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(ua) don't go dark on me -- hyansby.


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2 participants
Hyacinthe Sterling
you wouldn't be the first renegade
to need somebody
Hyacinthe Sterling
∴ Pseudo : balzolaire (nastasia).
∴ Faceclaim : jelle haen.
∴ Merci à : themooninmourning (av), kawaiinekoj (ic).
∴ Dédoublement(s) : marlowe, l'empereur médiatique, ange, le saint des saints & alix, l'enfant des limbes et des pavés.
∴ Âge : dix-neuf ans. la chimère ténébreuse de l'éternité qui l'égare sans pitié. l'épithète de "gamin" qui le sied si bien, qui décrit si joliment ses fureurs candides.
∴ Mood : (ua) don't go dark on me -- hyansby. 1576a810
∴ Pronom inrp : il/lui, he/him.
∴ Occupation : étudiant au conservatoire ; pianiste auréolé de débauche et de décadence, chemin choisi par dépit plus que par passion. membre d'un groupuscule révolutionnaire à ses heures perdues.
∴ Statut : le palpitant abandonné aux mains de l'asmodée moderne. les yeux incandescents d'une ombre brisée dans lesquels il plonge, se noie ; la gorge encombrée d'une vénération ignorée.
∴ Géolocalisation : au casino, très certainement, l'âme ankylosée par la liqueur, l'argent vomi et régurgité une centaine de fois déjà.
∴ Vice : trouble de la personnalité borderline ; addictions (jeu, alcool)
∴ Free land :
(playlist)

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YOU GAVE ME PEACE
(in a lifetime of w a r)

oz.
servan.
leo.
louve
lafcadio.
lucrecia.
tc sterling.
enfants sterminables

∴ Triggers, refuse de jouer : violence animale.
∴ Triggers Warnings : troubles de la personnalité, dépendance (jeu & alcoolisme), childhood trauma, relations toxiques, terrorisme et idéologies radicales.
∴ Posts : 570
∴Arrivé le : 16/02/2021
MessageSujet: (ua) don't go dark on me -- hyansby. (ua) don't go dark on me -- hyansby. EmptyLun 23 Aoû - 3:21

cw: splitting, relations ruinées par un bpd, mentions (imagées) de sang et d'assassinat.

'Cause you run, run, run
Run with the wild
Then you cry on my shoulder like a little child
And you're waitin' to be saved but ain't nobody comin'
If you're holdin' on to me, you're holdin' on to nothin'

I dream a little dream he's not out of it
Then I watch him take another pill
Take another pic, then flip another switch
And now he's gone, now he's gone
Now he's out of this world


do what you want, just don't go dark on me / univers alternatif

Il n'y a pas de fatalité extérieure. Mais il y a une fatalité intérieure : vient une minute où l'on se découvre vulnérable ; alors les fautes vous attirent comme un vertige. — Antoine de Saint-Exupéry.
Hyacinthe ne connaît que ça, la fatalité intérieure : sa capacité fondamentale et persistante à ruiner tout ce qu’il touche, à nécroser de manière définitive et radicale toutes les belles choses qu’il peut tenir entre les mains. Midas pestiféré s’il en est, toutes les splendeurs sentimentales s’échouent sur les rivages de son âme ; l’amour n’est qu’une terreur qui attend d’éclore. ((Jusqu’ici, tout va bien.)) ((Tout va trop bien.)) Alors il se recule, pantelant, paniqué, et plante le glaive dans ce coeur qui ne demandait qu’à l’aimer, et se persuade qu’il a bien fait, et se sent tellement, tellement soulagé — jusqu’à ce qu’il reconnaisse la carcasse assassinée à ses pieds comme celle de quelqu’un qui était prêt à l’aduler pour ce qu’il était. Des reviens, des désolé, des j’ai fait une erreur qui ne seront jamais prononcés. Hyacinthe sait que ces mots voudront dire si peu, car un peu trop en retard. Les ides de Mars ont déjà sonné leur tocsin parricide.
Tu t’prends pour qui, Fernsby ? Pour mon père, c’est ça ? C’est ça l’problème, Fernsby, c’est que t’es pas mon père. T’es un gars paumé avec un syndrome du sauveur, c’est c’que t’es, exactement, et— et c’est pas parce que mon père a jamais eu envie de m’utiliser comme accessoire que j’ai envie d’en devenir un pour le premier raté qui croise ma route, et—
La palabre assassine qui s’étend indéfiniment. Ses souvenirs sont flous, un peu balbutiants, mais deux choses demeurent intactes : son amertume dont il a oublié la cause, rage bouillonnante et insensée, furie quasi-bacchanale, furie meurtrière. Et la douleur, pure, primale, absolue dans les yeux de Fernsby. L’effondrement brutal d’un père touché par le fils, les tonalités étranglées d’un Tu quoque mi fili ? qu’il ne prononce pas, mais que Hyacinthe comprend dans la façon dont il détourne le regard.
Jules. Retour au temps présent. Un silence inconfortable qu’il ne parvient pas à briser, et devant lui, celui qu’il a cherché pendant toutes ces années (dans les bars, dans les manifestations, dans les appels auxquels il ne répondait pas, dans ces suppliques qui brisaient le silence de ses nuits blanches). Et maintenant qu’il l’a trouvé, par pur hasard, au détour d’un bistrot, il sait même pas quoi lui dire. Jules. Jules. Jules— Jules ! C’est tout ce qui lui reste. Un prénom pour remplacer tous les regrets dont il taira les noms : la fierté qui fige ses traits brutalisés par des années de passions indolentes. Il ne dira pas à quel point il souffre de ces bravades qui lui semblaient si justes.


PAR ZAJA.
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Jules Fernsby
le coeur grenade, pépins explosifs
Jules Fernsby
∴ Pseudo : tea&honey
∴ Faceclaim : oscar isaac
∴ Merci à : mysterious corvidae
∴ Dédoublement(s) : isla + wilo + cam + jules
∴ Âge : quarante cinq années passées à voir son coeur se flétrir plus vite que son visage, quarante cinq années à honorer les dieux mayas auxquels il ne croit pas.
∴ Pronom inrp : il/lui
∴ Occupation : chef du parti communiste révolutionnaire britannique, mais la nuit il rejoint les ombres pour diriger le cénacle et amorcer la révolution dont il rêve tant
∴ A Exeter depuis : plus de vingt ans maintenant, il se souvient encore de ses premiers pas dans cette ville inconnue, qui lui ouvrait les portes d'un monde nouveau.
∴ Statut : le coeur qui saigne, nécrosé, l'esprit obsédé par des bras dangereux.
∴ Vice : son obsession pour lui, et pour le sacrifice rituel, mais surtout, son amour démesuré pour ses propres idéaux, qu'importe le prix.
∴ Triggers, refuse de jouer : viol explicite, inceste, pédophilie
∴ Triggers Warnings : négligence (flashback), automutilation, dissociation, violence, attentats, délusion
∴ Posts : 141
∴Arrivé le : 19/03/2021
MessageSujet: Re: (ua) don't go dark on me -- hyansby. (ua) don't go dark on me -- hyansby. EmptyLun 23 Aoû - 4:53


his arms are all around me and his tongue in my eyes
/ univers alternatif


cher hyacinthe, hier le monde a explosé. cher hyacinthe hier, j’ai fait du cénacle le rêve de toute une vie, et je suis descendu profondément, loin, si loin sous terre que j’ai touché du bout des doigts un soleil infernal, réacteur de tout un microcosme corrompu, et j’y ai jeté le coeur que tu m’avais donné, sans me dire que c’était une bombe à retardement. cher hyacinthe, hier, depuis les hauteurs de l’espace, volant parmi les étoiles j’ai vu la société occidentale s’effondrer sous mes yeux, et j’ai vu ton cadavre voler à l’horizon, pas plus vivant que la dernière fois que je t’ai vu. cher hyacinthe, hier, tu m’as tué, et dans ma chute, j’ai emporté huit univers avec moi.
il y a depuis plusieurs années un givre qui a figé le sang de jules fernsby, et ses mains chaleureuses de père inquiet se sont transformées en battoirs terrifiants. l’ichor rouge mortel ne coule plus, et n’a plus honoré le moindre ancêtre depuis tant de lunes désormais, les jours s’écoulant sans que plus jamais il n’offre un sourire à un orphelin d’affection. les flashs des paparazzis ne l’ont plus cherché, animal redevenu sauvage qui trop de fois a fini par montrer les crocs, terrifié par les éclairs, souvenirs d’un orage qui lui a foudroyé le palpitant. il a disparu, sans grand bruit, s’est effacé pour se fondre dans la foule, rejoint les ombres qui longent les murs, et son visage n’a plus jamais été, pour la jeunesse perdue, le symbole de quoi que ce soit. le cénacle, il s’imagine encore en être le grand roi mais son royaume s’est fait poussière ; c’est depuis une table ronde occupée seulement par les échos des moments passés qu’il domine, à l’arrière d’un bar miteux, jusqu’à ce que bianca vienne le chercher.
elle aussi a fini par partir, milan royal condor majestueux qui a déplié ses ailes pour retrouver le soleil au bord de l’océan, parcourir le monde mille fois caméra à la main. il ne l’en a pas empêchée : le roi de l’hiver restera là, trônant dans son palais des courants d’air. il continue, puisant dans une réserve de pétrole, au fond de son coeur, qu’il incendie. les bâtiments tombent mais se relèvent le lendemain, et l’hydre capitaliste ne semble pas faillir ni dépérir. sur ses mains il ne peut plus distinguer la tâche primordiale, premier péché, tandis qu’elles se sont imprégnées de rouge.

paris, ville lumière, paris ville romance, paris ville des mots et des flammes révolutionnaires. depuis le comptoir d’un bistrot, il espère, quelque part, que la lumière de la tour eiffel saura le ramener à la surface. qu’en se posant sur lui, il sera ébloui, aveuglé, et qu’en rouvrant les yeux, il se retrouvera avant le moment fatidique. mais le faisceau balaye les cieux, constamment à la recherche de nouveaux demi-dieux, princes couverts d’or, ceux-là même qui se noircissent les joues au charbon, pour jouer aux pauvres. ceux-là même qui font de leur coeur des grenades, dont les pépins explosent en bouche et condamnent pour toujours à une vie d’errance et de folie. le faisceau s’éloigne, le regard se réhabitue au banal spectacle d’une jeunesse qui s’enivre, et tous les dieux semblent tombés de leur olympe, quand il entend un ange chanter d’une voix rauque et abîmée par le temps, un prénom qui s’est oublié sur les lèvres. un prénom usé. un prénom si ancien que plus personne ne sait le prononcer, alors plus personne ne le fait.

nom prononcé à deux fois, plaidoyer dans lequel fernsby entend mille réquisitoires, entend ses mots encore et encore, entend l’oraison funère des silhouettes spectrales d’une vie qu’il aurait aimé chérir. le palpitant qui se secoue, au sortir de mille ans de sommeil, dégelé par le foyer d’une jeunesse déjà effritée, sur ce visage qu’il aimerait tant ne pas reconnaître. coeur qui se serre, qui tente de bondir vers l’éphèbe qui n’en est plus un, tandis que les mains du géant de glace le retiennent. il est trop tard. il n’a rien à offrir de plus, et il aimerait chasser ce fantôme du revers de la main, comme un énième mendiant, comme un château de cartes, comme un siège social. figé, pris dans un blizzard qui ne lui laisse voir que le visage changé de hyacinthe, torpeur glaciale des regrets, des remords, et ses larmes se cristallisent au bord de ses yeux. il y a tant à dire.

“tu es revenu?”

revenu le chercher, revenu faucher son âme, ou enfin revenu à la maison, le seul qui l’aura fait il ne sait guère. personne ne veut d’un jupiter sans royaume, et dont le foudre tranche même la main qui le tient, sans qu’une goutte d’ichor ne tombe. personne ne veut d’un roi fou, prêt à sacrifier chacun de ses sujets sur l’autel d’un rêve impossible, avec un couteau amer et douloureux.



PAR ZAJA.
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