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stabat pater (leoftsan)


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2 participants
Cameron Sterling
stabbat pater et filia dolorosa
Cameron Sterling
∴ Pseudo : tea&honey
∴ Faceclaim : anya taylor joy
∴ Merci à : kiddressressources
∴ Dédoublement(s) : isla la edna mode du forum, et sowilo l'enfant-guérisseur
∴ Âge : 21 ans
∴ Pronom inrp : elle/(ael, plus tard)
∴ Occupation : éudiante en sciences politiques, vers un master en relations internationales
∴ A Exeter depuis : toujours, elle était la première à fouer le carelage de leur immense manoir et à découvrir les rues tortueuses d'exeter
∴ Statut : célibataire, voyageant à gauche, à droite, tentant de remplir son coeur trop vide par un plaisir trop volage.
∴ Vice : toutes sortes de drogue, mais surtout l'alcool et l'autodestruction, globalement
∴ Triggers, refuse de jouer : inceste, viol explicite, nécro/zoo/pédophilie
∴ Triggers Warnings : famille dysfonctionnelle, abus de substances, alcoolisme, sexe, dysphorie, troubles du comportement alimentaire
∴ Posts : 213
∴Arrivé le : 09/03/2021
MessageSujet: stabat pater (leoftsan) stabat pater (leoftsan) EmptyMar 9 Mar - 13:09


-- don't fear, father said, the most scary things can be beautiful as well



les flashs qui éblouissent, qui capturent la reine dans sa cour, derrière son micro, la bouche pincée, le regard droit, directement planté dans ceux des journalistes. elle ne cille pas. elle sait pourquoi elle est là, et elle défendra ce qu’elle sait être juste. les questions sont piégeuses, ils la prennent encore pour une amatrice, à croire.
ils ne savent pas qu’avant d’être la reine des flots ambrés, elle est celle des mots. elle recentre, recontextualise, le temps de peser sa réponse, et répond non pas aux questions des journalistes, mais à celles qu’elle aimerait qu’on lui pose. elle reformule à l’envie, enfume tout le monde, d’un sourire poli. ses yeux de biche s’adoucissent faussement en se posant sur une pigiste, la question maladroite et très franchement sexiste. ”très honnêtement, je ne vois pas en quoi ma vie privée pourrait être d’une quelconque utilité aux personnes les plus précaires de ce pays.” mensonges paternels précautionneusement fabriqués à l’avance, confectionnés avec tout le soin qu’elle est capable d’apporter à un discours. elle a six longueurs d’avance sur eux, et réagit parfaitement, du tac au tac.
ses talons claquent sur le sol, vers les coulisses, où une vodka très fraîche l’attend. soudainement, un flash supplémentaire, un dernier, et elle se fait violence pour ne pas lâcher l’animal en elle. les questions acides, lancées comme des missiles pour tenter de la déstabiliser.
elle cligne des yeux.

sourire poli(tique).

”je vous prie de m’excuser si je n’ai pas pu répondre à vos questions auparavant. un couloir n’est nullement l’endroit pour donner lieu à une interview, mais je serai ravie de pouvoir répondre à vos questions. je vous propose de vous rapprocher de mrs. ellis pour convenir d’un rendez-vous? je suis certaine qu’elle sera tout aussi ravie de l’opportunité que vous me proposez.”

non. elle ne parlera pas de sa lesbianité réelle ou simple rumeur dans un couloir. elle ne mentionnera nullement devant un journaleux ni ses notes en chute libre, ni sa disparition des plus grandes occasions, rapidement remplacée par son frère. achilles l’enfant doré. la chance d’être un homme, que personne ne puisse se douter de ses démons, la chance que la culture soit à la maigreur.

la loge est un premier soulagement.

le bureau de leofstan en est un second. l’odeur potente de cuir, de livres, les papiers parfaitement rangés sur le bureau. les stylos alignés. le parfum de son père. sortant deux verres, elle leur sert un bourbon chacun. elle n’est pas l’enfant dorée, et les rêves de pouvoirs se sont effrités sous ses doigts trop avides, mais elle a encore une chose unique, qu’elle ne pourra jamais disputer avec aucun de ses adelphes. les moments avec son père, sans hurlements, sans vaisselle, sans déception. juste le silence tandis que chacun travaille. pas de conseils, plus maintenant, non, ça c’est pour le cadet chialeur. mais elle vaut mieux que ça, surtout lorsque l’alcool court dans ses veines. elle sirote son bourbon. observe son père avec attention. la bouche pincée, le regard franc, tandis qu’il repasse par dessus les mêmes papiers avec attention, tentant de déceler le moindre problème, la moindre possible escroquerie. le don de sentir les couteaux avant même qu’ils ne brillent dans la lumière. et soudain, la réalisation inéluctable.

“père?”

la peur de décevoir qui lui prend la gorge, tandis qu’elle pousse sur sa voix pour ne pas la laisser trembler. il vaut mieux qu'il l’entende d’elle plutôt qu’un tabloid en fasse sa première page. non. elle ne laissera pas sa vie privée être étalée face à ses adelphes, elle ne leur donnera pas de bâton, ni de dague. si elle doit mourir, ce sera de sa propre main, en regardant leofstan dans les yeux -après tout, elle est la seule qui l’aime encore et qui en est capable.

icons (c) dionysass

@Leofstan Sterling
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Leofstan Sterling
while she waltzes with ghosts
i can feel what went wrong
Leofstan Sterling
∴ Pseudo : lou, wolfy
∴ Faceclaim : jude law
∴ Merci à : furelise (ava), astra (signa)
∴ Dédoublement(s) : le fils de personne (aurèle delambre), le teubax du scooby gang (mike joker) & le dieu de tous les dieux (kolsten darkleaf)
∴ Âge : quarante-deux éclats embrumeurs de mensonges et de torpeurs.
∴ Mood : stabat pater (leoftsan) Ktrj
∴ Pronom inrp : he, him
∴ Occupation : illustre politicien au masque parfait, parfaitement vicié, homme d'affaires corrompu et gérant des fortunes sterling.
∴ A Exeter depuis : 2004
∴ Statut : le filet d'or massif qui entoure son annulaire le lie à cette poupée mélancolique qu'il regarde à peine. oh darling, what have i done to you ?
∴ Géolocalisation : occupé à briller ça et là, à mentir et jouer ses cartes. ou peut-être prend-il un instant du temps qu'il n'a pas pour boire un verre avec laf, entre deux réunions et un meeting.
∴ Vice : l'argent, le sexe et le pouvoir. les trois grands piliers de la réussite.
∴ Free land :
stabat pater (leoftsan) 6de9

m o o d b o a r d

he wanted to care, he wanted to care so
badly, but there was this gap between
what he felt and what he wanted to feel,
a space where something important had
been carved out.


stabat pater (leoftsan) Thumb-1920-981429

there is no time to be soft
no time to care about anything
no time to listen, no time to see,

then there comes the time of time, we'll see.


stabat pater (leoftsan) Tumblr_n1fbueosSM1qz9a43o1_1280

∴ Triggers, refuse de jouer : viol, racisme, maltraitance animale, pédophilie.
∴ Triggers Warnings : capitalisme sous son état le plus écoeurant, bien des formes d'addictions, ascendant social et psychologique, famille élitiste désenchantée, la sentence de l'ignorance, maltraitance psychologique, l'obsession d'albion, trouble de la personnalité.
∴ Présentation : like glitter and gold
∴ Liens : rise to the top of the world

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MessageSujet: Re: stabat pater (leoftsan) stabat pater (leoftsan) EmptyDim 11 Avr - 23:14


“waiting for the black sky to turn blue. won't you smile at me ? like you used to be. are we strangers now ? signing out, signing out, signing out...” &





Une rose est née ce matin, a fait son vœu,
Admirée de tous les braves et tous les gueux,
Son velours d'onyx l'aveugle des vertueux,
Elle s'en ira dépérir au coin du feu,

Une brisure de vie.

Il chansonne du pourpre dans les cieux,
Un sortilège voile l'azureu,
Un lion ou un serpent fait des nœuds,
Ô l'astre d'or semble être mort, pour eux.

Une deuxième s'en suit...

Fier père et divine fille, d'entrée de jeu,
Seraient-ils devenus d'étrangers maccabeux ?
Plutonium et iridium boutefeu,
Et voir le Petit Soleil s'épancher de bleus.


C'en est fini les tragiques comédies... ?

Il ne sait pas, il ne sait plus comprendre les chants du palpitant . . .

Et le souvenir, doucement,

Du père et puis de l'enfant, tourne le dos et puis s'envole aux grands changements. Invite l'oubli, le gris et les silences.

Plus rien ne sera jamais comme avant. Jamais, jamais, jamais, jamais. . .

C'est mieux ainsi, s'était-il dit.

☼ ☼ ☼


Royalement intronisé au sein de son large fauteuil en cuir ébène mat du fastueux manoir Sterling, une pile monstrueuse de documents rangés soigneusement débordant du bureau, le maitre des lieux, Leofstan -qui d'autre?-, maintenait des rétines glaciales férocement rivées sur le visage miroir de son géniteur sur l'écran de son laptop; pseudonyme macabre écrit en lettres de sang au dessus de son faciès méprisant. Un torchon écrit par un journaleux en manque d'attention et d'adrénaline... un énième miséreux qui finirait bientôt sa course au fond du trou, pour avoir osé porter un tel affront contre sa sainte grâce et ses nerfs si aisément irritables.

Ils avaient tous ce don singulier. Celui de l'emmerder sans même avoir à prononcer le moindre mot. Souvent sans même essayer. Il suffisait d'exister et d'oser respirer le même air que le sien. C'était si simple de faire gronder le dragon. Ils avaient définitivement tous ce petit quelque chose qui le poussait à les sacrifier sur l'autel de son désintérêt pourpre. Tous. Sauf peut-être le fraternel. Tous. Sauf peut-être elle... Sa si digne successeure volant de ses propres ailes... ô, si près du soleil. Cameron parlait les silences de son père depuis sa naissance bercée par les rayons de l'éther. Elle n'avait pas hérité du don du commun des mortels.

Quelque illustre écart s'était créé. Ils s'étaient perdus, par sa faute. Loin. Très loin. Elle avait grandi. Il l'avait laissé. Bien des choses avaient changé. Mais pas l'évidence de leurs silences bien aimés. Pas les secrets de leur patience studieuse tant admirée. Les cachets de cire s'abattant sur les missives de la plus haute importance, et les plumes pensives qui marquaient la césure esthétique des orateurs perdant, une seconde durant, la certitude de Savoir comment convaincre. Le temps d'un regard qui voudrait tout ou ne rien dire. Le temps d'un soupir qui surprendrait mais ne briserait rien. Le temps d'incalculables heures semblant durer un tout jamais. Et pourtant si peu à son goût maintenant qu'elle s'envolait dans les nuées, ou s'échouait dans les abysses. . . ? Il ne saurait dire avec certitude, en tous les cas, son image médiatique n'eut jamais été aussi remarquable. Les précieux moments passés aux côtés de sa fille devenaient de plus en plus éphémères. Depuis le temps de la montée au trône du jeune héros si fragile. Depuis qu'il s'occupait de lui.

Achilles, Achilles, et encore Achilles.

Leo porta ses lèvres à l'ambre dispendieuse d'un geste lent et élégant. Bourbon versé par les soins de Cameron venue justement le rejoindre dans l’alcôve de sa tour. Il y eut des silences. Une cravate à peine desserrée. Et encore des silences. De ceux qu'ils connaissaient. Les lapis-lazuli fixés sur ses papiers, le politicien ne porta pas davantage d'intérêt à la nouvelle arrivée. Concentré à vouer un culte à l'Angleterre, chevalier noir en quête d'éternel. Rien ne pourrait le perturber.

Rien.
Ou peut-être pas. La voix de Cam eut une fausse note. Subtile teinte pastel. Leofstan remarquait tout et rien, lorsqu'il le voulait bien.

— Quelque chose te préoccupe ? Souffla Leofstan d'un murmure légèrement las, les yeux plissés.

Il détailla la jeune femme un instant. Il ne la voyait plus, restait pourtant là, dans l'ombre de son ascension à l'observer... sans se faire voir, non, jamais. C'était bien la première fois que le roi reculait.

Dis moi tout, Petit Soleil. Si quelqu'un t'empêche de briller, je me chargerais de le congeler aux confins de l'hiver. Il parlera les silences qui n'auront rien du diamant des nôtres.



 
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