Sujet: rivalry is a dangerous game (azraël) Mer 17 Fév - 16:54
rivalry is a dangerous game
azraël and arizona
En quittant Santa Monica après le drama impliquant le père d'Aleks, Arizona espérait pouvoir souffler un peu. Un renouveau. Une nouvelle vie, dans un nouveau pays, où ils pourraient poser leurs valises, retrouver Brice et avancer. Après tant de mésaventures, il était peut-être grand temps d'avoir une part de cette chose sympa appelée bonheur. Pourtant depuis leur arrivée, l'Australienne était persuadée qu'Aleks cachait quelque chose de pas net. Qu'il s'était peut-être replongé dans ses affaires de drogue. Arizona ne saurait expliquer pourquoi ce pressentiment la hantait, mais il était bel et bien là. Au fond d'elle, la jeune femme priait pour se tromper. En voyant débarquer une de ses vieilles connaissances chez eux, avant de s'en aller sans aucune explication, ce sentiment s'était exacerbé. Cette Azraël dont elle avait déjà tant entendu parler ne présageait rien de bon. Au contraire, Arizona redoutait que quelque chose d'encore plus malsain ne se profile au loin. Bien loin d'être jalouse, elle ne voyait toute de même pas cette relation d'un bon oeil. Il faudrait être abrutie pour laisser une telle femme tourner autour de la personne qu'on aime. D'abord, car elle pourrait compromettre leur relation, mais surtout d'après les informations qu'elle possédait au sujet d'Azra, elle aussi traînait dans des choses louches. Un peu inquiète, l'avocate s'était permise de contacter la brune, en lui laissant un message lui demandant de venir la voir. Discuter, poser les choses. Dans l'idée, voilà comment allait se dérouler la conversation. Mais Arizona se connaît. Elle peut très vite partir au quart de tour, et elle a la sensation qu'Azra va savoir où appuyer pour lui faire perdre son sang froid. C'est après sa journée de travail qu'elle vit la jeune femme débarquer au logement qu'elle partage avec Aleks. Une fois de plus, elle s'était facilement retrouvée chez eux. Ouvrant la porte, l'Australienne tâchait d'arborer un mince sourire sur le visage. Il n'était pas sincère, mais on ne pourrait pas dire qu'elle ne faisait pas d'efforts. L'invitant à entrer, elle prit enfin la parole. "Merci d'être venue. J'ai bien conscience que mon message peut paraître étrange... Tu veux quelque chose à boire?" propose-t-elle, tout en refermant la porte. Même si la situation ne l'enchantait pas, elle n'en demeurait pas pour autant malpolie.