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la messe des affamés (cáel)


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MessageSujet: la messe des affamés (cáel) la messe des affamés (cáel) EmptyDim 7 Mar - 15:43

Les valeurs qui s’étiolent. Le plaisir rance d’être parmi la fange. De cette accoutumance à traîner avec la basse société. Oublier le passé douloureux et délétère. Assassiner à grandes lampées chaque parcelles de lucidité. Se laisser entraîner dans les ivresses du Devil’s soumis insoumis aux courbes offertes. Leurs délicatesses à ce besoin de souiller, avilir les carmes délicieuses de créatures suspendus aux promesses vides de sens. De leurs mains dociles, caresses malapprises, trop tendres pour réussir à l’arrimer au  présent. Etre là, vide et perdu, de ses regards qui lorgnent les courbes offertes sous l’étroitesse des robes. Les jambes fuselées qui entravent les siennes, aux lippes fardées qui n’ont de cesses de sourires. Sloan tangue.
A ses regards amorphes, le verre se porte à ses lèvres, se disant, fatalement, que ce soir sera comme semblable à un des nombreux autres soirs. Fatigués d’avance de la gueule de bois qu’il en tira. Fatigué d’avancer sur le chemin tout tracé de son ami d’enfance et putain, se demander ce qu’il peut bien encore foutre à lui coller le train comme ça ! Dans un bordel à l’autre bout du monde. Loin des siens… loin d’elles.
Décision prise à la va -vite. Ne sachant où aller sans ses pairs. Animal blessé, reclus dans les profondeurs de son appartement, écumer les bars, se prendre sa race et fumer jusqu’à l’oubli. Et lui a fallu pas grand chose. Un rien pour l’appâter, l’attirer ici sous le ciel gris d’Angleterre. Ces putains de rosbif qui n’ont d’attrait à ses attentions émaillés sur l’éclat ternit de ses prismes. Et elle lui manque putain.
Même pas capable d’aller leur dire au revoir. Trop lâche maladroit dans ses aigres et fileuses peurs d’affronter le regard froid d’une pierre tombale garnie de chrysanthème en lys odorant… immaculé à ses couleurs pourpres. Beaux fragiles. Le pistil jaunie vif. Celui qui maculait menton et fossettes. En ce plaisir à lui en étaler un peu plus pour mieux raviver ses lèvres de sentiments sincères et brûlants. Le lys, amulette de ses tendresses passées, agonie macchab à ce soir omis, ne plus pouvoir en sentir l’odeur sans en ressentir les profondes affres de ses afflictions. Ce pensum de ses nuits délirantes. Spectre éveillé de cette apparence qu’aujourd’hui elle prend ; tendre Macha. De sa gueule au visage illisible. Monstre aux regards blancs, couleur de ses iris… tableau que garde ses souvenances, impossible de réellement se souvenir d’elle d’antan. Rein que cette hymne à l’abysse.
Dérangé dans ses divagations, ses attentions se tournent vers la jeune femme qui se tient à ses côtés. Beauté sombre ; de son regard à sa chevelure d’obsidienne. La cambrure de son dos aux délicieuses cuisses croisées. Talons vertigineux à l’échancrure profonde de son décolleté, autres soirs, autres ambiances, il aurait aimé assoir son despotisme galopant le longs de ses membres en ecchymoses brutales contre les chaires tendres de ses membres. Pourtant ce soir… ses sourires en attention tournées vers les autres gars de la Mob intéressent peu Sloan.
Se redressant à cette main qui se tend, attrapant le paquet de cigarette égaré au milieu de la table, déployant ses membres ankylosés depuis maintenant de longues minutes, c’est lentement qu’il quitte les siens, aveugle et sourd aux demandes. L’ascension est lente pour rejoindre la porte de service pour pouvoir s’en griller une tranquillement. Cináed commence à le faire chier… se demandant bien ce qu’il peut foutre. Les nouvelles ne sont pas bonnes, pourtant, aucun roux à l’horizon.
Cigarette coincée aux coins de ses lèvres, longeant le bar, rejoignant les arrières du bordel, sa main s’appose sur la barre latérale de sécurité de la porte de service. Lourde, de son néon vert, s’ouvrant sur les fraicheurs de la nuit, c’est à peine s’il en ressent la morsure. La lumière de dessus de porte délivre une pauvre lueur sur les ombres épaisses de la nuit de cette ruelle rance et crasseuse, éclair maladroitement les marches ainsi qu’une silhouette dans les ombres, certainement téléphone en main ou simplement silencieuse, profitant de l’obscurité de l’endroit, à cette lueur incandescente émergeant par intermittence des ombres. L’odeur de sa clope réveille sa propre faim de nicotine.

Le regard qui glisse vers l’inconnu, du zippo qu’il sort pour se griller la clope, Sloan tire une longue et profonde taf dessus, se nourrissant de cette nicotine à ce cancer qui, fatalement, viendra lui grignoter les poumons. Et l’œil droit qui se ferme, gêné par la fumé remontant du bout incandescent de sa sèche, c’est lentement qu’il découvre l’homme sortir des recoins lugubres de la ruelle. Et il aimerait mentir sous les soubresauts de son palpitant, de son agonie alors que les traits se dessinent maladroitement dans la faible luminosité de l’endroit.
Oublié, mensonge, omis, oui, Sloan reste imperturbable alors qu’émerge Cáel, loup solitaire, des tréfonds de la rue. Le pas lent, l’allure nonchalante à cette expression lisse qu’il affiche, Sloan se prend les années en pleines gueule alors que ressurgit sentiments et amant d’antan. Cáel Cáel Cáel Cáel. Enfoiré.
Le sourit se veut amer pourtant il le sent un instant tremblant, faillir puis s’oublier sous les ires froides des sentiments tendres -amers qu’éveille l’homme d’autrefois. Et autrefois il lui aurait sourit, se serrait rapprocher, encore et encore, jusqu’à sentir son odeur. Sa chaleur. Trouver des prétextes à la con pour le garder un peu plus prêt, contre lui. Pourtant, initiateur de leur fin, Sloan n’est que regret et nostalgie.
« Increvable. » Parce que c’est ce qu’il est ! Non lui mais ce sentiment tirant douloureusement sur la corde des souvenances. Sur ces, leurs, sentiments. Brutaux et dévorants. De cette passion incandescente. C’était… éblouissant. C’était juste. Primaire et écrasant. Lui, eux. Jeunes et cons. Chez la vieille femme, amie, tendre amie de son amant. Ses sourires, cette complicité parce qu’elle savait. Bien sur qu’elle savait ce qu’il se passait sous les touchers maladroits, dévorants. Sous les regards lourds et fiévreux. Sous toute cette ode à l’être aimé quand son corps balbutiait, trébuchait, contre le sien. « Alors t’es pas mort. Dommage. » Dommage. Ca le lui aurait évité les inquiétudes. Les colères. Les regrets et les remords. Oui. Dommage.
Fumant tranquillement sa cigarette, chimère qu’il tente de maintenir au raz de marré saccageant tranquillité de façade à ce soulagement lâche de pouvoir se nourrir encore une fois de son image, Sloan, immobile et tendu, garde la posture devant la porte sans la moindre attention de bouger. Le message se veut clair : n’approche pas. Chacun de ses pas le rapprochement dangereuse du gouffre vorace de ses vilains petits démons, glissants, rampants, le long de ses chairs froides et aigres, à ce frisson lui dressant les cheveux sur la base la nuque et cette chaire de poule le brûlant d’un prompt chaos.

Et portant encore une fois sa clope à ses lèvres. Regards, attentions, entièrement dévoués, alloués, à Cáel. Cáel, exutoire d’acrimonie, remuant de ses regards trop perçant la face bilieuse  luciférienne de la bête nourrit, grandit, bouffée par la gangrène de la haine.
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