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azraël et alyona ▬ song of a gun.


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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Big Brother
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MessageSujet: azraël et alyona ▬ song of a gun. azraël et alyona ▬ song of a gun. EmptyDim 14 Mar - 13:40


" son of a gun. "

cf Alyona et Azraël. ☾
Il y a Alyona, qui doit sortir de chez elle pour aller à la banque, malgré l'effort incommensurable que cela lui impose. Et puis, il y a Azraël qui doit encaisser l'un des nombreux chèques de ses créanciers. Il y a les deux femmes inconnues, silhouettes à talons hauts, qui se croisent et ne se regardent pas. Comme le destin se joue de vous. Comme les dés se moquent de toi.
Parce qu'elles ne sont pas seules, les deux jeunes femmes. Un homme entre dans la banque, encagoulé, l'arme à la main. « Le pognon, vite ! » Les hurlements se font entendre, majoritairement des salariés de la banque. L'un des hommes tente d'appuyer sur le bouton d'alerte. Trop lent. Et l'autre, trop rapide. La balle siffle si fort qu'on dirait un hurlement. Et le sang qui gicle jusque sur les vitres des salles opposées.
Et les voilà, les femmes ; un regard dans cet obscurité. Un regard apeuré.
@Azraël Yildiz + @Alyona Rowlam
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MessageSujet: Re: azraël et alyona ▬ song of a gun. azraël et alyona ▬ song of a gun. EmptyLun 15 Mar - 10:22


Son of a gun
Azraël & Alyona

« si vis pacem, para bellum ; if you wish for peace, prepare for war »
tw ; death ;

Oh mon dieu !! Mais que fait la police ?!!!

Peu de temps auparavant ;

« Combien de fois devrais-je vous dire que je n'ai pas besoin de vos services ? » Une fois de plus il semblerait. « Mademoiselle Yildiz, les ordres de votre père sont clairs. » Un paternel qui craignait que sa fille chérie disparaisse de sa vue de nouveau. Un paternel qui avait cru jugé bon de m'assigner deux gardes du corps personnels à chaque minute où je sortais de la ville. A la fois chauffeur et là pour me protéger. Un paternel qui n'avait pas conscience que je n'avais pas besoin d'eux pour me protéger. Un paternel qui croyait que chacun de mes refus était ceux d'une princesse capricieuse, d'une enfant. Enfant ou gamine trop naïve qui avait décidé de garder les yeux fermés que je n'étais plus. Sourire qu'il n'avait pas remarqué comme ayant disparu de mon visage. N'ayant pas remarqué non plus que ce grain de folie, d'euphorie avait disparu en grande partie de mon regard. Remplacé par une lueur plus froide, plus ténébreuse de ceux qui en avait trop vu. Ou peut être ce qui ne paraissait pas lui importait, bien trop heureux de voir la prunelle de ses yeux être de retour auprès de lui. Une poupée de verre qu'il avait lui-même brisé. Et désormais cette fierté, cet ego qui le forçait à se sentir responsable, à tenter de me protéger.

Un poids accroché à mes pieds. Un poids que je n'avais jamais remarqué avant. Un poids que je n'avais jamais vu avant. Des gardes du corps que j'avais considéré comme des gardiens, des protecteurs. Des anges gardiens. Et des gardes du corps que je voyais désormais comme des boulets. Des liens qui m'entravaient, qui me retenaient. Un seul désir, celui de les fuir comme la peste et leur filer entre les doigts. Une fugue que je devais néanmoins opérer avec diplomatie, suivant une certaine stratégie. Des apparences à maintenir comme toujours. Et la diplomatie qui était pour le moment de mise. Note hautaine ou d'arrogance. « Je n'ai pas besoin de babysitters. » Dans le fonds, je les appréciais. M'étant toujours sentie plus proche du personnel que de la royauté. Eux dont l'écho des voix comblait le silence vide de la villa. Mais à cet instant, leur présence m'agaçait plus qu'autre chose. Tic nerveux qui commençait à apparaître. Des yeux levés au ciel alors que l'un d'entre eux, reprenait la parole, tentait d'arguer pour l'énième fois. « Mademoiselle... » « C'est pas comme si quelqu'un allait entrer et braquer la banque, si ? » Ayant parlé trop vite. Ce que je ne savais pas encore. « Mademoiselle, votre sécurité est essentielle... on ne sait jamais... Les ordres de votre père... » Coupé de nouveau. « Considérez que je donne les ordres. » Ce qui était le cas. Supérieur en termes de hiérarchie et ayant cessé de vouloir être patiente, d'être amusée alors qu'il était simplement question d'entrer dans une banque et déposer quelques chèques. Risquant plus d'effrayer tout le monde s'ils venaient à leur tour. « Attendez-moi dans la voiture ou allez m'attendre.. là-bas. » Désignant l'établissement tout proche où ils pouvaient se désaltérer et se sentir suffisamment prêts pour ne pas paniquer. Réponse que je n'attendais pas à vrai dire, alors que pivotant sur mes aiguilles, je me dirigeais vers la banque.

Seuil franchi. Silhouette frôlée d'une femme auquel je ne fis même pas attention. Regard dirigé vers l'avant. Cliquetis des talons à l'aiguille sur le sol. Continuant mon cheminement en direction du guichet pour encaisser le fameux chèque ou une recette considérable qui attira aussitôt l'oeil d'un des banquiers fin connaisseur, fin prêt. Un sourire de politesse. Le sac à main de haute couture que j'avais entre les mains que je m'apprêtais à ouvrir pour déposer les chèques. Deux millions d'euro. Une somme qui en soit pouvait être considérée comme fort modeste mais qui était satisfaisante pour commencer la journée. Une journée comme je les aimais. Tête que je relevais. Des silhouettes qui se découpaient dans le reflet de la vitre et soudain comme un film se déroulant au ralenti. Cagoule sur le visage. « Le pognon, vite ! » Le cliqueti de l'arme. Le banquier qui paniqua, tentant de se baisser alors que les cris résonnaiennt en écho d'ores et déjà. La peur à l'oeuvre. La mort saluant d'un revers de la main les spectateurs du braquage. Des victimes entre ses doigts. La roue qui en vint à tourner. La balle qui fila. Et le sang qui éclaboussa partout. « Tout le monde à terre ! Le premier qui bouge, j'le flingue !! »

Et ce désir soudain de se retourner, de se diriger vers l'homme, de laisser la bête en liberté. Voix sarcastique résonnant dans mon esprit. Sarcamse et cynisme. Mais au lieu de cela, digne de recevoir un oscar, le film d'horreur se transformait en comédie. Expressions de mon visage qui se transformaient. Corps qui se voûtaient. Sac à main aggripée fermement. Au sol, près du guichet. Tête qui se tournait vers le côté lentement pour croiser le regard de la femme auquel je n'avais porté aucune attention préalablement. Dans son regard, l'éclat dans la peur. Dans le mien, ce que j'espérai aussi. Et dans le fond, ce désir sordide de rire. Oh mon dieu ! Mais que fait la police ?!!

@Alyona Rowlam  :lov:
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MessageSujet: Re: azraël et alyona ▬ song of a gun. azraël et alyona ▬ song of a gun. EmptyLun 15 Mar - 16:25


" son of a gun. "

cf Alyona et Azraël. ☾
J’avais repoussé encore et encore ma sortie, comme si j’espérais qu’elle allait disparaitre de mon paysage, mais là je ne pouvais plus reculer, il allait falloir que je sorte de mon refuge pour aller à la banque retirer de l’argent. Pas que j’avais forcément besoin d’espèce, mais le jour de paiement des gages de la nourrice n’allait pas tarder à arriver et elle préférait avoir du liquide qu’un virement, une histoire de mari qui contrôlait la bourse ou que sais-je. Donc j’allais retirer de l’argent une fois par mois et lui donnais lorsque le jour de paye était arrivé. Et forcément, depuis la veille j’étais sur les nerfs et ruminait en permanence, répétant à qui voulait l’entendre que je ne voulais pas sortir, que je ne connaitrais personne et puis que d’abord on avait besoin de moi. Mes excuses ne tenant pas la route, j’avais tout de même fini par prendre la voiture le matin même pour aller faire mes emplettes et rentrer le plus vite possible.

Alors que je partais d’un des guichets, je frôlais une jeune femme qui venait prendre ma place, sans y prêter plus attention que cela, déjà dans l’optique de m’en aller de ce lieu remplis d’inconnus qui ne me mettait pas à l’aise. Je n’eu toutefois pas le temps de mettre mon plan à exécution, un homme cagoulé entrant dans la banque à la volée pour réclamer l’argent. Pourquoi il fallait que ce soit aujourd’hui qu’il décide de faire son hold-up. Un hurlement sors de ma gorge quand il butte l’un des employés et je me laisse tomber sur le sol pour me recroqviller, terrorisée à l’idée de ce qui pourrait m’arriver, nous arriver.

Tournant la tête pour chercher du réconfort, je croisais le regard de l’inconnue que j’avais frôlé tout à l’heure et qui semblait aussi inquiète que moi, du moins en apparence. Quoi qu’elle me semblait moins terrorisée que moi donc pendant que le braqueur vidait les coffres, je me rapprochait d’elle à toute vitesse, à quatre pattes pour venir m’asseoir à côté d’elle et poser ma tête sur son épaule. Murmurant pour pas que l’on m’entende, je regardais devant moi, fébrile.

« Je suis terriblement désolé, mais j’ai trop peur pour rester toute seule dans mon coin…. »

J’allais poursuivre quand l’homme revint dans mon champ de vision et je préférais la fermer pour ne pas le mettre en rogne. Pitié, je voulais rentrer chez moi.



@Azraël Yildiz
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MessageSujet: Re: azraël et alyona ▬ song of a gun. azraël et alyona ▬ song of a gun. EmptyMar 16 Mar - 11:30


Son of a gun
Azraël & Alyona

« si vis pacem, para bellum ; if you wish for peace, prepare for war »
L'homme qui se ruait vers le coffre sans penser aux clients qui avaient avec eux des montagnes de billets. S'il savait. Mais non il fallait qu'il prenne la voie la plus compliquée et choississe le coffre fort. Me demandant s'il n'était pas tombé sur la tête. N'avait-il pas de voie plus simple pour s'emparer de l'or et de se remplir les proches que de braquer en premier les clients ? Un peu intrigué par la méthode de l'égernumène, qui n'allait que perdre du temps et de se retrouver en tête à tête avec la police ou les forces de la résistance. Mais sa stratégie ou son absence de stratégie sur laquelle je n'avais pas le temps de m'attarder alors que du coin de l'oeil je pouvais soudainement apercevoir la jeune femme dont j'avais croisé le regard s'approcher dans ma direction. Il y avait actuellement plusieurs types de personnes dans la banque, ceux qui étaient en pleine panique et tachycardie, ceux qui tremblaient comme une feuille, ceux qui faisaient la statue et espéraient passer inaperçu avec le sol, ceux qui tentaient de trouver du réconfort et ceux qui étaient trop calme. Faisant sans doute partie des gens intérieurement trop calme. L'étant. Etant trop calme à l'intérieur. Il n'y avait que l'adrénaline que je pouvais sentir courir dans mes veines. Il n'y avait que cette vague froide qui me submergeait et m'envahissait alors que je regardais l'arrivée de la jeune femme inconnue à mes côtés.

Une jeune femme à qui la peur donnait des ailes. Mais c'était souvent dans ces moments que la peur transformait le monde. Transformant les personnes, comme j'avais pu me transformer le premier soir. La peur qui la transformait elle, la conduisant à venir chercher un peu de réconfort auprès d'une parfaite inconnue sans se douter que cette inconnue qui se trouvait désormais à côté d'elle avait peut être plus de sang sur les mains que le braqueur intervenu dans la banque. Me demandant si elle serait venue chercher du réconfort auprès de la même personne si elle avait su, si elle connaissait mon passé. Un passé qu'elle ne connaissait pas alors que nous étions deux étrangères l'une pour l'autre. Etrangères mais momentanément ensembles face à l'adversité, dans cette prise d'otage. Sa tête qu'elle posait sur mon épaule, presque trop naturellement et ne pouvant m'empêcher de ressentir ce frisson le long de mon échine. N'étant plus habituée. N'étant plus habituée aux contacts physiques. Des images qui ressurgissaient dans mon esprit. D'autres mains. D'autres mains que celles de la mort sur mon corps. D'autres mains que celles des victimes que je laissais dans l'ombre. Note de voluptée. Plus maintenant. Maintenant il n'y avait que ce vide et de nouveau la solitude. Des contacts physiques dont j'avais oublié la sensation, ne serait-ce qu'une tête posée sur une épaule. Ayant oublié ce que cela faisait d'être humain. Ou me demandant si de plus en plus je ne sombrais pas. Comme une autre personne à regarder de loin la scène. Distante et différente. Sa silhouette que je ne repoussais pas. Ce que j'aurai pu faire. Si j'aurai pu me transformer en mon tour en ange de la nuit, là n'était la pièce théâtrale qui se jouait en ce moment même. Ne pouvant être la même. Obligée d'être plus proche du fantôme que j'avais été auparavant. Une autre fille. Une autre époque. Une époque qui semblait si loin.


« Je suis terriblement désolé, mais j’ai trop peur pour rester toute seule dans mon coin…. » J'aurai pu lui dire qu'il n'y avait nul raison d'avoir peur. Mais ce n'était pas des mots que l'ancienne Azra aurait prononcé. Ce n'était pas les mots d'une fille apeurée. Une peur que je ne connaissais plus. Ayant changé. Ayant trop changé. « ... on va s'en sortir... » Un murmure.  Tentant de la rassurer. Ce qui se voulait être la petite lueur d'espoir. La lueur au bout du tunnel. Un murmure pour qu'il n'en vienne pas à nous entendre. Mais le mouvement qui avait peut être attiré son attention alors qu'il revenait soudainement frénétique vers la pièce principale. Nerveux. Imprévisible. Soupçonneux. Agité. Se dirigeant vers nous. Tendu. Des mouvements de bras. Canon pointé dans notre direction. « Je vous ai dit de la fermer ! T'as pas compris ?! » Se penchant. S'accroupissant. L'arme dans sa main. Le canon qui se rapprochait du visage. La mort en face. Mais la mort n'était lui. Lui n'était qu'un pion. Le fou du roi. Et ce désir de rire. Ce sourire en coin qui se dessinait sans que je ne puisse le retenir. Et ce rire qui s'échappait de ma gorge parce qu'en fait la situation était digne d'une comédie. Un rire qui pouvait passer pour celui d'une femme dont les nerfs craqueraient. L'hystérie. La folie. Avec un peu de chance ce qu'ils croiraient tous. Mais un rire qui ne fut guère apprécié alors que déjà les traits du visage de l'homme se transformaient, et son regard devenait plus noir. Le diable se réveillait.


@Alyona Rowlam c'est tout bon  azraël et alyona ▬ song of a gun. 2259638347
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