Sujet: Je ne voulais pas te faire du mal, juste te tuer. || PV Al&Vic Mer 17 Fév - 19:18
Laisse moi
te vaincre
Le plus dur concernant la trahison, c’est qu’elle ne vient jamais de vos ennemies, mais de ceux à qui vous faites le plus confiance. J'ai été sa meilleure amie, et oui, parfois, il m'arrivait encore de penser à elle!!! À vrai dire, le temps d'avant, où elle et moi, on se retrouvait, pour discuter de la moindre chose de la vie me manquait terriblement.
Mais malheureusement, je n'ai pas eu le choix !!!
Pourtant, nous étions comme une seule âme habitant deux corps différents. D'ailleurs, la chose la plus improbable, c'est qu'elle arrivait à me comprendre, même parfois, elle anticipait mes émotions, mes actions et elle était même capable de savoir quand il fallait mettre des gants avec moi, ou quand me dire mes quatre vérités notamment avec Enzo, mon amant. Que cela me plaise ou non !
Avec elle, je pouvais être moi-même, avec toutes les nuances et les variantes de mon caractère.
Mais malgré que nous étions complices, elle ignorait totalement ma zone d’ombre et je pensais pouvoir lui cacher encore des années, et des années, mais son idiot de mari n'avait rien trouvé de mieux que de fouiner dans des affaires qu'il ne le regardait pas. Croyez-moi, j'avais essayé indirectement de le mettre en garde par des menaces anonymes pour qu'il se retire de cette affaire, mais il en a fait qu'à sa tête.
Et aujourd'hui, il en a payé le prix fort.
Sa femme est morte... Est morte par sa faute !!!
Si seulement, il avait écouté, Si seulement, il avait décidé de tout arrêter à temps, Si seulement ....
Tout cela n'aurait jamais eu lieu. Sa femme serait en vie, et lui, en parfaite santé.
Quand j'ai donné l'ordre de tuer Alexander – bien sûr, j'ai eu un pincement au cœur parce qu'il était mon ami également, mais dans le monde dans laquelle j'y suis, ce monde rempli de terreur, et de criminalité, il n'y avait pas de place pour de l'empathie.
Je ne pouvais pas le laisser détruire ma famille, mais aussi mon business.
Il était à deux doigts de connaître la vérité, ma vérité, et il était devenu une vraie menace.
Sa femme, ma meilleure amie, elle n'était pas dans mes plans. Elle ne devait pas y être, cette nuit-là et pourtant, elle y était.
Pourquoi? Encore aujourd'hui, je n'ai pas la réponse.
Le choc, le frappement des deux carrosseries de voitures ont été d'une telle violence, que la voiture des Williamsburg a fait une sortie de route avant de faire plusieurs tonneaux pour terminer sa route sur un poteau.
Mes gars, cagoulés, bien évidemment, s'étaient précipités vers lui !!! Au départ, le plan c'était de l'achever. De le tuer.
Il était inconscient, mais en vie!!!
Seulement au loin, j'avais aperçu une autre silhouette. Elle rampait hors de la voiture, et criait de l'aide.
Sans attendre, je m'étais précipité vers cette personne avant de m'en rendre compte que c'était ma meilleure amie.
Ma meilleure amie avait besoin d'aide !!!
"Victorya... aide-moi" Je me tenais devant elle, et là, pour la première fois, j'ignorais totalement ce que je devais faire! Elle était comme une soeur pour moi, elle était tout. Je l'aimais.
Je tenais ma tête entre mes deux mains, essayant de réfléchir et de trouver la meilleure solution.
Je paniquais. Je faisais les cent pas, alors qu'on manquait cruellement de temps et là, je mettais à crier de toute ma rage.
Elle me suppliait encore, et encore de venir en aide...
Puis, je m'arrêtais devant elle, et je m'agenouillais. Je devais prendre une décision, et ce rapidement, parce que les secours allaient vite débarquer.
Je lui avais murmurais quelque mot contre son oreille.
Je jetais un bref regard vers mes membres du CJNG qui dégageait le corps d'Alex hors de la voiture pour le foutre à l'arrière du 4x4.
"Patronne, il faut qu'on se magne" sous ses paroles, je donnais une bise sur le front de ma meilleure amie, et je me relevais. Et là, il m'avait saisi le bras et murmurer contre oreille "que fait-on d'elle?" Délicatement, sans un mot, je prenais son arme dans ses mains, et là, je me retournais vers elle une dernière fois. Elle mettait ses mains en avant tout en me suppliant. " Vic...??? Qu'est-ce que tu fais? Vic... Non non non ... fais pas ça ... je t'en supplie" et là, je lui tirais dessus à plusieurs reprise "Je suis tellement désolée."
Des mots durs, des mots qui me brisaient littéralement le cœur. Malgré cela, je gardais la tête haute, ne montrant aucune faiblesse.
Et la suite, vous le connaissez. Alexander était toujours en vie. Je lui avais accordé la vie. Comme quoi, j'avais quand même un cœur et un bon fond.!!! Tendis que sa femme, est morte à l'hôpital, à la suite des graves blessures, son cœur n'avait pas tenu.
Je vous avoue qu'après ça, j'étais tout autant anéantie. Ma meilleure amie était morte pendant que Alexander subissait les pires sévices. Cette nuit-là, j'avais besoin de réconfort et je m'étais jeté dans les bras de mon amant.
Ma nuit avait été très courte, Enzo prenait son plaisir, et moi j'avais besoin d'oublier cette nuit de merde!!!
Un an plus tard, je sonnais à la porte... Oui, je me trouvais devant le domicile d'Alexander, avec un large sourire, et en prime, avec une bouteille d'alcool.
Il ignorait totalement que j'étais derrière toute cette manigance, cette cruauté, cette torture qu'il a dû en durer et encore moins, que j'étais la meurtrière de sa femme.
Pour lui, j'étais son amie, une amie qui prend soin de lui surtout en ce moment, si douloureux.
"Salut beau gosse !!!" Je lui affichais devant lui la bouteille " Regarde ce que je t'ai ramené... Ainsi tu ne diras pas que je ne pense jamais à toi!!!"
Avec l'habitude, je n'attendais pas l'autorisation de rentrer. Je faisais comme si j'étais chez moi!! Alors que je m'avançais vers le salon, déposant au passage la bouteille sur la table, je me retournais vers lui, et je pointais du doigt son entre-jambes
"Rassume-moi, tu n'es pas nu sous ce peignoir"
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
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Sujet: Re: Je ne voulais pas te faire du mal, juste te tuer. || PV Al&Vic Mer 17 Fév - 21:33
Il est tard, la soirée à commencé, je suis seul ce soir, ma plus grande fille garde la plus jeune, elle m'aide un peu, même si elle m'en veux de ne pas avoir été là, elle m'en veut d'être responsable de la mort de sa mère et je comprends, mais elle s'occupe de sa petite sœur quand elle voit que suis au bout du rouleur et en ce moment je le suis beaucoup. Je crois même qu'elle voudrait la garder un peu plus, pour que je n'a pas ne mauvaise influence sur sa petit sœur, mais je ne lui ferais jamais de mal. Je me suis couché tôt, je dors assez mal, surtout quand l'anniversaire de la mort de ma femme est proche. La fatigue est là, la tristesse aussi, la colère et la rancœur. Je n'aime pas ces sentiments, ce n'est pas moi. Je ne me reconnais plus. Je ne sais plus qui je suis. Je me regarde dans le miroir et je vois un type qui a pris de l'âge, qui a maigri un peu et qui a toujours son alliance. Mes doigts ont presque retrouvé leur apparence normal, au bout d'un an, la rééducation à été longue, très longue. J'en ai encore mal de temps en temps, mais il paraît que c'est normal. Je me suis endormi dans le canapé, avec un verre de Wisky pour compagnie. J'ai dormi presque tout de suite, mais les cauchemars dans lequel je m'enfonce ne font que réveiller les souvenirs et la douleur. Je sursaute quand j'entends la porte claquer et quand j'entends des pas. Je me lève d'un bon et me braque, cherchant une arme que je n'ai pas sur moi. Je ferme les yeux, elle est planquée dans mon tiroir, juste au cas ou. On ne sait jamais si un jour j'ai à me défendre. Je lève les yeux vers Victorya et je soupire. Me passant une main devant la tête. Je ne m'attendais pas à la voir ici, mais elle a toujours été imprévisible. Victorya, la meilleure amie de ma femme. Elle a toujours été là pour moi depuis la tragédie. Je baisse les yeux lorsqu'elle me dit qu'elle espère que j'ai quelque chose sous mon peignoir, pour lui prouver que oui je l'ouvre. Je suis en sous vêtement, boxer, je n'ai jamais dormi nu, je suis plus pudique qu'on ne pourrait le croire. «Ca te va comme réponse ? »
Elle a l'air de meilleur humeur que moi et elle a amené une bouteille.
«Toi tu sais parler aux hommes, j'avais commencé. Il me reste des trucs à grignoter, tu en veux ? »
Je dois avoir des chips, de quoi faire un apéro, même si je ne suis pas habillé peu importe, je peux aller remettre un jean si elle veut. Je ne me vois mal rester comme ça devant elle. Elle une femme et j'ai beaucoup de respect pour les femmes pour me présenter de cette manière, mais j'ai perdu un peu de ma prestance ces deniers mois. Je ne suis plus vraiment le même. «Qu'est-ce que tu fais là ? »
Ce n'est pas que je ne sois pas heureux de la voir, mais elle aurait pu me prévenir. J'aurais anticipé, mais je me vois mal lui demander de partir autant qu'on boive à deux.
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Sujet: Re: Je ne voulais pas te faire du mal, juste te tuer. || PV Al&Vic Mer 17 Fév - 21:39
Laisse moi
te vaincre
J'affichais un large sourire quand celui-ci osait me défier en me montrant qu'il était vêtu d'un caleçon. Le connaissant, je ne m'en doutais pas un seul instant. Il n'était pas dû genre à se promener les fesses à l'air, mais ceci dit, le reste, tout particulièrement, le haut de son corps, un corps parfaitement bien dessiné, bien massif, comme quoi les apparences sont souvent bien trompeuses.
Bref, mes yeux ne pouvaient en aucun cas quitter ce corps d'apollon.
«Si je n'étais pas aussi amoureuse, crois-moi, çaaaa » Je le pointais de mon index, de haut en bas et de bas en haut « j'en ferais qu'une seule bouchée. »
Ce n'est pas parce que j'étais une femme mariée que je ne pouvais plus regarder d'autres hommes. Puis avec le boulot que je faisais, d'où la production d'œuvre érotique, des hommes nus dans ma vie, j'en ai vu un tas, mais à la longue, j'y prêtais plus vraiment attention.
Ici, à vrai dire, je le taquinais plus qu'autre chose et puis n'oublions pas non plus qu'il était le mari de ma meilleure amie, décédée. Je lui avais déjà ôté la vie, alors, je ne vais quand même pas prendre le plaisir de coucher avec Alexander. Puis, je ne pourrais pas. Je bloquerais et comme je lui avais dit, j'étais amoureuse. La question, de qui je parle. Mon époux ou bien mon amant, Enzo?
Enzo, je l'aimais à un tel point que je me suis rendu compte du véritable sens du mot: amour! Il était l'homme de ma vie, et je l'avais laissé filer entre mes doigts.
J'enlevais ma veste pour la déposer sur le coin du canapé, et je m'installais bien confortablement au fond du canapé.
« Non, non, non je vais déjà exploser mon apport calorique avec l'alcool alors s'il te plait, pense à ma ligne»
J'avais déjà un gros cul, mais alors, si seulement, je me tape un bide, ça va pas le faire.!!!
«Qu'est-ce que je fais là ? Ben dieu, quel enthousiasme »
Sur ces paroles plus qu'offensantes, je me relevais pour aller chercher moi-même deux verres dans l'armoire prévue à cet effet.
«Je suis venu te voir pour prendre de tes nouvelles, vu que tu ne réponds jamais à ton téléphone.... Puis nous sommes deux malheureux qui passent la Saint-Valentin seuls, alors, rien de mieux que de se souler et de pleurer la misère du monde »
J'avais deux hommes dans ma vie, et je passe la Saint-Valentin seule, incroyable. Rodrigo comme d'habitude, il n'était jamais là, voyage d'affaires oblige, tandis qu'Enzo, c'était tendu entre lui et moi. J'ignorais totalement comment j'allais m'y prendre pour me faire pardonner auprès de lui. La seule solution, c'était de demander le divorce - ce qui n'était pas une mince affaire !
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Pando
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Sujet: Re: Je ne voulais pas te faire du mal, juste te tuer. || PV Al&Vic Mer 17 Fév - 21:58
Je la regarde et hausse un sourcil lorsqu'elle me dit qu'elle me fait comprendre que je lui plais. C'est du moins ce que je comprends, mais quelque chose me dit qu'elle plaisante, parce qu'elle est mariée d'une part et d'autre part parce qu'elle sait que j'aimais ma femme et que je l'aime toujours. Je n'ai jamais regardé ailleurs, je ne suis jamais allé voir ailleurs et j'espère que Victorya non plus. Je suis persuadé qu'elle tient à son mari. Je ne réagis pas vraiment à ses plaisanteries. Je ne suis pas d'humeur. Je ne suis pas en état de plaisanter. Je me morfonds depuis un an alors non je n'ai pas envie de rire, ce soir pas plus que d'habitude. Je devrais pourtant faire bonne figure, je sais qu'elle n'y peut rien, mais je suis là avec ma déprime et je suis plutôt content qu'elle ai pris une bouteille. Je lui propose de manger mais elle ne veut rien. Je lève les yeux au ciel avant de répondre d'un ton sinique :
«C'est idiot, tu n'as pas besoin de régime. C'est des conneries ces régimes. »
Je suis sur qu'elle sait ça. Je ne suis pas très encourageant, je le sais, mais c'est une belle femme, elle n'a pas besoin de ça pour être belle. Annie lui aurait dit aussi. Elle a amené une bouteille et j'ai bien l'intention d'en boire et de manger aussi, si je ne mange pas je risque d'être malade et de finir à quatre patte malade, ça m'arrive de temps en temps depuis la mort de ma femme. Je ne veux pas faire ça devant quelqu'un. J'ai déjà honte quand je suis seul alors non, j'essaierais de rester raisonnable. Je lui fait une grimace quand elle me fait comprendre que je ne suis pas enthousiaste, en même temps pourquoi je le serais ? Je me pince les lèvres quand elle me parle de saint Valentin, comme si j'avais besoin qu'elle me le rappelle. Je lui réponds :
«Ouai c'est bien pour ça que je ne réponds pas. Je n'ai pas envie de fêter cette fête ridicule. Je ne suis pas d'humeur pour ça. »
Je me braque un peu, elle sait comment je suis. Il m'en faut peu pour me vexer, pour prendre la mouche, surtout depuis un an. Elle commence à avoir l'habitude. J'ai tendance à être parfois insupportable. Je bois une gorgée de mon verre, l'alcool me fait du bien. Je reviens vers elle et lui demande d'un ton curieux : «Pourquoi tu es seule toi ? Rodrigo était occupé ? »
Je connais un peu son mari, on s'est côtoyé et heureusement que je ne sais pas tout sur lui, parce que je ne serais sans doute pas ami avec si c'était le cas, tout comme Victorya. Il y a des choses qu'il vaut mieux que j'ignore.
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Sujet: Re: Je ne voulais pas te faire du mal, juste te tuer. || PV Al&Vic Dim 21 Fév - 18:49
Laisse moi
te vaincre
Peut-être que je n'avais pas besoin de régime, mais je n'avais pas non plus l'envie de prendre du poids. Dans le milieu dans laquelle, je bosse, c'est-à-dire, dans l'industrie du sexe, je ne pouvais pas m’empêcher de me comparer à toutes ces belles et ravissantes jeunes femmes.
C'est idiot, il avait totalement raison sur ce point, mais c'était ma routine, ma façon de vivre, de voir les choses. Je calculais souvent mes apports caloriques, et rares les moments où je me permets de faire un écart.
«Je sais !!! »
Disais-je tout naturellement. Je le savais, mais que pouvais-je faire d'autre ? M'accorder pour une fois, un plaisir sans me prendre la tête ? Peut-être, mais le hic, c'est que le lendemain matin, je risquerais fortement de culpabiliser.
Cela dit, nous n’étions pas ici pour discuter de mes régimes ou autres conneries de ce genre, mais bien de passer un bon moment en tête à tête.
Il détestait cette fête ridicule, qui entre nous, ce n'était qu'une fête purement commerciale et nous le savions éperdument...
Moi la première.
D'ailleurs, durant cette période de la Saint-Valentin, c'est presque hallucinant le bénéfice que je me fais grâce aux ''idées cadeaux'' ou autres accessoires coquins que je vendais à travers mes boutiques en ligne ou bien encore même, dans mes divers sex-shops. Comme quoi, les gens sont bien plus vicieux qu'on le croit.
« Petit, petit, je ne demande pas de coucher avec moi » je posais ma main sur mon torse et puis d'un léger geste de la main, j'ajoutais «puis, ce n'est pas ce que je suis venue chercher. » Étonnant, mais vrai.
Difficile d'y croire, mais je n'étais pas ce genre de femme qui se jetait sur n'importe qui. J'avais du respect pour mon corps, et puis, sans vouloir me contredire, j'avais déjà deux hommes à combler dans ma vie, donc en soi, j'avais de quoi satisfaire mes envies sexuelles.
« Rodrigo déteste cette fête, et puis nous n'attendons pas la Saint-Valentin pour prouver notre amour l'un pour l'autre. »
Rodrigo n’en avait strictement rien à cirer de la Saint-Valentin, d'ailleurs, après plus de 29 ans de couple, je crois qu'on a fait tout le tour !!!
Cependant, j'aurais aimé passer cette soirée avec Enzo mais, étant donné que nous étions en ''froid'', je n'ai tout simplement pas osé aller jusqu'à chez lui pour lui faire la surprise. Le connaissant, il m'aurait claqué la porte au nez et ça, voyez-vous, cela m'aurait beaucoup de mal!!!
«Il est parti avec des amis, me laissant seule comme une pauvre petite malheureuse femme. »
Je faisais le regard triste, la femme apeurée. En réalité, Rodrigo était parti au Mexique pour régler deux trois affaires avec le cartel, mais, il va de soi que cela n'etait pas son affaire.
Bref, après nous avoir servi un bon verre bien plein, je retournais sur le canapé, et je déposais mon verre sur la table base.
«Dis-moi, comment vas-tu ? »
Question idiote mais j'aimais bien poignarder davantage les plaies à peine cicatrisées.
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Pando
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Sujet: Re: Je ne voulais pas te faire du mal, juste te tuer. || PV Al&Vic Mer 24 Fév - 18:40
Je lève les yeux au ciel quand elle me dit qu'elle sait, si elle sait pourquoi est-ce qu'elle s'obstine à vouloir faire un régime ? Je ne comprendrais jamais les femmes. Je comprenais la mienne parce que je la connaissais depuis longtemps, mais j'ai toujours été maladroit, toujours eu du mal à les comprendre et ça ne s'arrange pas avec le temps. Je me tend un peu quand elle pose sa main sur moi. Je n'aime pas beaucoup qu'on me touche depuis la petite séance de torture. J'ai tendance à voir le mal partout. Instinctivement je recul, me mettant un peu plus loin. Ce n'est pas contre elle, c'est juste un système de défense comme un autre. Je sais qu'elle ne me ferais pas de mal. Je lui réponds :
«Si tu es était venu chercher ça tu sais très bien que je n'aurais pas accepté. »
Elle sait. J'étais fidèle à Annie, je le serais toujours et sans doute que je finirai vieux et seul, mais c'est mon choix. Je ne peux tout simplement pas avoir quelqu'un d'autre dans ma vie. J'acquiesce quand elle me dit qu'elle n'attend pas la saint valentin pour prouver à son mari qu'elle l'aime, enfin une chose de bien que j'entends et qui me plaît. Ca c'est une bonne chose. Je suis d'accord avec elle. Je ne me réjouis pas pour autant, je me contente d'acquiescer. Je lève de nouveau les yeux au ciel quand elle me dit qu'il l'a laissé seule comme une malheureuse. Ah les femmes, je sens quand même qu'elle n'est qu'à moitié sérieuse, parce que je sais qu'elle se débrouille sans lui, ce n'est pas une femme malheureuse, j'en suis convaincue.
Je me suis servi un verre et j'en bois déjà la moitié. Je lui lance un regard mauvais quand elle me demande comment je vais. Comment est-ce qu'elle veut que j'aille ? Rien n'a changé depuis la dernière fois qu'elle est venue. Je m'enfonce une peu plus dans ma déprime, dans ma noirceur et mon cœur se ferme petit à petit à devenir complètement hermétique. Je lui lance un regard noir et je lui dis :
«Comment veux tu que j'aille? Je suis responsable de la mort de ma femme et ma fille me demande régulièrement quand elle va revoir sa mère … Elle pense qu'elle va revenir. J'ai beau lui dire que non, elle ne comprends pas. »
Elle est petite c'est normal, mais ça me plombe de plus en plus de devoir lui expliquer que sa mère ne reviendra pas, à cause de moi. Je ne lui dis pas ça, mais je vais finir par le faire, elle a l'âge ou on pose des questions à tout, l'âge ou a besoin d'une maman pour s'occuper d'elle quand elle fait des cauchemars, je fais ce que je peux, mais je n'avais pas prévu de l'élever seul.
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Sujet: Re: Je ne voulais pas te faire du mal, juste te tuer. || PV Al&Vic Sam 27 Fév - 16:07
Laisse moi
te vaincre
«Si tu es était venu chercher ça tu sais très bien que je n'aurais pas accepté. » Je ne savais pas trop comment le prendre. Cela faisait tout de même des années que lui et moi, on se connaissait et devait savoir que je n'étais pas ce genre de femme qui saute sur tout et n'importe quoi. Je pourrais, malgré tout, mais ce n'était pas style. J'avais bien trop de respect pour mon corps que de les offrir à tout bout de champ aux hommes. Pourtant, j'aime le sexe, et je ne le cache pas, mais tu peux aimer le sexe et le partager avec la personne que tu aimes. Pas besoin d'être une trainée pour ça!!!
«Pour ta gouverne, petit misérable que j'apprécie malgré tout, je n'offre pas de services sexuels aux abords des routes, et encore moins, assouvir un besoin sexuel d'un gars qui n'a plus eu de rapport depuis des lustres.»
Sur ce coup-là, j'admets qu'il serait légèrement temps pour lui de ... Vous savez quoi.
«Ça doit fermenter dans tes coquillettes, non? »
Sincèrement, rien pour ça, il a tout mon respect. Pour ma part, de nouveau, je ne cache pas, je ne pourrais jamais tenir plus d'un an, sans faire l'amour ... Même si, je pleure toutes les larmes de mon corps endeuillé, ce n'est pas possible. Mais contrairement à lui, j'avais deux hommes, ce qui me facilite un peu la tâche. Si l'un d'eux meurt, limite, j'en ai encore un. Ouf. Oui, ceci est une phrase typiquement garce mais j'en étais une.
Ceci dit, je n'étais pas ici pour parler de ces coquilles pleines, mais de lui tout simplement.
Plus, je l'écoutais, plus, j'avais un peu pitié. Si seulement, il connaissait la vérité, mais entre nous, mieux vaut pas qu'il le découvre parce que sinon, je crains que ma vie soit éternellement bousiller. Bon, je ne crois pas qu'il serait capable de me tuer, ou de me faire mal, mais ne sait-on jamais. Comme dirait l'autre, il faut se méfier des personnes qui reflète la douceur ou encore une béatitude à faire vomir, car parfois, c'est eux, qui s'avèrent être les plus dangereux.
Sans perversité, je lui prenais sa main pour essayer de le rassurer.
« Je ne crois pas que tu dois t'en vouloir pour la mort de ta femme!!! Tu ne pouvais pas deviner ce qu'il allait se passer et malheureusement, c'est difficile de l'admettre, mais elle était là au mauvais moment au mauvais endroit. »
C'était le destin.
« Je suis sincèrement désolée pour ta fille. Ça doit être si dur pour elle, mais, comme tu dis, elle est jeune, alors elle s'en remettra. »
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Sujet: Re: Je ne voulais pas te faire du mal, juste te tuer. || PV Al&Vic Sam 27 Fév - 19:32
Je hausse un sourcil et lève la tête vers le ciel, elle m'appelle petit misérable régulièrement et ça m'agace, mais je ne dis rien parce que c'est son caractère. On ne la changera pas. C'est ce qui fait son charme il paraît, mais je ne suis pas d'humeur ce soir. Je ne le suis pas depuis longtemps. Les femmes et leur logique, j'aurais toujours du mal alors je lui réponds :
«Je n'ai pas dis que tu étais une prostituée, ni une femme facile. Je dis simplement que je n'ai pas envie de partir sur ce terrain là. Peu importe que ça soit toi ou quelqu'un d'autre. Je sais que tu n'étais pas là pour ça et mes besoins me regardent. Je sais les gérer. »
On géré comme on peut quand on n'a plus de femme. On s'adapte, mais je n'ai plus vraiment envie de ça ces derniers temps, ma libido est un peu coincée. Je ne lui dirais pas évidement, mais ça semble assez logique finalement que je sois coincé. Je n'ai eu de relations qu'avec une femme et elle est morte, alors oui c'est un peu compliqué pour moi, mais je ne lui dirais pas. On n'est pas assez proche pour ça. Je crois que je n'ai jamais vraiment essayé d'être proche d'elle autant que ma femme l'était. On était est ami, oui, mais juste ami. Je sais qu'elle est là pour m'aider, pour que j'aille mieux, pour que je ne sois pas seul et je l'en remercie, mais je sais aussi que c'était plus ma femme qu'elle côtoyais. Moi je ne suis que le mari veuf et triste, celui qui commis l'irréparable et qui a foutu sa vie en l'air. J'ai tout gâché. J'ai perdu celle que j'aimais, la prunelle de mes yeux, l'amour de ma vie, tout ça pour une fichue histoire de dénonciation, une histoire de patron véreux que je n'ai finalement jamais publié. Une histoire qui m'a obsédé au point de m'attirer des ennuis et de me mettre en danger. Je n'ai vu que le gain que j'en retirais, pas ce que je pouvais perdre. «Mes coquillettes vont bien. »
Je reste sur le même terrain, mais ça me met assez mal à l'aise. Elle l'air de bien gérer ça, le fait de parler de sexualité ouvertement, avant c'était un peu plus mon cas, maintenant ça me dérange un peu d'un parler, surtout avec quelqu'un que je ne connais pas autant que ça. Je préfère lui faire part que de la difficulté à gérer mon deuil et les questions de ma fille. Peut-être que si j'aurais pu deviner elle m'avait dit de ne pas m'en mêler.
«Si j'aurais pu deviner, tu m'avais prévenu. J'ai quand même continuer de fouiller et j'ai dérangé. C'est moi qu'ils voulaient tuer. Je ne sais pas pourquoi ils ne l'ont pas fait. J'aurais préféré. »
J'aurais préféré, je dis ça sans vraiment le penser, je n'aurais pas supporter que ma fille soit seule. Elle est encore jeune et je ne sais pas qui s'occuperait d'elle si je disparaissait. Je bois une gorge de mon verre. «Oui peut-être, elle s'en remettra mais elle ne le connaîtra pas et je ne devrais lui dire que c'est à cause de moi et elle me détestera ... »
Je ne pourrais pas lui mentir. Je ne pourrais pas faire semblant que je n'y suis pour rien. Je hausse les épaules et lui réponds :
«J'imagine que je n'ai que ce que je mérite. »
J'imagine qu'elle sera d'accord avec ça.
Invité Invité
Sujet: Re: Je ne voulais pas te faire du mal, juste te tuer. || PV Al&Vic Dim 14 Mar - 11:31
Laisse moi
te vaincre
La vie est parfois bien cruelle . La mort aussi. L'une ne va jamais sans l'autre. Perdre un proche est certainement la pire des tortures qu'un Homme puisse rencontrer.
O Diable, je sais la douleur que cela fait de perdre un être aimé.
J'avais perdu ma fille dans des circonstances que moi-même, je n'aurais jamais imaginée. Le pire, tout comme lui, on aurait pu éviter la mort de nos chers amours. Pas un jour, je regrette sa mort.
D'ailleurs, une partie de moi s'en est allée - ce jour-là.
Est-ce sa mort qui a fait de moi, cette femme si imprévisible et impitoyable ? Je n'avais plus rien à perdre, plus rien à gagner. En ce moment, j'avais l'impression que tout ce qui m'entourait commençait lentement à s'effondrer.
Mon mariage, mon empire, ma famille et enzo ... J'avais la nette sensation que tout ça, tout ce que j'ai pu construire au fil des années, je commençais à perdre le contrôle.
Mais malgré ce mal-être, devant Alexander, je me montrais tellement forte - j'agissais même en véritable petite garce, mais ça ! c'était dans ma nature.
Je ne pouvais pas être compatissante envers lui, je ne pouvais le prendre dans mes bras pour le reconfronter sachant qu'il avait eu envie de me nuire, sans le vouloir, mais, il le voulait ... Malheureusement, j'ai dû employer les moyens forts pour l'arrêter et à cause de lui, j'ai dû tuer ma propre amie.
D'un sourire malicieux, je ne pouvais pas me taire, et je continuais à lui lancer des pics.
« Tu sais les gérer ? » Un petit rire se faisait entendre à travers la pièce avant que je prenne de nouveau mon sérieux, et d'un ton des plus hautains, je terminais par clôturer l'affaire: « Rappelle-moi de ne jamais te serrer la main » Qui aime bien châtie bien , non?
Il aurait préféré qu'il décède au côté de sa ravissante femme? En tout cas, on ne peut dire qu'il sera élu le meilleur père de l'année. Abandonner son enfant tout ça pour éviter de souffrir? Il était déjà au plus bas de mon estime, mais là, il vient d'atteindre le summum. Plus je le regardais, plus j'avais envie de cracher mon venin dessus. Nom de Dieu, qu'est-ce qu'il me retenait à ne pas lui exploser la cervelle ici même?
À vrai dire, il n'y a rien de plus réjouissant de voir son ennemi souffrir à ce point alors, je préférais contrôler mes sentiments et le laisser se morfondre dans sa culpabilité. « mieux vaut se taire et laisser croire que l'on est idiot que d'ouvrir la bouche et le prouver »
Je reprenais mon verre, et d'un coup sec, je le finissais.
« Tu as la chance d'être encore en vie, et d'avoir ta fille parce que pour le même prix, tu aurais pu la perdre également ... »
Cette nuit-là, curieusement, la petite était avec mon petit garçon. Je ne voulais pas que sa fille soit impliquée dans l'accident, alors oui, j'avais fait en sorte que sa femme dépose sa fille chez moi.
Je n’avais pas envie d'avoir le sang de cette pauvre gamine dans mes mains...
« Ta fille n'a pas besoin d'être au courant... Si tu veux la préserver auprès de toi, tu n'as qu'une solution» De mon index, je lui montrais mon doigt pour faire le nombre un «un mensonge n'a aucun pouvoir en lui-même. Il devient seulement important dès lors qu'on accepte d'y croire. »
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
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Sujet: Re: Je ne voulais pas te faire du mal, juste te tuer. || PV Al&Vic
Je ne voulais pas te faire du mal, juste te tuer. || PV Al&Vic