BABY › bubblegum bitch.

☾ eye contact.

tics, manies, caractère. ☾☾ signe astrologique : le scorpion qui pique qui ne mâche pas ses mots, qui les crache à vos pieds avec son chewing gum et qui vous regarde avec dédain. ESTP la fille de la fête qui pourtant n’ose jamais se laisser aller sous les feux des projecteurs, qui se tapisse dans l’ombre, là où les yeux ne peuvent la voir, tandis qu’elle avale verre sur verre. ☾ les démons contre lesquels yel se bat : il y en a tant, il y a le bruit d’une ceinture qui cingle l’air, il y a les lèvres charmeuses de la fille des voisins, celle-la même qui prenait des bains de soleil en bikini dans son jardin, et baby, qui la regarde, en secret depuis sa fenêtre. il y a eu la rue, et les ombres, et les mains prêtes à la faire disparaître. il y a l’alcool, la drogue, il y a les cartes de tarot qu’elle a volé, il y a elle, le rat-blaireau qui quitte le navire, et ses bras à lui, et les yeux qui apparaissent dans ses visions, tout le temps. les anges, et leurs nombres à répétition, et le péché qui teinte ses mains. ☾ le membre de sa famille qui l'a le plus marqué.e  : sa mère, cette matrone au regard sévère, jamais satisfaite, à la main leste et au rosaire fermement serré dans la main. la façon qu’elle avait de serrer fortement le poignet de cette gamine pour la traîner sur les pierres gelées de l’église, la forcer à rester assise sur ce banc inconfortable, tandis que le regard de la mère des martyrs se posait sur elle, regard accusateur, les hurlements, les menaces des flammes et du dédain des anges.☾ animaux de compagnie : rien, à peine assez d’argent pour se nourrir cette semaine, assez d’argent pour conserver tous ces bâtons de fusain, charbons à noircir les feuilles de ses visions et hallucinations, se rappeler de la menace des anges, se rappeler de ne pas pécher, jamais. pas d’animaux, elle les flétrirait de ses mains sales.. ☾ son thème musical : mad hatter, de melanie martinez, les roses qui bavent sous les larmes, le sang qui afflue à la tête et les yeu qui roulent sous ss paupières. la playlist. ☾ particularité(s) physique(s) : des cicatrices partout, que ce soit en essayant d’apprendre à skateboarder avec une planche volée au skatepark tandis que le sportif tournait le dos, où celles qui sont là pour faire couler son sang et se faire pardonner d’être née comme ça. il faut bien continuer le travail de maman après tout. ☾ le plus gros crime qu'iel ait commis : des vols, des petits larcins pour survivre, le péché de chai, avoir regardé toutes ces filles, rien de tout ça ne peut battre les cartes de kamo qu’elle cache sous son matelas et qu’elle tire à qui veut bien payer quelques livres sterlings. un jour huit générations de femmes romanii viendront la retrouver, utiliseront leurs châles et leurs bracelets clinquants pour la menotter, la retiendront en otage et lui feront payer cet affront, en faisant de ses tirages des vérités cinglantes, foudroyant son visage, ses bras et faisant éclater le bébé sous la poupée de porcelaine.☾ sa plus grande peur : le fracas des plumes contre plumes, un vol d’oiseau acharné, meute d’aigles du caucase, la traînant à genoux devant minos pour être jugée pour tous ses crimes tandis que l’homme magnanime à la couronne d’épines lui tourne le dos sans un mot. le crépitement d’un âtre éternel, l'incendie de forêt qui se propage et fonce droit sur elle sans qu’elle puisse faire quoi que ce soit. un grand oeil flottant dans les cieux, ouvert pour mieux observer son visage faussement innocent, et voyant derrière le masque. ☾ des dépendances quelconques ? pilule aux grands sourires qui roulent dans la paume de sa main, venant remplacer les larmes sur son visage, lorsqu’elle va en soirée, poudre blanche vierge pour masquer ses péchés, tandis que les verres viennent réchauffer sa gorge gelée par les pluies de cendre constantes. tout tout, les addictions à tout jusqu’à ce que le vide absorbe le reste comme un trou noir, et qu’il n lui reste plus qu’à s’en vouloir d’être comme ça, tandis que tout lui sert à se détruire, détuire ce corps tro beau qu’elle ne mérite pas. c’est une punition d’avoir un visage comme le sien, tout lui est alors si facile, si aisé, et elle a arrêté de se battre il y a longtemps pour obtenir ce qu’elle souhaitait. même lui, au final elle n’a jamais lutté pour le garder contre elle, dans ses bras, là où elle pouvait le voir, tout le temps, et rester entièrement sur lui, tandis que sous ses doigts experts, les cartes de un prenaient soudainement un sens divinatoire, aidé par les vapeurs bleues du joint partagé, tandis qu leurs baisers faisaient office d’une douce héroïne, endormant ses envies les plus violentes. alors le sang coulera, tandis que les courbes dansantes sous les néons clignotants de sa boutique continueront de danser et d'onduler, sous ses mains, et les ailes d’ange qui un jour existaient dans son dos perdent leurs plumes, tandis que l’enfer l'engloutit, high and crazy. ☾ a-t-yel un accent ? un tic de langage ? la langue qui claque, le chewing-gum mâché la bouche ouverte, l'accent de la banlieue londonienne, au final rien de bien étrange dans les rues d’exeter. parfois, des surnoms plus inhabituels franchissent ses lèvres. au lieu de l’habituel darling ou sweetheart, ce sera panthère, ce sera renard, ce sera fennec. tant pis. tant pis. personne ne le relève, surtout pas elle. ☾ quel dieu/déesse (du panthéon grec, égyptien, nordique, etc) pourrait-être son parent divin ? elle se dit fille d’hécate, diadème dans ses cheveux, fille de la reine des croisements, régnant sur ceux qui décident de prendre un autre chemin, et qui changent de voie, veillant sur eux, clé en main, et torche brûlante pour illuminer leur passage. elle s’imagine une mère aux bras noirs constellés d’étoiles lumineuses, voie lactée faite femme, ou d’une justice prête à venger ceux qui ont dérogé à sa règle. mais son père, volatile, est parti lorsqu’elle était enfant, ses sandales ailées le ramenant en malaysie, le vent collant à ses semelles pour l’emmener toujours plus loin, loin de sa fille et d’une femme fanatique. elle tient de lui la main leste, et le sens de la monnaie, car baby est avant tout une fille d’hermès, enfant paumée dans une cabine trop pleine de gens dont elle n’a que faire, tandis que des inconnus continueront pour toujours d’habiter entre ses propres murs, et qu’elle restera toujours condamnée à ne se sentir jamais chez elle. et chaque fois que le danger se présentera à ses portes, elle chaussera, comme le dieu lui-même, de chausser ses sandales de brise, pour pouvoir fuir à la vitesse de la lumière, et se cacher sous terre, au milieu des âmes égarées et de ceux qui attendent pour trouver l’autre côté. ☾ son aesthetic en quelques mots : rose plastique fondu au micro-ondes, des flammes carbonisant encore les cheveux blonds d’une barbie, dont le maquillage de peinture coule sur son visage déform. l’odeur trop sucrée des confiseries, le sucre qui recouvre la gorge et empêche de chanter, prison de barbe à papa, coton de peluche qui remplit l’estomac, tandis que de ses grands yeux pleurent des perles roses. néons violets partout, justice nul part dans sa bicoque. la lumière qui fait mal aux yeux et qui donne à ses rêves de poupée des accents cyberpunk. nappe rose aux motifs astrologiques, sur lequel trône une boule de cristal blanche, et des cartes bleues. manteau rose aux poils collés de saleté, qu’elle ne pourra jamais faire partir, l’odeur de pisse de la rue, qu’elle couvre en parfums enivrants, sucettes roses bonbons, et cigarettes dans une assiette. moodboard ☾ l'animal qui lea représente le mieux : la voleuse des lidl, chapardeuse des étages à bas prix, elle qui pille tout ce qu’elle touche n’est pas une pie. les bijoux clinquants elle n’en a que faire, non, elle collectionne, elle entrepose, bibelots sans valeur de toutes les cultures qu’elle stocke dans sa tanière pour ne jamais oublier. aucune peur à affronter des panthères et des louves, elle est un blaireau, créature mauvaise et gueularde, s’attaquant toujours à plus gros qu’elle. méchanceté qui coule dans ses veines, rythmée par le claquement d’une ceinture, qui résonne au fond de sa mémoire. blaireau mauvais, bureau lâche, parti avec les rats, première à avoir quitté les enfants de l’asphalte pour ne jamais revenir, pas même lorsqu’ils ont perdu un des leurs. le sang sur les mains, sur les crocs, rouge ardent des flammes de l’enfer, qu’elle affronte chaque jour, sous le regard circonspect des yeux qui l’observent dormir sur ses deux oreilles (parfois. parfois elle se lève, des sueurs froides qui coulent le long de sa nuque, et elle se demande, un instant, si elle n’aurait pas fait fausse route depuis le début. si elle n’aurait pas dû rester avec eux, cette jeunesse queer et étrange, cette abnde de gamins dans des corps d’adultes, à l’allure dégingandée. parfois, elle pleure des heures durant, la mort de peter, et allume une bougie en son honneur. parfois les cartes brûlent du souvenir des jumeaux dans ses mains, et elle se rappelle se blottir contre eux, elle se demande où ils sont, s' ils ont fini par trouver un foyer, ou une maison pour les accueillir. même un squat.). ☾ un handicap quelconque ? étrangement, malgré la malnutrition, malgré le froid de l’hiver mordant, le ventre vide qui crie famine, malgré les joues d’adolescente creusées par le manque de sommeil et les pavés trop durs sous sa tête, et la cendre qui couvrent ses yeux, son corps continue de tenir. parfois elle a mal, à des plaies qui ne sont plus là depuis longtemps. souvent, ses cicatrices mal refermées tirent et hurlent dans tous les sens, la réveillant de ses cauchemars. mais son corps tient avec des bouts de ficelle, elle n’a aucun handicap physique à déplorer. peut-être que si quelqu’un s’attardait sur le compte de cette voyante dont le poison se répand partout autour d’elle, peut-être que si quelqu’un l’écoutait parler, et la voyait se comporter avec autrui, des mots viendraient à l’esprit. son corps tient peut-être, mais son cerveau a foutu le camp il y a bien longtemps, entre stress post-traumatique, flashbacks, amnésies, et cette idée que la fille aux violettes, celle qu’elle devient quand d.ieu ferme les yeux, n’est pas tout à fait elle. la fille aux violettes qui aime les filles, n’est pas réellement baby. son sens de l’identité a été cassé, en un milliard de morceaux, par des femes en noir, à la collerette de cbra blanche, et au regard sévère, battu au loin, en exil, par une matrone trop stricte. on lui dira que son besoin d’attention et de contrôler les gens trouve sa source dans un homme tombé en amour de son reflet, trouve sa source dans les racines d'une plante printanière, on lui dira que les énergies qui parcourent son corps et font trembler tout son être ne sont pas des phénomènes métaphysiques. on lui dira que ces yeux qu’elle voit, et les anges qui soufflent des mots d’amort à ses oreilles ne sont pas des visions chamaniques. mais en attendant, elle ne le comprend pas, elle est voyante, c’est tout. parce que personne ne prendrait autant de temps pour une gamine du pavé. ☾ ses opinions politiques : paumée, la gredine n’a pas vu des bancs d’école depuis si longtemps qu’elle ne se souvient même plus ce que c’est, de rester assise pendant qu’on lui explique quelque chose. l’école s’est faite à la maison, presque jusqu’à ce qu’elle parte, sa mère furieuse d’entendre parler de choses qui sont si loin des livres et des écrits chéris. aucune idée de ce qui se trame dans le pays, même pas dans la ville, son monde est si restreint : quelques rues, celle dont elle foule le bitume chaque jour, sa bicoque, et le souvenir d’un appartement qui lui semblait si rassurant à l’époque. pas d’opinion politique. des choses, qu’elle dit comme des évidences, mais la plupart des nouveau principes évidents viennent parfaitement à l’encontre de son éducation, alors, elle préfère se taire et ne pas chercher plus loin. ☾ ses tics nerveux : elle voudrait tnt prétendre qu’elle n’en a pas, continuant éternellement de cacher ses ongles rongées et la peau de ses doigts à vif sous des faux ongles en acryliques, longs et griffus. voudrait prétendre que les contractions intempestives des muscles de sa nuque ne sont pas quelque chose qui lui arrivent, à elle, la reine parfaite, celle qui était tellement meilleure des autres fous de la tribu, qu’elle a fini par les quitter. reine de pacotille dont les lèvres s'arrêtent sur certains sons lorsqu’elle est fatiguée, les répétant encore et encore, une lutte constante pour pouvoir s'exprimer. les pompiers qui clignent si fort, comme des stroboscopes, parfois, face à des bruits trop forts, ou quand un client crie, les yeux qui roulent en arrière, loin, loin de tout ce qui l’angoisse. ☾ si yel était une glace, quel serait son parfum ?: elle voudrait dire un parfum sucré, un parfum outrageant tellement il est criard et dans votre face, quelque chose d’étrange et en même temps attendu. malabar, schtroumpf. mais finalement en apprenant à voir les fêlures derrière la colle dorée qui tient tout en place, quand on éteint les néons et qu’on ouvre les rideaux, il est évident que son parfum n’est pas aussi saturé qu’elle ne le dit, moins criant, moins dégueulant. quelque chose de doux et triste, un long sanglot mélancolique, et les premiers rires d’un enfant, parfois, lorsqu’un voile se lève sur ses yeux. violette et rose seront les deux boules à choisir, si un jour vous cherchez à croquer baby. . ☾ son défaut le plus vicieux, et sa plus belle qualité : des défauts, elle en a tellement que si elle se les faisait tatouer, elle n’aurait pas assez de place sur l corps pour tous les y mettre. peut-être qu’au final c’est sa lâcheté, son manque de loyauté qui resteront gravés dans l’histoire des gens qui l’ont connue. jamais vraiment la force de lutter contre le vent dans ses relations, jamais la force de faire semblant, pour le bien des autres, pas même faire semblant que, dans sa tête tout n'est pas à propos d’elle. elle est à la fois le fardeau de l’humanité et celle qui le porte sur ses épaules. tout est de sa faute, mais elle n’en assumera jamais les conséquences. la culpabilité sans les excuses. ce sont les qualités qui sont plus difficiles à trouver. ni gentille, ni altruiste, ni le coeur bon et pur, les mots sont méchants, toujours, même lorsqu’elle voudrait dire je t’aime, même lorsqu’elle voudrait pleurer des coeurs rouges, ce sont des piques noires qu’elle crache, tandis que de ses lèvres s’envole la fumée d’un trèfle à cinq feuilles roulé. alors on gardera de baby son charme, sa façon de ne plus quitter l’esprit des gens, comme un fantôme qui hante vos pensées, après qu'elle vous ait annoncé un avenir de pacotille, de sa voix douceureuse. elle marque les esprits, avec sa moue boudeuse, ses yeu mouillés, et ses mains manucurées presque trop parfaitement. ☾ auquel des huit péchés primordiaux est-iel lea plus sensible ? sa mère l’a accusée de tous, tour à tour, mais la luxure est celui qui est resté, le plus longtemps, dans son esprit. le désir de la chair, le désir des courbes qu’elle ne pourra jamais avoir, parce que c'est mauvais, parce qu’elle n’en a pas le droit, parce qu’ève a été chassée du jardin d’eden pour avoir croqué le fruit interdit. hespérides sauvages qu’elle ne put que désirer de loin, baby n’a que faire des pommes brillantes et de l’immortalité, c’est elles qu’elle eut, depuis toujours. mais finalement, la paresse l’emporte sur tout, et elle ne trouve pas en elle la force ni l’envie de lutter contre quinze années d’endoctrinement, la paresse de ne jamais lutter contre ses instincts, de ne jamais se battre pour ce qu’elle veut, la paresse qui envahit  jusqu’à ses pratiques sorcières. ☾ sa religion : un si grand mélange que sa plus grande peur est que tellement d’ancêtres viennent frapper à sa porte astrale un jour. les cartes dans ses mains portent en elles l'héritage de toute la culture romanii, dont elle sait si peu de choses, et pourtant, c’est d’eux qu’elle tient la boule de cristal qu’elle chérit tant. les bougies sur ses étagères sont dédiées à hécate, à artémis, à ishtar, mais elle se couvre la tête pour montrer qu’au fond, elle aura toujours peur d’un d.ieu aussi miséricordieux que vengeur, et ses genoux retrouvent le marbre de l’église le dimanche, tandis qu’elle ouvre son coeur au confessional. enfin, le point de fusion entre toutes ces pratiques presque contradictoire vient au moment où les anges lui soufflent des mots à l’oreille, aux rêves presque prémonitoires qu’elle fait, où les créatures aux multiples yeux, anneaux flottants dans l’espace, viennent la prévenir de grave dangers à venir. des nombres répétés qu’elle écrit sur ses bras, tandis que leurs pupilles dilatées recouvrent les murs de sa piaule.

histoire. ☾

enfance / 1997-2010

néons blafards bleus, croix et vierges en larmes, tandis qu’une matrone noie l’enfant d’idées absurdes.

la tête aspergée les yeux imbibés de larmes saintes, tandis qu’un homme en chemise à fleurs tient la gamine maladroitement, la laissant presque tomber toute entière dans la bassine si ce n’est pour les gestes agiles d’un prêtre. la cérémonie est expédiée, l’enfant est trop jeune mais la mère est terrifiée. les yeux noirs de sa fille, ses tâches de rousseur, sa tâche de naissance en forme d’étoile sur l’épaule gauche, il fallait bénir la gamine, oui, et vite. s’assurer que son esprit innocent ne devienne pas le refuge d’on ne sait quel démon, s’assurer que le bébé potelé ne se révèle pas être l’antéchrist. le clergé assure que c’est impossible, que l’enfant sorti du ventre de sa mère n’est pas encore éveillé au monde, et s’il n’a pas de souvenir de l’avant, l’ange ayant scellé ses lèvres jusqu’à sa mort, son innocence est totale.
notre dame des violences ne veut rien entendre, elle assure que son enfant est la fille d’un démon quelconque. qu’elle est une malédiction. que d.ieu l’a envoyée pour la punir d’une relation hors mariage, pour avoir cédé au péché de chair. fille de bélial, qui, en échange de quelques dignités et quelques relations, a réclamé la preière-née de la fanatique. alors comme la première adoratrice de bélial, l’enfant entre ses mains se voit refusé un prénom divin affublée d’une difformité aux sonorités de jezabel.
atrocité que la maison maternelle terre sacrée qui brûle les yeux à peine ouverts de l’enfant comme mille flammes infernales. portraits du seigneur recouvrant chaque mur, croix suspendues du plafond, cercles de prières, ni télévision, ni radio, rien qui ne pourrait les détourner de l’adoration totale du seigneur. la ferveur est totale et les punitions terribles. trois fois elle doit tomber sous le poids de son péché futur pour apprendre de ses erreurs et se faire pardonner aux yeux d’une déesse plus cruelle encore que le seigneur de l’ancien testament. écritures saintes recopiées encore et encore, voix angélique entraînée chaque jour, les cuillères de miel forcées si loin dans sa bouche qu’elle en a encore des hauts le coeur quand elle y pense.
le goût de l’ostie, amère, fade, et du vin de messe, et les claquements et les hurlements encore et encore, mille fois encore jusqu’à ce qu’elle les connaisse par coeur jusqu’à ce que tous s’étonnent de sa manière d’exceller aux cours du dimanche. un ruban élastique autour de son poignet, à peine trois ans pour chaque fois qu’elle pense à un garçon. ruban à claquer, douleur pour se punir. elle ne l’oubliera jamais.  les mécanismes sont là, après tout, et elle veut bien faire elle ne veut pas décevoir le seigneur tout puissant, et elle rachètera sa place au paradis. elle se fera pardonner d'être une malédiction, elle se fera pardonner d’être la fille du premier frère de lucifer. elle se fera gardienne de michel, guerrière aux saints ordres. elle le sait les anges le lui promettent dans son sommeil. elle sera celle qui ira sauver les pêcheurs de leur sort, qui les ramènera sur le bon chemin, c’est son devoir, sa destinée. c'est le chemin de croix qu’elle devra elle-même parcourir.

elle fait de sa prison d’épines un jardin d’éden solennel, et le cabinet noir, antichambre de l’enfer, devient l’arbre interdit, qu’elle doit éviter, le plus possible. trois jours sans pain ni eau, trois jours de larmes pour comprendre la peine de jésus. son esprit d’enfant ne sait comment lui a pu tenir trente-sept de plus, sous le soleil écrasant du désert, observé par un oeil omniscient. elle tente de devenir l’enfant modèle, se pliant à chaque exigence de notre dame des violences. la porte est presque toujours close, l’enfant est une honte qu’on cache au mieux, et qui ne connaît du reste du monde que l’église et le marché, et l’école du dimanche pour apprendre quelques versets supplémentaires. le serpent se présente comme toujours, au fond du jardin, entre deux arbres, et derrière une grille qui marque la limite de la foi et du péché. une fille, encore gamine qui lui sourit en toute innocence, comme si elle n’offrait pas son corps aux premiers yeux passant comme si elle n’était pas recouverte d’écailles et que ses mots n’étaient pas ceux de satan en personne.
le goût de l’ostie, amère, fade, et du vin de messe, et les claquements et les hurlements encore et encore, mille fois encore jusqu’à ce qu’elle les connaisse par coeur jusqu’à ce que tous s’étonnent de sa manière d’exceller aux cours du dimanche. un ruban élastique autour de son poignet, à peine trois ans pour chaque fois qu’elle pense à un garçon. ruban à claquer, douleur pour se punir. elle ne l’oubliera jamais.  les mécanismes sont là, après tout, et elle veut bien faire elle ne veut pas décevoir le seigneur tout puissant, et elle rachètera sa place au paradis. elle se fera pardonner d'être une malédiction, elle se fera pardonner d’être la fille du premier frère de lucifer. elle se fera gardienne de michel, guerrière aux saints ordres. elle le sait les anges le lui promettent dans son sommeil. elle sera celle qui ira sauver les pêcheurs de leur sort, qui les ramènera sur le bon chemin, c’est son devoir, sa destinée. c'est le chemin de croix qu’elle devra elle-même parcourir.

elle fait de sa prison d’épines un jardin d’éden solennel, et le cabinet noir, antichambre de l’enfer, devient l’arbre interdit, qu’elle doit éviter, le plus possible. trois jours sans pain ni eau, trois jours de larmes pour comprendre la peine de jésus. son esprit d’enfant ne sait comment lui a pu tenir trente-sept de plus, sous le soleil écrasant du désert, observé par un oeil omniscient. elle tente de devenir l’enfant modèle, se pliant à chaque exigence de notre dame des violences. la porte est presque toujours close, l’enfant est une honte qu’on cache au mieux, et qui ne connaît du reste du monde que l’église et le marché, et l’école du dimanche pour apprendre quelques versets supplémentaires. le serpent se présente comme toujours, au fond du jardin, entre deux arbres, et derrière une grille qui marque la limite de la foi et du péché. une fille, encore gamine qui lui sourit en toute innocence, comme si elle n’offrait pas son corps aux premiers yeux passant comme si elle n’était pas recouverte d’écailles et que ses mots n’étaient pas ceux de satan en personne.
elle ferme les yeux, oedipe de pacotille, mais ne pourra jamais se crever les yeux, malgré les propositions répétées de sa mère. se défigurer pour ne plus jamais tenter qui que ce soit, pour devenir enfin le modèle de pureté auquel elles aspirent tant. être belle est une malédiction, il faut cacher son visage, ne jamais s’observer dans le miroir, pour ne jamais devenir orgueilleuse. ne jamais envier les autres, et ne pas penser aux garçons. mais personne ne lui a jamais dit qu’elle devait claquer son bracelet, en observant la voisine bronzer au loin. elle ne pensait pas pécher en l’observant, ne reconnaissant pas la flamme dans son bas-ventre, ne l’ayant jamais ressentie auparavant.

la douleur terrible.
les croix de néon deviennent floues.
notre dame des douleurs fait de jézabel une filia dolorosa.

pseudo/prénom : tea&honey || zéphyr | pronoms : iel + accords neutres, ou iels et accords pluriels |âge :  21  ans | signe astrologique : taureau | type de personnage : inventé, mais appartient aux enfants de l'asphalte | des doubles-comptes ? isla la reine d'exeter, sowilo le raton, cameron la super-pétasse, jules l'anarchiste | crédits : avatar : neventer | le mot de la fin : i'll chew you up and i'll spit you out

dans cette zone vous pouvez, si le coeur vous en dit, proposer deux, trois, quatre, cinq, (...) cent liens dont vous auriez potentiellement besoin. des amis de base au lien par excellence plein de drama et de feels, n'hésitez pas à coucher toutes vos idées les plus folles dans cette zone. si vous n'avez aucune idée/envie particulière, libre à vous de supprimer ce cadre.
☾ nom du lien (homme, femme, non-binaire, tranche d'âge, bref, exigences du lien) // description du lien ici.
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