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Tasty, tasty beautiful fear (Harley - Coyote)


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: Tasty, tasty beautiful fear (Harley - Coyote) Tasty, tasty beautiful fear (Harley - Coyote) EmptyLun 22 Fév - 13:30

Dans l'épisode précédent...

Coyote:

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MessageSujet: Re: Tasty, tasty beautiful fear (Harley - Coyote) Tasty, tasty beautiful fear (Harley - Coyote) EmptyLun 22 Fév - 19:51

The now, now.

Mes entrailles se déchirent sous la douleur, je ne supporte plus cette situation, je ne supporte plus cette vie. J’ai besoin que les choses changent, que ma vie s’arrange. J’ai la douloureuse sensation que cela n’arrivera jamais. Je serais prêt à me tirer une balle dans la tête pour me soustraire à toutes ces pensées. Harley… C’est un point lumineux dans ses ténèbres, une ile déserte à laquelle se raccrocher dans le ras de marrée de mes émotions.

Coyote ! Stop. »

Si seulement ça pouvait s’arrêter, si ça pouvait enfin se mettre sur pause, juste une journée. Quelques heures sans cette maladie, quelques heures sans les dégâts qu’a causés celle-ci sur tellement de personnes. Je me dépeins souvent comme un monstre, mais je sais que je ne suis jamais bien loin de la réalité. Un faux monstre, parce que je sème le mal pour ensuite être rongé par la culpabilité. Parfois j’ai envie de laisser tomber cette culpabilité, de sombrer complètement, mais c’est comme toutes mes lubies… Ça va, ça vient. Cet enfer d’instabilité ne cessera qu’avec mon dernier souffle.

Mon regard se lève vers ma thérapeute, ce soir elle est bien plus qu’une psychiatre. Elle est ma sauveuse, tant qu’elle voudra bien l’être. Parce qu’un jour, elle lâchera l’affaire, c’est inévitable. Je ne pourrais pas même lui en vouloir, à sa place, j’aurais laissé tomber depuis tellement longtemps. J’aurais appelé la police à l’instant où j’ai frappé chez elle. Mais Harley c’est un ange, elle est pleine d’espoir pour moi alors que je n’en ai plus.

- Je ne sais pas ce qu’elle voudrait… Je ne peux pas l’oublier…


Est-ce qu’elle voudrait que je passe à autre chose ? Est-ce qu’elle me pardonnerait de lui avoir obtenu ses places ce jour-là ? Est-ce qu’elle me pardonnerait tout simplement, d’avoir eut la mauvaise idée d’entrer dans sa vie ? Je peine à y croire, imaginer que l’on puisse pardonner une telle chose, surtout à moi… Qui fais conneries sur conneries. Combien de fois je lui ai fait du mal à cette fille ? Tromperies, engueulades, mensonges… Si encore je l’avais rendu heureuse, si j’avais été un homme de bien avec elle.

Je souffle doucement, mais c’est difficile de se calmer comme elle me le demander, d’apaiser les vents de cette tempête émotionnelle…

Après quelques respirations, l’ordre n’est toujours pas revenu dans ma tête, probablement que cela n’a jamais été ordonné de toute manière. Je l’observe, cette femme qui a toutes les qualités, parfois elle m’fait penser à elle. Parce qu’elle avait toutes les qualités aussi, mais j’l’ai abimée… Au point de la faire tuer un jour. J’esquinte tout autour de moi. Je devrais probablement être enfermé quelque part, dans un endroit où je ferais de mal à personne. Oui, dans cet état, je serais capable d’accepter n’importe quoi, même la psychiatrie, c’est ce qui m’a valu malgré moi quelques séjours en ces lieux morbides.

- Tu vas m’donner quelque chose ?


N’importe quoi, pourvu que ça fasse effet. Si j’avais du fric, j’aurais acheté d’la drogue, mais c’est plus simple de venir ici. Il faut qu’elle me donne quelque chose, n’importe quoi, n’importe quel sédatif fera l’affaire.

- J’reviendrais aux séances…

Énième retour en thérapie.
On ne les compte plus.

- J’peux rester ici ?


Vil va péter un câble quand il verra que je ne suis pas rentré, ou pas… Peut-être que ça lui fera des vacances… Pour tout dire, cruellement, je ne pense pas vraiment à Vil. Il est dans un coin de ma tête, sans être là. J’pense qu’à cette douleur et à la présence d’Harley à mes côtés. J’voudrais qu’elle comprenne tout ce merdier dans ma tête, qu’elle puisse mettre un bon coup de ménage là-dedans, qu’elle puisse me libérer de tout ce qui me met de travers.

Mais j’me doute de ce qu’il va se passer…

- J’recommencerais pas, à v’nir ici… Juste cette fois… J’sais pas c’que j’ferais si t’es pas là.

Si seulement j’avais un peu de cervelle, j’la manipulerais, j’ferais du chantage, j’lui dirais que j’me ferais du mal si elle me laisse seul, j’lui dirais que ça sera de sa faute, mais j’en suis incapable… Je suis à l’instant présent dans le doute qui m’habite. J’sais pas ce que je ferais pour arrêter de penser… Par contre, pour ce qui est de ne jamais revenir ici, c’est très certainement un mensonge, il suffit d’une fois pour tenir pour acquis mon droit à venir ici…

Ma main se superpose à la sienne posée sur mon avant-bras, j’m’accroche à elle pour par partir en délire, mais ça m’bouffe toute mon énergie, toute ma concentration. J’ai encore envie de hurler, de casser des trucs, de m’venger d’la vie.


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MessageSujet: Re: Tasty, tasty beautiful fear (Harley - Coyote) Tasty, tasty beautiful fear (Harley - Coyote) EmptyMar 23 Fév - 20:36

tasty, tasty beautiful fear ☾


C'est dur pour toi, de le voir comme ça. Il a quelque chose Coyote qui ne t'as jamais laissé de marbre. Toi, t'as toujours eu cette envie au plus profond de toi, de l'aider, de le sortir de ses tourments, de lui donner comme une seconde vie. Le problème avec Coyote, c'est qu'il ne t'en a jamais laissé l'opportunité de le faire. C'est comme si, lorsqu'il sentait les bienfaits de la thérapie, il fuyait. C'est comme si au final, il voulait s'en sortir, sans vraiment s'en sortir. Ce n'était pas évident pour toi, car tu avais à chaque fois l'impression de devoir tout reprendre à zéro avec lui. La constance ne faisait pas partie de son vocabulaire, et c'était bien ça le plus compliqué dans la thérapie. Mais malheureusement, quoi que tu puisses lui dire, il était ton patient, il était celui qui déboursait de l'argent pour toi, et si demain il avait envie de tout foutre en l'air, il en avait tous les droits.

Coyote était probablement le seul et unique patient à t'avoir fait te remettre en question à bon nombre de reprises. Tu ne comptais même plus toutes les fois où tu te retrouvais seule dans ton bureau, parce qu'il n'était pas venu, et toi, tu te demandais pourquoi, tu te sentais parfois dans l'échec. L'échec de ne pas être parvenue à l'aider comme tu aurais aimé. Et si tous tes patients ressentaient la même chose que lui : l'envie de fuir eux aussi, mais que contrairement à Coyote, par pur culpabilité ne le faisaient pas ? Tu t'étais déjà posée mille et une questions. Mais ce qui était étonnant encore une fois, c'est que quoi qu'il arrive, il terminait toujours par revenir vers toi, tel un aimant. C'était une véritable torture cette remise en question assez fréquente, pour qu'au final il revienne, te redonne de l'importance, et une certaine confiance en toi, mais surtout en ton travail, pour de nouveau la briser quelques séances plus tard.

Tu aurais eu envie de lui répondre, mais tu savais pertinemment que tu faisais face à un mur. Il était bloqué dans ses idées. Pour lui, tout était de sa faute. Pour lui, sa défunte petite amie devait lui en vouloir. Alors qu'il n'y était strictement pour rien. Comme dirait l'autre, ils étaient là, au mauvais endroit, et surtout au mauvais moment. Il ne pouvait pas préméditer une fusillade. Personne n'avait décidé de s'en prendre au lieu où ils étaient pour ruiner la vie de Coyote ou du moins, si c'était le cas, il avait omis de te faire part de cette information. Enfin, quoi qu'il en soit, non, il n'y était pour rien, car même si cela avait été le cas, l'acte en lui-même n'était pas justifié. Depuis quand on s'en prend aux autres de la sorte pour régler ses comptes. Comme tu savais que c'était une discussion sans fin, tu ne prenais pas la peine de lui répondre. Il savait déjà tout ce que tu pensais vis à vis de ça, et tu n'avais pas envie qu'il se torture d'avantage avec tout ça. Si tu étais plutôt du genre à te torturer physiquement, dès que tu en avais l'occasion, Coyote, lu, c'était plutôt de la torture mentale. Tu n'aimerais pas être au beau milieu de tout ce foutoir que sont ses pensées.

« Je n'ai rien chez moi, Coyote. » Comme à son habitude, une énième demande, et toujours la même. S'il croit vraiment que les médicaments seront la principale cause de sa guérison, malheureusement, il se trompe royalement. Si les médicaments pouvaient résoudre tous les maux, même ceux qui nous rongent de l'intérieur, ça se saurait. Tu serais surement la première à en prendre. Si cela pouvait te permettre d'oublier tout ce que tu as pu vivre dans le passé, de cesser de te faire du mal comme tu peux le faire, d'arrêter de cauchemarder, toujours plus ou moins les mêmes cauchemars. Voilà qu'une nouvelle fois, il prononçait ces mots. Les mêmes qu'il prononce à chaque fois qu'il revient comme une fleur à ton cabinet. « Essaies d'être plus rigoureux, c'est tout ce que je te demande » Ce n'était pas pour toi que tu disais ça, mais bel et bien pour lui. Cependant, ce n'était pas le moment de rentrer dans les grands débats de sa rigueur. Mais, juste une phrase suffit à lui faire comprendre que tu aimerais qu'il s'y tienne. C'est alors qu'il te faisait une demande un peu particulière, celle de rester ici ce soir. Tu savais pertinemment que ce n'était pas raisonnable d'accepter, et pourtant, tu ne pouvais pas te résoudre à le mettre dehors, tu ne savais pas ce dont il serait capable dans l'état dans lequel il était actuellement. « Tu as de la chance, ma petite soeur n'est pas là ce soir, tu dis alors dans un premier temps. Ce n'est qu'un détail, même si elle avait été là, je ne t'aurai pas laissé rentrer chez toi, et puis, il paraît que le canapé est plutôt confortable. Par contre, je vais essayer de te trouver ne serait-ce qu'un tee-shirt à ta taille, parce que t'es trempé, tu ne peux pas rester comme ça » Tu dis alors en grimaçant. Tu adorais les tee-shirt amples, tu devrais bien en avoir un pour lui. Il s'était prit la pluie, et il avait le tee-shirt tout mouillé. C'était loin d'être agréable en plus, comme sensation. Et ce n'est pas parce que c'était un mec, qu'il ne pouvait pas avoir froid, en plus de cela. « C'est vrai que tu n'aurais pas dû. Mais, je préfère que tu sois venu plutôt que tu aies fais des conneries. Comment tu as trouvé mon adresse ? Tu ne m'as pas vraiment répondu tout à l'heure  » Maintenant qu'il semblait un peu plus calme et apaisé, tu te permis de remettre ça sur le tapis. Il faut dire qu'il avait été le premier à te reparler de sa venue ici, à cette heure aussi tardive. Et même s'il n'avait pas à le faire, tu te sentais rassurée de le savoir ici, sain et sauve, bien qu'écorché.

@Coyote Waterston   Tasty, tasty beautiful fear (Harley - Coyote) 2453064100

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MessageSujet: Re: Tasty, tasty beautiful fear (Harley - Coyote) Tasty, tasty beautiful fear (Harley - Coyote) EmptySam 27 Fév - 20:29

Je ne veux pas la croire lorsqu’elle annonce ne pas avoir de médicaments chez elle, j’suis prêt à retourner son domicile pour lui prouver le contraire. Pourquoi est-ce qu’elle me ment ? Pourquoi est-ce qu’elle ne veut pas m’aider ? Moi j’fais des efforts, pas vrai ? J’li dis que j’reviendrais, que je ferais attention, j’ai bêtement hoché la tête lorsqu’elle me dit de faire preuve de rigueur. Qu’est-ce que j’ai à perdre de toute manière ? Revenir ou pas, ça n’y change pas grand-chose, ce qui m’aide, ce sont ses prescriptions, les médocs que je m’enfile par poignées et étrangement aussi… Sa main sur mon avant-bras.

Sa petite sœur… J’ai oublié ce que c’est que d’avoir une famille, d’avoir un grand frère. Le mien m’a oublié. Dans le fond, il a raison d’agir ainsi. Je suis toxique.

Je pose ma main libre sur mon torse, me rendant seulement compte de l’humidité de celui-ci, ça explique sans doute les sursauts de frissons qui me traversent depuis tout à l’heure. C’est qu’à force de somatiser, des fois (la plupart du temps même), je ne sais plus tout à fait ce qui est dans ma tête ou non. Parfois, c'est un peu les deux…

- Merci…

Que j’lâche, jamais à l’aise avec ce mot.

- Je… J’ai cherché sur internet. J’me débrouille pas mal...

Pas sur le web légal, mais c’est un détail ça, non ?

Je ne pense pas qu’elle me dénoncerait, même si dans le fond, ça la soulagerait, elle n’aurait plus à s’occuper de moi… J’imagine. Mais elle vient de m’annoncer préférer que je sois là, le pense-t-elle réellement ? C’est si simple de sombrer dans la paranoïa…

- T’es sûre que t’as rien pour m’calmer ? Je…


Ma voix se brise, incapable d’aller plus loin. En séance j’lui ai souvent parlé de fait, de choses qui se sont produites dans ma vie ou que j’ai imaginé parfois, mais rarement je met des mots sur mes émotions. Quand cela arrive, c’est souvent pour lui dire que je veux mourir et espérer obtenir une ordonnance un peu corsée pour la pharmacie. On ne peut pas dire que ce soit particulièrement efficace avec Harley. Cette stratégie me vient évidemment à l’esprit, pour la convaincre, mais je me montre plus sincère que je ne l’avait prévu.

- J’me perds dans mes souvenirs…

Machinalement, parce que malgré mes troubles j’ai enregistré la consigne que je devais me changer, j’ai retiré mon vêtement trempé, la pudeur ne fait plus partis de mon vocabulaire depuis bien longtemps. La première hospitalisation ne psychiatrie a détruit cette approche du corps comme étant une chose qui n’appartiendrait qu’à moi seul. Les internements suivant ont agrandi cette perte de dignité. La médecine a fait de moi un animal, un bête de foire. Me retrouver torse nu n’est pas une chose gênante me concernant, je pourrais même être nu dans la plus grande indifférence. Coupé du monde, de la normalité.

- Si… Si j’les avais pas tué… Ma vie ça s’rait pas ça… J’m’en sortais tu sais… Mais j’lui ai fait du mal aussi. Elle méritait pas un mec comme moi. J’ai gâché sa vie. C’est ce que j’fais… Mon père m’a dit d’arrêter d’me louper, que j’rendrais service à tout l’monde.

Pourquoi faut que j’me souvienne de ça à présent ? Mes ongles se plantent dans l’épiderme de mon cou déjà bien griffé, j’voudrais retirer toute cette peau, m’écorcher pour que les autres puissent enfin voir à quel point je suis à vif…

À quoi ça servirait ?

Mon regard empli d’anxiété se lève vers elle.

- Pourquoi t’es sympas avec moi ? Ils étaient pas comme toi les autres… Les autres psychiatres. Pourquoi t’es pas comme eux ? J’sais pas ce que ça veut dire.

C’est mon héroïne, ce soir. J’ai besoin d’elle, jusqu’à nouvel ordre. Pourquoi est-ce qu’on a cette relation ? Est-ce que j’dois faire quelque chose de stupide pour briser tout ça ? Parce que c’est ce que j’fais de mieux, tout détruire et me retrouver seul.
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