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olivia ❋ she is the fire.


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des personnages.
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MessageSujet: olivia ❋ she is the fire. olivia ❋ she is the fire. EmptyMer 17 Fév - 10:39


t.w.: rape; strong language.

olivia jane “liv” dickinson

and i’ll let it all burn down to the ground. ☾



nom prénoms. olivia jane, dite ‘liv’, dickinson. peu de personne l’appelle par son prénom en entier, et elle préfère liv’ de toute façon. son prénom en entier lui rappelle quand sa mère était en colère qu’elle voulait la fâcher. il lui rappelle quand elle courbait les lèvres de son plus beau sourire pour éviter de se faire gronder – et ça marchait. âge, origine. elle est née un 14 février de l’année 2002. elle vient tout juste d’avoir 19 ans et elle a l’impression d’avoir déjà vécu mille vies. elle est née à sheffield, en angleterre, et y a vécu les premières années de sa vie, bien qu’elle n’en ait que peu de souvenirs. occupations, métier. elle avait commencé des études de littérature, qu’elle a dû abandonner parce qu’elle n’avait plus d’argent pour les payer. elle n’a pas de travail non plus, tout est arrivé si vite qu’elle n’a pas encore eu le temps de se remettre sur pieds. situation sociale et financière. elle ne possède plus rien. elle n’a ni toit ni famille pour l’accueillir. elle est seule – ou presque. elle se retrouve avec cette vie qui commence à se développer au creux de son ventre, des questions plein la tête et des peurs qui lui font des bleus au cœur. et les larmes, trop nombreuses, trop honteuses, qui lui brûlent la rétine à chaque instant. orientation sexuelle. olivia aime papilloner ; olivia aime séduire. elle a souvent brillé dans le regard de ces autres qui l’observent et lui sourient. elle a souvent cherché la chaleur et le désir dans la courbe lisse de ces lèvres bien dessinées. olivia a connu la peau douce des brunettes aux longs cheveux comme les caresses des grands bruns musculeux. mais olivia n’aime pas – pas vraiment. elle aime mal ; elle ne sait pas comment. elle est amoureuse de l’amour, et c’est tout. groupe. bittersweet symphony.


☾ eye contact.


caractère. ☾
manipulatrice olivia, elle a toujours su comment obtenir ce qu’elle voulait vraiment. elle n’a jamais réfléchi au fait que la vie ne donnait pas toujours et pouvait même parfois reprendre. non, elle voulait alors elle faisait en sorte d’avoir. et elle n’a jamais vu en quoi c’était mal – elle appelait ça de la détermination. elle a de grands yeux clairs et un visage de poupée – elle sourit et tout le monde est à ses pieds. est-ce qu’on peut la blâmer d’en profiter ? est-ce de sa faute si ces autres sont assez bêtes pour toujours tout lui céder, juste parce qu’elle leur a accordé un peu d’attention, un sourire ? non. elle n’est pas responsable de leur faiblesse. ça a commencé comme avec tous les autres enfants – un jouet, dans un magasin – et olivia ne faisait jamais de caprice. non, elle usait de son visage d’ange et de ses mots maladroits sur sa langue. ça a fini lorsque william a presque divorcé. elle y avait cru, vraiment – parce qu’elle l’aimait, vraiment. le lâche a changé d’avis, au dernier moment. elle ne lui a jamais pardonné. il n’y en a qu’un seul qui s’est toujours montré impassible face à son regard de biche et sa moue d’enfant docile. silas. peut-être parce qu’il voyait clair dans son jeu ; peut-être parce qu’il ne l’a jamais aimée, qu’elle l’a toujours gêné dans sa relation avec sa mère. il n’y a que silas qui n’a jamais cédé. et, eh bien, on sait tous comment ça s’est terminé.

menteuse compulsive olivia, elle a le mensonge facile sur la langue. c’est comme devenu une seconde nature chez elle. elle se persuade que ce ne sont pas toujours des mensonges, qu’elle contourne quelque peu la vérité. que c’est pour le bien d’autrui, plus que pour le sien – mais, ça aussi, c’est un mensonge. olivia, elle est égoïste et pense d’abord à se protéger. elle serait prête à tout brûler si ça lui permettait de parvenir à ses fins. elle estime qu’elle ne doit rien à personne et elle ne veut être redevable à personne. avoir des dettes ? très peu pour elle. compter sur quelqu’un ? elle a déjà essayé, et ça s’est mal terminé. se perdre dans une histoire d’amour ? plus jamais. elle a vu comment sa mère a souffert du comportement abusif et violent de son père ; elle a vu sa douleur après que silas a été envoyé en prison. elle a compris que son cœur était sa possession la plus précieuse lorsque william l’a rejetée pour retourner auprès de sa femme. alors ce n’est pas très grave si elle doit modifier un peu la réalité – elle n’est pas si belle, de toute façon.

poupée fragile olivia, elle cache beaucoup de tristesse et de douleur. elle se lève le matin et enfile un masque comme ces acteurs de théâtre qui montent sur scène ; elle se lève le matin et s’habille d’un costume comme ces acteurs qui se glisse dans la peau d’un personnage devant la caméra. c’est un jeu qu’elle joue, chaque jour – sans même en avoir conscience. c’est devenu une habitude. c’est devenu son quotidien. trop enfermée dans ses mensonges et cachée derrière tout ce qu’elle prétend, elle est devenue une autre. elle est devenue cette autre. cette autre qu’elle croise dans le reflet du miroir, cette autre qui a barricadé la vraie olivia derrière des murailles trop hautes et impénétrables. quelque part derrière la porte de cette sombre forteresse, il y a une petite fille emprisonnée dans un cachot froid et humide. et obscur. plus personne ne sait qu’elle est là. elle a été oubliée avec le temps. elle a laissé place à ce monstre que tout le monde connait aujourd’hui. même olivia n’en a plus conscience. la créature s’est rassasiée de sa créatrice, revêtant sa peau comme une armure que l’on porte au combat.

trauma olivia, elle cauchemarde encore de cette nuit où tout a basculé dans sa vie. cette nuit où on lui a volé une part de son âme, où y a ce petit morceau d’elle qui a été assassiné. elle n’a jamais guéri de cette expérience traumatique qui a laissé comme des cicatrices indélébiles sur sa peau et son être tout entier. elle ne s’est jamais laissée le temps de guérir – elle ne voulait pas guérir. elle ne voulait pas s’autoriser à guérir. elle a nourri sa douleur et sa rancœur comme on nourrit un monstre encore muselé. elle a nourri sa colère avec l’espoir qu’un jour elle libérerait le dragon qui sommeille en elle. elle vit avec l’envie qu’un jour elle pourra se venger ; elle vit avec l’espoir qu’un jour elle pourra les faire payer. elle a transformé la honte et le dégoût d’elle-même en un besoin malsain mais salutaire de tout détruire, de tout raser. mais elle sait que, jamais, elle ne trouvera le repos. elle sait que, jamais, elle pourra clore ce chapitre. ils sont loin, maintenant. les visages sont devenus flous, aujourd’hui. ne reste que la brûlure de leurs yeux ; ne reste que le poison de leurs caresses. ne restent que les larmes qu’elle n’a jamais versées, que la bile qu’elle n’a jamais avalée. un jour, peut-être qu’elle oubliera. un jour, peut-être qu’elle perdra la mémoire de ce moment et qu’elle pourra vivre à nouveau. être à nouveau. en attendant, elle survit. elle survit et elle se noie.

cigarettes and smokes olivia, elle a commencé à fumer en cachette quand elle n’était alors qu’une adolescente qui se voulait rebelle et sans limite. parce qu’elle voulait impressionner les jeunes de son âge, elle s’est donné des airs qu’elle n’avait pas et elle a fait des choses qu’elle n’aurait pas dû faire. qu’elle ne voulait pas faire. l’alcool, la marijuana. la cigarette. toutes ces choses que faisaient ses amis aux fêtes où elle se lâchait et elle les copiait éhontément sans réfléchir. sans penser aux conséquences. elle le regrettait parfois les lendemains, quand elle avait tellement mal à la tête qu’elle aurait préféré qu’un éléphant lui écrase le crâne rapidement, quand elle avait la gorge enflammée de bile et d’alcool, enfermée dans la salle de bains et l’eau de la douche qui coulait pour couvrir le bruit de ses vomissements. elle continue encore aujourd’hui – de fumer et de boire. qu’importe la grossesse, qu’importe le bébé. qu’importe sa santé. olivia, elle s’en fiche. olivia, elle veut brûler la vie par les deux côtés.

party girl olivia, elle a toujours aimé faire la fête. C’était là qu’elle oubliait tous les soucis. C’était là qu’elle fuyait sa réalité. Elle fuyait la tristesse de sa mère, elle fuyait son bonheur avec silas. Elle fuyait cette nouvelle pseudo-famille qu’on a voulu lui imposer. Elle fuyait tout ce qu’elle détestait. C’était plus simple, plus facile. C’était plus aisé que de faire face à ce qui était devenu compliqué. Alors, elle s’assourdissait de musique et de danse, d’alcool et de rires. Elle s’abrutissait jusqu’à ne plus se souvenir. Et c’était bon. Et c’était bien. Et elle était libre. Et la nuit lui paraissait sans fin. Elle détestait le soleil qui se levait sur l’horizon, dans ce ballet de couleurs trop chaudes et trop lumineuses. Elle détestait que la nuit s’achève parce que ça signifiait que tout recommencerait : les mensonges, les faux-semblants et tout ce qui allait de travers dans son quotidien.

big dreams, sad reality olivia, elle en avait des rêves. à cinq ans, elle rêvait de devenir astronaute ; à sept ans, elle rêvait de devenir danseuse étoile. à dix ans, elle rêvait d’un chien rien qu’à elle ; à quatorze ans, elle rêvait d’un petit-ami qui serait à ses pieds. à quinze ans, elle rêvait d’être libre. elle a rêvé d’être auteure, d’écrire son propre livre et d’être publiée. elle a rêvé de voyager, de faire le tour du monde en quatre-vingt jours. elle a rêvé d’une autre vie. mais la réalité est venue frapper à sa porte et olivia a dû se réveiller. le rêve a viré au cauchemar et il ne l’a plus jamais quittée. c’est sûrement le karma, c’est sûrement sa punition. olivia, elle se dit que c’est injuste. qu’elle ne mérite pas tout ça. elle se dit qu’elle devrait pouvoir vivre ses rêves et pas les laisser moisir quelque part dans un coin de sa tête. elle se dit qu’elle mérite d’être heureuse même si ça fait le malheur d’autres qui croisent sa route. elle se dit qu’elle n’est pas égoïste, il n’y a rien de mal à vouloir dans la vie. et, olivia, elle veut. elle veut beaucoup. elle veut toujours. elle veut toujours beaucoup trop.




histoire. ☾
Un : Maman a tort
Olivia a à peine 7 ans. « Dépêche-toi, Liv’. On doit partir. » C’est le plus vieux souvenir qu’elle possède. Maman s’agite, le souffle trop rauque et les joues rouges, le visage humide. Les vêtements sont entassés pêle-mêle dans une grosse valise, et Olivia ne comprend rien de ce qu’il se passe. « Est-ce que je peux emmener Mr Noodles ? » Mr Noodles, son copain. Sa peluche. Cet ami qui la suit partout, dans toutes péripéties. « Oui, my love, mais dépêche-toi s’il te plaît. » Olivia voudrait demander pourquoi Maman semble si triste aujourd’hui - encore plus que les autres jours. Elle voudrait demander s’ils partent tous en vacances, comme Papa l’a promis. Si elles vont l’attendre dans la voiture ou le rejoindre à son travail. Olivia voudrait demander si Papa sera en colère si elles partent sans lui. « Liv’, je t’en prie ! » Mais Olivia ne demande rien. Olivia traîne sa petite valise à roulettes derrière elle et s’installe dans le siège auto. Mais Olivia ne demande rien. Olivia laisse Maman s’installer derrière le volant, mettre de la musique. Elle la connaît, cette chanson, mais elle ne se rappelle plus du titre. Mais Olivia ne demande rien. Olivia regarde le petit portail en fer forgé qui s’éloigne, de derrière la vitre de la voiture. « Au revoir maison ! » Maman a pleuré, Olivia l’a vue dans le rétroviseur.

Deux : C’est beau l’amour
Olivia a 17 ans. Olivia est nue, les draps encore moites et l’oreiller trop moelleux sous sa tête. La chambre d’hôtel est spacieuse, illuminée de ce soleil de midi de printemps qui entre à flots par les grandes fenêtres ouvertes sur les bruits quotidiens de la rue encombrée des travailleurs partant déjeuner. Il est beau, qu’elle se dit pour la millième fois, avec ses cheveux qui commencent à s’éclaircir aux tempes. Il est beau, qu’elle se dit pour la millième fois, quand il porte la cigarette à ses lèvres. Des lèvres chaudes et ourlées, tendres lorsqu’elles l’embrassent. Il est beau, qu’elle se dit pour la millième fois, quand il lui raconte ses journées au travail. Olivia ne l’écoute plus vraiment, trop perdue. Trop éperdue. « T’es beau. » Elle l’a coupé en plein de milieu de sa phrase mais il ne semble pas lui en vouloir. Il lui sourit. Et sa grande main brûlante de caresses accroche sa nuque. Il ne semble pas lui en vouloir alors qu’il l’embrasse. Alors qu’il la bascule tendrement sur le matelas épais. « Dis… c’est quand que tu quittes enfin ta femme ? »

Trois : L’infirmière pleure
Olivia a 8 ans. Il fait nuit dehors et la lune est brillante. Maman a encore oublié de fermer les volets de la chambre et Olivia n’arrive pas à s’endormir. Demain, c’est la rentrée. Elle a un peu peur, mais elle se rassure en se disant qu’elle retrouvera Colleen et Timothy, les voisins de l’appartement d’à côté. La nuit dernière, elle a encore entendu Maman qui pleurait. Ça arrive souvent ces derniers temps. Ça arrive souvent depuis qu’elles sont arrivées à Exeter. En vérité, ça arrivait souvent même quand elles habitaient à Sheffiled. Mais Olivia s’était toujours dit que c’était de la faute de Papa si Maman pleurait – elle avait cru que Maman arrêterait d’être triste une fois qu’elles seraient parties loin de Papa. Papa n’était pas très gentil. Papa était souvent en colère. Maman et Papa criaient beaucoup, et Olivia se souvient qu’elle se bouchait les oreilles si fort qu’elle en avait mal à la tête. Pourquoi Maman pleure ? Papa n’est plus là. Peut-être que Papa lui manque. Peut-être qu’elle n’aime pas Exeter. Olivia ne comprend pas vraiment.

Quatre : Je l’aime
Olivia a 18 ans. « Comment ça, c’est fini ? » Olivia n’est même pas triste, juste en colère. Elle l’observe qui reboutonne sa chemise, sans même la regarder. Il est en train de rompre et il n’ose même pas le lui dire en face. Le lâche. « Regarde-moi, au moins ! Aie le courage de me le dire en face ! » Elle l’entend soupirer et c’est comme un courant électrique qui lui brûle la peau. Ses lèvres ne forment plus qu’une ligne fine et pâle. Elle sent ses joues qui chauffent. « Alors quoi ? Ta femme t’a sucé pour la première fois en vingt ans et tu reviens vers elle, la queue entre les jambes ? Je l’ai fait dès notre premier rencard, moi. » Elle hausse le menton, fière derrière des bravades pour cacher les morceaux éclatés de son cœur entre ses côtes. « Arrête Olivia… » « Arrêter quoi ? » « Ne fais pas ça, s’il te plaît… » « Ne pas faire quoi ? » « Ne rends pas les choses plus difficiles qu’elles ne le sont. » « Parce qu’elles sont difficiles pour toi, les choses ? » Il la fusille du regard et elle soutient ces grands yeux qui, autrefois, la clouaient sur place. Elle est excitée par la flamme qui brûle au fond des pupille et elle se met à sourire comme une gamine effrontée. « Tu peux pas te passer de moi, et tu le sais. » Un nouveau soupir, presque trop las. « Peut-être bien, mais j’essaie de sauver mon mariage, Olivia. » Muette, comme sonnée après un coup à la tête, elle le regarde qui se lève. La chambre d’hôtel n’est plus aussi lumineuse, tout à coup. Ni aussi grande. Olivia étouffe. Olivia manque d’air. Il glisse sa veste de costume sur son avant-bras, et elle se souvient qu’elle avait toujours aimé sa façon d’être si nonchalant tout en ayant l’air apprêté, en contrôle. Olivia s’en veut de l’aimer si fort qu’elle en a mal dans la poitrine, ce soir. Il se penche et dépose un baiser papillon sur sa tempe – même pas sur ses lèvres. C’est quand il a disparu de son champ de vision, qu’elle le sait avec la main sur la poignée de la porte qu’elle éructe : « J’suis enceinte, William. »

Cinq : Il est d’mon droit
Olivia a 15 ans. Ses cris résonnent encore contre les murs. Elle le fixe du regard, sans sourciller, jusqu’à ce que sa vue se brouille. « T’as pas le droit de m’interdire d’aller à la fête de Katey ! » « Tu es trop jeune pour sortir, encore moins en pleine semaine d’école. » « Mais j’ai pas cours demain matin ! » Elle tape du pied, comme une enfant gâtée à qui on refuse un nouveau jouet dans le magasin. Et, furieuse, elle voit Silas qui sourit un peu. Il se moque d’elle. « Mais tout le monde y va ! Je vais être la seule conne à rester ch— » « Hey ! Langage ! » Olivia lâche un grognement aigu, frustrée. « Je vais trop avoir la honte demain, à cause de toi ! » « Tu t’en remettras. » « De toute façon, je fais ce que j’veux. » Le regard qui lui renvoie le petit-ami de sa mère lui assure que non et elle ricane presque. Comme si l’homme venait de la défier d’aller contre son ordre. Elle détestait quand il lui donnait des ordres. Elle détestait quand il s’interposait. Elle détestait quand il était là, à la priver de sa mère. Depuis qu’il avait débarqué dans leur vie, avec ses gros sabots comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, plus rien n’était comme avant. Ça avait toujours été sa mère et elle, depuis des années. Depuis qu’elles avaient quitté Sheffield. Et voilà qu’il prenait de la place – trop de place. Il était là et sa mère ne voyait plus que par lui. Elle souriait, sa mère, quand elle était près de lui. Et Olivia avait l’impression de plus exister tout à coup. « T’as pas d’ordre à me donner, Silas. » Un sourcil s’arque sur le visage masculin, il a ce sourire un peu trop satisfait comme s’il voulait lui dire qu’il était certain d’avoir le dernier mot encore aujourd’hui. « T’es pas mon père. Tu seras jamais mon père. » Elle claque la porte derrière elle, le sourire grand et fier. Le cœur léger.

Six : De tout toucher
Olivia a 16 ans. Elle entend encore la musique, même de la rue d’à côté. Elle a chaud, dans sa robe d’été à fleurs. Elle se sent bien, l’alcool rugissant dans ses veines. Ses tympans pulsent et ses muscles hurlent les heures à danser sur la piste, jusqu’à ce que ses talons lui fassent mal. Elle n’a rien entendu des trois garçons qui l’abordent. Elle n’a rien vu de leurs sourires disgracieux et de leurs regards libidineux. Elle ne s’est pas douté une seconde qu’ils la coinceraient contre le mur, que ses mains seraient retenues. Elle ne s’est pas douté une seconde que sa tête cognerait contre la brique rouge et froide. Elle ne s’est pas douté qu’ils en riraient. Non, elle ne s’est douté de rien. Pas même quand les doigts sont passés sous sa jupe ; pas même quand la bouche s’est posée sur la sienne. Elle n’a rien dit, d’abord, un rire alcoolisé au bord des lèvres. Puis les gestes sont devenus brusques, douloureux. La réalité de sa situation lui a agité l’âme quand elle a senti le tissu de son sous-vêtement glisser contre la peau de ses jambes tremblantes. Un premier « non », un autre « stop ». Un premier « arrêtez » mais ils ne l’entendaient pas. Une supplique larmoyante, un « s’il vous plaît » murmuré dans la nuit. Elle ne sait même pas si elle a crié. Sa gorge lui a pourtant fait mal, mais pas autant que le reste de son corps qui s’est comme brisé tandis qu’elle se débattaient. Et d’autres rires – des rires qui, elle le sait, allaient la hanter toute sa vie. Un autre « non », un autre « stop » mais ils continuent. Et la douleur qui la frappe, violente et brûlante. C’est comme une coulée de lave en fusion, à l’intérieur. Elle se met à pleurer et supplie une nouvelle fois. Mais quand elle comprend qu’ils ne l’écouteront pas, elle arrête de se débattre. Elle reste là jusqu’à la fin, sans plus rien dire, sans plus rien faire. Elle reste là jusqu’à la fin, jusqu’à ce qu’ils la laissent à moitié morte à côté d’une poubelle. Elle se souviendra longtemps encore de l’odeur de poisson pourri qui l’a maintenue éveillée. Parce que si elle s’était évanouie, c’en était fin d’elle.

Sept : J’m’arrête pas là
Olivia a presque 17 ans. La sentence va tomber et Olivia sera enfin soulagée. Elle avait ce nœud dans le ventre depuis des semaines, cette angoisse au cœur à chaque instant. Puis le verdict va être prononcé et ce sera comme si elle avait été libérée. Libérée d’un poids. Libérée de cette chape de plomb qui pesait sur ses épaules depuis cette nuit-là. Silas va être condamné. Il va être jugé. Silas va être condamné. Silas va payer. Il va payer pour son père qui a fait du mal à Maman. Il va payer pour William qui revient toujours vers elle sans jamais quitter sa femme. Il va payer pour eux qui l’ont violée cette nuit-là. Il va payer pour toute la rage, la violence et la douleur qu’elle ressent, là, à l’intérieur. Il va payer pour tout – absolument tout. Et, enfin, sa mère et elle pourront vivre à nouveau en paix. À deux, comme avant. Comme leur vie aurait dû rester depuis bien longtemps. Silas va payer. Silas va partir, sortir de leur quotidien, de leur existence. Oui, sa mère va avoir mal pendant un temps mais elle s’en remettra. Elle s’en remettra parce que Silas ne compte pas. Il n’a jamais véritablement compté. Il n’était que de passage dans leur vie, il ne serait jamais resté. Sa mère aurait fini par se lasser ou bien il aurait probablement fini par les abandonner. Ils étaient comme ça, les hommes. Ils arrivaient, ils voyaient, ils prenaient, ils s’amusaient. Puis, ils partaient. Sans un regard en arrière. Sans la moindre pensée pour les dégâts causés. Alors peu importe qu’il soit innocent de ce dont elle l’accuse ; peu importe qu’elle ruine sa vie. Il va payer pour tous ces autres qui n’ont jamais payé de leur vie. Et tandis qu’elle voit Silas être emmené loin d’elles, elle se resserre contre sa mère, s’imprégnant de sa chaleur et de son parfum de fleurs. C’était elles deux contre le monde entier.

Huit : J’m’amuse
Olivia a 16 ans. Olivia laisse la musique l’entraîner, les projecteurs éblouissant son regard. Elle est jeune et libre. Plus rien ne la retient. Elle se sent pousser des ailes. C’est comme une autre vie qui s’ouvre à elle. C’est comme un nouveau monde qui lui tend les bras. Plus rien ne compte sinon son sang qui rugit dans le creux de ses veines. Plus rien ne compte sinon la chaleur qui l’envahit. Sa peau luit, humide de sueur, sous les lumières. Il ne reste rien d’autre que la danse, la fête. L’alcool. Le joint qu’elle a pris le temps de fumer avant d’entrer dans le grand hangar d’un coin reculé de la ville. C’est beau d’être libre. C’est bon d’être libre. Et même si demain, elle retrouvera sa prison quotidienne ; et même si demain, la vie reprendra son cours, Olivie s’en fiche. Olivia ne pense plus à rien. Plus à rien sinon à ce moment présent qui lui rappelle qu’elle est encore en vie.

Un : Quoiqu’maman dise
Olivia a 18 ans. « Silas était innocent. Il était innocent quand… quand je… » Silence. « Il ne m’a jamais… » Silence. « J’ai tout inventé. » Silence. « Enfin, pas tout, je… Mais Silas, il… » Silence. « Je voulais pas qu’il s’immisce entre nous. Je voulais pas te perdre. Tu allais le laisser prendre toute la place et moi, je… » Silence. « On était bien, toutes les deux, non ? On était bien. On n’avait pas besoin de lui. T’avais pas besoin de lui. » Silence. « C’était mieux quand on n’était que toutes les deux, tu sais ? Moi je préférais quand on était que toutes les deux. » Silence. « Depuis qu’il était arrivé, t’avais plus de temps pour moi. Tu t’intéressais plus à moi, à ce que je faisais. T’en avais que pour lui. » Silence. « J’crois que j’étais jalouse. » Silence. « Mais tu comprends, tu l’aimais plus que moi. » Silence. « Alors j’ai dit qu’il m’avait agressée, qu’il m’avait violée. Comme ça, tu le détesterais et tu le quitterais et il partirait enfin, il sortirait de nos vies et on pourrait enfin vivre à nouveau toutes les deux comme avant. » Silence. « Moi, je voulais juste retrouver ma mère. » Silence. « Tu sais, il aurait fini par partir de toute façon. Je suis sûre qu’il nous aurait abandonnées. Il aurait fini par te faire du mal, comme Papa l’a fait. Je voulais te protéger. » Silence. « Je ne voulais pas que tu revives ce que tu avais vécu avec Papa. » Silence. « On n’a besoin de personne d’autre. On n’a pas besoin de Silas. » Silence. « Dis quelque chose, Maman… » Silence. « S’il te plaît… » « Mais qu’est-ce que tu as fait, Liv’ ? »

Deux : Elle m’oubliera
Olivia a 10 ans. Maman lui a mis une jolie robe jaune à fleurs et un petit nœud dans les cheveux. Maman a coiffé les boucles blondes pendant longtemps. Très longtemps. Et Olivia a posé mille questions. « Pourquoi je dois m’habiller comme ça ? Pourquoi tu as mis trois assiettes ? Pourquoi tu as mis une robe, toi aussi ? On est pas Dimanche, aujourd’hui. Pourquoi je dois mettre des chaussures, on va où ? Elles me font mal aux pieds, Maman ! Pourquoi tu me mets un nœud dans les cheveux, il est moche. » Mais Maman n’a pas répondu. Elle a juste dit à Olivia de se taire et de la laisser arranger le jupon de sa robe. Puis elles ont attendu. Elles ont attendu longtemps, Maman s’agitant partout, lui répétant de ne pas se salir, de ne pas déranger le salon. De ne pas trop bouger, de ne pas manger pour éviter de salir son beau gilet tout neuf. Et puis il a sonné. Et puis il est entré. Il était grand, le monsieur. Il était impressionnant, le monsieur. « Liv’, chérie, je te présente Silas. Un très bon ami de Maman. » Olivia a froncé le nez. « Il sent pas très bon, le monsieur Silas, Maman. Un peu comme toi, quand tu mets trop de parfum. » Maman a ri, un peu bizarrement. Elle a soufflé qu’elle était désolée et Olivia n’a pas compris pourquoi Maman était désolée. « C’est pour lui, la troisième assiette sur la table ? » « Oui, ma puce. » Elle a acquiescé, un peu songeuse. Maman n’invitait jamais personne à manger. À part les voisines, mais c’était surtout pour que Olivia s’amuse avec les enfants pendant que les grandes personnes discutaient. « Je peux aller jouer à la poupée maintenant ? » Et quand Maman lui a dit oui, quand elle lui a fait promettre de descendre dès qu’elle l’appellerait pour manger, Olivia s’en est allée. Elle s’est retournée, au bas des escaliers, et a vu le Monsieur Silas poser un bisou sur les lèvres de Maman. Olivia a grimacé. « Beurk, les adultes sont dégoûtants, qu’elle a soufflé. »

Trois : Les yeux mouillés
Olivia a 18 ans. Il ne veut plus entendre parler d’elle. C’est tout ce qu’elle est capable de se répéter, en boucle, alors qu’elle déambule dans la rue sans regarder où elle met les pieds. Il ne veut plus d’elle. Il l’a laissée tomber. Il l’a laissée tomber pour retourner auprès de sa femme alors qu’Olivia attend un bébé. Son bébé. Il a tenté de se trouver des excuses, il a voulu se dédouaner. Et elle est restée là, muette. Incapable de lui dire tout ce qu’elle pensait, tout ce qu’elle ressentait. Qu’est-ce qu’elle est censée faire, maintenant ? Elle avait bêtement pensé qu’il quitterait tout pour elle et l’enfant. Elle avait bêtement pensé qu’il se rendrait compte que sa vie était avec elle – pas avec sa femme. Mais elle s’était trompée. Il l’avait renvoyée d’un geste de la main, comme si elle n’était rien d’autre qu’une poussière sur son haut. Il l’avait regardée dans les yeux, lui avait dit que c’était fini et qu’elle ne devait plus jamais le contacter. Et Olivia était restée là, idiote et sans voix. Elle avait serré les lèvres quand un ‘mais je t’aime’ s’était pressé sur sa langue. Elle avait eu honte de vouloir s’accrocher autant à lui. Elle avait eu honte d’être autant dépendante de lui. Toute leur histoire n’avait été que des chimères, des mensonges. Des rendez-vous cachés, dissimulés. Jamais elle n’avait eu le droit de parler de lui ; jamais il n’avait mentionné son nom à quiconque. Tout cela n’était que de la poudre aux yeux. Jamais il n’avait eu l’intention de quitter sa vie bien ordonnée. Jamais il n’avait eu l’intention de faire d’elle la première et l’unique. Elle n’avait été que la seconde. Elle n’avait été que la pauvre imbécile qui accourait chaque fois qu’il avait du temps à lui accorder.

Quatre : J’ai mal
Olivia a 14 ans. Ils ont l’air si heureux, tous les deux. Et Olivia se sent si seule. Est-ce que c’est normal d’avoir cette sensation de perdre sa mère ? Est-ce que c’est normal d’avoir cette impression d’être remplacée aux yeux de sa mère ? Elle en veut à Silas d’être entré dans leur vie. Elle en veut à sa mère de lui accorder trop d’importance et d’oublier sa fille. Elle s’en veut, un peu, d’être jalouse de ce qu’ils vivent. Peut-être qu’elle voudrait que quelqu’un la regarde comme Silas regarde sa mère. Peut-être qu’elle voudrait avoir quelqu’un contre qui se blottir comme sa mère se blottit contre lui. Peut-être qu’elle voudrait simplement retrouver sa mère comme avant, juste comme avant. Quand elles étaient deux et qu’il n’y avait pas Silas. Quand sa mère n’aimait personne d’autre qu’elle. Il fut un temps où Olivia était la personne la plus importante pour sa mère. Il fut un temps où elle n’avait pas besoin d’un homme dans sa vie. Et voilà qu’il arrive. Qu’il débarque et chamboule tout. Qu’il renverse l’ordre établi de leur vie. Olivia le déteste. Elle déteste Silas. Olivia la déteste. Elle déteste sa mère. Et elle vomit leur amour et leur bonheur quand elle se sent si misérable. Et elle vomit les étoiles dans les yeux de sa mère et ce sourire qu’elle a sur les lèvres à chaque instant quand elle a juste l’envie de pleurer jusqu’à ce qu’il ne reste que de la poussière. Alors Olivia remonte à sa chambre, les lèvres tremblantes. Elle claque la porte et hurle dans son oreiller. Elle veut déchirer les photos et les vieux dessins. Elle veut tout brûler. Brûler jusqu’à ce qu’il ne reste que des cendres de sa mère et de Silas.

Cinq : J’dis c’que j’veux
Olivia a 17 ans et demi. « Maman, je dois te dire… » Silence. « Je dois te parler de quelque chose. » Silence. « C’est à propos de… de Silas… » Silence. « Il… Il m’a… » Silence. « C’était un soir après le lycée, il… » Silence. « Tu es rentrée tard ce soir-là… Il savait que tu rentrerais tard, alors il… » Silence. « Je te jure que je ne voulais pas… » Silence. « C’est lui qui… » Silence. « Je ne voulais pas… » Silence. « Il a commencé à m’embrasser. » Silence. « Je n’ai pas compris ce qu’il se passait… Je te jure que j’ai essayé de… j’ai essayé de le repousser. » Silence. « Mais il était plus fort et il me retenait et je… » Silence. « Après, il a voulu… Il a dit… » Silence. « Il a dit que ce serait notre petit secret, rien qu’à nous deux. » Silence. « Il a dit que j’arrêtais pas de l’allumer… mais je te jure que c’est pas vrai, j’ai jamais… Je voulais pas… » Silence. « Il a dit que j’avais qu’à pas me balader à moitié à poil tout le temps… » Silence. « Ensuite, il… » Silence. « Il a mis ses mains sous mon haut et je… » Silence. « J’ai essayé de le repousser, vraiment… J’ai vraiment essayé, je te jure. » Silence. « J’ai essayé de me débattre, de me défaire de son emprise mais je… J’ai pas été assez forte, je… » Silence. « Je suis désolée Maman, j’ai essayé, je te jure… » Silence. « Je te crois, Olivia. Je suis désolée. Je te crois. »

Six : J’suis malheureuse
Olivia a 18 ans. Elle suppose que sa mère en a eu marre de ses mensonges et de ses conneries. Elle suppose que sa mère en a eu assez de la supporter, de supporter toute la merde qu’elle entraîne dans son sillage même malgré elle. Olivia n’a plus rien. Olivia n’a plus personne. Olivia ne sait pas ce qu’elle va devenir. Et elle a ce bébé au creux de ses entrailles qui va continuer de grandir bien malgré elle. Elle ne sait pas quoi faire. Elle ne sait pas où aller. Elle voudrait supplier sa mère de la reprendre, de lui laisser une seconde chance. Mais une seconde chance, elle en a déjà eu tant et tant qu’elle n’est pas capable de les compter. Olivia a dépassé la limite, ce soir. Olivia a commis l’erreur de trop. Et peut-être qu’en d’autres circonstances, sa mère l’aurait épaulée. Peut-être que si Olivia n’avait pas été Olivia, sa mère aurait accepté de l’aider. Mais ça n’a pas été le cas. Ça n’a pas été le cas, parce qu’Olivia n’a fait que mentir toute sa vie, elle n’a fait qu’arranger la réalité comme elle le voulait. Parce qu’elle a ruiné beaucoup trop de vies par simple envie. Que va-t-il arriver désormais ? Elle ne sait pas. Elle ne sait plus. Elle va devoir abandonner ses études. Elle va devoir se trouver quelque part où dormir. Elle va devoir prendre une décision concernant cet enfant. Est-ce qu’elle est prête à devenir mère ? Non. Elle n’en a même pas l’envie. Mais c’est l’enfant de William. Et peut-être qu’elle pourrait faire pression sur lui pour obtenir enfin qu’il quitte sa femme après tout ce temps. Il n’était pas prêt avant mais si elle trouve les bons mots, elle parviendra peut-être à le convaincre de la choisir elle plutôt que sa vieille peau d’épouse. Olivia tente de se raccrocher à ce qu’elle peut. La chute est pourtant dure et longue. Et Olivia redoute l’atterrissage.

Sept : J’pense pas souvent
Olivia a 5 ans. « Mais Maman, si j’ai ce jouet, je serai la plus heureuse des petites filles ! Tu n’as pas envie que je sois heureuse ? »

Huit : Et vous ?




beau de l’air a écrit:
à tes méchantes blessures. petite trentenaire, française de corps mais anglaise de cœur, j’essaye de me remettre dans le bain du rp après une pause bien méritée et salutaire. faut pas m’en vouloir si j’suis une escargotte de la plume.
kezako, ton perso. il s’agit du scénario de @silas paddo.



Code:
[u]kristine frøseth[/u]. ∴ olivia dickinson
[b]olivia dickinson[/b] : sans emploi
[b]quartier d’habitation :[/b] st sidwells
[size=10][u]025[/u] [b][i]olivia dickinson[/i][/b] appartement (chez silas)[/size]



crédit icons: @pando
crédit paroles : @mylène farmer, maman a tort


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MessageSujet: Re: olivia ❋ she is the fire. olivia ❋ she is the fire. EmptyMer 17 Fév - 10:39

@max gunn; merci beaucoup, t'es bien beau. (aa) olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@silas paddo; c'est ton scénario qui était parfait, j'en ai juste profité tant qu'il était encore libre. olivia ❋ she is the fire. 3015760434 j'ai hâte aussi de pouvoir mettre tout ça en rp. olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@nox gallagher; j'aime trop Kristine aussi, je la trouve absolument cuter avec sa tête de poupée et de chipie tout à la fois. olivia ❋ she is the fire. 2818319601 ah je vois qu'on est allé raconter mes petites confidences pfff. déjà ! (a) j'espère que le reste te plaira, en tout cas. olivia ❋ she is the fire. 3701413749 merci pour ton accueil. olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@moira fitzgerald; merci beaucoup ! olivia ❋ she is the fire. 4094401142 on se trouvera quelque chose avec plaisir, oui. olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@montague scott; merci beaucoup. olivia ❋ she is the fire. 2818319601 j'espère que ton kokoro tiendra le choc en lisant le reste, ahah. olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@seth cobalt; oh tes mots me touchent, j'espère en effet lui rendre justice. olivia ❋ she is the fire. 3604181530 merci pour cet accueil. olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@cáel sweeney; merci bien ! olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@cináed o'reilly; merci beaucoup ! olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@kayla morales; merci ! olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@rex eden; non le meilleur c'est silas mais faut pas lui dire que j'ai dit ça sinon il va prendre la grosse tête. olivia ❋ she is the fire. 3592960151 déjà qu'il se se plus pisser, le vieux croûton. olivia ❋ she is the fire. 3598817517 je me sens déjà très choyée, alors je n'ai pas à me plaindre. olivia ❋ she is the fire. 1543204327 merci pour cet accueil très chaleureux, ça donne envie de planter sa tente dans le coin. olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@leofstan sterling; omg jude. olivia ❋ she is the fire. 2192946835 mon âme sœur. blblbl. merci pour tous ces compliments, j'en suis toute chose. olivia ❋ she is the fire. 2054002878 surtout venant du king himself. olivia ❋ she is the fire. 3912430125 c'est adorable, merci merci. olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@brice standford; merci beaucoup  mon mignon ! olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@hazel darling; je ne pense pas être déçue, non. ce forum semble être super et l'accueil y a été super chaleureux. (plus, silas est un gros nounours en vrai mais chut. olivia ❋ she is the fire. 3434729010) merci en tout cas. (ps : ton pseudo me fait penser à wendy darling de peter pan.) olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@erell valentine; merci ! olivia ❋ she is the fire. 3289265105
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MessageSujet: Re: olivia ❋ she is the fire. olivia ❋ she is the fire. EmptyMer 17 Fév - 10:44

bienvenue à la maison olivia ❋ she is the fire. 2453064100
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MessageSujet: Re: olivia ❋ she is the fire. olivia ❋ she is the fire. EmptyMer 17 Fév - 10:49

bienvenue !  olivia ❋ she is the fire. 4094401142
elle est si douce... et ton pseudo, je le trouve magnifique.

j'aime beaucoup ce début de fichette (gosh tu grattes ma corde sensible)  olivia ❋ she is the fire. 2818319601
bon courage pour la suite !!!

olivia ❋ she is the fire. 3701413749
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MessageSujet: Re: olivia ❋ she is the fire. olivia ❋ she is the fire. EmptySam 20 Fév - 14:01

t'es toujours aussi belle olivia ❋ she is the fire. 2453064100
hésites pas si tu as besoin de quoi que ce soit petit chaton olivia ❋ she is the fire. 2882741361
bon courage pour ta fichette, hâte de te voir parmi nous olivia ❋ she is the fire. 236745472
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MessageSujet: Re: olivia ❋ she is the fire. olivia ❋ she is the fire. EmptySam 20 Fév - 14:07

@tessa silveira; merci ma jolie. olivia ❋ she is the fire. 3289265105  
@joyss sullivan; oh que de compliments, c'est trop gentil ! olivia ❋ she is the fire. 2171392601 olivia ❋ she is the fire. 3604181530 merci beaucoup, j'espère que, quand j'aurai posté la suite, tu aimeras tout autant. olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@hazel darling; merci ma douce, c'est bien gentil. olivia ❋ she is the fire. 3289265105
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MessageSujet: Re: olivia ❋ she is the fire. olivia ❋ she is the fire. EmptySam 20 Fév - 16:56

Bienvenue petite demoiselle ♥
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MessageSujet: Re: olivia ❋ she is the fire. olivia ❋ she is the fire. EmptyDim 21 Fév - 12:30

@victorya guarana; merci beaucoup madame. olivia ❋ she is the fire. 2192946835 (lana, omg omg omg. je bave.) olivia ❋ she is the fire. 3289265105
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MessageSujet: Re: olivia ❋ she is the fire. olivia ❋ she is the fire. EmptyDim 21 Fév - 15:35

ça fait si plaisir de lire un tel retour de bâton olivia ❋ she is the fire. 3598817517
mais en même temps y a trop de feels là-dedans, j'ai envie de la serrer fort et de lui dire que tout ira bien olivia ❋ she is the fire. 2512974345

j'ai si hâte qu'on puisse jouer ce lien làààà olivia ❋ she is the fire. 1543204327 donc c'est tout bon pour moi, vous pouvez valider cette petite pépite olivia ❋ she is the fire. 2882741361

(et le premier qui y touche se fait buter, je préviens par avance olivia ❋ she is the fire. 3942321025 )
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MessageSujet: Re: olivia ❋ she is the fire. olivia ❋ she is the fire. EmptyDim 21 Fév - 19:16


tu es validé.e !

ton aventure peut commencer. ☾

cette fichette si bien menée et qui se lit d'une traite.  olivia ❋ she is the fire. 2818319601
si heureuse pour silas d'avoir son scenario en express et avec classe et qualité en pljs.  j'admets que c'est le meilleur de tous, mais on lui dit déjà tellement souvent -sisi- qu'il va finir plus vraiment étonné. d'ailleurs que ce gros vilain s'en fasse pas, on sait réfléchir avant d'ouvrir nos braguettes NOUS. c'est faux
l'avatar est merveilleux, elle dégage un truc incroyable.  olivia ❋ she is the fire. 2882741361
je sens que vous allez nous régaler avec votre lien là.  olivia ❋ she is the fire. 2512974345 -on surveille quand même.  olivia ❋ she is the fire. 3592960151
bienvenue sur le forum.  olivia ❋ she is the fire. 2453064100
Hé oui, te voilà validé.e !  
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
La plume te démange, je le sais, je le vois.  Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
N'hésite pas à passer du côté du marché noir afin d'en apprendre plus sur ce système, grappiller quelques points mais aussi les dépenser à ta guise.
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait. Tu peux aussi passer du côté des mini-floods afin de voir ce qu'il s'y passe en ce moment.
Pour finir, un serveur discord est disponible.  

en ce moment ☾
deux activités te sont proposées dès le départ.
D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org
Et afin de mettre un peu de piment dans la vie de ton personnage et participer à l'évolution du forum, tu peux t'inscrire à la prochaine intrigue et découvrir ce que big brother aux habitant.es de la ville.
Bon jeu.    
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MessageSujet: Re: olivia ❋ she is the fire. olivia ❋ she is the fire. EmptyLun 22 Fév - 7:07

@silas paddo; oh oui serre-la fort, comme le papa poule que tu es au fond de toi. olivia ❋ she is the fire. 2888582825 (n'essaye pas de démentir, on a tous lu ta petite parenthèse, hinhin.) merci en tout cas pour ta confiance, j'espère ne pas te décevoir ! olivia ❋ she is the fire. 3289265105
@rex eden; oh làlà que de compliments, je ne sais plus où me mettre. olivia ❋ she is the fire. 2385503363 merci beaucoup en tout cas. promis, je vais essayer de pas trop cabosser votre bro mais je ne peux pas non plus être certaine d'être totalement sage. (a) je ferai un effort. merci pour la validation, hot stuff ! olivia ❋ she is the fire. 3289265105
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