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Eclairer ton ciel au nucléaire [Roxanne]


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MessageSujet: Eclairer ton ciel au nucléaire [Roxanne] Eclairer ton ciel au nucléaire [Roxanne] EmptyMer 10 Mar - 10:43

ROXANNE & ARIS
He would always be a storm. And she would always be a girl who danced in the rain ( icon : myself )


Surchauffe d’une météo qui part en couille ou c’est lui, bestiole du macadam dont le sang se fait lave en effusion. Rage originelle de tous ces péchés dont il est façonné. Être abjecte au caractère aussi âpre.  Le poing en soubresaut, warning silencieux des humeurs tuméfiés arrachant ecchymoses à ceux ou celles qui viendrait titiller du Wendigo en somnolence. Plus proche du réveil abrupte que du coma alcoolisé. Aris abreuve la bête, un shot, un second, dix, il compte plus et ne compte plus aussi sur le whisky pour tempérer ses êtres en rébellion.  Clope au bord des lèvres qui se consume aussi rapidement que sa raison. D’une sale humeur le clébard aux dents longues, déjà prêt à sectionner des carotides pour expier le trop de rage qui pullule en lui. Pourriture interne aux envies d’hurler entre ses quatre murs. Sensation folle d’être enfermé, d’être en taule et vouloir chercher à tout prix la sortie, trouver liberté. La trouve généralement dans l’effusion de sang, dans les dégueulis de violence dont il est un créateur assidu aux phalanges pétées d’avoir esquisser trop de portrait. Leviathan passe dans son dos, lâchant une blague vaseuse qui lui arrache un rire tonnerre. Sombre au possible à l’image de ses humeurs apocalyptiques. Il n’a pas l’éclat des bons jours, ce rire. Ces jours où les ombres retournent à leurs tombes, où les démons s’échappent pour aller ronger d’autres fléaux sur deux jambes. Ce soir, c’est rave party sous la peau de son crâne, à se retenir au bar d’une main pour s’empêcher de s’ouvrir la boîte crânienne contre le bois. Laisser se répandre le poison et ne plus penser. Ses yeux, véritables billes névrosées, se posent partout dans le saloon, guettant le moindre manquement aux règlements pour se calmer les nerfs. Pour graver un peu de ses poings dans la face du premier venu. Il a soif, Aris. La veut furieusement sa dose d’animosité. C’est simple, épicurien du mal, le sale clébard veut juste péter des gueules et sûrement péter la sienne dans le flot pour faire taire toutes les horreurs qui y vivent. Puis dans sa ligne de mire que son regard s'embrase, voir la silhouette féminine dont il ne détourne pas les yeux. Matérialisation d’une promesse que l’aîné des Sisters tente d’honorer, au mieux possible. Honorer la mémoire de cet ami perdu trop tôt, qu’il n’oublie pas. Qu’il voit sans cesse dans le regard de sa sœur, déesse d’entre ses murs de bois gorgés de sueurs. Aris passe son bras autour de sa taille, cale sa main tremblante, appel viscérale de violence, contre sa hanche. Faire taire ses démons dans ce corps qu’il a caressé trop de fois. Beaucoup trop de fois pour qu'Ethan lui pardonne un jour. Roxanne et son regard bleu qui tire la bride de ses sales humeurs, foutant momentanément une muselière à ses démons. Laisser ce regard bleu lui perforer le crâne tout en lui souriant bêtement : Aris comme tout autre mec bien constitué, à fondre sous le regard fait d’hivers. « T’bois un verre avec moi ? » Vouloir la graver à son sillon, la voler à tous ces trous du cul qui sont ici pour la voir brûler les planches. « Un ou deux ou dix » Quémander maladroitement de l’attention, se faire l’éternel chieur comme ce duo de casse-couille qu’ils formaient avec Ethan.

La rapprocher assez de lui pour pouvoir lui déposer un baiser brusque sur le front, élan de tendresse maladroit perdu dans ce flot de noirceur. Phare faible dans la nuit aux tempêtes se rapprochant, à l’éclair qui zèbre son regard mordant d’un réflexe rapide l’altercation qui implose à une des tables plus loin. Ses réflexes qui le font déjà bondir de son siège, prêt à intervenir ou rejoindre la joyeuse bagarre avec grande joie. Son regard vire aux ténèbres quand un éclat brille sous les spots fatigués, d’une arme qui se dessine dans la ceinture d’un des responsables de la rixe. Une arme dans le saloon, là même où se trouve quelque un de ses frères à cet instant même. Où papillonne les reines de la Casa. A leur sécurité qui se fait menacer par la seule présence de cette arme. Grave manquement au règlement qu’il ne peut que sévir. Son sang ne fait qu’un tour et devient gazoil qui s’enflamme. Aris voit rouge, voit noir et fonce déjà vers le coupable. Dans le fond du crâne, se font sentir les stigmates de la mort d’Orion, l’arme lui rappelant ce fameux soir et l’arrachement brutale à son cœur qui tient désormais à peine. A défaut de trouver le tueur de son frère, c’est le détenteur de cette arme qui prendra à sa place. Les premiers poings s’envolent, martèlent la figure dans une véhémence en aucune façon retenue. Grognement sourd qui s'échappe de sa gorge, retournant à la pure sauvagerie. « Aris, arrête ! Il a compris ! » A en avoir déjà plus rien à foutre, à ne plus voir les visages floutées par  un obscure brouillard épais. Aris est parti, ne reste que le Wendigo éveillé. Assoiffé de sang. Détourner ses poings et les apposer contre ce Ghost Rider qui a tout du courage pour oser se mettre entre Aris et sa proie. « T’gueule ! Qui a laissé entrer ce merdeux avec une arme ?! QUI L’A FOUILLE ? » Trouver le coupable et le dépouiller de l’envie de vivre, vindicatif. Aris sait pas, sait plus qui il frappe, s’en prenant à toute personne cherchant à venir le toucher, à le maîtriser. Frères, Ghost Rider, peu importe, plus personne n'a de visage, bouffé par ses rages folles. Après moult essai, Leviathan arrive à passer un bras autour de son cou et étrangler la bête qui se débat. Ne pas lâcher sa poigne au mieux possible jusqu’à le balancer dans une chambre à l’étage avec l’aide de plusieurs personnes et sceller la porte. Enfermer l’animal fou qui fait les cent pas enragé, détruisant le mobilier en hurlant de colère. A la poignée qui se tourne dans son dos, Aris fonce sur la silhouette qui s’insère dans la pièce. Ne pas la reconnaître mais déjà vouloir abattre sa fureur contre elle. A déjà armer son bras et laisser son poing écraser l'ombre face à lui. A ne plus voir Roxanne. A ne plus voir son regard fait de ciels brisés.

(c) mars.


@Roxanne Halstead
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MessageSujet: Re: Eclairer ton ciel au nucléaire [Roxanne] Eclairer ton ciel au nucléaire [Roxanne] EmptyVen 12 Mar - 17:23

Le corps bouge au gré de la danse envoûtante. La posture est lascive, le geste trahit l’expérience dans ce domaine. Les années a danser en permanence et laisser parler chaque fibre de son être. A sa peau qui frémit, à ses yeux qui scintillent, la Mariposa sait captiver le regard inquisiteur de celui qui regarde. Le bien heureux croit posséder, tenir entre ces yeux écarquillés le regard fait d’océan, ne se doutant pas combien il est alors pris au piège.
Mais si fut un temps, Roxanne voyait en la danse la possibilité d’amener à l’étage, désormais, elle ne donne qu’une ombre, une pensée. Il est fini le temps où son soupir d’extase se payait en échange d’une poignée de billets. Elle devient chimère aux esprits tourmentés qui garderont l’image de cette reine qui se trémousse au rythme de cette chanson qui raconte combien l’amour est grand, combien l’amour est beau, combien il est puissant.
Aimer et être aimé en retour.
Merveilleux, non ? Et pourtant, tout ceci ne lui dit plus rien. Elle s’interdit de s’ouvrir un peu plus, préfère se camoufler derrière ce masque d’audace, devenir cette danseuse à qui l’âge n’est nullement barrière. Roxanne brille plus que jamais et ce, malgré cette énorme chute.
Et mieux encore, la brune irradie, resplendit comme un diamant radieux, sourit rarement mais l’offre aux rares comme une récompense. Si le cœur pleure encore un peu, l’esprit lui, continue de lui rappeler pourquoi elle se cache tant derrière la Mariposa : pour ne pas se rappeler qu’elle est seule, préférant les applaudissements alors qu’elle s’incline au moment où la danse cesse. Il y en aura d’autres de numéros mais pour l’instant, ce n’est plus son tour. C’est à Pilar, l’Oncilla de son cœur qui emmène les âmes perdues vers des cieux un peu plus beaux.
Il lui faut juste le temps de se changer, gardant l’épais maquillage qui tiendra jusqu’à tard dans la nuit, Roxanne se contente de se vêtir d’une robe noire, moulante et sexy parce qu’elle aime ça. Sentir le regard des autres, brûlure qui lui rappelle que tout va bien. Et quand bien même le cœur est désert, il n’en demeure pas moins vrai, qu’elle est vivante.
Chez elle.
Déambulant alors entre les tables rondes, trémoussant quelques pas de danse qu’elle a trop souvent entendu au sein du Saloon, elle salue quelques têtes connues avant de reconnaître celui qui captive alors tout son intérêt.
Aris.
Un sourire étire les lèvres de la danseuse alors qu’elle se dirige vers l’homme. L’aîné des Sisters. Le chef, et bien plus encore à ses yeux. Il a tellement d’importance qu’elle serait incapable de définir ce qu’il est à ses yeux. Pas un frère – parce qu’elle n’aurait alors jamais couché avec elle –
Mais bien plus que ça. Une âme jumelle. Un demi Dieu qui veille  encore sur cette âme perdue qu’elle demeure toujours. Il entoure ses bras autour d’elle, déclenchant les rires de la brune. Sa voix caverneuse l’entoure, la protège et lui fait du bien. Et ce même si l’invitation pourrait trahir ce désespoir qui vit en lui, cette peine qu’elle-même n’est pas capable de guérir parce que de toute manière, elle l’a compris trop tôt : on ne guérit pas d’une telle souffrance.
On y met des pansements, on serre fort et on dépose des baisers et des étreintes aux odeurs de désespoir. Mais elle l’aime comme ça, Aris. De toute façon, quoi qu’il arrive, elle l’aimera toujours, lui pardonnera toujours. Elle est tendresse et dépose son front contre celui du cow-boy, trop proches.
« Je boirai tous les verres du monde en ta compagnie, Aris. » Parce que de toute façon, elle en a besoin. Roxanne n’a jamais su trinquer au souvenir d’Orion, manière à elle de taire définitivement son chagrin, de comprendre qu’elle ne peut pas le pleurer éternellement. « Et remplaçons la tristesse par de la joie, d’accord ? » Même si c’est éphémère, la vie est comme ça. Parfois aussi merveilleuse que terrifiante.
Et alors qu’elle croit, espère, imagine qu’elle passera la soirée avec Aris, tout s’enchaîne bien trop vite, amène les orages et une tempête brillant dans les yeux du Sisters, alors qu’il se défait des bras de la danseuse, brusquement.
Il suffit d’une simple altercation et tout se transforme, ramène au souvenir de la mort d’Orion. Ce gars est peut être armé mais il n’est pas le meurtrier du jumeau de Darius. Pourtant, Aris crie trop fort, les regards tournent vers lui, les conversations deviennent murmures, et tout est silence pesant.
Il faut plusieurs hommes pour venir à bout de la bête devenue hurlements. « Aris, arrête !!! » Mais sa voix ne couvre pas le bruit de la colère du Sisters. Ce dernier est emmené à l’étage, lui permettant de se calmer et sauvant la soirée. Roxanne esquisse un signe de tête à Pilar pour lui dire de continuer, de faire comme si de rien était. Les colères d’Aris dérangent mais les habitués comprennent. Les murs portent encore les traces de ces chagrins.
Roxanne monte aussi vite qu’elle peut les étages, croisant les regard du bras droit d’Aris. Il lui adresse un signe de tête, lui affirme qu’Aris est hors de lui mais ça ne suffit pas à Roxanne pour reculer.
Quoi qu’il arrive…
Et pour toujours… Elle sera là pour lui.
Roxanne entre dans la pièce mais n’a pas le temps de visualiser la scène qu’elle ressent une douleur à la joue suivie d’une intense brûlure. Glapissant, elle sait a quoi s’attendre. Les chiens enragés ne se calment pas en étant enfermés dans des cages. Et pourtant c’est nécessaire pour son propre bien à lui.
« Aris… » Murmure-t-elle en plaquant sa main sur la zone de son visage douloureuse. Elle aura un bleu, c’est sûr mais elle s’en moque. « C’est moi Roxanne… » Et relevant le regard vers l’être dont les yeux ne sont qu’orages. Fous. Elle tend les mains vers lui, prête à capturer son visage entre ses mains tremblantes, prête à tout si ça suffit à apaiser l’homme brisé depuis bien trop longtemps.

@Aris Sisters Eclairer ton ciel au nucléaire [Roxanne] 2453064100
 
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