i found peace in your violence ((elio))

nom prénom(s). elio. il l’a choisi, il y a deux and. ne regrette sincèrement pas avoir assis les restes des membres de sa famille pour un débat, les avoir fait s’investir dans une renaissance obligatoire, pour un nom qu’il avait en vérité déjà sélectionné. sur les papiers, c’en est un autre encore, pour l’instant pas besoin de changer. pas envie de faire face à des personnes qui l’en empêcheraient, la plupart du temps, et pas tant de problèmes que ça avec paloma. c’est encore le prénom utilisé par ses supérieurs qui ne savent pas, et ça lui va. salvador, blason qu'il tente de redorer. âge, origine. vingt-deux bougies soufflées dans la meilleure des compagnies. pas toujours un gâteau différent, quelques fois il n’y avait pas l’argent. souvenir d’un croissant dans un fast-food une fois, d’un oubli une autre, tout simplement, alors elio s’est pointé dans la chambre, a promis de trouver l’argent pour un fish and chips pour fêter ça. c’est pas tant le miracle de sa vie mais c’est celle de l’autre, l’incroyable don d’un jumeau lunaire sans qui il n’aurait jamais trouvé la force, alors il lui rend. souvent. tout le temps. le sang est espagnol d’aussi loin que la famille s’en souvient, langue encore souvent parlée à la maison. occupations, métier. étudiant en dernière année d’école d’infirmier, se spécialise dans la santé mentale des adultes après avoir espéré travailler dans la pédiatrie. aujourd’hui ce ne sont pas ses rêves d’enfants qu’il réalise mais des desseins bien plus urgents. son frère a besoin de lui, les autres aussi. c’est sa seule façon d’apprendre que faire, quoi dire, comment être moins inquiet, comment l’être plus aussi quand il faut. toujours en difficulté face à l’impassibilité de son frère face aux traitements, alors il s’accroche, en attendant, veille sur lui, s’étouffe dans ses larmes, mais après. quand il sait qu’il est vivant, qu’il a mangé, qu’il n’a pas froid. situation sociale et financière. payé pour ses études, de quoi se payer un appartement, qui habite assez difficilement tout le monde, même quand on tente de rajouter des matelas supplémentaires dans le salon. la maison n’est jamais vide, tout le monde garde la même adresse pour l’instant, et quand elle l’est, il panique facilement. y règne un désordre certain, parce qu’il n’a pas le temps de ranger, souvent, que tout le monde ne se bat pas pour le faire, malheureusement. orientation sexuelle. il a aimé les garçons. un, surtout, un, démesurément. à lui pardonner tous ses travers, longtemps. à voir se reproduire des schémas qu’il avait déjà rencontré avant, avant de se dire qu’il allait finir comme sa maman. pas du tout au fait de ce qui a pu vraiment se passer, qui faisait confiance à tout le monde beaucoup plus facilement, avant. on ne l’y reprendra plus, il se l’est juré, avant un bon moment. plus du tout envie de souffrir autant. maintenant il y a ses frères et soeurs, pour son coeur c’est suffisant. si ça revient un jour, alors tant mieux, ou tant pis, à ne pas savoir à force, mais pas de regrets que ce soit terminé pour l’instant - il peut souffler, son corps est à lui, ses choix sont à lui. groupe. underclass hero.