au risque de faire mentir l'olympe ♔ aurèle

(( AU BEAU REGARD SPADASSIN )) l'imperium, sortilège interdit, sans nécessité de baguette magique. il ne suffit que de l'ultraviolence sentimentale déguisée en un seul et unique pouvoir mortel. le regard empereur transfloré d'espérance grandiose. le torse bombé, l'esquisse d'un sourire aux fossettes assassines, les mains jointes religieusement pour prier les grands, les bons et les braves de lui insuffler la providence éternelle. et puis, il y a le cœur vainqueur, gros comme le courage d'un gamin acharné, adoubé pour servir le roi arthur à sa noble quête du saint graal. un trop jeune chevalier que plus rien ni personne ne sera en mesure d'arrêter. oh, mais tout ça, il suffit de le voir, dans son regard. il est si flamboyant d'émotions ocres par milliers qui se mêlent et s'entremêlent, se déchirent et se subliment. voyez comme les deux ambres glissent sur votre silhouette d'une férocité déterminante. il y a là toute l'impertinence d'un prince qui n'est pas. toute l’exigence indécente d'un icare en quête de réécriture de son propre mythe. parce qu'aurèle, il voit grand, il voit loin, il voit haut. et ses rétines, jamais ne brûleront d'autre chose que de passion, de rage et d'amour pour ses ambitions louables.

(( ESPOIR FURIE D'UN DEMI-DIEU BÂTARD )) c'est une explosion pyrotechnique en une âme assiégée. il se camoufle à la perfection dans l'extinction des vérités, dans la descente lente mais sûre aux sévices du devenir tant imploré, vers une hibernation mortifère du passé. quand il aime, et cela n'arrive jamais, aurèle aime à s'en crever le myocarde. et la seule qu'il aime toujours aujourd'hui, malgré son départ précipité, est sa mère à qui il doit tout. et ce malgré le souvenir de ses hurlements de banshee lui flinguant les tympans et lui broyant la gorge. le cœur qui bat comme un tambour pendant le chant funèbre, la crainte à toute seconde de voir s'abattre la main de celle qui l'aime tout contre sa joue mouillée de perles salées. elle, qui a toujours été là pour lui. elle, à qui il ne peut pas en vouloir. sous le joug d'une colère incontrôlée par ses joyaux bleus qu'elle aime tant avaler et qui lui font tant de mal. pauvre maman qu'il n'a pas su aider, allant chercher sous ses ordres de quoi, jour après jour, toujours plus la crever, la déshumaniser. mais elle restait sa maman. malade, par sa faute peut-être ? non, à cause du géniteur. ça aussi. tout lui revient de droit. sauf l'amour d'un fils qu'il n'aura pas.

(( SOLEIL D'INSOLENCE AU SOURIRE D'UN SAINT )) tête à claques depuis la naissance, chose qui ne s'est pas arrangée avec les années. il prend volontairement des airs de fils unique, de grand prince à qui on ne peut décemment rien refuser, de petite star qu'on aimerait bien aduler simplement si elle n'était pas aussi théâtrale et chaotique. au palpitant cagnard et aux désirs soudains et immédiats. le ton se fait railleur, la silhouette joueuse cherchant la moindre faille pour déstabiliser l'adversaire. en quête continuelle de provocation, de stimulation intellectuelle, de constante confrontation. parce qu'il s’ennuierait bien vite, aurèle, se perdrait dans ses chagrins, s'il se laissait ne serait-ce qu'une minute le temps de respirer et d'affaisser ses barrières. rétracter ses ailes. rengainer excalibur (qu'il s'est permis d'emprunter au roi). aurèle, c'est une petite frappe. mais la plus glorieuse d'entre elles, si vous lui demandez son avis (ce qu'il vous donnera certainement sans votre autorisation de toute façon). la plus fière, aussi, la plus alanguie. il y a son trop plein d'assurance qui agace, qui irrite ou qui plait. ses petites piques de sale petit merdeux qui peuvent amuser, mais qui le rendent surtout pénible quand on n'est pas habitué. il suffit qu'il ouvre sa petite gueule de petit con, qu'il entame à peine un sourire ou un rire baladeur, pour que toutes les rétines le fusillent de colère. parfois transformée en admiration ou en jalousie abusive, en mépris ou en agacement simple et pur. ce qui est certain, c'est qu'il prend un malin plaisir à déchainer les sentiments tout autour de lui, qu'ils soient sains ou non; on le remarque, une seconde, peut-être deux. c'est déjà ça de pris. partout où il passe, on le voit un peu. un petit temps. et on oubli pas. ou alors pas maintenant. et c'est tout ce qui compte, n'est-ce pas ?

(( J'AI FAIT JURER LES DIEUX DE M'AIDER )) y a des pulsions qui ne se contrôlent pas, mais qui devraient. les accès de rage et d'amertume qui salissent l'image parfaite du jeune chef-d’œuvre de réussites. parce qu'aurèle, s'il cherchait seulement à vivre, il enverrait tout s'écraser sur les routes d'un périph, sous les roues d'estafettes qui ne remarqueraient jamais la mort répugnante des silhouettes colorant le bitume. lorsqu'il se lâche, aurèle n'est plus que celui qu'il craint qu'on découvre. ce garçon pas terrible, ce presque-quelqu'un, ce vaurien sans avenir, ce fils sans père issu d'une famille modeste, quelconque. inintéressante. ce nobody qu'il se refuse à voir. et puis y a les injustices, les doctrines dégueulasses inculquées depuis le berceau. la bisexualité refoulée, parce que par quel moyen il serait normal pour un être comme lui d'aimer un homme autant qu'une femme ?

(( LA MÉLODIE D'AMOUR )) la musique, ou le petit pansement doucereux de maman recouvrant une plaie immense et inguérissable. un bien pauvre apaisement, mais qui a le mérite d'exister. pilier de ses secrets, personne ne se douterait que le prodige des strass et des paillettes pourrait rêver d'autre chose que de foutre en taule des parents abusifs. que de devenir maitre, dans tous les sens du terme. que d'être quelqu'un. car derrière le masque se faufile un petit musicien, auteur et interprète d'énigmatiques créations personnelles dont personne n'a jamais entendu parler, si ce n'est peut-être son chartreux, charles martel. aurèle est un fervent passionné de vieilles musiques dans lesquelles il se réfugiait plus jeune lorsque les maux étaient trop forts, mais est aussi un collectionneur de vinyles les plus mythiques, un plutôt bon pianiste pour le peu de fois où il a réussi à voler des cours à un pote riche qui avait la flemme d'annuler. mais ses instruments préférés restent sa voix et sa guitare qui semble avoir vu passer de meilleurs jours. plus d'une décennie qu'il l'a traine avec lui. plus d'une décennie qu'il l'a cache des yeux trop curieux, qu'il l'a garde pour lui. rien que pour lui... et charles martel aussi, foutu matou aux ronrons trop doux.

(( PETITES COLERES EN VRAC )) aurèle possède un chartreux depuis deux ans maintenant, charles martel, un cadeau d'un ancien ami à lui, de paris, qu'il a emmené dans ses bagages quand il a fugué pour rejoindre exeter. ce petit roi est le centre de son univers, il n'aurait jamais eu suffisamment de fonds pour acheter tel animal. il se tue à la tâche au taff pour lui offrir la meilleure vie possible et préférera louper un repas ou deux plutôt que d'abaisser ses frais pour son chat. ✩ il a continuellement besoin de se dépenser, pour éviter des crises trop poussées, de risquer sa couverture. alors il joue au foot, parfois, au basket, aussi. des sports populaires qu'il a commencé tout jeune dans le quartier python-duvernois, à paris. ✩ il sait mentir à la perfection bien qu'il ne s'y essaye pas spécialement. aurèle pense d'ailleurs que l'on révèle davantage de soi-même dans un mensonge élaboré qu'à l'aide d'une vérité banale. ✩ il fume régulièrement, c'est sa façon à lui de se détendre dans une journée bien remplie. il consomme de temps à autres de la drogue, sans que cela ne soit une addiction (du moins, c'est ce qu'il se plaît à fanfaronner, mais qui sait vraiment ce qui se trame dans sa tête après tout). ✩ comme l'ensemble de sa génération, aurèle est un grand blasé, désenchanté même. il s'ennuie très rapidement de tout, se lasse d'un rien et comprend que l'argent ne change pas la donne. désireux de pousser le vice de plus en plus loin pour s'extirper du carcan désintéressé qui est le sien, il a tendance à rechercher l'impossible. si ses limites ont été redéfinies depuis son entrée dans la vie mensongée, il peine à ne pas les dépasser et doute de parvenir à se ranger un jour, parce qu'il vit une existence illusoire, dénuée de réussite assurée. et qu'il a bien trop d'espoir. bien trop d'espoir pour ce monde.

tw - violence sur mineur, consommation de drogue, relation maternelle toxique, manipulation.

(( I - POUR L'AMOUR DE MAMAN ))

Sous la cendre vive, dans les tourbillons d'une souffrance latente, par-delà les vagues d’hémoglobine et les colonnes de fumées nauséabondes, au-delà de la grise frondaison des nuées étouffées ; se dessinait dans les ruelles parisiennes la silhouette d'un petit homme haut comme trois pommes. Aurèle, huit ans, et déjà un Devoir de grands à porter sur ses frêles épaules. Tout de noir vêtu, un capuchon recouvrait son visage, ne laissant dépasser que quelques mèches noires en batailles. Une ombre parmi les ombres. Dans le fracas de l'horreur de ces rues malfamées. L'épidémie des tourments. Dans l'aurore boréale peinturlurée par les maux de la malédiction qui s'était abattue sur tout le royaume, le petit prince déchu passait inaperçu. Maman avait besoin de lui. Papa n'existait pas. Alors, lui, il était là.

Lors d'une course effrénée contre le temps, le garçon évita de justesse, avec une agilité guidée par l'adrénaline et la peur, un groupe de grandes personnes aux allures peu fréquentables. « Oh, regarde où tu vas, gamin ! » Une simple révérence et un maigre sourire forcé, voilà qu'il décampa aussitôt. Au crépuscule de cette nouvelle Nuit Rouge, le garçon entendait raisonner dans sa tête les cris de souffrance qui meurtrissaient les murs de sa maison depuis plusieurs semaines. Son regard, aussi sombre que le spectacle qui se jouait sous ses yeux, et se jouerait plus tragique que jamais en rentrant, transperça les ténèbres avec une détermination sauvage. Il fixa durement l'astre incandescent. Le Soleil Sang s'endormirait d'ici quelques heures et les méchants viendraient demander des comptes à maman. Des dettes qu'ils appelaient ça. Pourtant maman travaillait dans les affaires, c'était elle qui lui avait dit. Maman était quelqu'un de bien. Mais elle était malade. Aurèle avait peur. Ce n'était qu'un enfant. Il ne suivait pas toute ces histoires, ne comprenait pas grand chose de ce que racontaient les grands qui menaçaient constamment sa maman. Pourquoi tout le monde avait si mal et si peur ? Et ces choses, ces monstres, pourquoi ressemblaient-ils à ceux de ses cauchemars ? Il n'avait que huit ans. La seule chose qui comptait, c'était de sauver sa  maman. Alors quand il revint enfin à la maison, tout essoufflé, le petit sachet rempli de petites pierres bleues entre les doigts tremblotants, il sourit enfin en voyant le visage de maman s'illuminer. Elle lui arracha immédiatement le sachet des mains, puis le bouscula pour atteindre le canapé. Elle avait marmonné quelque chose en rapport avec son présumé père, comme quoi il était bien son fils, qu'il ne servait à rien si ce n'était à faire joli. Mais Aurèle ne voulait jamais entendre parler de lui. Aurèle le méprisait plus que la vie. Et ce serait pour toujours, il se l'était promis. Pour l'amour de maman.

(( II - POUR LA HAINE DE PAPA ))

La désolation de ce monde s'était éprise de ses âmes. Dix ans étaient passés, s'étaient écrasés dans le trépas d'un royaume fourvoyé; celui d'un prince sans couronne. De longues années que le fils et la mère passèrent à vagabonder de Paris à Londres, Londres à Paris, sans prendre le risque de se poser une seule fois définitivement dans l'une ou l'autre ville. Fuir et ne jamais se retourner disait-elle, "comme ton père". Ton père, putain. Le salaud qui n'avait jamais daigné le reconnaitre, le grand homme que tout le monde semblait tant aduler derrière les écrans, mais que lui n'arrivait pas à regarder, ni écouter plus de trente secondes sans avoir à avaler sa salive empoisonnée d'amertume éternelle. Il lui ferait payer l'affront de l'abandon. La douleur de maman. Plus qu'un dicton, il était devenu mantra. Il y croyait plus qu'en sa propre vie. Il se vengerait, et c'était bas. Il deviendrait roi, et il s'en mordrait les doigts. À chaque jour qui se levait, chaque minute qui s'écoulait, à chaque cri un brin trop suspect, chaque sourire beaucoup trop parfait. L'arme Aurèle tranchante prête à éliminer la chair du mort ou du vivant peu importe les circonstances, si celui-ci osait s'interposer dans ses plans. Pour l'amour d'une justice idyllique, d'une douceur parentale qui devrait être évidente, pour le combat de toute une vie. Petit guerrier valeureux, chevalier de la table ronde, il se battrait. Il y croirait. Après tout, il le savait. Il était né pour contrecarrer les plans sur la comète de l'Olympe même. Et pour la haine de papa; ô il serait roi.

(( III - ET PUIS POUR MOI... QUE RESTE-T-IL ? ))

Il a fallu que le cœur s'en mêle, qu'Ange apparaisse et détruise tout sur son passage. Ses doutes et ses certitudes. Ange. Il ne portait pas bien son nom, ce petit con. Les saints n'étaient pas censés apporter la lumière sur terre ? Meilleurs amis depuis le berceau de l'hiver. La petite tête blonde et la petite tête brune. Toujours collés l'un à l'autre, prêts pour les pires aventures. Les chevaliers, les guerriers, les rois et les vagabonds. Tout à la fois, et même les dragons. L'ange et puis le démon. Mais voilà, Ange venait d'une belle lignée, et puis Aurèle, malgré la facétie de son nom doré, ne venait de nulle part. Quand l'un décida de s'affranchir de l’opulence et l'emprise étouffante de sa famille, l'autre s'efforça de prendre le chemin inverse, cherchant à tout prix l’attention de ce père qui devait bien finir par le remarquer un jour, regretter ses choix, et puis toute cette richesse qu'il décida d'adopter en un jeu de mirages. Et puis l'amour dans tout ça ? Aurèle ne sait pas, se trouve répugnant. Ange lui a caché toutes ces années son homosexualité, lui a dit seulement il y a peu de temps avant le départ d'Aurèle pour Exeter. Mais il n'est pas parti pour ça. Il est parti pour lui. Il a quitté sa copine du moment pour lui. Il s'est barré, à fait une croix sur la toxicité de maman, tout en continuant malgré tous les efforts du monde à l'aimer farouchement, pour lui. Et pour lui seul. Lui même, voyez-vous ? Aurèle Delambre doit penser un peu à lui. À son avenir, à ses devoirs d'élu. Et si par mégarde il vous venait l'idée de lui dire qu'il n'est l'élu de Rien. Sachez que c'est encore mieux.

Et puis pour moi, s'il ne reste plus rien, laissez-moi seulement vous montrer que je peux être un héros, un empereur, un dieu et même un fou de toutes ces ruines qui vous encombrent. Oui, je le peux.

ton pseudo sur la toile. a écrit:

A tes méchantes blessures. hi this is me, mario   c'est leoking et scorpioboss, ou plus simplement lou, pour vous servir  
kezako, ton perso. il s'agit d'un pl du pire des darons de l'univers à savoir leofstan sterling  @lafcadio bell    

Code:

 [u]adrien sahores[/u]. ∴ @"aurèle delambre"
[u]étudiant en droit[/u] ∴ @"aurèle delambre"
[b]Quartier d'habitation :[/b] st sidwells
[size=10][u]013.[/u] [b][i]aurèle delambre[/i][/b] ∴ appartement[/size]

Hé oui, te voilà validé.e !  
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
La plume te démange, je le sais, je le vois.  Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
N'hésite pas à passer du côté du marché noir afin d'en apprendre plus sur ce système, grappiller quelques points mais aussi les dépenser à ta guise.
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait. Tu peux aussi passer du côté des mini-floods afin de voir ce qu'il s'y passe en ce moment.
Pour finir, un serveur discord est disponible.  

deux activités te sont proposées dès le départ.
D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org
Et afin de mettre un peu de piment dans la vie de ton personnage et participer à l'évolution du forum, tu peux t'inscrire à la prochaine intrigue et découvrir ce que big brother aux habitant.es de la ville.
Bon jeu.