ses pensées sales à cette pénombre attisant ses désirs. Désir de toucher, balbutier sa peau, sa chaire de ses lèvres. Frissonner. Se rassembler, s’égarer, se consumer au plaisir. De rondeurs, de vallons et de vallées profondes… de son corps où la violence tendre amer gronde. De ses lentes et profondes ondulations que sa bouche rencontre à son ventre mouillé qu’il lui offre sans honte. Les yeux clos. L’entendre gémir, haleté. Amour adoré -détesté.

Et putain, il lui faut décidément un autre verre.
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MessageSujet: Re: (tw) les nuits canines (gali) (tw) les nuits canines (gali) EmptyDim 7 Mar - 19:32

je me sens beau quand je t'abîme.
maddy et gali ;

Soirée d'ivresse où les lèvres d'une gamine réclament avec tendresse sa présence au creux des siennes. Gali y répond car il avait besoin de cette douceur. A chaque fois qu'il l'embrasse, ce sont les carences de son cœur meurtris que Velcoro sent. Il sait qu'il ne lui faudra que quelques mouvements et belles paroles pour atteindre son âme afin de boire l'essence même de sa tristesse. Et le roi n'aime que cela, la saveur des âmes à la dérive, éprises par les tourments de la vie et du monde, détruites par un passé qu'elles n'avaient pas vu venir.
Les créatures du Pandemonium ne sont que des fantômes portant leurs fêlures comme des ailes.
De larges ailes qu'elles déploient à chaque danse qu'elles offrent, impudiques et insensibles au monde qui les entoure.
Des ailes d'un blanc éclatant, humides des larmes qu'elles versent parfois le long des trottoirs lorsque tombe la nuit.
Des ailes, amochées, sordides, lumineuses, seulement là pour la beauté de l'oubli mais qui ne supporteraient même pas le poids de leurs corps si elles venaient à prendre leur envol.
Toutes ces chimères, prisonnières du Pandemonium, persuadées de trouver la liberté au contact d'un diable en costume au regard d'un ange rassurant.
Sur son siège de velours, à l'étage du roi et de la reine, Velcoro disparaît contre l'érotisme d'un corps parmi les corps. Une poupée parfaite, lisse et impitoyable, incapable de dire qui elle est tant le monde a eu raison d'elle. Une beauté qu'il embrasse avec nervosité et passion car ses traits sont sensiblement les mêmes que ceux de Circé. Choix calculé.
Il aime creuser l'envie et le manque que cette garce lui impose.

Puis soudain, Maddy.
L'insolent s'approche en sachant qu'il n'a pas le droit. Ces lieux ne sont réservés qu'à Dolores, Galileo et les quelques âmes qu'ils font grimper jusqu'ici lorsque la solitude leur étire l'âme. Divertissement égoïste. Velcoro le regarde avec toute la froideur dont il est capable, condescendant au possible, aussi mauvais que la froideur qu'il lui sert en nuance à son corps brûlant des caresses d'une autre. Son regard bleuté affronte sans crainte celui du plus jeune. Maddy porte l'insouciance des esprits que l'on ne peut jamais totalement briser.
Libre, sans entrave, capable de tout envoyer chier du jour au lendemain s'il est persuadé que le ciel lui a parlé afin de lui confier qu'il est spécial.
Medusa provient du plus profond des eaux, là où l'oxygène et la lumière manquent, là où les rêvent existent mais où le soleil les brûle une fois que l'on remonte à la surface.
Gali avait perçu au fond de ses pupilles la craquelure de la vie se former et lui arracher un morceau de son âme. Velcoro l'avait alors récupéré, moitié homme, moitié ange, des tentacules à la place du cœur.
Il était beau, trempé jusqu'aux os, tremblant, les lèvres violettes et les yeux encore perdus sur la mer.
Tu n'es pas payé à commenter mes goûts en matière de femmes ni à siroter mes fonds de verre. Gali plante son regard sur le visage du plus jeune, bloque sur sa pomme d'adam à chaque gorgée qu'il avale au point d'oublier quelques instants la présence d'une chimère à ses côtés. Farouche et sûr de lui, l'Italien remarque la trajectoire de ses pupilles sur le bas de son ventre. Le désir latent fait vibrer ses veines mais le roi reste là, installé sur son fauteuil, droit, imperturbable, prêt à lui faire regretter de jouer une fois de plus avec les limites.

Sa large main caresse le dos nu de la danseuse contre qui il ronronne ce soir, dépose un baiser sur sa tempe tandis qu'elle lance un sourire provoquant au gamin qu'elle sait effronté. Il suffit de ce simple débordement pour que Gali détache ses lèvres de son cou afin de la congédier d'un simple mouvement de main. Ses doigts effleurent ses courbes tandis qu'elle se redresse, le menton redressé, contrariée de se faire recaler pour le simple caprice d'un gamin qu'elle aurait poussé de ses propres mains si elle s'était retrouvé sur cette fichue falaise en même temps qu'eux.
Tu ne devrais pas boire. Déjà, sobre, tu ne sais pas gérer tes émotions alors ivre … il soupire, comme s'il s'adressait à l'un de ces gosses qu'il méprise. Gali attrape le verre vide qu'il a entre les mains et le pose sur la table basse. La mezzanine semble si calme d'ici, offrant malgré toute sa discrétion une vue plongeante sur ces créatures du Pandemonium qu'il aime et l'obsède. Sans demi-mesure, le roi agit ici de ses pleins pouvoirs, ne laissant à ses employés aucune marge de manœuvre. L'homme se redresse, se saisit de la bouteille de champagne afin que Maddy n'y touche pas. Ses pas glissent jusqu'au balcon de ce lieu divin. Le regard dur, Gali sent les battements de son cœur se mêler au rythme de la musique. Tout en bas, si les hormones s'éveillent et que les désirs s'entrechoquent, aucun de ces chiens friqués n'ose déborder et orchestrer le moindre contact avec la nudité des danseuses.
Le goût du champagne dans sa bouche lui semble fade ce soir. Comme souvent, Velcoro défait toutes les limites dans l'espoir inespéré de ressentir des sentiments toujours un peu plus forts. Qu'importe qu'ils soient éparses, éphémères et qu'ils le laissent encore plus vide ensuite pourvu que l'extase soit intense.
Après un bref regard sur sa cour, Gali tourne sur lui-même afin de retourner son attention sur Maddy.
Si tu veux rester ici, il faudra que tu gagnes ton passe-droit.
Roi indécent, l'homme boit à la bouteille quelques gorgées d'alcool avant d'ajouter, plus sévère.
Être ma pute ne suffira pas, Maddy.
BY CΔLΙGULΔ ☾


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MessageSujet: Re: (tw) les nuits canines (gali) (tw) les nuits canines (gali) EmptyLun 8 Mar - 16:57

Attiré, révulsé, par les mires assassines de la jeune femme peuplant les cotés de Gali, le sourire hostile qui étire ses lippes à ce sentiment grisant assiégeant toute prudence, Maddox se laisse aller à mieux regarder la ménesse, à cette assurance qu’il rêve de lacérer. Belle. Sans contexte, pourtant il sait. Sait comment amener l’italien à lui, loin de ses désirs féministes en ce milieu de soirée. Et ne pouvant s’empêcher d’hausser un sourcil sous les sourires acides distribuer à ses attentions, c’est sans quitter le regard de la créature qu’il se tourne plus franchement vers eux. Vers elle.
Assise de ses cuisses dénudées sur les genoux du propriétaire des lieux. Ses seins lourds apparaissant sous les éclairages et la transparence de son haut… opaline chimérique, regard de biche, l’aigreur bilieuse d’une jalousie trop longtemps contenue remue le bain de ses déviances à cette pitance à vouloir obtenir corps et âme du quadragénaire.
« Il faut bien que quelqu’un le fasse… » réponse sans équivoque concernant ses goûts pour les femmes, Maddy les connait trop bien pour ne savoir qu’elle est exactement ce qu’il aime. Et se voulant nonchalant, reste cette vicieuse douleur lui labourant les flancs de se sentir ainsi bafoué. Maddox sait qu’il déconne. Rien ne va. Dans sa tête, ses sentiments, dans ses souvenirs… pourquoi être le seul à les avoirs, les connaître, les chérir quand le seul être qu’il désir piétine un peu plus son amour propre et sentiments doux -amers. « Et laisse moi me soûler si je dois être témoin de vos ébats. » car aucune envie de partir sans avoir obtenu ce qu’il est venu chercher… ce soir, ce soir, il a besoin. Besoin qu’on lui remette les idées au clairs. Qu’on museler cette fureur, cette bilieuse douloureuse, cette incompréhension en maelström de sentiments crucifiants.
Et perdu dans les prismes tortueux de son palpitant agonisant, des mouvements en périphérie de sa vision lui font lever la tête alors que la jeune femme vient à quitter les genoux de Gali pour rejoindre les escaliers, ses regards en mine hostile le laissant lisse et silencieux. Reléguée, de cette sensation toute puissante, le désir, éclosion fébrile, ses attentions se braquent sur le quadragénaire qui se penche alors vers lui.
L’esprit prenant les chemins contradictoires des désirs réels du propriétaire du Pandémonium, lui reprenant le verre des mains, dans son refus à le laisser boire, Maddy tait la vérité qu’il affiche ouvertement. Oui. Oui. Despotique déviant, ne sachant être raisonnable dans les consommations, les acides lui fouettant actuellement les sangs, rendant tous raisonnements chaotiques, son regard lèche son corps qui se lève aux courbes abruptes et saillantes de ses muscles ronds, apparaissant alors sous les lignes froissée de la chemise.
S’échappant loin de lui, bouteille de champagne en main, haussant un sourcil alors qu’il le mire nonchalant désirable baisable, rejoindre la rambarde de la mezzanine pour distiller de son prusse ses œillades incandescentes, Maddy comprend qu’il vient de froisser l’homme, attisant de ce fait son plaisir malsain.
Etait -il ainsi avant. Avant ce soir. Sur les abords de la ville. La mer froide et hostile léchant ses membres en cette impression de flotter haut, loin de ses terres inhospitalières et arides. Et il est apparu. Comme ça… putain de romantisme à la coté de se dire qu’il en a trembler de le voir sur son destrier. Qu’il l’a reconnu. L’homme mirage de ses souvenirs. C’était lui. C’est lui. N’est ce pas. N’est ce pas ?
Se penchant en avant, coudes posés sur ses genoux, cuisses écartées, le regard suit les mouvements à cette nonchalance lorsqu’il s’accoude, dos à la barrière, se demandant bien de quel passe droit il lui parle. Maddy ne comprend pas. Il n’en obtient aucun, juste celui de se sentir comme un chien abandonné de son maître quand ce dernier se désintéresse de lui, une fois le graal de ses plaisirs violents atteints.
« Qu’est ce que tu veux plus de moi Galileo si être ta pute n’est pas assez. Mon amour ? Tu l’as déjà mais même ça, tu n’en veux pas. » c’était risible. Compromis. Dès le départ. Quelque chose le savait fatalement dans le tréfonds de ses tripes quand les mots ont défié ses propres interdits en s’échappant de ses lèvres muselées. « Combien de fois te l’ai -je dis ? Je t’aime. » Je t’aime dans chacune de tes caresses, tes passions abusives. Passions le poussant à vouloir se montrer nu à ses yeux obsédants. Orages sombres en tempêtes furieuses. Le vouloir à le voir criant de plaisir. Ses membres pliée sous un poids trop lourd le poussant à des actes impies. De ses cheveux échevelés, tête offerte à ses doigts courbés de fureur. Carcan douloureux au plaisir sale d’être soumis asservi.
Se redressant prestement, Maddy délaisse la banquette, désireux de se rapprocher, toucher avilir son corps du sien, balbutier contre ses lèvres, mordantes et affligeantes. Et le regard enfouit au fond du sien, cherchant le lien particulier reliant leurs êtres tordus, Maddox s’arrête pour se tenir sur la abord de son espace vitale. Hauteur qui se veut égale à la sienne, son regard ne s’abaissant que pour lorgner les lippes humides, quelques instants, pour finalement détourner le visage et regarder à son tour la foule en contre -bas. Ne voir que des inconnus et se dire qu’il se fout. D’eux, de tout ça.
« Je t’ai donné mes sentiments que tu as souillé dès le soir même dans tes baises insipides. » revenant sur son regard sombre, l’accroche cœur d’une mèche obsidienne barrant son front halé aux expressions délicieuses inscrites à même ses traits, ébranlent les forteresses décrépis du blond. De cette envie d’en baiser chacune d’entre elles. Connaître leurs histoires, quels en ont été leurs rires, joies et peines… connaître leurs saveurs sous la liche de sa langue à son corps s’accolant contre le le sien.
Venant peupler ses cotés, tout prêt, trop prêt, son corps s’accolant à ses flancs, son bras glisse le long de la rambarde pour finalement s’installer le long de son dos. Caressant discrètement l’étoffe riche de la chemise, ses doigts tirent doucement sur les pans du tissu, soucieux de le déloger du pantalon à cette ceinture ceignant ses hanches étroites. Et frôlant en un toucher aérien la carme chaude de ce canevas hostile, Maddy se penche vers son oreille, lippe assiégeant le pavillon en une cajolerie mignotise.
« Mais toi et moi, nous savons très bien ce que tu veux… tu ne l’auras pas. » sa liberté. Précieuse. La seule chose sur laquelle il lui reste un semblant de contrôle. Farouche et ardente. A s’évader dans le roulis furieux de la mer. Maddox aime la mer. Son odeur saline, à ses eaux sombres… semblable à ce regard. «  Si je te la donne, il me restera quoi ? » et caressant de l’arrêt de son nez les contours cartilagineux de son oreille, son attention accroche le regard de la garce congédiée un peu plus tôt. Noyée dans la masse, ses regards véhéments attisent son plaisir brut. Attisent cette possession maladive. Alors ses lèvres viennent s’échouer sous la peau tendre se trouvant juste en dessous de son oreille, prémices de promesses chaudes et indécentes, guettant un quelconque acte d’amour en l’hémisphère astral.
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MessageSujet: Re: (tw) les nuits canines (gali) (tw) les nuits canines (gali) EmptySam 20 Mar - 23:21

je me sens beau quand je t'abîme.
maddy et gali ;

Maddy lui parle d'amour comme s'il était persuadé d'en connaître un rayon là dessus. Gali le fixe mais n'accorde aucune réelle importance à ses mots. Maître des illusions sur un royaume de vices, seul le goût de l'alcool lui semble réel à chaque gorgée qu'il avale. Sa pomme d'adam fait se mouvement délicat alors qu'il penche la tête vers l'arrière pour boire du champagne en silence. Malgré sa froideur naturelle, Gali apprécie la nature désinvolte du danseur. S'il était ennuyeux à mourir, l'homme ne le laisserait jamais grimper jusqu'ici et lui faire sa scène. Si Velcoro laisse sa chance à tout le monde, question d'équilibre, il est de ces moments où l'Italien ressent un besoin viscéral de spectacle et d'adrénaline. Lorsque Maddy le regarde avec toute sa fougue, il y a en lui un éclair chaud qui électrise ses organes et réveille le bas de son ventre. L'animal ne ressent alors aucune gêne de se sentir à l'étroit dans son pantalon parfaitement taillé. Les fesses si bien rebondies et fermes de la danseuse avaient commencé le travail et l'insolence du blond alimente le feu au creux de ses tripes.

Sa question le fait grimacer. Gali désire tout de lui et rien à la fois. Car Velcoro éprouve du dégoût à chaque je t'aime et de la lassitude lorsqu'il ne les lui prononce pas à voix haute, le regard brillant et le cœur au bord des lèvres.
Ton amour ? Sais-tu combien ici me l'ont déjà donné ? Ne sois pas pathétique et orgueilleux de croire que je désire tes je t'aime.
Les sentiments sont des sucreries qu'il mange trop vite et qui lui donnent la nausée ensuite. Gali le fixe, dédaigneux, tandis que Maddy quitte sa place pour le rejoindre. Il y a dans le regard du blond une détermination teintée d'érotisme. S'il n'était pas le roi du Pandemonium, le brun l'allongerait déjà sur cette banquette mais ses désirs sont aussi capricieux que sa tête. Velcoro redresse légèrement le menton. Il veut passer par la tempête afin d'apprécier le goût de leurs baisers.
Quelques mois plus tôt, Maddox semblait si vulnérable sur cette plage où il l'avait ramassé tel un pauvre oiseau tombé du nid. L'homme s'en était occupé avec toute la sagesse du monde afin de resserrer les liens qui les unissaient déjà. Tout était calculé dans le but le ramener ici et l'emprisonner dans cet enfer délicieux où sa peau n'aurait plus le moindre secret. Lorsqu'ils se percutent, Gali est hanté par la sensation délicate de retrouver le goût du sel et de la mer.
Si tu avais fait preuve d'un peu plus de lucidité, tu n'en serais pas là. Obligé de te dénuder dans l'espoir d'obtenir l'attention de ton boss. Tu crois vraiment que tu es libre, Maddy ?
La chaleur de ses lèvres contre son oreille le fait frissonner. Une décharge électrique remonte alors le long de son dos, s'accroche à ses vertèbres telle une alpiniste. Gali se laisse faire dans un premier temps avant de redresser sa large main contre le visage si délicat de Medusa. Ses doigts prennent le temps d'effleurer ses boucles avant de reprendre la parole.
Tu es prisonnier du Pandemonium, dépendant d'un rêve que tu espères encore voir devenir réalité.
Mais tout ce dont le cœur du danseur se nourrit ne sont que des chimères. Bon nombre se sont épuisés à tenter de l'apprivoiser sans y parvenir. Et même lorsqu'il pensait y être arrivé, s'être assagi, tout cela n'était qu'une illusion. Gali est un être fait pour détruire et abuser du peu qu'on puisse lui offrir. Son souffle se coupe tandis que sa voix grave fait vibrer ses cordes vocales dans un son rauque et sensuel.
Il ne te reste déjà plus rien. Tu n'es plus rien si ce n'est un gamin effrayé par l'idée de ne plus être assez désirable car tu sais, au fond de toi, comme le plaisir peut se trouver partout. Son menton désigne la danseuse afin d'appuyer ses paroles.
Sa main glisse dans ses cheveux clairs qu'il empoigne brutalement. Peu importe que Maddy ne soit rien, Gali ne se complaît que dans les âmes vides. Rien ne lui donne plus d'extase que les remplir de tout un tas de sentiments contradictoires et d'une adoration pour lui.
Le roi remarque les regards que le danseur échange et devine sans mal à qui celui-ci les adresse.
Plus tu m'aimes et moins je te désire. Sa voix vicieuse glisse dans un souffle chaud contre la peau du plus jeune tandis que ses doigts le relâchent enfin. Dans l'ambiance tamisée de la mezzanine, seuls leurs corps semblent encore continuer de vivre et de ressentir. La foule en bas n'est qu'une image de synthèse, une masse informe et inutile à qui Velcoro n'accorde plus la moindre attention.

Gali se défait de l'emprise de Maddy, dépose à nouveau la bouteille de champagne sur la table basse avant de revenir vers lui. Ses mains effleurent le tissu de son haut afin de dévoiler son torse à la peau pâle et délicate. Le roi effleure du bout des doigts son corps brûlant, plante son regard bleuté dans le sien pour atteindre plus vite son âme. D'un geste plus sûr, il ne lui donne pas le choix, ôte son t shirt et l'admire quelques secondes comme s'il était sur l'une de ces scènes. Ses paumes glacées par le contact de la bouteille épouse le creux de ses reins et s'enfoncent finalement dans son boxer. Les gestes de Velcoro sont sûrs et instinctifs lorsqu'il serre brutalement ses fesses. Son visage si proche du sien défie les limites mais refuse de les franchir alors qu'entre ses doigts, Maddy n'est plus qu'une poupée fébrile, partagée entre le désir et la colère. Ses lèvres le dévorent à distance.
Et toi, que veux-tu, Maddox ? Son prénom roule contre sa langue qu'il sublime d'intonations chaudes.
Lui donner l'illusion que son avis compte pour resserrer un peu plus l'étau ; technique simple, qui lui coûte à peine. Le briser n'en sera qu'un peu plus jouissif ensuite.
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