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Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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Seth Cobalt
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∴ Merci à : awona (ava) oliver tree (paroles profile)
∴ Dédoublement(s) : Ma-Yonah-aise & Laf-rite & Ed-redon.
∴ Âge : 36 chandelles.
∴ Mood : Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël Tenor
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∴ Occupation : Homme à tout faire du bouclier. Agent d'Aegis, n'exécute que par contrats. Trublion désordonné, bombe humaine minée, explose au moindre toucher.
∴ A Exeter depuis : Fin 2020.
∴ Statut : En crush. Prédit le crash. Passe pour une cruche.
∴ Géolocalisation : De-ci de là, cahin-caha.
∴ Vice : L'adrénaline des missions. Le besoin de se sentir au coeur d'un tout. L'alcool. Le syndrome du hérisson. Ses yeux.
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I'm still forgiven, no way
And I've been the outcast, it feels great
I highly doubt that, no way
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1m90 • gaucher • prothèse à la jambe gauche à partir du genou • sniper, tueur, bodyguard, homme à tout faire pour le compte d'Aegis. Call him Fox. • maître de Terry, le plus beau des fox terrier. • pro des essais culinaires douteux, aka le hamburger au carambar par exemple.

◘◘◘

AzraëlLou ◘ Mike ◘ Hyacinthe.
∴ Triggers, refuse de jouer : Tout sujet est abordable tant qu'on en discute avant. ♥
∴ Triggers Warnings : vulgarité +++ - ptsd - scènes violentes - torture et prise d'otage (flashbacks)
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MessageSujet: Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël EmptyMar 16 Fév - 19:27

Ça a pas loupé. J'ai le pif éclaté pour ce genre de prémonition. On dirait presque que ça fait dix ans que j'bosse pour la maison.
Appel direct, sans détour. Le lieu ? Quartier du centre, animé, propice à la foule et la discrétion des conversations couvertes par le bruit. On se retrouve au cœur d'un dinner, entre dossier confié et restes de cheeseburger. Pour ce coup-ci, c'est un mec. Un mister Woods, tout en rondeur et en cinquantaine grisonnante, petit, dégarni. Un costume-cravate façon daron des beaux meublés, avec sa jaguar neuve et une Alexa dans sa salle à manger. Il me sourit toujours de la même façon qu'ont eu tout les autres Woods que j'ai pu rencontrer jusqu'à aujourd'hui. Cette espèce de froideur robotique, à peine humaine. Ils sont tous pareils, derrière leurs sourires gelés. Formatés à l'opium du saint credo, coincés dans le carcan guindé de leur professions, protégés par le Bouclier ad vitam. Finir comme eux... y'a rien qui me fume plus que cette idée. Plutôt crever. Encore.

« Votre mission a été commanditée par un certain Yildiz, l'actuelle tête de la mafia turque installée à Exeter. Il a demandé un garde du corps compétent pour assurer la protection de sa fille. L'agence vous a choisi vous pour ce contrat-là. », qu'il délite sobrement, faisant au passage s'agiter sa moustache paillasson à chaque syllabe décortiquée. Moi, j'arque le sourcil, la cuillère de ma triple coupe vanille aux pépites de chocolat en coin de bouche. Mon cerveau bug, quelque secondes. Ça colle bizarre, tout ça.
« … C'moi ou vous frayez d'plus en plus avec la pègre d'puis qu'on a bougé ici ? » J'avale ma boule de glace. Un peu trop vite. Elle gèle les miennes. « Z'avez une tonne de casseroles accolées au cul à force, c'est à ni rien comprendre.
- Je pensais qu'après toutes ces années à notre service, vous auriez saisi qu'on ne vous demande pas de comprendre, mais d'obéir. »

Il sourit tranquillement, ce trou du cul. Je croise mes grolles sur la table en grommelant, mon dessert sur le bide.

« Ouais, passons. Mais pourquoi moi ? J’rappelle gentiment que y'en a des bien plus calés qu'ma pomme pour les missions d'infiltration d'jeu d'rôle, genre faire le toutou d'une gamine de richou là, c'plus mon dé-
- Votre rémunération a été négociée à hauteur de 10000 livres par acte de présence à ses côtés.
- … Ok, elles sont où ses bottes, que j'les lui lèche ? »

J'suis en galère de thunes. Bizarre, hein. Mais les comptes offshore anonymes où je garde l'argent pour les futures études de Noah sont devenus compromettants. Je dépense aussitôt que l'argent me crame les doigts, et ça fait une paie que j'ai pas eu d'aussi bons contrats. Alors soit. Va pour cette fois. Pas comme si j'avais le choix. D'autant que connaissant AEGIS, ce boulot sera beaucoup moins plan-plan qu'il n'y paraît sur le papier.
Ca m'rappelle le bon vieux temps, avant qu'ils me débusquent. C'est probablement la raison de mon choix pour cette mission. Malins, les requins. J'me fend d'un petit soupire, les yeux plongés dans ma coupe vide, pensif. Je réfléchis à la demande sous-jacente, la vraie raison pour laquelle mes boss ont accepté d'aider un parrain pur produit du monde qu'il combatte.

« La mascarade devra durer combien d'temps ?
- Suffisamment longtemps pour que vous nous rameniez autant d'infos que vous le pouvez au sujet des affaires de son très cher père. Nous vous laissons carte blanche, cela ne devrait pas être trop difficile.
- Capice.
- Autre chose, Fox.
- Mm ?
- Pas de vague « explosive », cette fois.
- … Rrrrrrrrroooooooooh maaaaaaaais !!! »

[…]

Sifflement d'admiration, tout minuscule dans le jardin massif. MA-F*CKING-ZETTE ! J'avais pas vu ce genre de villa depuis le dernier épisode des Angelots à Monaco. Ça me fous des relans d'anciennes missions avec les potes, qui sont occupé.e.s à bourlinguer aux quatre coins de la ville. 'Sont déjà dans leur jalousie, j'en suis certain. J'devrais prendre quelques photos pour leur foutre les foies, si j'avais pas peur de me faire taper sur les doigts.

On m'accueille et me conduit, mon sac à dos et ma truffe au vent, à l'intérieur de la bâtisse. Une odeur de fric me paralyse une seconde, m'empêchant d'avancer. J'suis jamais méga à l'aise dans ce genre de lieu. Pas mon monde. J'ai toujours la trouille de péter un vase à huit millions juste en respirant. Ça m'fait pareil dans les musées, quand j'y fous le pied. J'espère qu'ma demoiselle à protéger est plus sexy qu'une vieille momie.

Un pingouin m'amène au salon et caquette gaiement d'attendre car « mademoiselle et monsieur Yildiz vont arriver tout de suite. » Super. J'attends qu'il se casse pour mater la déco en silence. C'est trop clean. Ça m'angoisse. Et en prime, j'ai envie de pisser. Ca va être chouette, j'le sens bien.

Au bout d'interminables minutes où j'ai fais les cent pas pour calmer le feu dans mon treillis, la porte finit par s'ouvrir et grâce à Dieu, une nana débarque. Assez mignonne. Sans rides ni bandelettes, c'est déjà un bon point. Je devine sans trop de mal que c'est elle à qui je suis flanqué, dans le rôle d'un gentil petit bodyguard bien dressé. Ouais. 'Va pas être déçue du voyage, ça nan.

« Salut, », que je lance, un sourire en coin. « Avant d'faire les présentations, j'ai un truc capital à te demander : où sont les chiottes, princesse ? »
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MessageSujet: Re: Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël EmptyMar 16 Fév - 19:34


Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak
Azraël & Seth

« Secrets have weight. The more you keep, the harder it is to keep moving. »
« J'ai décidé de t'assigner un garde du corps. » La nouvelle qui tombait. L'incrédulité. Ou plutôt n'en revenant pas. Craignant d'avoir mal entendu. « Pardon ?! » Une question que j'étais obligée de répéter alors que je ne pouvais que me demander s'il était vraiment en train de m'assigner un garde du corps. Ou plutôt un nouveau. Comme s'il pouvait remplacer le précédent. Comme s'il pouvait être à la hauteur. Comme si je ne savais pas me défendre. Ce qu'il ne savait pas. Comme s'il ne voulait pas plutôt me surveiller les moindres et gestes. Lucifer qui était quant à lui impertubable alors qu'il reprenait la parole, sans qu'un ton n'en vienne à changer d'un octet. « Tu m'as entendu. » Et cette fois-ci le scandale alors que je comprenais que non il n'allait pas revenir sur sa décision. Une décision que je n'acceptais simplement pas. Un garde du corps que je refusais. Voulant encore moins un baby sitter qui tenterait de me suivre comme une ombre. Travaillant seule. Ayant pensé avoir acquis le pouvoir ou cette indépendance pour être à l'abri mais non, évidemment il avait besoin de tout contrôler dont toute la vie de sa fille. Ne me résignant pas alors que s'il voulait la guerre, il pouvait l'avoir. « Hors de question ! » Comme une princesse capricieuse. L'image que je donnais peut être alors, mais ce qui n'avait pas d'importance. Il y avait déjà Ramo en qui j'avais confiance pour me protéger ou plutôt me soutenir. N'ayant pas besoin d'un garde chouine, encore moins d'un bouclier. Bien qu'en soit un gilet pareballe n'aurait peut être pas été de trop alors que le bandage était toujours scotché à ma peau, alors que la plaie était encore vive. Une balle qui était entrée dans la chair. Me demandant si quelqu'un avait remarquer quoique ce soit. Ayant tenté de faire attention. Comme à chaque fois que je me faufilais au coeur de la nuit mais des mini fugues qui ne passaient pas forcément inaperçu. Décidé à me pourrir un peu plus ma journée alors qu'il reprenait la parole, suivant cette même lignée. « Il commence aujourd'hui. »« J'ai pas besoin d'un babysitter. » Répliquant tout aussi sec, n'hésitant pas à exprimer le fond de ma pensée. Ce qu'il détestait. Ce qu'il détestait encore plus maintenant alors qu'il ne reconnaissait plus sa propre fille. Mais ne tentant pas de la comprendre ou de parler avec elle, tentant simplement de la faire entrer dans un moule. Ayant encore moins besoin de quelqu'un qui reporterait chacun de mes gestes auprès de lui, quelqu'un qu'il achèterait et lui rendrait un joli rapport bien ficelé. Mais il paraissait encore plus difficile de se débarasser de cet obstacle qui apparaissait ou de le faire changer d'avis. « Il est là pour te protéger. » Levant les yeux au ciel. Paranoïaque au possible. Depuis que les irlandais avaient tenté de le tuer. Et là encore uniquement grâce à moi. Ce qu'il ne savait pas. Ce que je manquais de vouloir lui rétorquer alors qu'il avait plus besoin de protection que j'en avais besoin. Revenue pour lui. Mais croyant que non que son héritage était en péril ou croyant que cette excuse suffirait. Une excuse car je savais aussi là que n'était pas la réelle raison de sa volonté de m'attribuer un nouveau garde du corps. « Me protéger ou m'empêcher de fuguer de nouveau ? » Ce sarcasme alors que je n'hésitais pas à enfoncer le bouchon plus haut. « Parce que la dernière fois, cela m'a pas empêché de me barrer avec celui que tu m'avais assigné. » Me retenant de décrire les scènes en détail alors que déjà il perdait patience, que tout son visage se décompressait. Comme faire perdre sa contenance à Lucifer, que de le laisser s'imaginer sa fille entre les bras de son amant et plus est ancien garde du corps. Ce que le nouveau garde du corps savait peut être ou ne savait pas. La raison officielle de ma fugue. N'étant pas rentrée dans les détails de mon retour, ce qu'il voulait certainement savoir. Mais sur cette note d'insolence et ce sourire en coin que je le planquais là alors que sa voix tonitruante retentissait dans mon dos. « AZRAEL ! » Ange de l'appocalypse qui le laissait derrière, tournant le dos à l'étoile du matin sans se retourner. Et un flot d'injure qui me traversait en tête alors que j'avais déjà ores et conscience qu'il me faudrait trouver une méthode pour me débarasser de cet homme. Ayant au moins eu la satisfaction de rapporter une demi-bataille ou du moins de l'avoir fait enrager suffisamment, un tout petit peu. Commençant à perdre le contrôle et ce qui annonçait rien de bon. Regard enflammé alors que je me dirigeais vers la demeure.

« Salut, » La nonchalance même. Et déjà le désir d'effacer ce sourire en coin sur son visage à la première seconde. Une première rencontre qui ne s'annonçait guère positive alors que j'étais remontée comme une pendule. Déjà énervée et l'homme en face de moi qui n'allait pas apaiser mes nerfs, alors que non seulement j'allais devoir me tapper un baby-sitter et me taper ce genre de type. « Avant d'faire les présentations, j'ai un truc capital à te demander : où sont les chiottes, princesse ? » « Tu m'appelles encore une fois princesse et tu peux dire adieu à tes couilles. » Alors la vulgarité à l'état même. Irradiant la colère. Et détestant sans doute encore plus ce surnom. Une arme que je lui offrais sur un plateau d'argent. Son avis. Son opinion qui ne m'importait pas. Et une menace pourtant réelle alors qu'il pouvait autant finir la tête dans les cuvettes des WC si je le demandais ou castrer. Encore chanceux que le paternel n'était pas là, sans quoi il se serait pris une balle dans la tête. Peut être stupide ou chanceux, mais d'autant méfiante qu'énervée. L'examinant longuement. N'étant pas une amatrice. Et l'homme qui se trouvait en face de moi qui n'était pas un amateur non plus bien qu'il n'avait pas cette allure de garde du corps, et cette nonchalance qui donnait l'impression qu'il était soit un caméléon soit qu'il n'avait jamais bossé dans les demeures luxueuses. Peut être autant paranoïaque que Lucifer en personne au final. Lueur prédactrice alors que d'une démarche féline je m'approchais de lui, le forçant un peu plus à se reculer en direction du mur. Regard que je rencontrais alors que je reprenais la parole. « Dis-moi ton prix et tu seras libre. » C'était aussi simple que cela. Une simple proposition et aucun montant qui ne pouvait pas être gribouillé sur un chèque. S'il voulait de l'argent. S'il voulait être libre, il ne suffisait que d'indiquer le montant qu'il souhaitait. Chaque personne qui avait un prix. Chaque personne qui avait ses faiblesses. Ne nécessitant que de trouver les siennes. Il sufissait qu'il dise son prix et il serait libre d'aller aux WC les plus proches. Libre comme l'air.


@Seth Cobalt  :smil:
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MessageSujet: Re: Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël EmptyMar 16 Fév - 19:34

Misstinguette fait les gros yeux. Pas sûr qu'elle s'attendait à me voir, sa réaction m'laisse penser que je ne suis pas forcément le bienvenue. Le genre de sensation à laquelle on finit par s'habituer, quand elle devient comme une seconde peau à enfiler. J'ai pris le parti faire tâche partout, et surtout d'éclabousser ce genre de milieu sans aucune retenue. Le fumet du pognon sale m'inspire à des élans artistiques. Je ne compte plus le nombre de baraques de millionnaires qu'AEGIS m'a demandé de repeindre en rouge.
P'tèt que la princesse ne s'attendait pas à ça. Et malheureusement pour elle, elle n'aura rien d'autre.

Elle aura beau claquer des talons, faire du bougon, j'aurais toujours mon sourire de grand con. Pardon, chaton.
Tu vas voir, ça va bien se passer.

Je baisse les yeux sur elle, rictus en place, marqué sur ma face.

« Mes couilles, direct. Tu veux pas qu'on apprenne un peu à s'connaître avant ? »

Elle n'a pas envie de rire. Moi, si. Énormément. Dans les maisons rouges vivaient de drôles de poupées, appâtées par le contrôle et le pouvoir. Par les milliards. Par les sommes de chiffres échelonnées sur le prix de leur dignité. Inversement proportionnelles, souvent. Elles ne relèvent la tête qu'après le carnage, en reines impériales de leur propre échec.
Riches, mais seules.
Alors, est-ce que t'es l'une d'entre elles, Azraël ?
T'as l'air encore jeune. Mais ta bouche me file des complexes. Elle débite des conneries plus vite que la mienne.


Je ricane, sans pouvoir m'en empêcher. Jouer les chattes de compétition va pas vraiment l'aider à appuyer sa réussite, même si elle se la joue sexy. J'aurais bien aimé lui faire plaisir et me tirer avec son blé qui pourrait sans doute couvrir mes cachetons. C'pendant, j'aurais pas beaucoup le temps d'en profiter si ça venait à se savoir. Et ça se saura.
Ils le savent sans doute déjà.

« Si on m'avait donné un bonbec' à chaque proposition du genre, j'serai plus qu'une boule de sucre à pousser pour la faire rouler. »  Je décolle mon dos du mur où je l'observais, bras croisés. J'étire mes lombaires malmenés par mon matelas en vrac et baille bruyamment. 'Chier, j'ai vraiment mal dormi. Un peu trop souvent, ces derniers temps.
Je profite de la présence d'un sofa moelleux pour m'y affaler, grognant de bonheur à la douceur des coussins. Putain, il m'en faut vraiment un comme ça. C'est quoi, 2000 livres ? 3000 ? Bref. « V'là l'topo. » Ma main glisse dans ma poche et attrape mon paquet. Pas celui qu'elle voulait émasculer, mais l'autre, dont les plaisirs se distillent plus vite dans mon sang que l'adrénaline. Ma copine nico. A mes lèvres, le bâtonnet blanc. Je l'allume et souffle en silence quelques effluves par le nez, façon taureau soûlé. « Ton père a contacté mes boss pour protéger ton p'tit cul pendant un temps. Quand tu sors, surtout, ou que tu vas à... des trucs de mafieux dont j'pige que dalle. » Faux, faux, faux. J'en ai vues et revues, des réunions enfumées qui terminaient mal, ou presque, sur le fil des relations tendues entre les familles détraquées. Un cliché de film, un vrai. Bien réel, faut quand même l'avouer. « On m'a parlé d'un défilé, aussi. » Haussement d'épaules. « Alors ton petit chantage va pas avoir beaucoup de poids, j'en ai bien peur. Pas que j'crache sur plus de biftons hein, mais j'aimerais autant éviter les taquets dans la nuque. Donc je vais rester. Garde tes billets, ma jolie. »

J''y tiens un peu, à cette vie de rien. Elle s'est épicée toute récemment, d'un battement d'ailes. C'est pas les caprices d'une gosse de riche qui vont m'empêcher de jauger cette nouvelle saveur. Même si elle me fait peur.

Je tire à nouveau sur ma cigarette et tique un instant. J'en oublie la politesse essentielle, tiens.
« Mais où sont mes manières de gentleman... » Clopes en avant. Sourire crevard. « T'en veux une ? »

@Azraël Yildiz Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël 3071941504
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MessageSujet: Re: Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël EmptyMar 16 Fév - 19:49


Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak
Azraël & Seth

« Secrets have weight. The more you keep, the harder it is to keep moving. »
« Mes couilles, direct. Tu veux pas qu'on apprenne un peu à s'connaître avant ? »« Pour cela faudrait-il encore que je sois intéressée. » Et je ne l'étais pas. Pensant plutôt aux meilleures manières et aux formes les plus douloureuses de torture. Bien qu'autant tenté de le voir souffrir que de l'acheter pour qu'il disparaisse le plus rapidement possible de ma vie. Espérant qu'il accepterait, m'indiquerait son montant et que l'histoire serait close. Mais l'homme en avait décidé autrement. « Si on m'avait donné un bonbec' à chaque proposition du genre, j'serai plus qu'une boule de sucre à pousser pour la faire rouler. » Certes ce n'était pas faux, mais jusqu'à là l'attirance de l'argent avait toujours fonctionné. Paraissant simplement qu'il avait trouvé celui le plus à même de me traîner dans les pattes. Me demandant s'il l'avait choisi sur son critère de stupidité, de nonchalance et d'arrogance. Une suprématie. Etant même quasiment certaine qu'ils avaient dû se concerté lui et son boss pour cocher toutes les petites cases et trouver le parfait garde du corps pot de colle que je ne pourrai que détester. Ayant des goûts plus extrêmes.  « Ton père a contacté mes boss pour protéger ton p'tit cul pendant un temps. Quand tu sors, surtout, ou que tu vas à... des trucs de mafieux dont j'pige que dalle. » « Oh merci je savais pas à quoi servait un garde du corps. » Tapant dans mes mains. Bien. Cette perspicacité. C'était merveilleux. Celui-ci il était particulièrement fort. Comme si je ne vivais pas depuis ma naissance entouré de gardes du corps. Comme si cette villa n'était pas une forteresse. L'homme qui aurait dû faire comédien. Un nom que je ne connaissais toujours pas. « Tu t'appelles comment ? » Le fichant. Ou plutôt désireux de le ficher, de trouver qui il était, de me renseigner sur lui et de le tuer évidemment.  

« On m'a parlé d'un défilé, aussi. » Ah non c'était hors de question. Tout simplement hors de question. « Alors ton petit chantage va pas avoir beaucoup de poids, j'en ai bien peur. Pas que j'crache sur plus de biftons hein, mais j'aimerais autant éviter les taquets dans la nuque. Donc je vais rester. Garde tes billets, ma jolie. » Il tenait à sa vie mais il n'était pas dit que ce serait les autres gardes du corps, ou plutôt Ramo qui se chargerait de le passer au tabac. Pouvant le faire moi-même. La seule difficulté était que je ne voulais lui offrir cet élément sur un plateau d'argent, que je préférai garder ma petite vie parallèle secrète et que je cherchais déjà un moyen de m'en débarasser. Et un homme qui pendant ce temps était qu'heureux de se mettre à l'aise, sortant une cigarette puis une autre. « Mais où sont mes manières de gentleman... » Sourire désireux de lui faire ravaler. « T'en veux une ? » « Met toi à l'aise je t'en pris. » La porte qui s'ouvrait. Lucifer qui entrait dans la pièce.  « Monsieur Cobalt, rangez vos cigarettes voulez-vous et reprenez-vous. » Un ton qui ne laissait place à aucune autre alternative. Un ton glacial. Ne laissant place à aucune cigarette et aucune position avachie sur un sofa. Etant un garde du corps. Une petite danse de la victoire que je retenais d'esquisser.  « Vous avez fait connaissance ? »  « Monsieur Colbat me disait justement qu'il ne pourrait pas rester. » « Azraël. » Conscient que je disais n'importe quoi. « J'ai pas besoin d'un baby-sitter je te l'ai déjà dit ! » « Excusez ma fille pour son caractère tempêtueux, monsieur Cobalt. » Parlat come si je n'étais pas là. Et n'ayant pas conscience à quel point il suffisait de quelques mots pour déclencher la tempête Azraël. En furie alors que je comprenais que je ne gagnerai pas gain de cause même en hurlant et m'échappant, tempêtueuse.

La porte qui claqua derrière-elle. Celle de sa chambre. Son cocon. Des murs d'un bleu turquoise. L'impression de se retrouver dans la mer des caraïbes. Un grand lit. Une grande fenêtre qui donnait sur un balcon. Près de la grande fenêtre et de ses rideaux de lin, une coiffeuse. Alignée avec soin ce qui était nécessaire pour se maquiller. Plus loin, de l'autre côté un grand dressing et une salle de bain adjacente. Sur un mur, des croquis affichés de robe, de fashion. Poster d'albatross au-dessus d'un bureau. Des photos accrochés qui rappelaient les douces couleurs d'Istanbul, des photos d'une flle souriante  entourée d'amis, des photos d'un défilé de mode d'un autre temps. Sortir mon portable pour commencer à écrire un message à la destination de @Brice Standford pour en effacer quelques secondes après chaque mot. Stupide. Portable que j'envoyais voler en direction des couvertures. Me demandant ce que je foutais. Depuis quand avais-je besoin de quelqu'un ? Depuis quand est-ce avait besoin de lui ? Ou de ses mots rassurants pour rester forte, pour ne pas s'écrouler. Des illusions. Des chimères. Devant reprendre le contrôle. Devant cesser de penser tout court. Reprenant ma respiration. Il y avait cette furie. Il y avait cette colère. Il y avait cette envie de tout démolir. Il y avait cette envie d'attraper l'arme rangée dans un tiroir tout près, de le pointer dans sa direction et de tuer. L'appel du sang. Ce sentiment de frustration. Ce désir de frapper de quelque chose. Attrapant l'oreiller le plus proche alors que je me laissais tomber sur le matelas que pour pousser un cri de fureur, étouffé par la moelleur de l'oreiller. Ce qui ne serait pas suffisant. Ce qui ne serait pas suffisant pour oublier la présence du garde du corps que j'avais laissé en bas.

Cet homme qui s'était installé comme il était chez lui, qui se pavanait déjà. Les mots de trop qui avait sans doute été de me proposer une nicotine autant le fait qu'il allait assister au défilé. Me suivre partour. Hors de question. Et la seconde d'après, à attraper mon arme et me diriger vers le balcon. Ce qui était intéressant c'était qu'à force de fuguer chaque nuit quasiment, je connaissais la demeure par coeur, je connaissais tous les échapatoires et mon but premier était certainement d'échapper à mon garde du corps. Alors je me tirai aussi simplement que cela. Comptant bien le laisser désemparé à attendre dans le salon et comprendre que celle qu'il était chargé de surveiller ne reviendrait pas. La porte de service du bar et à la différence de lui, en connaissant chaque recoin. Fuyant.

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1m90 • gaucher • prothèse à la jambe gauche à partir du genou • sniper, tueur, bodyguard, homme à tout faire pour le compte d'Aegis. Call him Fox. • maître de Terry, le plus beau des fox terrier. • pro des essais culinaires douteux, aka le hamburger au carambar par exemple.

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AzraëlLou ◘ Mike ◘ Hyacinthe.
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MessageSujet: Re: Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël EmptyMar 16 Fév - 20:13

Du caviar. J'me délecte de ce qui se passe, tellement c'était prévisible, tellement j'me sens puissant. Si j'suis viré d'Aegis, j'vais pouvoir me reconvertir en médium spécialisé, catégorie nana richousse qui passe sa vie à jouer à la grande fille. Ça loupe pas. J'aurai parié ma main au feu qui met la goutte aux poudre que ça finirait comme ça. Ou un truc du genre.
La meuf me toise et joue les effarouchées en mal de liberté. J'en roule les globes à m'en faire mal aux orbites, toujours ce sourire un peu trop arrogant planté sur ma gueule livide. Ouais, ouais. Quelque part j'peux comprendre, j'me supporterai pas non plus H24 collé à mes propres basques. J'suis déjà suffisamment compliqué à gérer tout seul, alors avec en plus la gestion d'une gamine qui ne veut pas de moi, ça promet d'être sportif pour les nerfs.
Mais bon. Ça m'occupera. Ça m'évitera de trop penser.
M'en fous qu'elle essaie de résister.
Rien ne compte plus que le nombre de billets. Rien.

Princesse vrille et un autre rentre, plus standardisé dans le modèle prédécoupé du bandit en costard Armani. Je le fixe quelques secondes, retrouvant un semblant de photo dans ma mémoire. Yildiz. Le commanditaire auprès de Woods. Le papa trop poulet pour laisser sa progéniture caqueter en paix.
Mon dos se redresse en silence, posture plus droite mais cigarette toujours cendrée, pas encore morte écrasée dans le cendrier. J'observe l'échange plein d'amour filial et hausse les épaules quand le padre s'adresse à moi, confus d'excuses galvaudées, une fois sa petite fille sortie en trombe avec talons et fracas.

« Vous tracassez pas. J'aurais pas eu ce boulot si elle était sage comme une image, hé. » Rire en coin. Je souffle une ultime taf avant de dire adieu à ma concubine la nicotine. Elle fume de colère dans la coupole en verre. « Juste, un truc. » Je fais l'effort de me relever. « « Monsieur Cobalt » ça fait beaucoup trop daron. Ça plaît pas aux grands patrons quand on utilise pas mon alias. Quand je bosse, c'est Fox. » Rien d'autre. J'déteste qu'on m'attribue autre chose que l'ombre que j'me suis choisie, tout seul, au bord du vide. J'échange avec lui un regard entendu et embraye déjà vers la sortie de la pièce.
Elle reviendra pas, c'est une certitude. Autant que j'apprenne à connaître un peu le domaine, si je dois y passer quelques heures de boulot bien rémunérées. Question de professionnalisme.

Et de trouver ces sacro-saintes chiottes, nom de dieu !

[…]

HALLELUJAH !
Pas trop tôt !
Nirvana dans mon calbute, amen.
C'est même pas marrant ce genre de baraque, t'y perdrais un troupeau de chèvres sans espoir de les revoir avec leurs deux cornes, tellement y'a de pièces. Mais au moins ce petit tour du proprio m'a permis de repérer trois-quatre trucs assez bien foutus, notamment au niveau des sorties dérobées. Y'a un petit peu d'inventivité, ça rend les choses plus intéressantes.

Je flâne tranquillement de proches en proches, sifflotant et checkant ma messagerie. Je cartographie mentalement les allées et venues de mes potes aujourd'hui. Bear et Snake sont en repérage dans un quartier chaud, autour du casino. Doe hacke quelques systèmes bancaires pour surveiller des noms en particulier. Restent que Wolf et Bird, flanqués ensemble pour je n'sais quoi, pas eu le temps de suivre que Woods m'avait déjà foutu le grappin dessus. Pauv' petit oiseau. La louve va lui clouer le bec en deux secondes.

Ce serait p'tèt l'occas' d'en débriefer avec lui autour d'une bière.
… Hm.

Je range mon portable et coupe court à mon introspection quand, miracle du hasard et de la cohérence tellurique, je croise ma petite protégée près du bar. Déjà, un bar dans une villa ? Et de deux, comme c'est pratique ce chassé-croisé impromptu, quand même.

« Fini d'bouder ? Cool ! » Je lui gratifie de mon plus beau sourire colgate, franchement cette fille est une sacrée chanceuse. J'en conclue sans trop de difficultés qu'elle ne compte pas rester ici plus longtemps. Et moi non plus ! Non mais décidément, ça tombe vraiment très très très bien dis-donc ! « Tu sors ? OH, nan sérieux tu m'emmènes visiter la ville ? Mais t'es trop sympaaaaa ! »
Je talonne sans ménagement, mains croisées dans la nuque, marchant à ses côtés comme son meilleur pote. Je suis sûr qu'on va finir par s'entendre, y'a pas de raison. Je suis une crème de mec. Tout le monde vous le dira.
« C'est super grand Exeter, nan ? J'connais pas trop, mais j'suis pas là d'puis très longtemps aussi. T'as des coins préférés ? J'suis certain que y'a des spots de shopping de malaaaade ! »

J'en rajoute, avant de revenir à l'essentiel, à la précision faite au paternel.

« Au fait pour t'répondre, moi c'est Fox. Enchanté ! »

Pas elle. Mort de rire !


@Azraël Yildiz :hola:
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MessageSujet: Re: Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël EmptyMer 17 Fév - 9:10


Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak
Azraël & Seth

« Secrets have weight. The more you keep, the harder it is to keep moving. »
J'étais certaine de l'avoir semé, de l'avoir laissé dans les griffes du paternel mais il avait fallut que l'homme décide de visiter, que j'en vienne à tomber droit sur lui. Ne pouvant être tranquille. Il était comme une plante verte néanmoins bien embêtante qu'on déplaçait et qui même si elle était affreusement laide et faisait tâche dans le décor se retrouvait de nouveau en face de vous. Ce que j'avais en face de moi, une plante verte qui tentait d'étendre ses racines, de trouver des points d'accroche dans la terre meuble. Je n'aimais pas le voir fouiller. Je n'aimais encore moins le voir arpenter la villa comme s'il était chez lui ou comme s'il était à la recherche de quelque chose. Heureusement tout ici qui n'était qu'illusion mais il ne restait pas moins qu'il y avait cette paranoïa et ce désir irritable de le forcer à dégager alors qu'il se trouvait désormais en face de moi. Trop nonchalant. Trop proche de me taper sur le système. « Tu sors ? OH, nan sérieux tu m'emmènes visiter la ville ? Mais t'es trop sympaaaaa ! » Comme si j'avais l'air d'être partie pour dormir. Une évidence. « T'as cru que je suis guide touristique ou quoi ? » Me demandant s'il croyait que c'était écrit pigeon sur mon front. Le premier garde du corps que je me coltinais qui avait tout sauf une allure professionnelle et qui paraissait tout sauf capable de faire son boulot. « Tu venais d'où avant ? » Il y avait cette curiosité alors que je me demandais où il avait été dégoté, si tout ceci n'était pas que du pipeau. Ayant normalement un minimum d'expérience. A croire qu'en effet il avait choisi celui qui était le plus en mesure de me rendre chèvre.

« C'est super grand Exeter, nan ? J'connais pas trop, mais j'suis pas là d'puis très longtemps aussi. T'as des coins préférés ? J'suis certain que y'a des spots de shopping de malaaaade ! » « Oh oui, il y a des spots de shopping de malaaaade !!!! » Il tentait de se montrer amical à sa manière, mais plus il tentait et plus j'avais envie de lui coller ma chaussure au visage ou de l'envoyer balader. « Parle moi de toi ! Et comment tu t'appelles déjà ? » Tentant de faire mine de me rappeler alors que j'avais mémorisé son prénom la première fois Seth Cobalt et une petite recherche google qui n'avait rien donné. Il fallait peut être juste l'avoir à l'usure ou s'il était vraiment stupide alors il se mettait à chanter comme un oiseau. Mais doutant au fond au soi. L'impression que ce n'était qu'une illusion, une apparence. Comme son prénom.« Au fait pour t'répondre, moi c'est Fox. Enchanté ! » Fox comme le renard. Créature maligne et futée. Détail supplémentaire qui éveillait la méfiance. « Suis-moi. » Un ordre. Un changement de plan alors que je sortais de la demeure, me dirigeait vers la voiture. Homme de main qui m'envoyait les clefs. « Tu conduis. Direction le centre-ville. » Lui envoyant les clefs sans regarder voir s'il les laissait tomber au sol ou s'il les rattrapait à la volée. Garde du corps et désormais chauffeur. Ce à quoi il ne pouvait dire grand chose alors que sans un autre mot, je prenais place à l'arrière du véhicule. Ecouteurs que j'insérais dans mes oreilles pour tenter d'éviter sa présence nuisible, pour réfléchir. Tentée d'ouvrir la portière et de me jeter hors du véhicule en cours de route. Tentée de se lancer dans une course poursuite. Tentée de lui échapper. Mais ce plan là qui ne serait mis en route que plus tard. Pour le moment, comptant bel et bien me diriger en direction du centre-ville comme je l'avais prévu. Le centre ville d'Exeter qui n'avait rien à voir avec celui d'Istanbul. Les deux villes qui n'étaient pas comparables. Les kilomètres qui défilaient nous rapprochant du centre ville alors que j'étudiais sa nuque ou le dos de sa silhouette comme s'il était un spécimen intéressant. Ce qu'il était. Mon regard qui se reportait en direction de la fenêtre. Les immeubles qui défilaient. Et bientôt la galerie commerciale en vue. Non loin des rues adjacentes avec des petites boutiques particulièrement intéressantes. « Gare-toi là. » Une indication donnait tardivement, l'obligeant à être particulièrement bon chauffeur et attentif. Et là encore ne l'attendant pas réellement alors que déjà je sortais du véhicule pour lui rendre la tâche encore plus complexe, là où il tenterait de se garder comme il faut pour le perdre dans la galerie commerciale. Un premier objectif et à défaut, celui de l'épuiser et de lui faire démissionner après des heures passées dans les magasins. Sans l'attendre que je m'élançais parmi les clients qui affluaient, me servant de ma petite taille pour me diriger vers des boutiques si ce n'est précise voir une sortie de secours qui se trouvait plus loin. Homme qui ne s'attendrait peut être pas à avoir autant du fil à retordre mais s'il était aussi malin qu'il le prétendait, alors me retrouver serait un jeu d'enfant pour lui.

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∴ A Exeter depuis : Fin 2020.
∴ Statut : En crush. Prédit le crash. Passe pour une cruche.
∴ Géolocalisation : De-ci de là, cahin-caha.
∴ Vice : L'adrénaline des missions. Le besoin de se sentir au coeur d'un tout. L'alcool. Le syndrome du hérisson. Ses yeux.
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MessageSujet: Re: Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël EmptyMer 17 Fév - 12:48

Faut se méfier des gens tempétueux comme du lait sur le feu. Quand ils deviennent dociles d'un seul coup, c'est là que ça va se mettre à déborder. J'suis quasiment sûr que cette nana est de cette trempe-là, nan, en vrai, j'en foutrais même ma main à couper. Histoire de s'assortir à ma guibolle et d'me prouver que j'ai raison.
Elle joue le jeu de ma connerie. Point douteux, quand je reste sur ma garde derrière mon sourire de grand benêt. J'ai à peine à dégainer l'actor studio, c'est naturel de faire le con sur ce genre de terrain, rien que pour mater la réaction des culs serrés.
La sienne me pousse à me méfier.
Quand on approche de sa bagnole aussi chromée que sa maisonnée, je devine qu'elle va m'adouber d'une casquette de chauffeur en plus de tout le reste. Va, va. Ça fait parti du taf. J'voudrais bien lui faire croire que j'ai pas envie, mais elle a déjà foncé sur la banquette arrière sans demander son reste.
Bon bon bon.
A croire que j'ai pas tellement le choix, à ce compte-là.
Une chance que j'ai chopé mon permis dans une boîte de céréales. Aegis pops, au bon goût de miel bio.

Roues qui glissent sur le bitume. Misstinguette me fait zoner en ville, pas de la manière dont j'avais vraiment prévu. Elle est pire qu'une inspectrice d'exam, à me demander de zigzaguer dans les recoins du lieu comme si j'étais coutumier de ce genre de trucs. Y'a pas marqué Uber sur ma gueule hein. M'en fous après, ça reste l'essence de son papa, c'est lui qui va rincer au final.

Je me gare là où elle le demande, matant péniblement toute la populace autour. Aaah, la connasse. C'était couru. J'lui jette un sale regard quand elle s'échappe vers le hall du centre commercial, me laissant comme un con à mon volant. J'suis déjà fatigué. J'soupire de tout mon saoul en râlant contre Woods et ses idées fumées, avant de sortir de la voiture et de la suivre.

J'ai le sniper verrouillé dans sa direction. Cadenassé sur son profil, même quand elle se fonde dans la masse. La topologie des lieux est facile à comprendre. Les boutiques sont sur les côtés, sur plusieurs étages. Escalators au centre de la coupole. Les couloirs ouverts donnent sur la grande fontaine qui fait office de point de mire principal. Pas compliqué de savoir où se placer pour pister.

Quand je la laisse disparaître de son plein gré, je ralentis le pas, écoute le gargouillis de mon estomac. Ces bêtises m'ont creusé l'appétit. J'dépense ma poignée de livres contre un hot-dog bienvenue au premier stand trouvé. J'engloutis le pain brioché tandis que je monte à la plus haute rambarde, le spot de chasse en place dans mes yeux entraînés.
D'ici, je vois tout, tout le monde.
La masse façon fourmis en bataille, qui se presse ou se traîne, qui grouillent sur chaque pavé.

Mais qu'importe où il se cache, mon petit cloporte à moi.
Je saurais où la trouver.

@Azraël Yildiz Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël 2453064100
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MessageSujet: Re: Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël EmptyJeu 18 Fév - 14:47


Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak
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« Secrets have weight. The more you keep, the harder it is to keep moving. »
Réfléchissant. L'opportunité de fuir totalement, de prendre des petites rues adjaçentes mais alors le scandale serait créé. Réfléchissant aux meilleures options. Des noms toujours à rayer. Des affaires à régler. Mais risquer de fuir était aussi prendre le risque qu'il en vienne à appeler la cavalerie et que les gardes du corps assignés soient doublés par deux. Ce qui n'était pas souhaitable. L'homme qui ne répondait pas à l'argent. Mais toute personne qui avait une faiblesse alors un coup de fil rapide passé pour se renseigner plus sur le fameux Seth Cobalt. Voir ce qu'il serait possible d'obtenir de lui. La nécessité d'en savoir plus sur l'homme, voir de lui poser directement des questions, faire copain copain avec lui. Garder ses amis proches mais ses ennemis encore plus proches et quelque chose clochait chez lui. La nécessité de ne pas éveiller les soupçons non plus ou tenter de ne pas trop les éveiller. Lucifer qui croyait que j'étais sans défense. Ce qui était faux. Ce qu'il ne savait pas. Des cartes que je gardais dissimilées avec soin pour le moment. La nécessité de maintenir les apparences et mon regard qui dérivait sur la devanture d'une boutique. Choix réalisé.

Porte que je poussais alors que j'allais simplement me changer les idées, noyer le poisson. Et des essayages qui m'attendaient alors qu'aussitôt je me dirigeais vers les rayons. Regard affûté alors que j'en venais à m'emparer de certains cintres. Veste rouge à carreaux que je repérai. Robe ou jupe noire qui pourrait être intéressante avec. Continuant à faire des repérages. Un pantalon noir aperçu. Cheveux détachés. Ma bonne humeur qui commençait à revenir. Un sourire qui naissait aux lèvres alors que j'imaginais mon reflet dans le miroir. Main que je passais brièvement dans mes cheveux, satisfaite du rendu. Autre tenue avec laquelle j'hésitais. Et finalement modifiant légèrement la tenue, les associations. Un choix fait. Peut être acheter des boucles d'oreilles aussi. Appréciant particulièrement celle en pendentif, avec des formes d'étoiles. Bijouterie par laquelle je devrai faire un détour. L'avantage d'avoir une famille aisée, ne pas avoir besoin de se préoccuper de regarder les étiquettes. Ce retour. Mais cet argent qui n'était toutefois le mien. Une différence.

Ressortant avec des paquets en main. Plus une journée comme je les aimais. Second étage visé où se trouvait une autre boutique de mes préférées. Celle où j'étais certaine de trouver des vestes en cuir. Des couleurs sombres qui tranchaient avec les précédentes couleurs que je choississais. Des couleurs plus vives, plus joyeuses. Des couleurs obscures que j'avais adopté quand j'avais quitté la villa, quand j'avais fugué la première fois. Pour le moment la seule note de couleur était rendue visible par la veste à carreau rouge que j'avais acheté. Et cherchant là de nouveau une garde robe sombre à défaut d'avoir de nouveau craqué pour des couleurs plus rayonnantes. Des couleurs que je devrai peut être de nouveau pensé à acheter, mais une palette de couleurs qui reflétait aussi mes émotions et mon humeur intérieure. Escalator emprunté. Mon regard qui s'arrêtait de nouveau sur la vitrine la plus proche ou plutôt sur la robe qui se trouvait mise en évidence sur le mannequin. Ayant oublié de ce fait le garde du corps alors que je poussais de nouveau la porte de la boutique. Désir de fuite repoussé pour le moment par le désir d'achat compulsif. Bonne humeur revenue néanmoins alors que je ressortais de la boutique avec un nouveau sac. Désormais trois sous le bras et m'apprêtant à me diriger vers une énième boutique quand je le repérai. Changeant de direction. « Alors c'est comme ça que tu me protèges? T'es sûr d'avoir déjà été garde du corps avant ? » Ton de voix qui tranchait avec celui plus abrupt et froid que j'avais employé auparavant avec lui. Plus léger cette fois. Plus amusé. Peut être que le fait de m'être éloigné, avoir fait quelques dépenses et essayages m'avaient aidé à retrouver le sourire. Mieux sourire pour mieux se rapprocher de l'ennemi.


@Seth Cobalt  mon petit cloporte  Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël 3942321025  Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël 3942321025 ; on est bon
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MessageSujet: Re: Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël EmptyVen 19 Fév - 0:38

Le temps est long.
C'est fou c'que les nanas peuvent gaspiller comme heures de leur vie dans les magasins. Un truc qui change pas, et même que la plupart des gonzes s'y mettent maintenant. Truc qui m'est complètement passé au-dessus du scalpe, depuis que j'suis gosse. Même ma daronne, pourtant criblée d'un nombre de défauts tendant vers l'infini, même elle, elle détonnait pas par sa fièvre acheteuse. Dépenser le fric qu'on avait pas pour combler un vide qui la bouffait. Un creux dans sa tête et dans son porte-monnaie.
Alors ça, elle en avait, des trésors qu'elle jetait finalement au dépotoir par manque de place. Des babioles indigestes et claquantes, miroitantes comme une lumière qui attire les moustiques. Mais ça ne remplissait rien. Ça n'effaçait rien. Rien des larmes de son compte en banque et des assiettes sans bouffe.
Peut-être pour ça que malgré les paquets de chiffres qui me tombent sur le râble à chaque exécution, j'ai pas la gouaille d'en profiter. J'y suis pas habitué.
Bébé mafiosa a l'air de savoir comment faire, elle.

A la voir revenir vers moi les bras chargés, j'en déduis qu'elle a trouvé de quoi s'amuser. On ne s'inquiète pas des crédits quand on sait qu'on bouffera le soir, faut croire.

Malgré tout, j'articule un p'tit sourire en coin, encore moutardé, que j'essuie d'un revers de poignet. Si elle savait à quel point je l'ai matée aller et venir partout sous la coupole, elle hurlerait au harcèlement de vieux pervers en rut.
Mais j'suis moins attirée par la couleur de sa culotte que par les secrets de son daron, pour le coup.
Bien pour ça que j'enquille le boulot de gentil toutou.

Et ça, je sais vraiment faire.
Plus qu'elle ne le sous-entend, la mine fière en avant.

« Crois-moi, j'ai un CV d'anthologie. »

Sourire habituel de crevard pas-tenté. J'ai été scotché à plus de culs qu'elle, ça, j'suis prêt à mettre ma jambe restante au feu et me la bouffer en gigot du dimanche.
J'pouffe un peu et hausse les épaules, me redressant de la rambarde qui était devenue ma meilleure compagnie jusque là.

« Baaaah, râle pas, j't'ai laissée souffler un brin ! » J'approche, jetant au passage le papier gras de feu mon hot-dog dans une poubelle de passage. J'me marre un peu en pointant ses paquets colorés et penche la tête sur le côté. « Puis t'as pas l'air grandement en danger pour l'instant, à moins que tes nouvelles fringues soient remplies de nano-bombes ? »

Mazette, c'est que j'me détendrai presque hein. Faut dire que son changement de ton est quand même le bienvenue pour une ambiance plus propice au badinage. J'l'ai dit, autant faire copains-copains, quitte à se planter des couteaux dans le dos plus tard. J'ai plus si mal des bout de métal dans la couenne, on m'a vaporisé l'envie d'en crier jusqu'à en chialer.

J'arque un sourcil, l'air goguenard grand roublard, m'arrêtant au niveau de la princesse crevette d'un mètre cinquante-sept.

« J'espère que tu m'as acheté un p'tit cadeau, au moins. »

Puis je ris, avant de jeter un œil autour de nous. A la recherche de regards trop fixes pour être vrais, des envoyés d'ailleurs avides de peaux lacérées de filles de hauts placés. Toujours alerte, jamais démissionnaire, quand je bosse je ne fais jamais de promesses en l'air. Et les lieux publics ne font jamais vraiment bon ménage avec les beautés pas sages.

« Bon. On bouge, mademoiselle Yildiz ? »

@Azraël Yildiz Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël 4191520253
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MessageSujet: Re: Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak. || ft. Azraël EmptyJeu 25 Fév - 10:45


Ceux qu'ont pas trimé pour le biff n'apprécieront jamais le steak
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« Secrets have weight. The more you keep, the harder it is to keep moving. »
Il était tout arrogance et artifice. Tout ce qui sonnait le fake. « Crois-moi, j'ai un CV d'anthologie. » « Hmm... où c'est que t'as bossé avant ? » Il n'avait pas répondu aux présentes questions. Et attendant. Questions innocentes mais il ne restait pas moins que ses réponses comptaient, que c'était aussi en fonction de ses réponses, qu'il réussirait à gagner ma confiance, en parlant. Qu'il la gagnerait ou qu'il croirait la gagner. « Qu'est-ce qui a retenu l'oeil de mon père dans ton CV ? » La question intéressante. Lui qui avait décidé. N'ayant pas recours à un autre garde du corps, à Ramo, à un homme de main. Ayant recours à lui. « Qu'est-ce qui fait que tu es plus apte que les autres à me protéger ? plus compétent ? »

Détendu et ne donnant pas l'impression d'être garde du corps. Attendant de voir. Attendant de voir s'il était compétent. N'en doutant pas mais me demandant jusqu'où. Voulant creuser. Voulant en savoir plus. Tout qui n'était qu'apparence. « Puis t'as pas l'air grandement en danger pour l'instant, à moins que tes nouvelles fringues soient remplies de nano-bombes ? » « On ne sait jamais où le danger se cache. » Peut être des mots qui sonnaient de glace. La vérité qui était celle-ci. Le danger qui pouvait être n'importe où. Le danger qui pouvait même être constitué par la personne qui se trouvait devant lui. Ce qu'il ne savait pas. Ne sachant pas que la personne qui se trouvait devant lui était potentiellement la bombe, prête à exploser. Rien qui n'était indiqué dans aucun dossier. Il n'y avait aucune trace. Il n'y avait aucune preuve. Il n'y avait rien qui indiquait mon passage sur terre. La seule piste restait ses combats illégaux. Des combats illégaux et silencieux dont il n'existait là encore aucune trace. Un pseudo et du vent. Une illusion. Une apparence. Cinq ans de vide. Cinq ans de blanc. Cinq ans qui outrageaient mon père parce qu'il ne savait rien, parce qu'il n'avait rien trouvé. Ce qu'il voulait savoir. Ce qui l'obsédait. Voulant savoir ce qui se cachait dans ma tête. Ne comprenant pas. Ne réussissant pas. Détestant ne pas avoir tout. Des hommes interrogés mais des hommes qui ne savaient pas. Peu savaient. Et de ceux-là personne ne parleraient parce que leur loyauté n'était pas dûe à l'étoile du matin. Ce qu'il avait sans aucunement demandé au présent garde du corps, découvrir ce qui s'était passé pendant ces cinq ans. Et un homme bien mal parti.

« J'espère que tu m'as acheté un p'tit cadeau, au moins. » « Non, à moins que tu veuilles porter une robe ? » Semblant vouloir le beurre, l'argent du beurre voir peut être même la crémaillière. Mais cadeau qui n'avait pas lieu d'être. Et vision plus comique de l'imaginer en robe, mais doutant toutefois que ce soit le style de l'homme d'adopter ce mode vestimentaire ou même de porter des parures. Impatient. Et impatience visible. « Bon. On bouge, mademoiselle Yildiz ? » « On doit toujours s'arrêter dans quelques boutiques encore. Qui sait peut être que tu réaliseras un acte de bravoure entre deux rayons ? » Avait-il vu cette ombre ? Celle qui nous suivait depuis le début. Avait-il vu cette silhouette masquée par son casque de moto, sur son engin. Une accompagnée d'une autre dans son dos. Avait-il vu cette moto qui s'était décalée, sans jamais dépasser la voiture. Suivant toujours à distance. Avait-il vu cette ombre discrète qui s'était engagée dans le centre commercial. Avait-il vu cet homme  qui était descendu dans la moto, s'engouffrant dans la brèche. Casque de motard remplacé par une casquette grise sur laquette était gravé un motif de dragon. Avait-il vu cette silhouette discrète se mêlait aux passants. Ou trop obnubilé par les silhouettes féminines et par le désir de me retrouver, avait-il oublié que les murs avaient des oreilles, que le danger pouvait surgir de partout. Avait-il vu cette ombre se déplaçait. Silhouette refletée dans les devantures des vitrines, des boutiques. Faisant mine d'observer les montres rolex alors que ce duo étrangement formé passait non loin. Sonette qui teintait alors que je poussais la porte. Entrant à l'intérieur de cette nouvelle boutique. Sourire aux vendeuses alors que je déposais les sacs colorés dans un coin, d'ores et déjà pris en charge. Recherchant cette fameuse veste en cuir. Le modèle qui ferait la différence. Cintre sorti. Veste en cuir que j'essayais. « Qu'est-ce que t'en penses ? » Etait-ce vraiment le point intéressant. Peut être l'un des moments les plus palpitants de sa vie. Peut être l'un des moments où sa vie pouvait se jouer. Ou peut être que ce n'était pas tant ce moment qui comptait que celui qui allait se produire. Balle qui fuserait et vitres qui se briseraient, morceaux de verre qui voleraient dans toutes les directions avant de retomber sur le sol en écho.

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