“small talk .” & Petite soirée hivernale des plus douce, le printemps semble vouloir tranquillement montrer le bout de son nez au grand plaisir de plusieurs. Il ne fait pas tant froid et il n’y a presque aucune trace de l’hiver. Temps parfait pour une balade, mais ce n’est pas dans tes plans. Tes plans se trouvent être un jeune homme aux apparences menaçantes, mais se trouvant être un ourson des plus gentils. Tu l’as rencontré au bar où tu travailles et tu as tout de suite eu envie de le posséder le temps d’une nuit ou plutôt d’une soirée dans ce cas-ci. Toujours dans le placard, il avait préféré rester discret. Ça ne te dérange pas, tu n’es pas du genre à vouloir te pavaner au bras de tes conquêtes. Bien qu’il parle un peu trop, la soirée reste tout de même agréable pour toi. Il est curieux, mais sait au moins ne pas insister quand tu détournes la conversation pour des sujets moins personnels. Le bon temps passé, tu ne reste que très peu de temps en sa compagnie. Ce n’était pas parce qu’il était un mauvais amant, loin de là, tu ne veux juste pas rester à parler de tout et de rien alors que tu avais eu ce que tu voulais. Ne restant pas plus longtemps, tu sors de la chambre qu’il a loué pour descendre au bar de l’hôtel. Tu pourrais très bien tout simplement rentrer chez toi et y boire tout ton alcool, mais tu as envie d’un scotch, alcool que tu n’as plus en réserve dans ton appartement. T’installant au coin du bar sans porter attention aux alentours, tu bois tranquillement tout en laissant ton esprit voguer plus loin dans tes pensées.
∴ Pseudo : tea&honey ∴ Faceclaim : bill skarsgard ∴ Merci à : moi ∴ Dédoublement(s) : isla la dna mode de desperate housewives ∴ Âge : 26 ans ∴ Pronom inrp : il/lui ∴ Occupation : apprenti concierge ∴ A Exeter depuis : toujours, il n'a jamais connu que cette ville et sa forêt ∴ Statut : célibataire, trop enragé pour cueillir la moindre fleur ∴ Géolocalisation : dans sa propre tête, perdu au loin ∴ Vice : l'alcool, la bagarre, la eed, pour tenter d'oublier et se réfugier, plus loin, toujours plus loin ∴ Triggers, refuse de jouer : inceste, viol explicite, nécro/zoo/pédophilie ∴ Triggers Warnings : violences physiques, violences verbales, relations familiales conflictuelles, PTSD, conditionnement lié à une secte ∴ Posts : 132 ∴Arrivé le : 23/02/2021
Sujet: Re: Small talk ft. Sowilo Mar 9 Mar - 0:33
-- mirror mirror on the wall, tell no more lies of who we are.
la nuit semble s’étendre à l’infini, rien de plus fatiguant que le service nocturne. les demandes rares mais pressées des clients, les jeunes amoureux fougueux qui ne l’écoutent pas, trop perdus dans les yeux de l’autre, et les coups d’un soir déjà éméchés qui se retrouvent devant lui à soupirer face aux formalités. les faux noms qui s’accumulent aussi, pour lui faire oublier l’anneau doré autour du doigt de monsieur. et puis, ce jeune homme.
toujours le même.
des traits féériques, un visage d’ange, qui lui rappellent. aster. aster qu’il ne trouve pas au fond de lui, même en appelant leur lien sacré, même en lae priant jour et nuit de revenir dans ses bras. aster qui a décidément entièrement disparu, son coeur-horloge a peut-être éclaté. alors, ce jeune homme, pas-aster -paster?- qui lui sourit, avec cet éclat de ceux qui se reconnaissent, finit de remplir le formulaire et disparaît avec cet homme immense, aux jambes infinies. c’est un de ces hommes-giraffe, sowilo en est persuadé. ils ne sont pas mauvais, ils aiment les plantes et l’art.
mais l’ange, lui, est différent. le guérisseur lit dans ses yeux quelque chose d’autre, un secret, une lueur en forme de L inversé. logr, inversé. enfermement. enfermé dans les secrets, enfermé dans une routine nocive. il y a de nombreuses choses dans lesquelles on peut être enfermé, et sowilo, toujours le sauveur des animaux en détresse, voudrait pouvoir effacer les barreaux de la cage qui retient l’ange prisonnier. le laisser s’envoler à tire d’aile.
quelques heures plus tard, après avoir noté consciencieusement le entrées et sorties, de son écriture appliquée, après avoir laissé quelques fioritures moyen-âgeuses le long du registre, après avoir servi une bisson chaude à mrs. williams et l’avoir écoutée le temps de son souvenir d’enfance, sowilo voit le tourbillon de plumes s’asseoir au bar. il est seul, pour cette nuit calme, alor il le rejoint, se place derrière, et sert le scotch que l’homme-mythe lui a commandé.
un sourire, tandis qu’il boit sans faire attention, perdu dans le silence, tout juste troublé par le jazz en fond. wilo peut à peine l’entendre de toute manière. sa voix rauque transmet ses mots maladroits.
“tu viens souvent ici. tu as perdu les clés de ton paradis?”
rien de plus évident que le caractère angélique d’érèbe. nulle tentative de flirt, sowilo se contente simplement de l’approcher avec toute la révérence qu’implique de discuter avec un séraphin.
Sujet: Re: Small talk ft. Sowilo Dim 21 Mar - 20:09
“small talk .” & Bien qu’avoir des nouveaux partenaires pratiquement au trois jours et d’en apprécier la compagnie. Ton cœur n’y était pas vraiment ce soir. Ça t’avais plus, certes, mais tu t’étais senti complètement déconnecté pendant tout le temps des échanges, fuyant presque à leur fin. Tu ne sais pas trop ce que tu as en ce moment. Ce qui te fait t’évader de ta vie ne semble avoir aucun effet. Tes pensées reviennent sans cesse dans une noirceur bien connue de ta personne. Seul l’alcool semble bien fonctionner, mais tu n’es pas pour t’enfoncer plus loin avec une addiction comme celle-ci. Il faut vraiment que tu te ressaisisses d’une façon ou d’une autre. Tu n’es pas l’un des plus grands fans de ta vie, mais tu veux tout de même y trouver un sens malgré la souffrance qui t’accompagne.
Assis au bar, tu ne penses pas vraiment à ce que qui que ce soit ne vienne pour te faire la conversation. Bien que tes traits soient fin, l’expression que tu affiches indique clairement que tu n’as pas envie d’endurer les conneries de qui que ce soit. C’est pourquoi, d’un seul regard tu fait rebrousser chemin à une jeune femme s’étant avancé vers toi. Regard glacial ne lui laissant pas la chance de dire ne serait-ce qu’un mot. Il n’y a que Sowilo, l’employé derrière le bar, qui ne te dérange pas, pas même ses mots. Tu sais qu’il ne flirte pas vraiment avec toi, il ne fait qu’être sympathique envers toi, avec maladresse, oui, mais tout de même. Sa réplique te fait même rire légèrement, laissant apaiser tes nerfs légèrement. Vous ne parlez pratiquement jamais, tu n’aimes pas parler de toi-même, mais quelques mots ne font jamais de mal. « Un petit con me les a volé. » réponds tu sans qu’il ne sache que tu fais référence à ton père adoptif, ayant ruiné, en quelque sorte, ta vie il y a trois ans. Si d’autres savaient la vérité ils diraient probablement que ce n’est pas de sa faute, qu’il avait été piégé. La vérité était en faite tout autrement. Il avait toujours su depuis le début pour le trafic humain, il n’a jamais essayé de les dénoncer ni tenté de retrouver ta véritable famille. Savoir leur identité te retourne l’estomac depuis trois ans que tu connais la vérité. D’un autre côté, tu pourrais bien essayer de les chercher toi-même, mais cette idée te fige à chaque fois qu’elle traverse ton esprit, sans trop savoir pourquoi.