Sujet: Coup de grâce [PV Arabella] Mer 17 Fév - 4:26
Coup de grâceArabella & Enzo
Ne me demandez pas comment je me suis rendu.
Je n’ai pas de réponse convenable, car c’était totalement stupide de ma part. Conduire en état d’ivresse. Dans un sale état. Avec du recule, je dirais aisément que je n’étais pas fier de moi, mais sur le coup, c’était impulsif.
Complètement impulsif de ma part. J’étais sous le contrôle de la colère et la peur. Ayant du mal à encaisser tout cela, j’ai préféré me réfugier dans mon bureau et boire jusqu’à ne plus rien sentir, ne plus réfléchir. À me questionner…
Des questions, j’en avais tellement. Tellement sans réponse…C’était à rien comprendre.
Apprendre cela de cette façon…Sans filet, rien. Comme cela, dans cette chambre d’hôtel avec une photo dans la main. Mes yeux remarquaient un enfant. Un petit garçon souriant. J’apprenais que ce petit était le mien…
Le dernier de Victorya venait de moi. Ce même enfant que j’avais rencontré lors de l’embuscade. Ils…Mes hommes auraient pu l’abattre si je n’avais pas intervenue. J’avais du mal à la base de les laisser agir, mais saisir que j’aurais pu en prendre à mon propre fils…
Je n’en savais rien. Je n’ai rien su durant toutes ces années et ce n’est que maintenant qu’elle me l’annonçait, alors que mes intentions étaient d’en terminer avec notre relation…comme si elle le sentait, sortant sa dernière carte.
Le coup de grâce pour m’atteindre durement…me touchant droit au coeur.
Comment pouvait-elle m’avoir cacher cela ? L’aimant comme un fou, j’aurais été là dès la première journée. J’aurais…j’aurais pu prendre soin d’elle, voulant l’a protéger d’avantage et tout faire pour éviter les moindre ennuis.
Je peux saisir les complexité de la chose, mais étant en relation, étant le principale concerné, il aurait fallu me prévenir et ce beaucoup plus tôt…
Et être père…
J’ai…j’ai toujours voulu être père. Un rêve que je caresse depuis les lustres désirant me donner pour un petit être. Inculquer tout ce que je peux à quelqu’un qui me comble, chaque jour…
Toutefois, un enfant, c’est quand même énormément de dévotion et de sacrifice. Cela se discute, se prépare, se réfléchis en couple, même si, au fond, nous en sommes jamais réellement prêt...
Bref, du jour au lendemain, on m’annonce que je suis père, c’était…c’était tout un choc.
Un choc que je ne parvenais pas à me remettre…seul.
Il fallait que j’en parle. Que je me livre à quelqu’un. Je ne pouvais pas garder cela en dedans de moi, comme cela. J’allais…j’allais exploser.
Ne me demandez pas comment je me suis rendu, mais je me retrouvais devant sa porte. Je la fixais un moment, hésitant encore de frapper.
Il était tard, très tard. En vérité, j’ignorais l’heure précise; incapable de regarder correctement ma montre. Cela me faisait tituber sur place. Un vrai pantin qui se mêlait dans ces fils. Ridicule…
Pourtant, même si je n’étais pas fier de moi étant dans cet état, je savais qu’elle ne me jugera pas. Qu’elle allait me permettre de souffler…et me m’écouter.
J’étais chez Arabella, devant sa porte, aux petites heures du matin, espérant avoir une oreille attentive qui allait entendre toute cette saga qui venait de changer ma vie…
Je cognais fort avant de m’écraser le front contre le bois de sa porte;
Sujet: Re: Coup de grâce [PV Arabella] Mer 17 Fév - 4:59
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Invité Invité
Sujet: Re: Coup de grâce [PV Arabella] Sam 20 Fév - 3:26
Coup de grâceArabella & Enzo
Je me connais…
Il était tard, très tard pour être encore polie de toquer à une porte. Non, à cette heure, c’est de l’insolence. Les gens dorment après une dure journée et n’ont certainement pas envie d’entendre un être complètement désespéré hurler à une porte.
Mais, je me connais.
Je sais ce que je suis capable de faire, seul, dans cet état. J’ai cette vilaine tendance d’agir sous l’impulsion, la force de mes émotions. Après quelques verres bien ingérés, c’est pire.
Et des verres, j’en avais bu beaucoup. Trop…Trop pour être logique et censé. Déjà que d’avoir conduit jusqu’ici tenait du miracle, il ne fallait pas que je cours le risque de faire d’autres conneries. Agir en imbécile après une telle nouvelle.
Je ne pouvais pas garder cela pour moi. Il fallait que j’en parle, que je le crie à plein poumons.
Une peur terrible, une colère terrible, une tristesse terrible. Tout cela se mélangeait en moi ne sachant plus sur quel pied dansé. Non, je ne savais pas quoi faire…outre aller la voir.
Mon pilier. Celle que je connais depuis des lustres, assez longtemps pour avoir confiance. Me vider le coeur…
Être réconforté…
“…Salut…” disais-je tout bas, essoufflé, mais fort soulagé de la voir…J’essayais de sourire, m’excusant presque de me retrouver ici, à cette heure, dans ma tenue négligée. En complet, certes, mais il était défraîchie. La chemise ouverte et mes cheveux en bataille comme si j’avais tenté de les arracher.
Non, je n’étais pas moi-même, embrouillé par les effets de l’alcool, mais j’arrivais encore à tenir pour franchir la porte à grand pas. Je me tenais la tête essayant encore de me faire à l’idée de cette aveu. De cette annonce qui m’avait complètement anéantie.
“ Bella…je…je ne…Il faut…Je ne peux pas rester seul chez moi, ce soir…Je…je…je ne pourrais pas passer la nuit comme cela…Il faut…J’ai…j’ai besoin…”
J’étais en train de paniquer…sous les yeux de ma grande amie.
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