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『 BLOW US ALL AWAY 』hyansby.


all monsters are human. :: Exeter, UK :: Heavitree :: Exeter Police Station
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2 participants
Hyacinthe Sterling
you wouldn't be the first renegade
to need somebody
Hyacinthe Sterling
∴ Pseudo : balzolaire (nastasia).
∴ Faceclaim : jelle haen.
∴ Merci à : themooninmourning (av), kawaiinekoj (ic).
∴ Dédoublement(s) : marlowe, l'empereur médiatique, ange, le saint des saints & alix, l'enfant des limbes et des pavés.
∴ Âge : dix-neuf ans. la chimère ténébreuse de l'éternité qui l'égare sans pitié. l'épithète de "gamin" qui le sied si bien, qui décrit si joliment ses fureurs candides.
∴ Mood : 『 BLOW US ALL AWAY 』hyansby. 1576a810
∴ Pronom inrp : il/lui, he/him.
∴ Occupation : étudiant au conservatoire ; pianiste auréolé de débauche et de décadence, chemin choisi par dépit plus que par passion. membre d'un groupuscule révolutionnaire à ses heures perdues.
∴ Statut : le palpitant abandonné aux mains de l'asmodée moderne. les yeux incandescents d'une ombre brisée dans lesquels il plonge, se noie ; la gorge encombrée d'une vénération ignorée.
∴ Géolocalisation : au casino, très certainement, l'âme ankylosée par la liqueur, l'argent vomi et régurgité une centaine de fois déjà.
∴ Vice : trouble de la personnalité borderline ; addictions (jeu, alcool)
∴ Free land :
(playlist)

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YOU GAVE ME PEACE
(in a lifetime of w a r)

oz.
servan.
leo.
louve
lafcadio.
lucrecia.
tc sterling.
enfants sterminables

∴ Triggers, refuse de jouer : violence animale.
∴ Triggers Warnings : troubles de la personnalité, dépendance (jeu & alcoolisme), childhood trauma, relations toxiques, terrorisme et idéologies radicales.
∴ Posts : 570
∴Arrivé le : 16/02/2021
MessageSujet: 『 BLOW US ALL AWAY 』hyansby. 『 BLOW US ALL AWAY 』hyansby. EmptyDim 21 Mar - 22:23

fernsby&hyacinthe / mars 2021
ladies, i'm lookin for a mr. george eacker ; made a speech last week, our fourth of July speaker. he disparaged my father's legacy in front of a crowd, i can't have that, i'm making my father proud. (@hamilton)

Les titres le font s’arrêter net.
À l’avant d’un kiosque, le Daily Mail crache son venin en caractères gras, tapageurs, vindicatifs ; des attaques lancées pour frapper au coeur. A modern-day Che Guevara’s rise to power. Why Jules Fernsby’s crazed manifesto is nothing but a demented man’s call to arms. Hyacinthe fixe la une ; la défie presque du regard — finalement, il cède, et le torchon vient lui brûler les doigts en échange d’une pièce d’un livre.
Son programme n’est rien d’autre qu’une vomissure d’idéaux bolchéviques.
Son seul talent est de manier avec talent la rhétorique meurtrière d’extrême-gauche, et de faire passer le sang sur ses mains pour de la peinture.
Rien de plus que de la racaille affublée d’un trois-pièces.
Au fond, Fernsby est simplement un peu illuminé ; sa place est dans un hôpital psychiatrique, les foules communistes le mettent sur une estrade.

Il fulmine, Hyacinthe. Ses doigts frémissent sur le papier qui se froisse, s’esquinte sous les pressions de ses phalanges crispées. Comment osent-ils ? Comment peuvent-ils ? Les arguments soulevés contre le politicien ne sont rien de plus que des attaques ad hominem, et l’auteur dissimule à peine ses biais racistes lorsqu’il accuse « l’engouement de la gauche pour l’immigration » de créer des cas tels que Jules Fernsby.
Il voudrait les tuer.
Fernsby ne mérite pas tout ça ; ses idéaux et sa lutte ne méritent pas tout ça. En vilipendant l’homme qui l’a bâti, c’est à lui qu’ils s’en prennent. Nécessairement. Hyacinthe sent son sang qui bouillonne, qui s’échauffe à l’idée de cette bande d’incapables se payant une brave tranche de rigolade dans leurs locaux de petits bourges parvenus, hilares à l’idée de discrédité cet homme de rien. Ils ne lui arrivent pas à la cheville. Ils ne sont rien face à lui, et pourtant, ils osent, ils se permettent de le traîner dans la boue.
Il va les tuer.

C’est pas difficile de trouver l’adresse des locaux du journal à Exeter. C’est pas difficile de s’y rendre, de passer la porte d’un pas déterminé ; comme si ces lieux lui appartenaient, eux et tous les rats pestiférés qui y courent. Il sait même plus franchement ce qu’il a dit, Hyacinthe, ce qu’il a fait ; se rappelle juste d’avoir hurlé pour faire mal, pour faire peur. Un vous verrez si vous rirez toujours autant quand j’aurais brûlé vos locaux de merde et vous tous avec qui lui échappe peut-être, à un moment — parce qu’il explose de voir la réceptionniste qu’il fustige le fixer d’un air perplexe, de voir les journalistes qui stationnent dans le hall se pincer l’arrête du nez d’un air agacé.
Ils ont pas le droit d’être perplexes, ou agacés, ou ennuyés.
Ils devraient être mortifiés, ils devraient détourner le regard lorsqu’il prononce le nom de Fernsby, lorsqu’il jette l’article sur le comptoir d’un geste grandiose. Mais ils ne l’écoutent pas. Certains se permettent même de sourire ; il n’est pas pris au sérieux. Comme toujours. Et comme Fernsby n’est pas pris au sérieux. Alors il se voit comme ils le voient, Hyacinthe ; comme un gosse enragé qui arrive, les mains vides, la voix tremblante de rage. Alors il change de registre, il menace, il tempête, il leur promet la mort et la destruction, avec tant de véhémence qu’ils finissent bien par le croire ; ou par se fatiguer. Et lorsque la police arrive, ils trouvent un gosse épuisé, la voix cassée, continuant de taper du poing sur un comptoir en proférant les pires menaces.
Il veut résister, n’en a même plus vraiment la force. On lui dit qu’on va devoir l’amener au poste, pour les menaces, et pour coups et blessures, aussi.
Il ne se rappelle même pas avoir frappé quelqu’un, mais ça ne l’étonne pas tant que ça. Il a même pas la force de contester, de toute façon ; il est épuisé. Un mois d’accablement psychologique qui  explose et qui le laisse vide, engourdi ; éclats de colère qui le possèdent cruellement avant de le rendre à son état habituel, alangui et nonchalant. Au poste, c’est les mêmes rictus, les mêmes remarques qui l’accueillent ; Sterling, qu’est-ce que t’as foutu encore ?
T’en as jamais assez ? On te manque, c’est ça ?

Complicité qu’ils se permettent, qu’ils croient acquise par le nombre de fois où le benjamin des Sterling est passé au poste, les menottes aux poignets. Il ne leur retourne pas l’amabilité, se contente de leur lancer un regard désabusé par dessus son épaule — il n’oublie pas, ne leur pardonne pas ces dérives qu’il a pourtant pardonnées à tant d’autres. Puis il sait, ils savent qu’il ne fera pas long feu, ici ; on le lui dit clairement, alors qu’on le pousse dans la cellule de garde à vue. Va falloir que quelqu’un vienne te chercher, Sterling. Un silence. Bref, on va vérifier tes papiers ; faudra que tu nous donnes quelqu’un à appeler quand on reviendra.
Qu’on vienne le chercher ? La bonne blague.
Il se laisse négligemment tomber sur le meuble censé servir de lit, soupirant lourdement. Y’a pas grand monde qu’il puisse appeler, au fond. Il ose même pas imaginer l’état de sa mère, si elle devait poser un pied ici pour y récupérer son fils.
Il veut même pas se figurer l’humiliation de laisser son père lui envoyer un de ses stagiaires pour signer sa caution, ou celle d’affronter le regard d’Achilles, de Cameron à travers les barreaux de la cellule.
Lucya et Oz sont rapidement rayés de la liste, également. Les rares âmes qu’il essaie encore de chérir sont trop précieuses à ses yeux, pour être attirées dans un tel bourbier ; et qu’est-ce qu’ils penseraient de lui, en le voyant enfermé comme un vulgaire chien errant ?
Puis, après l’esclandre du dernier meeting, il n’a pas franchement envie d’aller raconter à Lafcadio qu’il s’est fait embarquer après avoir menacé de brûler vifs les journalistes qui osaient vilipender l’image de son mentor.
Il ne lui reste qu’un nom, qui se présente à lui comme une évidence plus que comme un dernier recours. Un nom qui fait se froncer les sourcils des policiers qui prennent son numéro pour pouvoir l’appeler ; et lui, s’apaise un peu lorsqu’il le prononce. Parce qu’il sait qu’il viendra, il sait qu’il ne le regardera pas comme s’il venait de le décevoir pour la centième fois. Il sait qu’il comprendra lorsqu’il lui dira ; j’ai pas pu m’en empêcher — ça me semblait trop injuste.
Jules Fernsby.

Et il vient, effectivement. Hyacinthe a presque eu le temps de s’endormir, la tête posée contre les barreaux, lorsque la porte s’ouvre. Il relève les yeux, croise le regard de Fernsby — a presque le réflexe de les baisser, a presque le réflexe de se sentir honteux de l’avoir fait se déplacer pour lui. Est-ce qu’il n’allait pas avoir assez de ses coups d’éclats ? Est-ce qu’il n’allait pas prendre mal le fait qu’il ait menacé des gens en son nom ? Hyacinthe, il a plus vraiment l’habitude d’être au centre de l’attention, d’être l’unique objet d’intérêt d’une figure d’autorité ; le sermon comme seule marque d’attention, la déception comme seul feu qui anime les regards portés sur lui. Pourtant, il a beaucoup soutenir celui de Jules, il a beau ne pas se défiler et garder le menton haut — il n’y voit rien qui ressemble à quelque dépit accusateur. « Fernsby, qu’il lance finalement, son visage affichant toujours une langueur désabusée ; bien qu’elle soit mêlée, cette fois, à quelques nuances d’appréhension. C’est pas de ma faute. Ils l’avaient cherché. » Parce qu’ils t’ont calomnié.
Ils ont osé essayer de t’abattre ; et si je ne peux pas grandir dans ton ombre,
Je n’ai nul part où aller.

(c) mars+kawaiinekoj
@jules fernsby 『 BLOW US ALL AWAY 』hyansby. 2453064100
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Jules Fernsby
le coeur grenade, pépins explosifs
Jules Fernsby
∴ Pseudo : tea&honey
∴ Faceclaim : oscar isaac
∴ Merci à : mysterious corvidae
∴ Dédoublement(s) : isla + wilo + cam + jules
∴ Âge : quarante cinq années passées à voir son coeur se flétrir plus vite que son visage, quarante cinq années à honorer les dieux mayas auxquels il ne croit pas.
∴ Pronom inrp : il/lui
∴ Occupation : chef du parti communiste révolutionnaire britannique, mais la nuit il rejoint les ombres pour diriger le cénacle et amorcer la révolution dont il rêve tant
∴ A Exeter depuis : plus de vingt ans maintenant, il se souvient encore de ses premiers pas dans cette ville inconnue, qui lui ouvrait les portes d'un monde nouveau.
∴ Statut : le coeur qui saigne, nécrosé, l'esprit obsédé par des bras dangereux.
∴ Vice : son obsession pour lui, et pour le sacrifice rituel, mais surtout, son amour démesuré pour ses propres idéaux, qu'importe le prix.
∴ Triggers, refuse de jouer : viol explicite, inceste, pédophilie
∴ Triggers Warnings : négligence (flashback), automutilation, dissociation, violence, attentats, délusion
∴ Posts : 141
∴Arrivé le : 19/03/2021
MessageSujet: Re: 『 BLOW US ALL AWAY 』hyansby. 『 BLOW US ALL AWAY 』hyansby. EmptySam 1 Mai - 5:17

fernsby&hyacinthe / mars 2021
Pendant la nuit, je ressens la menace
Parmi les ombres, je vois les monstres et les rapaces
J'ai dans le ventre une boule qui me stresse, qui me possède et qui m'empêche
De voir clair dans ce monde où tout m'oppresse (@la femme)

le requin blanc.

enfant perdu, oisillon décharné que fernsby a récupéré, le tout-juste adulte ne quitte jamais les pensées de l’homme, tandis que sous ses yeux les caractères sanglants du daily mail défilent. de nouvelles attaques, qui feraient bouillir son coeur de rage, s’il ne l’avait pas caché. ils le traitent de pirate, il en sera un. un davy jones, dont le coeur, scellé à triple tours dans un coffre gravé, enterré sur une île déserte, n’appartient plus qu’au kraken et ses multiples tentacules. enfants de la mer, matelots dévoués, ses fils et filles. ils ne quittent jamais son esprit, créatures prêtes à attaquer, obéissant au moindre ses ordres, parfois sans vraiment les remettre en question, équipage loyal. mais c’est bien le requin blanc qui hante ses pensées en cet instant, le coeur noué, espérant qu’il ne lira pas les mots abjects du pigiste mal payé, rédigeant avec diligence les opinions obscures d’un trop grand nom.

les poings qui se serrent, et la rage au bord des poings, prête à déborder. mains tremblantes, comme un barrage sur le point de céder. il n’est jamais bon de retenir les forces de la nature, elles finissent toujours par trouver leur chemin. c’est ce qu’un pêcheur lui avait expliqué, un soir, après un énième discours. regroupés au comptoir collant d’un bar décrépi, l’homme l’avait interpelé, et les mots avaient porté la nuit, l’alcool aidant. on, on ne peut pas retenir l’océan, et le fracas des vagues est tout ce que fernsby entend à l’idée que le requineau ait été blessé dans la débâcle. les hommes n’ont pas d’importance aux yeux d’ouranos.

les lettres défilent sur son écran, longues lignes noires ; le débat est à jules ce que la marinière est au marin, jamais l’un sans l’autre, à la fois arme et bouclier. reconnaissance entre les bretteurs de palabres, qui ont su faire des armes ennemies les leurs, pour mieux les abattre, pour mieux les outrager et rendre fallacieux et caducs chacun de leurs arguments. le daily mail n’est rien, les libéraux ne sont rien, bien trop à l’aise sous leurs ombrelles pour avoir pu faire du soleil mordant un ami qu’on accueille à bras ouverts. le chant résonne en lui, de sa tête à ses jambes, de sa proue à sa poupe, repris en choeur par ses mains qui s’agitent sur le clavier.

tempête.

une sonnerie stridente de téléphone interrompt le capitaine.

hyacinthe. le daily mail. des menaces, des coups, les remarques acerbes et mesquines de ces soldats qui ne sont plus des hommes depuis bien longtemps.

la peur envahit les entrailles de julio, les images du passé se superposent au moment présent, et il sait qu’il ne peut pas attendre, hyacinthe a certainement déjà trop attendu. les souvenirs du requin, sur le ventre, les yeux vides et embués sont trop dures pour qu’il puisse les laisser se reproduire. il ne prend même pas sa veste, tout juste le journal avec lui, et hèle le premier taxi. ne t’en fais pas. tu n’es pas seul. je ne les laisserai pas t’abattre. ensemble, on refera le monde. il ne perdra aucun de ses enfants, ni de ses frères, prêt à tout pour les protéger. c’est pour eux, même pour le roi de la mer, que le monde doit être pensé. c’est pour eux qu’il doit être plus juste. c’est eux qui font son armure.

il entre dans le commissariat, le menton levé, la caution payée, comme un roi. il n’a rien à leur dire, et il ne les laissera pas en décider autrement. il ne regarde pas le sol, les regarde droit dans les yeux, même s’il doit se faire violence pour ça. ne pas montrer le cou pour ne pas se faire mordre, et tant pis s’il reconnaît certains visages, tant pis si leurs noms sonnent encore à ses oreilles. rien ne lui importe plus que l’enfant suffisant, le menton haut, qui ne s’excuse de rien, malgré son visage rayé par les barreaux. jules passe sa main au travers de ceux-ci tandis que l’uniforme ouvre la porte. trop impatient, trop effrayé à l’idée que le louveteau soit blessé.

”on en discute après.” est sa seule réponse, qu’il lâche, dans un sourire. façon de dire, je suis fier de toi, continue de te battre, parce qu’ils essaieront toujours de t’enfermer, de te bâillonner, de te faire perdre toute foi en la lutte. continue de gueuler, continue de t’écraser contre les rochers. tu n’es pas un homme, tu es l’océan tout entier, et les falaises s’érodent sur ton passage, tandis que tu restes entier. façon de dire, gardons le silence dans un sourire, je ne veux pas qu’ils t’abîment ou te retiennent, oisillon chéri, rentrons simplement à la maison, ou dans les rues, ou peu importe, tant que tu t’y sens chez toi.

(c) mars+kawaiinekoj
@hyacinthe sterling 『 BLOW US ALL AWAY 』hyansby. 2882741361
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