charming and irresponsible ☾ cameron

mercure : eau et feu, le caractère imprévisible, les grandes bravades, les sourires en coin et les mots qui brûlent comme de l’acier. elle n’est pas insaisissable, non, même prévisible, un peu comme une enfant star qui aurait mal tourné. les pailles et les aiguilles dans son corps, la poudre qui court, l’alcool qui coule. mais elle manie les mots avec autant d’agilité qu’un pickpocket. elle sait où elle va, et ses pas sont assurés. son sourire charmeur est certainement sa plus grande arme, fille du diable, elle pourrait vous vendre n’importe quoi -et vous ne remarqueriez même pas y laisser votre âme.

vénus : elle semble sûre de sa féminité, charmeuse de vipères. elle s’enroule autour de vous, vous souffle des mots sirupeux, vous fait démarrer des guerres juste pour ses beaux yeux. mais la vérité, c’est que vénus a oublié de la bénir, l’a laissée avec ce corps parfait sauf pour elle. ce corps auquel elle a fini par s’habituer, qu’elle s’est réapproprié avec le temps, mais qui ne sera jamais parfaitement celui qu’elle aurait voulu. encore une fois l’envie la déborde elle aurait aimé être hyacinthe, pour une fois, le visage noble et androgyne. mais vénus s’incarne en elle, d’une autre manière : elle en est l’adoratrice, prête à se damner, ou presque, pour une femme.

mars : la rage jusqu’au fond du coeur, la colère, et la guerre permanente, tout le temps. parce qu’elle ne sait pas perdre, elle vaincra. parce qu’elle ne supporte pas l’anonymat, elle sera nécessairement quelqu’un. c’est une fille d’arès, incapable de refuser un combat, de ne pas livrer bataille, de ne pas répondre lorsqu’on la provoque. elle n’est pas des reines qui restent dans leur palais doré, dans leur tour d’ivoire, elle est de celles que le sang ne dérange pas, tant qu’il est de ses ennemis.

jupiter : l’or éteint, le royaume qu’on lui a refusé tandis qu’elle pensait pouvoir y accéder, et de droit, aveuglée par les rayons d’une étoile -ce n’était que poudre aux yeux. elle doit se battre désormais pour reconquérir l’olympe, et elle est prête à sacrifier sa propre famille : achilles pourra être son propre kronos, et elle le dépècera, morceau par morsure, les crocs en avant et les mots cinglants.

saturne : le poison dans ses veines, le plomb dans l’estomac, qui l’alourdit depuis toujours. toutes les addictions sont bonnes pour remplir les trous dans le coeur, le manque d’amour, oublier les premiers instincts. elle est une reine. elle doit l’être. ariane aurait dû être son prénom, elle, la reine de bacchus, celle qui se perd dans les orgies, celle qui ne peut plus avancer, sans alcool, sans cocaïne, sans qu’on ait besoin d’elle. incapable de survivre seule, carne sans âme qui avance encore, parodie d’elle-même, respirant sans poumons : finalement, c’est lui qui l’a dépecée.



tw : lae narrateur.ice est une personne prédatrice envers les gens vulnérables psychologiquement parlant

les lèvres ourlées autour d’une cigarette, se consumant à la vue des cadavres de ses soeurs dans le cendrier. le rouge à lèvre preque noir sous les lumières des stroboscopes. les ongles longs comme des griffes, et le regard vif.

cameron est l’une de ces femmes requins.

de celles qui savent parfaitement vous mener en bateau.

tu la reconnais, parce que tu en connais plein d’autres de son genre -mais jamais aussi jeune, son âme semble millénaire. elle rit quand tu dis ça, un rire franc, pas un gloussement d’adolescente.

“je pensais qu’on avait laissé cette expression au siècle dernier. non, j’ai juste de sérieux problèmes.”

tu commences à chercher les fêlures en elle. les faiblesses dans l’armure où tu pourrais s'infiltrer, où tu pourrais inverser le rapport de forces.


elle est une fille à papa.

aucun doute là-dessus, elle en parle comme s’il avait accroché chaque étoile dans le ciel. elle raconte les souvenirs de son enfance, sur ses genoux, à observer les papiers, et s’entraîner seule à lire pour pouvoir l’aider, parce que c’est comme ça qu’elle semble être. une gamine rongée par l’ambition et que rien ne peut arrêter.

elle parle aussi de sa mère avec la plus grande douceur, et le plus grand respect. elle mentionne qu’élever quatre enfants avec aussi peu d’écart ne doit pas être simple, et qu’elle comprend. qu’elle se souvient être allée la voir si souvent, pour lui donner ces bricoles inutiles qui sont des trésors aux yeux des gamins.

elle parle de son enfance d’enfant naturellement douée, qui n’a pas réellement besoin de travailler pour exceller, et qui s’ennuie, si vite, de tout. s’ennuyer des activités, des hobbies, des gens, à changer régulièrement de groupe d’amis, à ne pas réellement pouvoir se poser sur le moindre projet de long terme, mais à toujours être occupée. incapable de se poser, incapable de comprendre le silence et l’ennui.


elle ressemble à une déesse couronnée de cette fierté dont elle se gorge et qu’elle te crache à la figure, comme pour te dire
“garde tes mains dans tes poches,
ne m’approche pas,
je suis intouchable,
sans fêlure,
je suis la fille de mon père,
et mes crocs sont d’acier
et ma peau est de titane
ni tes mots ni tes griffes
n’y laisseront la moindre
égratignure”


cw : tca, dysphorie, alcoolisme

deux égratignures, subtiles, presque invisibles.

sur ses doigts.

un signe de russell.

tu le pointes, discrètement, délicatement, dans le confort et le silence de la backroom. en prenant sa main.

c’est là que tu vois ce que tu cherchais chez elle. enfin. cette étincelle de peur, de terreur que quiconque sache, que quelqu’un comprenne, qu’elle n’est pas invincible, que quelque chose se cache derrière tout ça. elle reprend sa main comme si tu l’avais brûlée, et elle répond en quelques mots choisis. un mensonge précautionneusement arrangé à l’avance. mais tu lis derrière ses phrases avec aise.

onze ans. un début de puberté difficile. le refus de grandir, le refus de changer, le refus de prendre ces nouvelles responsabilités, avec celles qu’elle a prises trop jeune. la haine de ces nouvelles courbes, de ces seins, et de ces nouvelles obligations genrées. l’attention qui s’étiole. peu à peu, mais elle le sait et elle le sent, et elle se remplit avec ce qu’elle peut au final. la haine et la culpabilité. et le reste.

elle dit qu’elle est guérie, et il semblerait que personne ne sache vraiment. qu’elle s’en soit remise seule. ou bien c’est ce qu’elle dit, après tout.

les verres s’enchaînent. elle s’excuse pour rejoindre les toilettes.

n’a-t-elle pas seulement troqué ses tartines pour des bouteilles de bourbon?


elle revient, le nez fraîchement poudré, les gencives irritées, et le sourire accroché aux lèvres. elle marche d’un pas de nouveau déterminé. elle est une reine qui évolue au sein de sa cour, et à la voir ainsi, non plus la femme seule qui sirote son verre, mais la déesse dans son palais, tout le monde l’observe. un instant d’électricité.

chacun se tend sur son siège.

quelque chose pourrait arriver, une guerre, une orgie, une croisade.

rien.

elle s’assied, son visage de renarde fendu d’un sourire presque moqueur. elle se moque de toi désormais. son regard est de nouveau vif, mais il est surtout acéré. elle sait ce que tu fais, et c’est son tour de jouer.

elle parle de son frère, de leur ascension de titans vers le mont olympe, elle parle d’icare, elle parle de ses études, et de son envie de régner sur le monde, elle parle de ce qu’elle veut être, elle parle de son ambition. dans ses yeux, l’or du soleil tourne en spirales, comme un univers d’envie. tu ne peux pas la lâcher, même quand ses mots commencent à être de plus en plus rapides et hachés, même quand tes idées deviennent floues.

tout ce que tu peux entendre, c’est

“je suis la fille de ma mère,
la gardienne des secrets,
l’arôme piégeuse,
et tu ne trouveras rien
en m’égratignant.
je ne m’ouvre qu’à mon reflet
et te voilà collé.e
embourbé.e
impuissant.e,
face aux lions.”

elle se lève, cigarette aux lèvres, ton verre à la main. elle tourne le dos et ne se retourne pas. pas même pour claquer des doigts. pas même quand toute la foule se jette sur toi.

tu ne sauras rien d’elle.

tout n’est que mensonges et apparences.

et elle ne laissera personne voir son doute, sa peur, le vide grandissant à l’intérieur d’elle. ni la rage, ni la couronne transformée en épines sur sa tête. l’ichor est devenu sang, et le goût de la victoire celui du martini.

personne ne saura son nom,

ni combien elle aime
cette androgynie.

ton pseudo sur la toile. a écrit:

A tes méchantes blessures.toujours elliott, en pleine forme, toujours là pour vous servir avec la meilleure des reines.  
kezako, ton perso. pré-lien de @"Leoftsan Sterling" notre chef blasax

Code:

[u]anya taylor joy[/u]. ∴ @"Cameron Sterling"
[u]étudiante en sciences politiques[/u] ∴ @"Cameron Sterling"
[b] Quartier d'habitation :[/b] Heavitree
[size=10][u]18[/u] [b][i]Cameron Sterling[/i][/b] ∴ un loft où le bruit ne semble jamais s'arrêter, même quand cameron n'est pas là. merci papa.[/size]

Hé oui, te voilà validé.e !
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
La plume te démange, je le sais, je le vois. Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
N'hésite pas à passer du côté du marché noir afin d'en apprendre plus sur ce système, grappiller quelques points mais aussi les dépenser à ta guise.
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait. Tu peux aussi passer du côté des mini-floods afin de voir ce qu'il s'y passe en ce moment.
Pour finir, un serveur discord est disponible.

deux activités te sont proposées dès le départ.
D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org
Et afin de mettre un peu de piment dans la vie de ton personnage et participer à l'évolution du forum, tu peux t'inscrire à la prochaine intrigue et découvrir ce que big brother aux habitant.es de la ville.
Bon jeu.