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take what you want ; give nothing back. (maxwell)


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: take what you want ; give nothing back. (maxwell) take what you want ; give nothing back. (maxwell) EmptyJeu 25 Fév - 18:52

i'm bad with words, i hope you're good in reading eyes.
maxwell et reed ;
Son visage se redresse sur l'imposant bâtiment qui lui fait face. Ses pupilles dilatées par la fatigue, Reed tire une dernière fois sur sa clope. A l'entrée, les regards se posent sur elle, accusateurs, curieux de voir cette gamine aller et venir comme si elle n'existait pas en dehors de ces murs. Créature imaginaire venue une nuit d'été, le visage déformé de quelques coups et une douleur incrustée au fond des tripes qu'elle n'avait pas su exprimer lorsque Maxwell avait abandonné sur elle ses yeux d'un bleu déroutant.
Peut-être avait-il posé des questions mais Reed ne garde de leurs moments que ces échanges où elle n'avait pas besoin de creuser dans son passé et la vérité pour qu'il accepte de la garder auprès d'elle.
La gamine passe une main dans ses cheveux, cale derrière son oreille une mèche rebelle tandis que son long manteau dévore sa silhouette, la masque et l'efface. Môme sauvage peu habituée aux paillettes et aux richesses. Le monde Ziegfled est tout ce qu'elle n'a jamais connu, élevé à la sueur de ses parents qui peinaient à joindre les deux bouts et par la violence de son oncle. Si l'on approche un peu, son œil gauche est toujours marqué d'une trace jaunâtre, coup qu'il lui avait mis par excès d'amertume.
Freddy n'est qu'un pauvre type comme elle. S'il la frappe, c'est dans une tentative désespérée d'oublier qu'il se déteste et qu'il ne sera jamais rien d'autre qu'un Harris, longue lignée de ratés et de dégénérés. Obscure malédiction faite pour durer et les pourrir jusqu'à la moelle.
Ses chaussures usées ne méritent pas de glisser sur ce sol brillant et Reed réalise le décalage entre elle et les autres. Bizarrement, cette marge réveille ses sens et lui donne la sensation d'être vivante. La gamine ôte sa cape d'invisibilité en ses lieux, qu'importe si elle éveille le mépris, au contraire. Il n'y a rien de plus réconfortant que les sentiments négatifs des autres. Elle s'en nourrit, remplit le vide qui la compose d'une boue crasseuse.
Engluée dans son silence et son image de môme tabassée par la vie, ses coudes se posent sur le comptoir d'accueil. Nonchalante mais enivrante, l'aura morbide qui la protège la rend invincible et insensible.
Monsieur Ziegfled, il faut que je le vois.
Un regard en coin, d'au-dessus ses lunettes, l'hôtesse d'accueil rechigne à chaque fois de voir la pire espèce de cette ville réclamer le patron. Son regard brun ne cède pas à l'exaspération, reste planté dans celui de la jeune femme.
Reed la met à l'aise, enfonce un peu plus ses pupilles dans les siennes comme si elle était sur le point de lui bouffer l'âme.
La condescendance perd du terrain et la plus âgée abandonne le combat, baisse la tête, fait mine de retourner à sa paperasse.

Reed mâche mollement son chewing-gum jusqu'à l'apparition du maître des lieux. La gamine pivote, redresse sa colonne vertébrale et s'avance jusqu'à lui. Le froid de cette fin de soirée lui colle à la peau et ses doigts glacés lui font un mal de chien. Harris redresse les mains, souffle dessus sans le lâcher du regard. Vous êtes occupé ? Une façon détournée de lui demander s'il a une place quelque part dans cet hôtel pour elle. La gamine se contentera de tout, même d'un placard à balais pourvu qu'il lui accorde un semblant d'importance. Car elle a vu, même s'il se pensait discret, elle a senti, le désir naître dans ses iris océaniques. Elle a compris qu'il pourrait flancher comme les autres au contact de sa peau et si Reed est là ce soir, c'est aussi pour retrouver la chaleur de ses vices tout contre elle. Ici, personne ne viendra la chercher, pas même son oncle, persuadé qu'elle fait le tapin pour s'acheter des conneries de gamine. Mais Harris est bien pire que la traînée qu'il dépeint chaque soir en la rabaissant. Elle ne fait pas payer. Ses reins accueillent toute la misère du monde. Elle n'a même pas besoin de faire un effort pour qu'ils la regardent et veuillent la posséder ; c'est parce qu'elle est si vide, Reed, que les hommes cherchent tous à la remplir, sans cesse. Et elle ne refuse pas, jamais, même s'ils ne lui inspirent trop souvent rien, si ce n'est de la lassitude.
Elle ne les revoit jamais ensuite.
C'est ainsi que les choses se passeront avec Maxwell si la gamine dépasse les limites.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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MessageSujet: Re: take what you want ; give nothing back. (maxwell) take what you want ; give nothing back. (maxwell) EmptySam 27 Fév - 22:41

Sourcils légèrement froncés, Maxwell demeure en retrait afin de permettre à son traducteur de bien saisir les mots qui sont prononcés de l'autre côté de l'écran. Si la soirée est déjà bien entamée en Angleterre, ce n'est que le début d'après-midi à Buenos Aires et le benjamin Ziegfeld ne maîtrise pas suffisamment l'espagnol pour bien comprendre chacune des subtilités qui sont abordées, d'autant plus que la rapidité d'élocution de ses interlocuteurs frôle la vitesse du son.

L'appel conférence se termine brusquement et Maxwelll soupire longuement, récupère l'ordinateur.

« Personne ne parle anglais dans ce foutu pays ? » grommelle-t-il, visiblement furieux à l'idée de devoir s'en remettre aux propos d'un autre alors qu'il a généralement l'habitude de gérer lui-même tout ce qui a trait à l'expansion de la chaîne hôtelière qui porte son nom. L'idée même de devoir se rendre en Amérique du Sud afin de constater l'avancement des travaux ne lui plaît pas forcément, mais le directeur ne confierait cette tâche à personne d'autre. « Je demanderai. » Tête haute et menton relevé, c'est d'un calme assuré que le traducteur s'adresse à lui, conscient des difficultés qu'impose l'implantation des hôtels au sein de pays un peu moins fortunées. Construire des hôtels luxueux en Amérique du Sud s'avère une nécessité toutefois, ne serait-ce que pour offrir une meilleure alternative aux investisseurs et aux travailleurs qui doivent se rendre au sein de la capitale argentine pour affaires.

Un message apparaît sur l'écran de son téléphone et Maxwell en profite pour réajuster le veston qui trône sur ses épaules avant de rejoindre la réception de l'hôtel.

Son corps se raidit légèrement lorsqu'il remarque la silhouette de la gamine près du comptoir, s'arrête brusquement alors qu'elle rompt la distance qui les sépare. Il lui offre un regard neutre, effleure ses cheveux du bout des doigts avant de l'abandonner dans le hall et de se faufile derrière le comptoir.

« Trouve-moi une chambre. » Maxwell glisse un oeil par-dessus son épaule, attrape la clé magnétique lorsque cette dernière la loge entre ses doigts et lui rend le regard strict et sévère qu'elle lance dans sa direction avant de rejoindre Reed un peu plus loin. « Suis-moi. » La main masculine se pose sur l'épaule de la jeune fille et il l'invite à rejoindre l'ascenseur qui les mènera jusqu'à cette chambre qui a été réservée pour elle. Il déverrouille la porte et la laisse entrer en premier avant de la refermer derrière eux, rejoint d'un pas vif la table ronde qui se trouve dans la cuisine de la suite pour y récupérer le menu du restaurant.

« Tu as faim ? » l'interroge-t-il alors qu'il revient vers la jeune fille, jauge l'état dans lequel elle se trouve. « Tu peux commander ce que tu veux. » ajoute-t-il en posant le menu sur le lit, juste à côté de lui. « Tout va bien ? » demande-t-il finalement alors qu'il ne quitte pas des yeux cette gamine qui fait naître en lui un désir et des envies qu'il se doit d'inhiber. Elle a le regard perçant de celles pour qui il décrocherait la lune et pourtant, il sait qu'il n'a pas le droit de jouer à ce jeu-là, qu'il doit freiner l'attirance qu'il a pour elle alors que la jeunesse peint encore ses traits.  
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MessageSujet: Re: take what you want ; give nothing back. (maxwell) take what you want ; give nothing back. (maxwell) EmptyDim 28 Fév - 2:27

i'm bad with words, i hope you're good in reading eyes.
maxwell et reed ;
Il la regarde.
Et elle existe à nouveau. Sa peau retrouve des couleurs, elle, si translucide, capable de laisser passer la lumière et la rendre transparente pour que les hommes de sa vie cessent de la détruire.
Parfois, elle aimerait disparaître pour que les coups de son oncle la traversent. Elle jubilerait de le voir s'énerver dans le vide, rendre les choses plus difficiles.
Il la regarde et Reed redresse légèrement le menton. Gamine sale mais à la fierté de son père. Gronde en elle la mort, un mélange morbide de deuils inachevés et d'histoires avortées. La gamine passe une main dans ses cheveux.
La main de Maxwell contre son épaule chasse l'horreur qui l'entoure.
Elle ne sourit pas, ne sait pas le faire, plus aussi correctement qu'avant.
Quand son frère n'avait pas encore fait sauter la cafetière de ses parents et grandes sœurs, Harris possédait suffisamment de vie pour rire aux éclats et briller de mille lumières.
Aujourd'hui, elle est terne. Si fade qu'elle vous glace le sang. Ses yeux, deux trous noirs, se plantent dans ceux de Maxwell et lorsqu'il s'éloigne afin de lui trouver une chambre, Reed suit chacun de ses mouvements. Le regard attaché à sa silhouette comme si elle voulait l'emporter avec lui, le faire disparaître à son tour, loin des faux semblants et de l'hypocrisie des lieux.
Tant de beauté pour si peu de morale. Les murs de ces chambres pourraient probablement écrire des tas de romans sur la noirceur qu'habite chacune de ses âmes de passage, qu'importe qu'elles soient riches et comblées.
Qu'importe que les apparences soient lisses et parfaites.
Qu'importe qu'elles sentent l'or et le diamant.
Harris enclenche le pas, aussi bien éduquée que peut l'être une môme que l'on a élevé de quelques coups de ceinture. Elle est aussi soumise et sauvage que l'animal domestiqué dont le regard se pose trop souvent de l'autre côté de la clôture, cherchant le bon moment pour fuir.

Elle ne prononce pas une parole, évite le superflus. Sa bouche vicieuse garde pour elle les mots. Enfant faite de silence et de courage, Reed ne cherche jamais à prouver quoi que ce soit, ni à elle, ni aux autres.
Tout lui glisse dessus, comme si elle était sous vide.
La chambre lui semble plus grande que l'appartement dans lequel elle vit. Son regard effleure les détails qui la composent avant d'enlever ses chaussures et s'asseoir en tailleur sur le matelas épais et confortable. Emmitouflée dans son large manteau, dissimulée sous ses cheveux, ses yeux bruns et terreux s'accrochent aux traits de Maxwell. Quand il prend place à quelques centimètres d'elle, son corps devient tiède.
Elle attrape le menu, le regarde vaguement, l'estomac encore plein d'une madeleine qu'elle a mangé avant de fuir les griffes acérées de son oncle.
Ça va.
Elle ne s'épanche pas sur ses sentiments, sur son œil qui la fait encore souffrir, sur son oncle, son frère-assassin, toute cette mort qu'elle porte sur ses épaules.
S'il savait, il ne lui permettrait plus de venir ici et la laisser reprendre son souffle. Cet hôtel, une bulle d'oxygène dans un bain de pétrole.
J'ai juste froid.
Elle serre fort ses bras contre son torse, les frictionne malgré son manteau épais et distendu qui appartenait autrefois à sa mère. S'il est hideux, la gamine le conserve quand même, en hommage, pour se sentir en sécurité quand les temps sont durs.
Harris garde pour elle la douleur que cause son oncle en elle mais la môme gigote, anxieuse, se met à genoux sur le matelas et se cale dans le dos de l'homme. Ses bras s'enroulent autour de son cou tandis qu'elle dépose son menton contre son épaule.
Vous sentez bon. Un parfum qu'elle ne connaît pas, probablement hors de prix, plus cher que tout ce qu'elle ne saura jamais s'offrir. L'odeur de son oncle lui racle la gorge là où celle de Maxwell se diffuse lentement en elle, tout en atteignant au fil des secondes ses organes afin de les faire vibrer.

Cela ne vous fait rien ? Elle marque une pause, ses lèvres contre son oreille, dégagent un souffle chaud, envoûtant. La gamine sait s'y faire pour en avoir charmé d'autres avant lui, pour le jeu, par ennui, souvent par bêtise. Les mauvaises interprétations, les jugements, les suppositions … Sa voix est grave, dénuée de provocation. Reed est jeune mais a compris le regard noir de l'hôtesse d'accueil. Elle soupire de son langage bien trop évolué pour le peu d'éducation reçue. Les livres qui l'entourent lui ont donné le vocabulaire, l'élégance des mots sans même qu'elle ne les lise. Les quatrièmes de couverture sont sa seule culture. Tout en superflus, comme le reste de son existence. Les personnes qu'elle croise sont semblables aux bouquins. Elle en lit le résumé et ne prend jamais la peine de les ouvrir. Vous n'êtes pas obligé de rester. Reed le relâche, retrouve sa place initiale, perdue dans le tissu de son manteau et noyée par l'aura sordide qui l'accompagne.
Elle le fixe, intense, sincère. Elle le laisserait partir s'il en ressent le besoin malgré la vie qu'il lui insuffle en prenant soin d'elle.
C'est un plaisir égoïste, celui de revenir ici et quémander au premier inconnu la tendresse que ceux qui doivent l'aimer sont incapables de lui donner.

BY CΔLΙGULΔ ☾
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MessageSujet: Re: take what you want ; give nothing back. (maxwell) take what you want ; give nothing back. (maxwell) EmptyJeu 18 Mar - 4:56

J'ai juste froid.

Les mots glissent jusqu'à ses oreilles et pourtant, Maxwell demeure à sa place, ne fait pas un geste dans sa direction alors qu'elle tente de se réchauffer en se frottant vigoureusement les bras. Menu posé entre eux alors que Reed s'en désintéresse, les iris claires de l'homme s'accrochent aux siennes et il devine, à l'hématome qui se dessine lentement autour de son oeil, que la soirée n'a probablement pas dû être facile pour elle. Il ne juge pas - comment le pourrait-il, alors qu'il s'abandonne si souvent dans des bras qui ne lui appartiennent pas, dans les bras de celles pour qui Maxwell n'est en réalité qu'un client de plus - mais il aimerait parfois comprendre ce qui se passe dans sa tête. Elle est si jeune et pourtant, elle a l'âme de ceux qui ont déjà vécu de longues années.

Il se raidit légèrement lorsqu'elle glisse dans son dos pour abandonner sur son épaule un menton délicat, se radoucit lorsque les bras entourent son cou, que le souffle chaud de la jeune fille effleure la courbe de sa nuque. Le compliment lui soutire un sourire alors que ses paupières se referment pendant un bref instant et qu'il profite simplement de l'étreinte offerte.

Vous sentez bon.

Ses doigts se resserrent sur les mains féminines, si délicates et pourtant un peu rugueuses à cause du froid et un soupir subtil quitte ses lèvres alors qu'il prend une longue inspiration. Sa voix est douce à son oreille, son souffle est brûlant contre l'épiderme ardent de l'homme, mais  Maxwell ne répond rien, ne la remercie que d'une légère pression sur ses doigts encore gelés. Il ne doit pas fauter. Pas ce soir. Pas avec elle. Pas ici. Pourtant, Maxwell est bien incapable de se faire confiance et se contente de tourner la tête vers elle lorsqu'elle l'interroge et qu'il ne peut plus rester muet devant sa curiosité.

« Ça ne me fait rien. » souffle-t-il simplement alors qu'il dépose un baiser sur sa joue, que le contact se prolonge probablement un peu trop, qu'il effleure ses cheveux du bout des doigts. « Qu'elle croit ce qu'elle veut. » Il a compris de qui elle parle, a vu le regard sombre de la réceptionniste lorsqu'il lui a demandé une chambre pour Reed. Ce n'est pas la première fois qu'il décèle ce genre de reproches dans les prunelles de ses employées, mais leurs avis lui importent peu puisqu'elles n'oseront jamais parler. D'un claquement de doigts, Maxwell peut faire de leur vie un enfer, peut réduire à néant leurs chances de retrouver du travail. Le benjamin Ziegfeld est un bon patron, mais elles sont trop intelligentes pour risquer de le froisser ou de l'agacer. La réputation des Ziegfeld n'est plus à faire, surtout à Exeter, et on préfère généralement ne pas trop se faire remarquer en leur présence, comme si les filets risquaient moins d'attraper ceux qui ne font pas de vagues. « Elle ne dira jamais rien, si c'est ce qui t'inquiète. Elle tient trop à son travail pour ça. » Il la laisse s'éloigner un peu alors qu'elle reprend sa position à ses côtés et qu'il se relève pour se rendre à la salle de bain et y récupérer une serviette parfaitement pliée et un peignoir, qu'il lui ramène. « Je vais commander à manger pendant que tu prends une douche pour te réchauffer. » propose-t-il sans réellement lui laisser le choix alors qu'il lui tend la main pour l'encourager à se lever. Lentement, Maxwell fait glisser le manteau le long de ses bras pour le déposer ensuite sur le lit et récupère une nouvelle fois le menu pour faire son choix.

Il l'incite à rejoindre la salle de bain d'un léger signe de tête, rejoint le fauteuil pour s'y asseoir, téléphone à la main.

« Blake ? Maxwell. Prépare-moi trois ou quatre de tes meilleures spécialités et fais les monter à la chambre 304. Peu importe. Pas de vin, non. Merci. » Il coupe la communication, mais garde les yeux rivés sur l'appareil alors qu'il profite de cet instant de répit pour lire les derniers courriels reçus et y répondre. Le bruit de la douche le déconcentre et le directeur retire son veston qu'il abandonne sur le dossier de la chaise avant d'enlever également sa cravate et de déboutonner les deux premiers boutons de sa chemise.
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