les saisons de passage ; gus

gustavo errázuriz.

je pense que vivre comme un animal domestique ne devrait pas être ta plus grande aspiration, et que dans l'excès, dans le feu, on entend des battements de cœur. toi, par exemple, en ce moment je ne t'entends pas. ☾

nom prénom(s). la fluctuation dans l’air, trop doux, trop fort, des envies de trop loin, des envies de creuser, de ses mains, sentir la tornade, le volcan, d’un pays trop loin. de sur la carte, des plis usés, de la couleur, faillible. des origines d’une histoire télévisuelle, au programme d’un nouveau coup d’état. des tanks qui roulent en plein centre-ville, c’est pas à londres qu’il verrait ça. au commencement, la pluie n’était pas assez forte. quand il s’est retourné, il n’y avait plus que ses parents. surnommé gus, dans la cour de l’école. dans le par cœur, il a retenu son nom. moraga, errázuriz. les noms de ses deux parents. gustavo qui monte et qui descend, il a jamais su tenir un stylo-plume. la pointe de l’effaceur troue le papier, la gomme froisse son initiative. arturo- comme son grand-père, porté disparu. âge, origine. 44 ans. dans le bruit de fond, il a pas de quoi pleurer. face à une pièce vide, c’est par terre qu’il s’assoit. et la cicatrice sur son dos est plus impressionnante, et les fractures, et les broches, et les plaques, et les vis. il a le sourire timide sous sa moustache quand on redouble de compliments. le rire communicatif, déroutant. le regard froid quand il observe la mort d’autrui. et la faute d’un moment, la colère qui fait tressaillir ses côtes, la fatigue d’un spectacle où il meurt à chaque fois. dans la nature fauve, dans la bouche d’un alligator, il aurait toutes ses chances. chilien, bien sûr. le soleil noirci. aveu d’indépendance l’arme au poing. à mon bon ami, mort lui aussi. la dictature porte toujours le même drapeau, mais c’est un sang différent qu’on nettoie dans les rues du centre-ville. occupations, métier. dans le bruit, le corps, l’odeur, le goût, la vue. l’accroche complice de son prochain meurtre, à un public, les fous. le reflet tangible d’un imaginaire ocre et poisseux. le fil d’une marionnette, angelot, à la voûte d’une église romaine. dans l'art corporel, peut pas croire que mona lisa fasse réfléchir un enfant, un adulte, un vieillard. il a l’esprit, la torture silencieuse d’une scène camouflée par la supplication d’un enfant face à son père. du bruit que peut faire le cuir, au souffle, trempée, du gémissement interdit. de la corde qui se tend. ici ou plus tard. l'asservissement, la mort lente, l’agonie, le cannibalisme, l’euthanasie, la pornographie. au théâtre, il est rentré par la grande porte, metteur en scène opportuniste. et les pièces étaient toujours très bonnes, alors il a dit oui. et les journalistes l’ont appelé l’enfant terrible de la plastique. des anecdotes empruntées quand il a fait le tour des siennes. il a pas fait les beaux-arts, ses parents étaient contre. situation sociale et financière. il a de quoi réjouir son banquier, miser en épargne. il a jamais eu de crampes à l’estomac, le besoin de vendre un cadeau sur ebay. la peur d’être à découvert. même étudiant. il en a claqué -des investissements- des paris à la chance insolente. sans vivre dans l'opulence, il sait reconnaître un bon vin d’une piquette. statut civil et orientation sexuelle. poteau électrique, il s’est pris la foudre. quand il fait nuit, et quand toutes les lumières sont allumées, il peut s’accroupir, tenir les genoux, supplier, dire je t’aime quatre fois dans une phrase. faut qu’il soit tenu à la fascination, aux paupières qui s’empêchent de mourir, au café qui compte triple. énergie qui se décuple. sapiosexuel- dans le génie qu’il dissèque, pas toujours de la bonne manière. sans tragédie ni passion. dès fois, il aime. de loin. à l’affection qu’il porte quand il en parle. à l’obsession maladive. à la beauté subjective. cicatrice qui lui pourrit le cœur. en couple depuis dix-sept ans. l’incruste discrète d’un monde inconnu où il est roi. la captation de clous après les cours. la tête basse d’une rupture mal orchestrée, l’a décidé de le suivre. adrénaline d’un point qui raconte l’apothéose. groupe. smells like teen spirit. trigger warnings. performances corporelles (violences), langage imagé (violences, potentiellement gore). possible que mon personnage évoque des thématiques très "durs" comme par ex. la culture du viol, ce qui n'en fait pas un défenseur pour autant. bien au contraire. en revanche il va tout faire pour provoquer l'opinion et susciter un questionnement quitte à "aller trop loin".

☾ eye contact.

tics, manies, caractère. ☾
☾ signe astrologique : le trait qui se noirci à vue d'œil, là où tout le monde guette le moindre faux pas. des “je l’savais” lus sur instagram devinés quand il commande un grand coca et six glaçons. la mauvaise réputation d’un double qu’il n’a jamais vu. gémeaux, quoi qu’on puisse en penser, il s’en fiche. ☾ les démons contre lesquels iel se bat : il a la contradiction de faire tomber tous les décors, de les arracher à mains nues. la pression d'une révolution qu'il n'a jamais atteinte. dans les lignes d'un journal spécialisé, ils peuvent dire ce qu'ils veulent. rien n'est jamais assez. et chaque première se solde par un frisson d'horreur. tout devient passable, ludique, consommé. il n'y arrive plus, dans le neuf flamboyant, sa peau a fini de brûler au lance-flamme. la colère devient silencieuse, la perfection un puit de tristesse. ☾ le membre de sa famille qui l'a le plus marqué.e : peut difficilement passer à côté de ses parents, des photos sur lesquels il ne reconnaissait personne. des repas de famille au chiffre 3 dans la banlieue de londres. ☾ son thème musical : tango apasionado. ☾ particularité(s) physique(s) : il a une cicatrice le long de sa colonne, marquée. les coutures remarquables au fil de fer. l'appât qui guette et qui transperce la peau. ce qui imite les os, les articulations. des broches et des vis, il en a gardés. des souvenirs de fractures au tibia-péroné pour une chute pas faite exprès, du deuxième étage, il a hurlé tellement fort que six personnes différentes ont appelé les pompiers sans se concerter. ☾ le plus gros crime qu'iel ait commis : exhibition sexuelle dans un lieu de culte. ☾ sa plus grande peur : l’indifférence, le ni oui ni non, ni l’amour ni la haine, ni blasphème ni morale. la peur de l’échec, la page blanche, la complaisance. la peur d’être normal, moyen, ni trop mal, ni trop bien. du renouveau, des anciennes gloires. de décevoir. ☾ quel dieu/déesse (du panthéon grec, égyptien, nordique, etc) pourrait-être son parent divin ? anubis. ☾ son aesthetic en quelques mots : ready to start. ☾ l'animal qui le représente le mieux : le serpent. ☾ ses opinions politiques : il a du mal à vivre le découpage conservateur-libéraux-démocrates du royaume (dés)uni. a du mal à cacher son ardeur sous son compte twitter quand on parle de la courbe du chômage et du réchauffement climatique. ☾ sa religion : baptisé par l'église catholique avant même de pouvoir choisir, ni agnostique ni athée, croyant sans texte, sans sacre et sans interdit. ☾ son alignement moral : chaotic good. ☾ style vestimentaire : so spielberg, à la casquette et au jean.

histoire. ☾

au bout du tunnel, il y avait l’aéroport. des embrassades chaleureuses et un carton au nom de son père. quelques mots en anglais pour l’effort de guerre. l’épuisement après des heures et des kilomètres de contrôles des frontières. gustavo est né à londres. six mois plus tard. la poussette devant les grilles de l’école, l’étude du soir. les couleurs et les chiffres. les jours de la semaine, les réunions parents-profs. aux mots qui se chevauchent sans qu’il puisse en placer une. la tarte dans la gueule quand il revenait avec un 10/20 et des excuses. sans ceinture ni traumatisme. il est arrivé sur les bancs de la fac après des mois de négociations. pas l’énergie de s’enfermer dans sa chambre pour piper le code civil. il a fait dans le sensationnel journalisme. ses parents ont toujours tout payé pour lui. belle maison à kensington qu’il rejoignait dans un bus trop fréquenté. la femme de ménage qui repassait derrière lui quand il était petit. les cours de tennis obligatoires à chelsea. l’appareil photo qui vaut bien quatre anniversaires. Il s'est pointé au club avec son objectif et ses belles paroles. on lui a dit qu’ils faisaient des trucs sataniques bizarres, qu’ils l’étaient. qu’il grattait plus au fusain les lettres du corps nu. que ça serait grandiose, qu’ils avaient une case. surtout lui.

t’veux bien, t’sais, tu me présentes vite fait au reste du groupe? je reste dans mon coin. on me remarquera même pas j’te jure.
je te jure.
juste trois ou quatre fois. j’ai pas envie de faire un article sur les législatives en écosse ou lady di.
en plus avec mon nom personne va me prendre au sérieux.
le libraire m’a demandé si j’avais de la famille au pakistan alors que j’sais même pas où c’est.
ouais je suis pas au top du journalisme. j’apprends ok?
je vais vous faire une pub d’enfer.
je veux lire tout ce que tu écris avant que tu envoies ça à qui que ce soit j’te préviens.
vous égorgez des chats ou quoi?
-
-
mec?

monsieur errázuriz! c’est un honneur de vous compter parmi nous aujourd’hui. notamment parce que j’attends encore vos deux derniers devoirs sur-
guggenheim.
et
le clonage.
et vous en êtes?

mec t’y connais que dalle à l’art moderne et contemporain je capte pas pourquoi tu nous suis partout. ça fait des heures qu’on visite des parkings.
j’sais pas trop. j’ai un devoir sur guggenheim.

c’est un musée. un nouveau musée, à bilbao.
ils font- des trucs. vos trucs. enfin. vos trucs mais avec de meilleures idées.
rappelle-moi ton cursus déjà?

je connais cecily brown.
parce qu’elle fait du cul.
je connais le prix turner.
douglas gordon?
il fait des films mec.
damien hirst?
les asticots c’était quelque chose hein?

combien de temps à ton avis avant que le prêtre nous capte?
nous capte dix minutes, quinze. appelle les flics quinze aussi.
on devrait se branler peut-être, non?
mec, on a le dos cousu à deux putain d’ailes à la con et on est suspendus à poil sous la chapelle de l’église depuis DEUX HEURES.
j’ai l’impression que mon squelette va sortir de mon corps et guess what? ça fait mal gus.
tu peux tenir un peu mieux ton arc s’il te plaît?
IL Y A PERSONNE.
tu vas vraiment te- ok- ok t’es en train de faire ce que je pense.
si t’arrives à toucher la sainte vierge ça compte triple.

pseudo/prénom : ecco / sam. | pronoms : elle. | âge : ptdr jpeux mentir ou pas? 29. les saisons de passage ; gus 1633775857

le forum étant interdit aux moins de seize ans, merci de remplir ce champ. si vous n'êtes pas à l'aise, vous pouvez communiquer votre âge à un membre de l'équipe administrative en privé. | signe astrologique : scorpio, lune en sagittaire, vénus en balance et esfp type like wut? | type de personnage : inventé. | des doubles-comptes ? non. | crédits : omg jsuis sur ma fiche depuis si lgts que jsais plus dsl dsl dsl. | le mot de la fin : slt slt. les saisons de passage ; gus 4100662668

faceclaim

Code:: <a3>pedro pascal</a3> ∴ @"gus errázuriz"

métier

Code:: <a3>metteur en scène</a3> ∴ @"gus errázuriz"

habitation

Code:: <a3>014</a3>, <i>gus errázuriz, malone docker</i> ∴ maison

Bonjour merci de m'avoir assassinée. J'attendais ta fiche depuis que tu t'es inscrit parce que ton perso avait l'air fou déjà et ??? W o w.

dire que l’on attendait d’en savoir plus sur ce fameux gus serait trop peu les saisons de passage ; gus 4039277877

déjà le pseudo donnait vachement envie en premier lieu, mais alors pedro pascal, puis ce perso qui se dessine les saisons de passage ; gus 3697835142

je sais pas encore ce que nous réserve la suite de cette fiche, mais le début est déjà… wow.

gus errázuriz a écrit:: en revanche il va tout faire pour provoquer l'opinion et susciter un questionnement quitte à "aller trop loin".

daaaamn, j’ai hâte de voir ça ! les saisons de passage ; gus 259630574

bon sur ce, je t’ai réservé pedro et je te souhaite la bienvenue par ici! les saisons de passage ; gus 2040892157

mais???

Gus Errázuriz a écrit:: dans le bruit, le corps, l’odeur, le goût, la vue. l’accroche complice de son prochain meurtre, à un public, les fous. le reflet tangible d’un imaginaire ocre et poisseux. le fil d’une marionnette, angelot, à la voûte d’une église romaine. dans l'art corporel, peut pas croire que mona lisa fasse réfléchir un enfant, un adulte, un vieillard.

merci de me tuer sur le champ en fait les saisons de passage ; gus 3558097056

et puis le duo qui s'annonce déjà incroyable avec ce bg de malone, hâte de vous shiper les saisons de passage ; gus 3848593156

bienvenue chez toi darling les saisons de passage ; gus 3289265105

vous mettez grave le feu aux joues avec vos compliments et vos persos de fou. les saisons de passage ; gus 1388199946

j'espère qu'on pourra se trouver des potis liens parce que vous êtes genre... trop mims au fait? les saisons de passage ; gus 1498379930

du coup je vous fais des gros cœurs avec les doigts,
j'ai trop hâte de vous rejoindre maintenant. les saisons de passage ; gus 1037618287

tu es validé.e !

ton aventure peut commencer. ☾

alors déjà, je me rends juste compte que j'suis pas passé ici avant ? la honte. vraiment la honte. parce que bon, ton style me fout une bonne claque, là, quand même. les saisons de passage ; gus 2990452

sans faire dans le théâtral, dans les personnages grandiloquents et out-of-this-world, tu nous sors un gus sincèrement touchant et marquant ? genre ? teach me stp, merci beaucoup. les saisons de passage ; gus 3697835142

j'suis assez soufflée par l'histoire en particulier, qui est concise, et qui en dit pourtant beaucoup, j'ai adoré lire ces lignes de dialogue qui nous apprennent finalement tout ce qu'on a besoin de savoir??? ton style est terriblement efficace et poignant et fluide et rythmé et fehfjkhs ? les saisons de passage ; gus 2154872285

puis aussi, j'ai tellement hâte de vous voir en jeu, avec malone, parce que tout ça promet du grandiose. les saisons de passage ; gus 3848593156

"au bout du tunnel, il y avait l’aéroport. des embrassades chaleureuses et un carton au nom de son père. quelques mots en anglais pour l’effort de guerre. l’épuisement après des heures et des kilomètres de contrôles des frontières." j'dois dire que j'admire la façon dont tu as débuté cette histoire prcq?? god knows que je suis une loque pour les incipits mais là c'est juste... ultra fluide, et beau, et agréable à lire ? "j’ai l’impression que mon squelette va sortir de mon corps et guess what? ça fait mal gus.
tu peux tenir un peu mieux ton arc s’il te plaît?
IL Y A PERSONNE.
tu vas vraiment te- ok- ok t’es en train de faire ce que je pense.
si t’arrives à toucher la sainte vierge ça compte triple." kdhjfkshf j'avoue j'ai ri.

vraiment, merci pour cette lecture, j'ai adoré découvrir gus, et j'ai vraiment, vraiment hâte d'apprendre à le connaître plus à travers tes rps. I love you

Hé oui, te voilà validé.e !
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
La plume te démange, je le sais, je le vois. Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
N'hésite pas à passer du côté du marché noir afin d'en apprendre plus sur ce système, grappiller quelques points mais aussi les dépenser à ta guise.
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait. Tu peux aussi passer du côté des mini-floods afin de voir ce qu'il s'y passe en ce moment.
Pour finir, un serveur discord est disponible.

en ce moment ☾

deux activités te sont proposées dès le départ.
D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org
Et afin de mettre un peu de piment dans la vie de ton personnage et participer à l'évolution du forum, tu peux t'inscrire à la prochaine intrigue et découvrir ce que big brother aux habitant.es de la ville.
Bon jeu.