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I am hers, she is mine [Gali]


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: I am hers, she is mine [Gali] I am hers, she is mine [Gali] EmptyVen 26 Fév - 16:18

Assise sur le petit tabouret de sa coiffeuse, Circé se regarde dans le miroir, renvoyant le reflet d’une petite brune aux cheveux bruns, soyeux et ondulés, entourant des traits aussi lisses que de la soie, des lèvres fines ne laissant pas apparaître le moindre sourire. Des dents si blanches semblables au portrait de ces sirènes qui envoûtent le marin et l’attire au fond des abysses. Succube vénale portant en elle toute la méchanceté d’un monde l’ayant abandonné.
Seules les cernes entachent ce visage qu’elle juge parfait, témoin de la nuit trop courte qu’elle a vécu. À faire la fête avec Gali, puis rentrer au petit matin, à le laisser prendre possession d’elle, son âme et son corps entier. Être à lui, murmurer son prénom avec la ferveur d’une personne qui aime un peu trop.
Je suis à toi, et tu es à moi.
Et puis, il est parti. Comme on s’habille pour aller bosser. Comme on se prépare pour quitter le coup d’un soir, l’amante qui n’est pas la femme qui attend avec les enfants à la maison. Mascarade d’un jeu dont elle a pleinement conscience, Gali est parti en baiser d’autres, homme ou femme, objet acheté ou le fruit d’une passion. Libre de posséder Circé. Libre d’en être son propriétaire et de faire d’elle une chose qui pense et vit, qui aime et qui hait. Qui se perd et s’observe en cet instant.
Sa peau dorée caresse doucement l’une de ces joues, glisse lentement vers les lèvres encore gonflées des baisers de l’italien. Toujours demandeur, toujours vorace d’elle. Le temps de la passion qui étreint avec fureur et puis ensuite, il y a ce calme. Il déroute. Il est perturbant. Elle aurait aimé qu’il reste avec elle mais rares ont été les fois où ils ont joué à ce jeu du couple. Entre eux, c’est surtout la communion des corps qui dissimulent l’attachement viscéral.
Gali, elle l’a dans la peau. Elle crève de l’attente qu’il impose, se dit qu’elle mérite mieux. Et en même temps, que serait-elle sans lui ?
Cette polonaise sans papiers, en irrégularité qui serait à la rue. Elle lui doit tout.
Son appartement. Sa garde robe de pétasse de luxe. Ses bijoux. Elle mène une vie de reine payée par l’homme dont elle n’a jamais conté son histoire.
Circé n’est pas Circé. Elle est Wanda. Elle est cette fille qui a tenu à changer de vie en affrontant le père et la mère, coupant les ponts et étant si con dans sa bêtise, qu’il lui a paru inconcevable de demander pardon. Ça serait bien mieux.
« Ou moins bien… » Se murmure-t-elle avant d’esquisser un sourire à son reflet, puis de se lever. Elle regarde le lit défait, les draps froissés témoins de ces corps unis dans l’harmonie de leur accord. La décoration. Le paquet de cigarettes qu’elle attrape pour s’en griller une.
La brune quitte alors la chambre pour ouvrir les fenêtres de son salon, en ce matin d’Avril. Il y a du monde qui va bosser, ces gens qu’elle observe avec dédain, vêtue de son peignoir de soie laissant apparaître l’arrondi délicat de sa poitrine, offrant une vue sur les cuisses dénudées. Provocante comme toujours, elle se la grille et profite du soleil qui vient dorer sa peau ayant connu bien trop d’hivers.
La nicotine lui fait du bien alors qu’elle s’asseoit sur le rebord de sa fenêtre, étant si près du vide et de la mort. Prête à tomber en esquissant un simple geste, elle pense beaucoup ces temps ci. Se pose des questions sur son avenir, consciente que tôt ou tard, Gali cessera de voir en elle un caprice.
Ou pire qu’il puisse mourir un jour et la laisser seule. Et si elle avait eu un peu de cœur, elle aurait pu admettre que c’est l’humain qui manquerait en priorité. Or là, c’est un tout, c’est l’homme, c’est les prouesses au lit et le portefeuille garni.
L’homme en question qui ouvre la porte de l’appartement, dont il a les clefs, dont il sait qu’ici il n’y aura personne d’ autre que lui, accord tacite entre eux. Il baise ailleurs, elle attend.
Et dieu qu’elle est contente de le voir.
« Mon divin roi… » Lui dit-elle avec un sourire sur le visage, sa clope entre ses doigts fins. La voix qui se veut enjôleuse, le masque parfait sur sa face, Circé en reine de la noirceur et du vice.
« Je te manquais déjà ? » La voix est susurre sur une scène irréelle. Une Circé nimbée du soleil divin, se posant sur sa peau à moitié dénudée. Pas trop mais assez pour que ça puisse éveiller les affres du désir. Violent. Viscéral.
« On part sur des choses sérieuses, ou je te fais des pancakes et un café ? » Sa voix est un ronron aussi doux que la peluche d’un chat, laissant apparaître comme à chaque fois, les tonalités de l’Europe de l’Est, tonalités gutturales bien plus dures que l’anglais qu’elle a fini par maîtriser quand elle ne parlait pas un brin d’anglais en arrivant à 18 ans ici, perdue et jetée dans la fosse aux lions, Wanda morte pour laisser une autre identité naître.
Puis une autre. Et encore une autre.
Et enfin… Circé.

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