Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

hello darkness my old friend (aleks)


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: hello darkness my old friend (aleks) hello darkness my old friend (aleks) EmptyVen 19 Fév - 10:13


“hello darkness my old friend.” &
Le monde d’Arizona était sans dessus dessous depuis quelques temps. Les problèmes et contrariétés s’accumulaient de jour en jour, jusqu’à ce que la goutte ne fasse déborder le vase. Ce fameux jour où elle a renoncé. A ses principes, à ses engagements. Pour replonger de plus belle dans ses travers d’ancienne camée. Renoncer aux substances fut difficile, mais la rechute était bien pire, et pourtant, inévitable. Le pire dans l’histoire, c’est qu’elle ne voyait pas l’intérêt de cacher sa chute aux enfers à ses proches. De toute façon, tout le monde ment tout le temps. Un peu d’honnêteté, cela changerait. A défaut de se fournir auprès de son petit ami, elle s’est procurée la précieuse poudre en ville. Des dealers, ce n’est pas ce qui manque à Exeter. Il y en a un à tous les coins de rue.
Voilà plusieurs jours qu’Arizona était de nouveau addict. Bon dieu que les sensations étaient bonnes. Agréables. Salvatrices. Tout oublier l’espace d’un instant. Cette impression d'être légère, sans problèmes et sans angoisses. Bien consciente d'être faible d'avoir céder à la tentation, elle ne se prive néanmoins pas pour autant. Elle ne pointe personne du doigt, si ce n'est elle, de ne pas avoir été capable d'encaisser les choses cette fois-ci. Sa vie n'a jamais été celle d'un conte de fée, loin de là. Pourtant, elle a toujours su s'en sortir dignement. La mort de sa petite soeur l'a mise K.O une première fois, mais elle a su se relever. Même quand le sort s'acharnait sur elle, emportant une nouvelle fois une personne qu'elle aimait énormément. Elle a su arrêter, grandir, laisser derrière elle ses vices. Jusqu'à présent en tout cas.
Après une journée de travail aussi inutile, qu'inepte, l'Australienne était de retour chez elle, dans l'appartement qu'elle partage avec Aleks. Aleks le dealer. Aleks le pompier. Qui sait ce qu'il était en train de faire aujourd'hui pour remplir son porte-monnaie. Les tensions étaient grandes dans leur couple, et ce, depuis qu'Arizona a appris que le Russe reprenait les affaires. Elle ne valait pas beaucoup mieux. Quand on voit les dossiers qu'elle traite, les pots de vins qu'elle est amenée à accepter pour éviter les ennuis, son métier n'est pas bien gratifiant. Il ne ressemble plus au métier qu'elle a choisi par passion, pour aider les enfants qui comme elle, souffre ou ont souffert pendant leur enfance. Tranquillement installée dans le salon, elle étale la poudre sur la table basse pour s'apprêter à prendre sa dose. Celle qui lui permettra de tenir pendant la soirée. De dormir aussi. Ce fut le moment qu'Aleks choisit pour rentrer. De on ne sait où d'ailleurs. A en juger par la tête qu'il tirait, il ne s'attendait pas à ça en arrivant. Le "qu'est-ce que c'est?" qu'il lança spontanément, et naturellement la fit éclater de rire. Un dealer qui ne reconnaît pas les produits, ironique. "T'es vraiment un très mauvais dealer si tu as besoin que je te l'explique Aleks" lance-t-elle. Même sans la nouvelle dose, celle de l'après-midi faisait encore effet, désinhibant totalement la jeune femme. De toute façon, qu'est-ce qu'elle a perdre de plus?
 
code by solosands


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: hello darkness my old friend (aleks) hello darkness my old friend (aleks) EmptyVen 19 Fév - 13:35


"I'm not a perfect person. There's many things I wish I didn't do. But I continue learning. I never meant to do those things to you." @arizona campbell
Tout avait définitivement foutu le camp. Arizona avait peut-être quitté l’appartement de Brice pour retrouver celui qu’ils partageaient tous les deux ce n’était pas pour autant que la situation s’était arrangée entre eux. C’était même loin d’être le cas. Celles accumulées depuis leur fuite, leur départ de Santa Monica, n’avaient que s’intensifier, pour éclater avec la découverte du secret du russe. Devenu l’ombre d’eux mêmes ne sachant plus sur quel pied danser. Comment arranger les choses, retrouver leur complicité. Incapable de se tourner vers son meilleur ami, le voyant déjà arriver avec ses grands sabots, tu l’as bien cherché. Une évidence. Suffisamment tiraillé sans qu’on lui rappel qu’il avait merdé que tout était sa faute. Il préfère alors se tourner vers le travail, de réfugiant dans les gardes, tout étant le bienvenu pour ne pas rentrer. Pire que la trahison il l’avait déçue. Alors c’est le retour à la case départ. Celui qui avait pris sur lui au fil du temps passé avec l’australienne, pour assumer. Parler de ses sentiments, préférait désormais rejouer aux autruches. Pourtant il le sait, cela ne résout pas les problèmes, cela ne fait que repousser l’échéance encore et encore. Au fond de lui il appréhende. Il craint de la pouvoir pousser cette porte d’entrée encore une fois, qu’elle parte sans se retourner. Le quitter serait peut-être pourtant la meilleure chose qui pourrait arriver à l’avocate. Elle n’aurait plus cette épée de Damoclès au dessus de la tête, juste parce qu’ils sont ensemble. Cependant pour le russe, cela ne ferait que le perdre davantage, il avait trop besoin d’elle, son point d’ancrage. Il n’y aurait plus de retour en arrière, plus de sortie de secours.

Aujourd’hui encore il a passé la journée à la caserne. Partie avant que sa petite amie ne se lève. Détour pour faire le tour de ses revendeurs pour échanger de la came contre de beaux billets. Il hésite un instant alors qu’il arrive dans sa rue. Hésite à rebrousser chemin, arpenter lui aussi les ruelles de cette ville damnée. Tout compte fait il rentre. Il regrette aussitôt son choix. Cauchemar qu’il aurait préféré éviter. La surprise prend d’ailleurs vite place sur son visage. « Qu’est-ce que c'est? » Ce qu’il avait tant redouté depuis qu’il avait choisi de retourner dans les activités illicites. Depuis que sa lutte semblait devenu inutile. A croire qu’il était tout bonnement condamné à suivre les traces de son père. Incapable de laisser tout ça derrière lui. « T'es vraiment un très mauvais dealer si tu as besoin que je te l'explique Aleks. » Il sert les dents il avait pas envie de rire. Pas maintenant. Il sait qu’elle a du mal à arrêter après sa sœur. Son fiancé. Il sait parce qu’il la longtemps fourni en Californie. « Ok. Tu préfères que je reformule ? Qu’est-ce que tu branles? Et épargne moi tes conneries selon lesquelles ça se voit. » Son regard finissant alors par quitter celui de sa petite amie qui lui semblait d’ailleurs encore inhiber pour se poser sur cette poudre blanche bien aligné sur leur table basse. A fuir il ne l’avait pas vu embrasser ses propres démons. Démons vers lesquels il l’avait envoyé. « C’est quoi le plan overdose dans le salon? » Refusant de la voir se détruire et dans un accès de colère il envoi le tout valser. Se foutant complètement qu’elle perde sa came. Son argent. Tout ce qui lui importait étant sa vie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: hello darkness my old friend (aleks) hello darkness my old friend (aleks) EmptyDim 21 Fév - 21:13


“hello darkness my old friend.” &
Les rares choses qui donnaient envie à Arizona de combattre son envie de se poudrer le nez, s'évanouissaient petit à petit. Sa relation avec Aleks était actuellement en ruine. Des mois à fuir leurs sentiments. Des mois à apprendre à nouveau à faire confiance. Profiter. Être heureux un temps. Jusqu'à la désillusion. La mensonge. La trahison de trop. A quoi bon résister? Renoncer à quelque chose qui vous fait du bien. En surface. En profondeur, elle vous ronge. Vous bouffe petit à petit, jusqu'à ce que vous ne puissiez plus vous arrêter.  
L'expression sur le visage de son petit ami l'amuserait presque. Juste retour de bâton. La seule différence? Elle n'agit pas dans l'ombre. Assume pleinement sa rechute aux enfers. D'être faible. Lui s'est contenté de leur mentir en pleine face. A elle, à Brice. Sa famille. Alors forcément, Arizona répond bêtement à sa question en se moquant ouvertement de lui. Se moquant clairement de la situation. La plaisanterie a du mal à passer, et Aleks commence à s'agacer et s'énerver face à l'Australienne. Loin d'être dans son état normal, la jeune femme prend la situation avec un certain détachement. La colère s'est effacée pour laisser place à l'indifférence. C'était le but recherché en touchant à nouveau à la drogue : oublier, anesthésier la rancoeur, la haine, et la peine. Jusqu'à la prochaine dose. "T'as tant besoin que ça d'une explication? En effet, ça se voit. Ça s'appelle toucher le fond". Sa réponse est froide, presque cinglante. Il n'est pas responsable de sa déchéance, du moins, pas totalement. Il ne lui a pas mis la poudre dans le nez, mais son mensonge l'a profondément blessée. "Et puis, vois le bon côté de chose, tu as récupéré une cliente". Elle sourit, ironiquement bien sûr. Ce qui contribue probablement à faire vriller le Russe qui envoie alors tout valser d'un revers de la main. Sa came par terre. Tout par terre. "C'est toi qui parle d'overdose, tout est sous-contrôle ! Par contre, si tu recommences, ça se passera mal.. t'es le moins bien placé pour me faire la leçon. Au moins, je fais les choses devant toi" rétorque-t-elle, énervée de voir sa soirée s'effondrer. Finalement, elle se lève pour aller dans la cuisine, chercher un verre d'eau. S'éloigner de lui. De toute façon, s'éloigner, ils ne sont bons qu'à ça on dirait. Pourtant, elle tient à lui. Comme à la prunelle de ses yeux. C'est justement parce qu'elle l'aime plus que tout qu'elle se rend malade à le voir s'auto-détruire, provoquer les ennuis. Si elle ne l'aimait pas, elle aurait probablement déguerpi depuis bien longtemps, prenant ses jambes à son cou, comme à son habitude.
 
code by solosands


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: hello darkness my old friend (aleks) hello darkness my old friend (aleks) EmptyLun 22 Fév - 0:04


"I'm not a perfect person. There's many things I wish I didn't do. But I continue learning. I never meant to do those things to you." @arizona campbell hello darkness my old friend (aleks) 2453064100
Le Russe était désormais obligé de faire face aux conséquences. Sa relation avec Arizona avait pris un nouveau tournant. Croyant bêtement qu'ils pourraient être heureux après s'être chercher pendant des années. Après avoir accepté enfin leurs sentiments, s'autorisant à être de nouveau heureux. La voir se détruire de la sorte ça le bouffe, le nez dans la poudre, comme au bon vieux temps. Le pire c'est qu'il sait qu'il est a l'origine de cette rechute. Que ses mensonges avaient eu raison de l'Australienne. Créant alors un fossé entre eux, exactement comme pour sa relation avec Brice, la fraternité en avait pris un coup. Les rôles s'inversent entre les deux depuis leur dernière vraie conversation. Complètement sous le choc de cette découverte. Tout était en train de foutre le camp. Plus de repères auxquels se rattacher, vers lesquels se retourner. Sa peur de la perdre n'ayant jamais été aussi grande. « T'as tant besoin que ça d'une explication? En effet, ça se voit. Ça s'appelle toucher le fond. » Nouvelle claque de la part de la jeune femme. Serrant une nouvelle fois les dents, pas vraiment d'humeur. « Ouais parce que t'aurais jamais du faire ça. » Parce qu'il sait qu'elle va en chier pour arrêter une nouvelle fois, qu'ils avaient pas besoin de nouveaux démons dans leur histoire. Et parce qu'il sait que comme pour lui il y aura désormais de facette de l'Australienne. La sobre et la camée. Il sait d'ailleurs très bien laquelle lui fait face en ce moment. « Et puis, vois le bon côté de chose, tu as récupéré une cliente. » Ce sourire. La goutte de trop. La pression monte. Sa réaction ne se fait pas attendre. La poudre s'envole. « Bien joué. J'peux te vendre un cercueil avec. Genre promotion, qu'est-ce que t'en pense. » Il préfère pas voir le côté ironique de la situation. Leur relation seule, et son retour dans les activités illégales suffisait à faire courir un risque à Arizona. Que ce soit de la main de la mafia Russe, où de ses concurrents, elle était une cible facile. Un bon moyen de l'atteindre. « C'est toi qui parle d'overdose, tout est sous-contrôle ! Par contre, si tu recommences, ça se passera mal.. t'es le moins bien placé pour me faire la leçon. Au moins, je fais les choses devant toi. » Il fronce les sourcils, sortant son paquet de clope de sa veste, en quête d'un moyen de faire baisser sa tension. Finissant alors par reporter son regard sur sa petite-amie. « Mais vas-y je t'en prie, défoule toi. Met tes menaces à exécution. Parce que je te laisserais pas faire ça. » Pas réellement inquiet de ce qu'elle pourrait lui faire. Peut-être le devrait-il. Il sait ce que le manque peut procurer, peut vous faire faire, il l'a vue à de nombreuses reprises. « Tu veux que j't'invite à la prochaine vente? » Rire jaune. Il allume enfin la clope qu'il a glissé entre ses lippes tout en la regardant rejoindre la cuisine. « C'est quoi le but Arizona? Ton plan? On sait tous les deux que j'ai pas d'excuses encore moins maintenant. Je refuse que tu détruises. Pas à cause de moi. » Parce qu'il donnerait tout pour elle, qu'il serait prêt à tout, pour la simple et bonne raison qu'il l'aime. Sa peur de la perdre lui faisant perdre ses moyens. « J'ai pas joué le jeu de mon père pour que tu finisses comme ça. » Parce qu'il refuse que le parrain soit victorieux. Que sa dernière action, dernière tentative soit la bonne. Que les sentiments qu'il éprouvait, que l'amour qu'il portait à sa famille, celle qu'il avait choisi, soit finalement à l'origine de sa défaite. Que cette mafia qui lui court après finisse par le rattraper. Emprisonné par les ombres sans aucune lueur d'espoir. Sans humanité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: hello darkness my old friend (aleks) hello darkness my old friend (aleks) EmptyMer 24 Fév - 17:46


“hello darkness my old friend.” &
Toucher le fond. Être au plus mal. Arizona ne connaît que trop bien cette sensation si familière. Elle n'a connu que ça. Loin d'avoir eu une famille aimante et chaleureuse, des années lycées amusantes et remplies de découverte. Son quotidien consistait plutôt à couvrir les marques, les bleus. Sécher ses larmes. Sécher celles de sa soeur, et encaisser pour deux. Physiquement. Moralement. Coup de grâce au décès de sa soeur. Second coup de grâce quand son fiancé s'éteint à son tour. A croire que le destin aime s'acharner sur certaines personnes. Pour les voir céder, renoncer, se briser définitivement. Un semblant de bonheur s'était installé dans sa vie en rencontrant Brice, puis Aleks. Pour qu'au final, après des années, elle ne replonge dans cet enfer qu'est le malheur. Vivre avec une épée de Damoclès au dessus de la tête, elle en a l'habitude. Chaque jour qui passait, la jeune femme se demandait si ce serait le dernier. Comment son père finirait par l'achever. L'anéantir. Il semblerait qu'il ait réussi malgré tout. Même si le coup fatal n'a pas été physique, il a brisé sa fille moralement, et en dépit des efforts faits pour se reconstruire, rien n'y fait. Grandir en ayant l'intime conviction que l'on ne vaut rien. Ne pas se sentir digne d'être heureux, apprécié, aimé. Chassez le naturel, il revient au galop. Ce n'est pas surprenant qu'Arizona se soit à nouveau tournée vers ses vieux démons pour les embrasser de plus belle. Démons qui ont un goût tellement bon. Un goût de liberté. Savoir que son petit-ami se met en danger délibérément, ainsi que son meilleur ami, elle ne le supporte pas. Perdre sa vie à elle, peu importe. Elle s'est préparée il y a des années. Mais eux, hors de question. Ajoutez à ce sentiment, la sensation de s'être égarée professionnellement parlant, et vous obtiendrez une Arizona complètement déboussolée. Alors que la discussion s'engage avec Aleks, elle ne peut s'empêcher de rire. C'est plus fort qu'elle. Ses émotions sont totalement désinhibées. Plus de pincettes, plus de détour. Le Russe va récolter la tempête qu'il a provoqué par ses actions insensées. Quand il s'agace, et lui fait remarquer qu'elle n'aurait jamais du faire ça, elle rit à nouveau. "C'est marrant que t'arrives pas à dire le verbe "se droguer". Pour un dealer, et pas n'importe lequel s'il vous plait, c'est amusant. On dirait une mauvaise blague" lance-t-elle, toujours assise sur le canapé de leur appartement. Elle le regarde. Elle sait que la situation va tourner au vinaigre. Qu'encore une fois, les querelles seront le maître mot de leur relation. Partir serait si simple. En théorie, il suffit de claquer la porte. De le laisser là, penaud, avec ses problèmes. Mais c'est impossible. Quand la vie prend un malin plaisir à vous arracher à toutes les personnes qui comptent pour vous, vous laissant seul, misérable, à devoir avancer, vous prenez conscience qu'il est important de profiter de chaque moment. De dire aux gens que vous les aimez. Et Dieu sait qu'Arizona aime Aleks. Sinon, pourquoi s'infliger tout ça? Pourquoi jouer les autruches pendant des années, et se rendre malade? L'incapacité de l'Australienne à gérer la situation, à aller de l'avant la ronge. "Mais tu as raison, je n'aurai pas du. Tout comme tu n'aurais pas du mentir. Recommencer. T'enfoncer. Donc je fais comme toi, et tu penses être en position de me le reprocher? Tu savais que ça allait arriver un jour de toute façon. Je l'ai toujours su, et toi aussi. Toute cette histoire, c'est juste une excuse pour passer le cap Aleks". La vérité. Ils savaient pertinemment qu'elle était vouée à rechuter. Cette trahison n'est qu'une des raisons qui l'ont poussée à craquer. Brute. Crue. Dure vérité qu'il faut accepter.
Quand il évoque le cercueil, elle lève les yeux au ciel. Exaspérée que ce genre de remarque ne sorte de sa bouche. Il se met en danger volontairement, mais ne voit pas le point commun entre eux. "Super, prends-en deux, il semblerait que tu sois sur une pente dangereuse toi aussi, mais que t'en aies rien à faire". Un sourire mesquin se dessine sur ses lèvres. Arizona se trouve détestable. Mais elle est aussi incontrôlable. L'entendre la bassiner sur ce qu'il ne la laissera pas faire ou non, l'énerve. La jeune femme se lève, faisant les cent pas dans le salon après qu'il ait jeté sa came par terre. Elle le laisse parler, déblatérer. "Une menace? Non Aleks, c'est une promesse. Et contrairement à toi, je tiens les miennes.". Ses yeux plantés dans les siens, elle reste alors silencieuse un moment. Il semble déboussolé, à ne pas savoir comment agir. Bienvenue au club des paumés. "Franchement. Le but? Il n'y en a pas. Oublier peut-être. Anesthésier. J'étais déjà un cas avant que tu ne débarques dans ma vie Aleks, tu m'as juste mis le coup de grâce. Mais ça va aller, comme d'habitude... je me relèverais mais là, j'ai besoin de ça". Il ne comprendra certainement pas ce besoin, il n'a jamais consommé réellement. Connu cet apaisement que la divine poudre blanche peut apporter. Aux gens désespérés, à la recherche d'un moyen d'apaiser leur désespoir. Le sujet de son père sur le tapis, elle a envie de rire une nouvelle fois. Mais Arizona le réprime, de peur que la conversation n'escalade en terme de colère. "Tu t'es mis dans le pétrin le jour où tu l'as appelé Aleks". Inutile d'en rajouter. De remuer le couteau dans la plaie indéfiniment.
 
code by solosands


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: hello darkness my old friend (aleks) hello darkness my old friend (aleks) EmptyMer 24 Fév - 22:55


"I'm not a perfect person. There's many things I wish I didn't do. But I continue learning. I never meant to do those things to you." @arizona campbell hello darkness my old friend (aleks) 2453064100
Aleks il a l'impression d'être retourné sept ans en arrière, à la simple différence qu'elle n'était plus cette vulgaire connaissance, elle était devenue bien plus. Celle pour qui il serait prêt à se damner, vendre son âme. Il ne supporte pas de la voir replonger dans ses travers. Le russe en avait assez du propre merdier dans lequel il s'était fourré sans qu'elle ne vienne en rajouter une couche. Ça ne servait à rien l'époque, c'était toujours le cas aujourd'hui. Elle pourrait juste se contenter d'oublier l'espace de quelques minutes, heures. Mais tout finirait par lui revenir en pleine face. Parce que essayer d'enfouir les problèmes n'étaient pas une solution, ils le savaient tous les deux. Pas d'humeur à rire, le sol s'était suffisamment dérobé sous ses pieds comme ça. La scène seule suffit à le faire partir dans les tours. Il était à fleur de peau, les conséquences de ses actes ne cessant de pleuvoir. Mais celle-là était celle de trop. « C'est marrant que t'arrives pas à dire le verbe "se droguer". Pour un dealer, et pas n'importe lequel s'il vous plait, c'est amusant. On dirait une mauvaise blague. » Il arque un sourcil, le regard toujours posé elle. Pas n'importe lequel. Elle semblait désireuse de taper là où ça fait mal. « Tu m'as pris pour qui? Don Corleone? » Loin d'être à la tête d'un empire. Pas encore. Chacune de ses actions ne faisait que l'y pousser encore et encore. Cette comparaison n'est pas tant que ça éloigner de la vérité. Tout comme le fils, il a passé sa vie à fuir les activités criminelles de son père. Resté à savoir si lui aussi finirait par devenir un être impitoyable. Et surtout s'il connaîtrait le même destin funeste. Le dealer craint qu'à force de ne trop se déchirer ils finissent par atteindre le point de non-retour. Tout serait peut-être plus simple. Seulement après tout ce qu'ils avaient traversé il lui semblait impossible d'enfouir à nouveau ses sentiments. Ceux-là mêmes qui le forçaient à s'énerver contre elle, pour avoir rechuté. « Mais tu as raison, je n'aurai pas du. Tout comme tu n'aurais pas du mentir. Recommencer. T'enfoncer. Donc je fais comme toi, et tu penses être en position de me le reprocher? Tu savais que ça allait arriver un jour de toute façon. Je l'ai toujours su, et toi aussi. Toute cette histoire, c'est juste une excuse pour passer le cap Aleks » Il a cette horrible impression que ça lui plait de remuer le couteau. Sans doute parce qu'il n'est pas sûr qu'elle soit apte à avoir une vraie conversation. A quoi bon? Ils en étaient déjà incapables avant la drogue. « On en est rendu là maintenant? A celui qui fera la plus grosse connerie? » Cette foutue situation le dépasse, le met hors de lui. Dans l'incapacité de faire redescendre la pression. Il essaye de faire naître une étincelle, parlant cercueil.

« Super, prends-en deux, il semblerait que tu sois sur une pente dangereuse toi aussi, mais que t'en aies rien à faire. » Restant de marbre assise sur ce foutu canapé elle cherche à le titiller, il passe sa main derrière sa nuque. « Ouais pour le moment j'en ai rien à faire, ma priorité c'est toi. Putin mais t'es déjà trop défoncée pour comprendre, pour que les connexions se fassent? » Foutre le camp. Voilà ce qu'il devrait faire. S'assurer de ne plus être un poids, une menace pour elle, pour lui. Mais voilà, complètement égoïste il ne peut se résoudre à lâcher sa famille. Au plus profond de lui il sait que sans eux il sera foutu. D'ailleurs sa foudre s'abat sur sa came, parce que c'est la seule manière d'extérioriser. Parce que jamais il ne pourrait lever la main sur une femme, surtout pas elle. « Une menace? Non Aleks, c'est une promesse. Et contrairement à toi, je tiens les miennes. » Son regard ne quitte pas le sien. Essayant de faire face à cette nouvelle facette qu'elle lui présentait. « Mais si t'es prête à t'en prendre à moi, c’est peut-être toi qu’ils devraient venir faire chier pour ce putin de trône. » Un brin provocateur puisque de toute façon c'est ce qu'elle semble vouloir. « Franchement. Le but? Il n'y en a pas. Oublier peut-être. Anesthésier. J'étais déjà un cas avant que tu ne débarques dans ma vie Aleks, tu m'as juste mis le coup de grâce. Mais ça va aller, comme d'habitude... je me relèverais mais là, j'ai besoin de ça. » Cette claque alors qu'il cherche à allumer sa clope il ne l'avait pas vue venir, fermant les yeux un instant alors que la fumée s'échappe de ses lèvres. 'tu la méritait parce que tu lui faisais du bien.' Les mots de Brice viennent remuer le couteau déjà bien ancré dans sa chair. « Tu m'as jamais semblé être une cause perdue. T'as besoin de la coke plus que de moi? Tu penses sincèrement que je suis celui qui maintien la tête sous l'eau? » Il la regarde faire les cent pas, des allers-retours devant lui, murer dans le silence, jusqu'à lui saisir le bras, l'arrêter dans cette course folle. « Mais merde regarde-moi Arizona. Tu veux quoi? Que je me casse? » A peine les mots sont prononcés qu'il regrette. Parce que pour la première fois depuis qu'ils sont ensemble il en craint la réponse. Pas sûr qu'il accepterait le oui. Et ce regard qu'il lui lance, celui qui veut tout dire : J'ai besoin de toi. Ramener son père sur le tapis n'est clairement pas la bonne réaction, grosse erreur, mais pas la première. « Tu t'es mis dans le pétrin le jour où tu l'as appelé Aleks. » Elle n'avait pas tort, au contraire, il en avait conscience. Le début des problèmes, l'appel de détresse qui avait permis son retour en force, lui donnant le moyen d'avoir une occasion de le piéger. « J'y suis depuis que j'ai fuis au lieu de devenir un soldat. » Parce que après Maïa il aurait dû se résigner, accepter, tout aurait sans doute était différent, il ne serait jamais arrivé dans sa vie pour la chambouler.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: hello darkness my old friend (aleks) hello darkness my old friend (aleks) EmptyDim 28 Fév - 16:12


“hello darkness my old friend.” &
Habituée à fuir les problèmes, les noyer et les enfouir, Arizona était une nouvelle fois l'ombre d'elle-même. Papa serait fier de voir qu'elle emprunte le même chemin que lui quand les choses se corsent. Pourtant, à la différence de son paternel, elle se fait du mal seule. Ne se défoule pas sur les autres. Celle qui encaisse, c'est elle. Point final. Et si aux yeux du monde, prendre ses substances était synonyme de se faire du mal, l'Australienne le voyait d'un autre oeil. Celui de la libération. D'un soulagement. Un moyen d'oublier un temps. Pour mieux tomber peut-être, mais un peu de répit n'était pas négligeable. Elle rit nerveusement quand son petit-ami tente de donner un sens à la scène qui se passe sous ses yeux. Pourtant, tout est clair comme de l'eau. Il n'y a rien de plus à ajouter. Mais c'est plus fort qu'elle. Elle le pique. Il l'a blessée, elle doit faire de même. C'est malheureux, mais c'est viscéral. "Non, mais un Heinsenberg en puissance.  La mafia russe est à tes pieds et tu prétends ne pas être important? Que tu le veuilles ou non, tu l’es. On serait pas dans ce merdier sinon ". Il comprendra la référence cinématographique sans problème. Celui qui avait des intentions nobles mais qui s'est perdu en chemin. Peut-être saisira-t-il le double sens de sa réponse. Qui a dit que la drogue rend idiot? Arizona était plus fière de sa réponse et de ce qu'elle impliquait. La jeune femme est fatiguée de se battre en permanence. Contre Aleks. Contre ses clients. Contre elle-même. Ces tensions seront peut-être celles qui mettront un point final à leur histoire. Elle espère que non. Qu'après tout ce qu'ils ont traversé, ils surmonteront cette épreuve aussi. Mais le fossé entre eux est grand. Il s'intensifie de jour en jour. "Non, on compte pas les points, je t’explique simplement ce qu’il en est. On savait très bien que je replongerais un beau matin. Il s’avère que c’était plus tôt que je l’imaginais. Et puis au moins, je suis honnête. Camée mais tu sais ce qu’il en ait. J’aurai pu le faire en douce; J'ai un certain talent pour le mensonge". Son regard se plante dans le sien. Un regard de défi. Elle le pousse pour voir jusqu'où il ira. Même le fait d'évoquer des cercueil ne change rien. Hors de la réalité, elle s'en fiche. Elle est résignée depuis bien trop longtemps pour ce genre de remarque ne l'atteigne. "Ah, ta priorité. Ravie de savoir que tu viens de réévaluer l’ordre des tiennes, et que j’arrive à passer devant l’Empire"
Comme elle reste de marbre face à ses attaques, il perd peu à peu son sang-froid. Ces réactions trahissent ses sentiments. Sa main derrière la nuque, c'est quand il est mal à l'aise. Le besoin irrépressible de fumer : les nerfs, et le stress. Cette habitude l'énerve, mais elle le laisse faire. "Non, tout va bien. J'ai jamais aussi bien travaillé si tu veux tout savoir". Une énième provocation. Les connexions se faisaient parfaitement. Elle voyait clairement la situation, mais les drogues l'empêchaient d'y accorder trop d'importance. De se briser à nouveau en réalisant que tout part en vrille depuis des mois. Quand il mentionne le fameux trône qui lui est destiné, elle rit doucement une nouvelle fois. "Non merci, il est tout à toi. J’ai déjà trop perdu pour que tu puisses l’avoir et visiblement, il semblerait que cela ne termine si je te perds toi aussi définitivement. Parce que les deux ne sont pas compatibles". Une sorte d'ultimatum. Le trône, ou elle. Dans tous les cas, la mafia ne le laissera pas avoir ce qu'il veut. Et même sans le parrain, la jeune femme connaîtra le même sort que Maïa pour qu'Aleks embrasse sa destinée. Parce que c'est ce qu'ils cherchent. L'arracher à ce qu'il aime pour qu'il cède. S'il n'a plus rien, rien ne l'empêchera de reprendre la couronne.
Elle lui met un coup quand elle lui avoue qu'il lui a mis le coup de grâce. Bien sûr, il n'est pas responsable de tout. Mais le coup final vient de lui. Le plus douloureux. Le plus dur à encaisser. Celui qui l'a faite basculée. "Pas une cause perdue? T’as pas du faire bien attention à ce que j’ai pu te raconter alors.. Non, je suis une grande fille, je me mets dans la merde toute seule. Tu me maintiendrais la tête dans l’eau, j’aurai déjà déguerpi". Elle soupire, tout en le regardant. Après avoir fait les cent pas, elle se rend à la cuisine pour y prendre un verre d'eau. Un effort qu'il pourrait apprécier. Elle aurait préféré se mettre de la vodka dans le gosier. Il se brise peu à peu, tentant de la raisonner. Et là, elle vrille. "Tu veux que je te dise quoi? Que je vais arrêter? Je peux te le dire si ça te fait plaisir mais tu sauras très bien que c’est faux. J’en ai besoin. Besoin pour me sentir un brin vivante. Parce que je suis une coquille vide depuis longtemps. Et que cette histoire avec ton père n’a fait que raviver ce sentiment d’impuissance. De ne pas compter, de ne servir à rien. Tu le comprends ça? Tu dis que tu m’aimes et pourtant, t’es pas fichu de faire le seul truc que je te demande! Arrêter tes conneries pour TE protéger. Tu comprends pas que si toi aussi tu me laisses, je survivrai pas? T’as perdu Maïa et ça t’as brisé. Imagine ce que ça pourrait me faire d’ajouter ton nom ou celui de Brice à la liste de ceux que j’ai perdu? Être la personne qui reste, c’est pire que de la torture. Alors non, je veux pas que tu partes, j’aurai pu le faire il y a bien longtemps et pourtant je suis là. Parce que je t’aime tellement que je sais clairement que je peux pas vivre sans toi. Mais j’y arrive plus Aleks. Je suis fatiguée d’avoir a me battre contre toi, contre ces sangsues qui te courent après et surtout contre moi. Donc j’ai craqué". Enivrée par la colère, elle ne réalise même pas qu'une larme roule sur sa joue.
 
code by solosands


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: hello darkness my old friend (aleks) hello darkness my old friend (aleks) EmptyLun 8 Mar - 17:06


"I'm not a perfect person. There's many things I wish I didn't do. But I continue learning. I never meant to do those things to you." @arizona campbell hello darkness my old friend (aleks) 2453064100
Aleks a du mal à gérer la situation, faire face à ce qui lui échappe. Voir Arizona se préparer son rail de coke le fait vriller. La voir retomber dans ses travers. Il essaye de trouver une explication, comprendre comment elle a pu se laisser aller, éviter de se dire que tout était entièrement sa faute. Si le russe n'est pas d'humeur à plaisanter, cela ne semble pas être réciproque pour sa compagne. Pire elle semble même prendre du plaisir à le piquer. « Non, mais un Heinsenberg en puissance.  La mafia russe est à tes pieds et tu prétends ne pas être important? Que tu le veuilles ou non, tu l’es. On serait pas dans ce merdier sinon. » Elle marquait un point, celui qui avait tout fait pour sa famille tout en perdant son intégrité en chemin avait fini par se retrouver seul. Et avec Brice hors du tableau il empruntait le même chemin. « Peut-être bien. Mais tu sais tout aussi bien que moi que j'ai rien demandé. » Il y avait suffisamment de tensions entre eux sans que Aleks n'en rajoute une couche en abordant cette baby-sitter que son père avait pris soin de lui coller dans les pattes. De s'assurer que cette rouquine continuerait l'oeuvre de 'sa vie'. A quoi bon confesser que les problèmes étaient présents, si ce n'est plus important. Il la connait, elle s'en doute. Cela ne faisait que les éloigner un peu plus. Se demandant même si aujourd'hui ils n'en étaient pas arrivés à chercher ce qui pourrait leur faire du mal. Trouver de quoi blesser l'autre. « Non, on compte pas les points, je t’explique simplement ce qu’il en est. On savait très bien que je replongerais un beau matin. Il s’avère que c’était plus tôt que je l’imaginais. Et puis au moins, je suis honnête. Camée mais tu sais ce qu’il en ait. J’aurai pu le faire en douce; J'ai un certain talent pour le mensonge. » Nouvelle pique. Petit rappel pour les cachoteries qu'il lui avait faites. « T'aurais pu sniffer en cachette, mais ça aurait fini par se voir. » Parce que l'état dans lequel elle se trouve actuellement, sans même la présence de la poudre lui aurait mis la puce à l'oreille. Il aurait peut-être eu besoin de plus de temps, mais il aurait fini par le découvrir. « Ah, ta priorité. Ravie de savoir que tu viens de réévaluer l’ordre des tiennes, et que j’arrive à passer devant l’Empire. » Il secoue alors la tête, il la savait borner, mais la cocaïne ne faisait qu'intensifier ce trait de sa personnalité. « Je l'ai pas réévalué ça a toujours été le cas. » Vérité. L'Australienne passait toujours en premier, ça serait sûrement toujours le cas. Il a l'impression de perdre réellement pied, il essaye de se calmer comme il le peut. Main derrière la nuque. Nicotine. Tout est bon pour essayer d'apaiser les tensions. De faire redescendre la pression. Balancer sa came semble être un bon moyen de le faire. « Non, tout va bien. J'ai jamais aussi bien travaillé si tu veux tout savoir. » Quoi répondre à ça? Regard noir, il lui propose alors son trône alors qu'elle semble prête à le menacer pour s'il devait un jour l'empêcher de se défoncer. « Non merci, il est tout à toi. J’ai déjà trop perdu pour que tu puisses l’avoir et visiblement, il semblerait que cela ne termine si je te perds toi aussi définitivement. Parce que les deux ne sont pas compatibles. » Effectivement tous les moyens étaient bons pour le faire flancher, et le meilleur moyen de l'atteindre resterait sans l'ombre d'un doute Arizona. Parce qu'il ne reculerait devant rien pour s'assurer de sa protection. Quitte à enfin passer de l'autre côté. « Tu me perdras pas Arizona. » Il aimerait en être convaincu, lui dire qu'il sait ce qu'il fait. La vérité c'était qu'il s'était complètement perdu en chemin.

Sa faute. Le coup de massue auquel il ne s'attendait pas. Elle avait enchaîné les coups pour réussir à le mettre ko. « Pas une cause perdue? T’as pas du faire bien attention à ce que j’ai pu te raconter alors.. Non, je suis une grande fille, je me mets dans la merde toute seule. Tu me maintiendrais la tête dans l’eau, j’aurai déjà déguerpi. » Il avait du mal à être de son avis, malgré toutes les épreuves, tout ce qu'elle avait subi elle avait réussi à s'en sortir, elle avait même réussi à envoyer son vieux derrière les barreaux, le faire payer pour le crime qu'il avait commis. Pour la mort de sa soeur. « Moi je pense que c'est juste plus facile pour toi de penser ça. Tu veux quoi rejoindre ta soeur? » A son tour de la piquer au vif, de chercher à provoquer une réaction chez elle. « Mais tu peux être soulagé, si tu continu comme ça tu finiras pas comme Maïa. » Elle n'aura pas besoin d'une balle dans la tête pour rendre l'âme. Non la coke serait son seul poison. Finalement la voir aller se chercher de l'eau avant d'enchaîner les allers-retours sans parler le rend ouf. Il supporte pas de la voir agir de la sorte. Si bien qu'il finit par l'arrêter, la stopper net, lui saisissant le bras de façon à ce qu'elle lui fasse enfin face. Lui posant l'ultime question. A savoir s'ils devaient en rester là. S'il en était fini d'eux. « Tu veux que je te dise quoi? Que je vais arrêter? [...] Mais j’y arrive plus Aleks. Je suis fatiguée d’avoir a me battre contre toi, contre ces sangsues qui te courent après et surtout contre moi. Donc j’ai craqué. » Il essaye de prendre sur lui, de ne pas laisser les émotions le submerger. Lèvres serrées il lui tient toujours le bras à croire qu'il a peur de la voir changer d'avis. S'enfuir. « Tu sais bien que c'est un écran de fumée, ça t'aide en rien. Je veux que t'arrêtes pas pour me faire plaisir mais pour toi. Tu crois que tu comptes pas? Mais il est là tout le problème Arizona. Pourquoi je devrais continuer à me battre alors que tu le fais bien remarquer ils sont toujours là, ils seront toujours là. Tu veux pas être celle qui reste, mais tu crois que ça m'achèvera pas de te perdre toi aussi? Tu veux que je t'apprenne un truc? C'est mes sentiments pour toi qui vont causer ma perte. Parce que si pour te protéger faut que je rende les armes je le ferais. Parce que si je dois te perdre pour m'assurer que tu survives je le ferais. Parce que je préfère que tu me haïsses, que Brice me haïsse que d'assister à vos funérailles. Je m'en relèverais pas. » Il relâche peu à peu la pression de sa main sur son avant-bras. Il avale difficilement sa salive, il voudrait suspendre le temps, la prendre dans ses bras. Tout oublié l'espace de quelques secondes. Oublier que tout s'écroule. « Si j'étais pas si égoïste je te laisserais tranquille, le problème c'est que j'en ai ni la force ni l'envie. J'ai trop besoin de toi pour accepter que tu te détruises. » Son dernier rempart. Ce pilier auquel il s'accroche de toutes ses forces pour ne pas sombrer. Et ça malgré les tornades qui les assaillent.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: hello darkness my old friend (aleks) hello darkness my old friend (aleks) Empty

Revenir en haut Aller en bas
hello darkness my old friend (aleks)
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» kingslayer ± aleks
» It's been a long day without you my friend
» Needles (Aleks - Coyote)
» there’s nowhere we can hide. (aleks)
» all my friends are heathens ((aleks&lou))

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.-
Sauter vers: