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CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMar 16 Fév - 22:47

la vérité
à tout prix


C'est plus facile de mentir que de dire la vérité. C'est plus facile de trahir que de rester fidèle. C'est plus facile de fuir que de faire face. Plus facile d'oublier que de s'engager ; certains ont choisi la facilité et d'autres ont compris que le bonheur se gagne dans la difficulté.

Ma plus grande ténacité , ma force d'esprits, c'est que je n’abandonne jamais!!! Je résiste au maximum jusqu'à ce que je n'en puisse plus. J'ai arrêté de me battre avec mes démons intérieurs, désormais, je savais ce qu'il me restait à faire!

Ces trois semaines ont été difficiles, mais elles m'ont aidé à  y voir plus clair!

J'aimais Enzo, et j'aurais été prête à tout pour cet homme - au point de briser mon mariage, ma famille, chambouler ma vie, mais cette nuit-là, j'ai certainement perdu toutes mes chances d'être avec cet homme.

Pourtant, j'ai toujours cru qu'il comprenait ma situation. C'est vrai que huit ans c'est long, très long, mais aimer c'est parfois faire preuve de patience, aimer c'est accepter de souffrir, on ne peut pas aimer quelqu'un sans pleurer avec lui, partager ses problèmes, ses peurs, et ça, malheureusement, je craignais qu'il ne soit pas prêt pour tout ça!!!

Trois semaines que j'attends de ses nouvelles, trois semaines que je regarde désespérément mon portable en pensant qu'il allait sauter le pas, ou moi-même. Combien de fois,, je n'ai pas eu cette réaction de vouloir lui sonner, d'entendre sa voix, de savoir exactement ce qu'il allait se passer. Ce que nous allons devenir. Avait-il encore la force de m'aimer?  dois-je encore espérer un nous? Un tas de questions qui demeurent sans réponses.

Puis, il n'y avait pas que lui! Mon mari aussi ne cesse de hanter mon esprit.

D'ailleurs, je tenais ce dossier entre mes mains, un dossier qui pourrait tout régler, mais aussi tout détruire à la fois.

Choisir entre lui, Enzo et mes enfants.

Car quoi que je décide de faire, je perdrais de toute manière. Je perdrais ce qui m'est le plus cher à mes yeux. Mes enfants.

J'étais à un stade où on me demandait de faire un choix, un choix entre mes deux enfants. Aucune mère ne devrait ressentir ce sentiment de culpabilité de devoir sacrifier l'un d’eux. Le mot est, certes, dur, mais c'est le cas.

Si je pars avec Enzo, cela voudra dire que rodrigo fera tout pour m'enlever mon autre enfant, de 12 ans. Par chance, Santiago serait épargné de tous les conflits, étant donné qu'il avait quitté le domicile depuis un bon bout de temps.

Si je reste avec Rodigo, je doute fortement qu'Enzo se laissera faire. Il voudra son fils auprès de lui.

Dans les deux cas, j'étais totalement coincée, entre les deux rives.

Et depuis, je m'en voulais affreusement.

Si j'avais appris à me taire, je ne serais pas dans cette situation, mais une fois de plus, je ne pensais pas qu'Enzo allait agir de telle manière et qu'il me laissait dans le doute total.

J'avais peur!!! Peur de ce qu'il pouvait m'arriver, peur de perdre mes enfants alors oui, j'y avais songé à ça aussi. Il me suffisait simplement de partir! Je pourrais faire mes bagages, et fuir avec mes enfants aussi loin que je peux, fuir à un endroit où aucun d'eux ne pourrait me retrouver!!!

Mais après mure réflexion, je savais que tôt ou tard, ils allaient me retrouver alors, je laissais couler..

Laissant le temps, au temps. J'attendais.

Tenant ce dossier entre les mains, je décidais de le balancer dans le feu de la cheminée.

Qu'est-ce que tu fais maman?

Mon visage se tournait vers lui, et d'un petit sourire, je lui tendais mes bras:

viens ici mon bébé

Sans attendre, bien évidemment, il venait se nicher dans mes bras.

Je ne suis plus un bébé, maman. N'oublie pas, dans huit jours, je vais avoir six ans.... Je vais être un grand garçon, alors il faudra plus me traiter comme un petit bébé

Me disait-il en me montrant ses six doigts de ses mains.

humm, donc si tu n'es plus mon petit bébé, cela voudra dire, que tu ne viendras plus me réclamer des câlins, des bisous, et surtout, il ne viendra plus m'ennuyer en plein milieu de la nuit pour dormir avec moi ... aaah je pourrais enfiiiiiin dormir et faire une nuit complète ...  

Alors que nous étions toujours assis devant le feu du salon, il se redressait doucement, posant sa petite main sur ma cuisse. Sans me quitter des yeux, il protestait avec cette petite bouille ...

héééé noooon ... faut pas dire ça, maman!!!  Ce n'est pas parce que je ne serais plus un bébé que je ne veux plus de câlin, plus bisous, plus rien !!! Je reste encore un enfant quand même!

Je ne pouvais pas m'empêcher de rire sous ces petits airs de sérieux. Je le faisais aller bien évidemment, et je savais très bien sa petite réaction, mais ça, voyez-vous, cela me faisait toujours rire et je le taquinais.

Tu sais que je t'aime à la folie, mon coeur!

J'enroulais mes bras autour son petit corps, et je lui déposais des multitudes de petits bisous.

Seulement ce petit moment de tendresse entre mère et fils fut interrompu par des frappants répétitif ... Quelqu'un se mettait à grogner contre la porte de l'entrée.

Sans attendre, je me relevais aussi vite, et j'ordonnais à mon petit garçon de rester là où il est, et en aucun cas, qu'il devait bouger.

Je n'attendais aucune visite, alors oui, j'avais de quoi me poser des questions, et au vu de notre réputation, je craignais toujours qu'un ennemi ait trouvé notre adresse.

C'est pour cela que par précaution, j'avais toujours une arme chargée à l'entrée. Il va de soi qu'elle était cachée, et à l'abri des enfants.

Tenant cette arme dans ma main, je me collais discrètement contre le mur et je tirais sur le rideau de la fenêtre pour voir l'identité de la personne.

"Enzo"?

Sur le moment même, j'hésitais à lui ouvrir. Il n'était pas censé être là et il ne devrait même pas se montrer ici dans les environs. D'ailleurs, je me demandais bien comment le portier à pu lui donner accès. Si cela allait  jusqu'aux oreilles de Rodirgo, je pouvais vivement faire mes bagages et me casser vite.

Je déposais vite mon arme sur la commode, et je me précipitais vers la porte pour la lui ouvrir.

Sans lui laisser le temps de répliquer, ou m'expliquer sa venue, je prenais violemment le col de son chemisier, et je le forçais à rentrer.  

Je jetais un regard rapide vers l'extérieur, regardant si personne n'y était et une fois que je me suis rassuré qu'il n'y avait personne, je fermais aussitôt la porte d'entrée.

"A quoi joues-tu? Je t'ai déjà dit un milliard de fois, que tu n'as pas le droit de débarquer ici!!!"

J'étais en colère contre lui... Cela faisait trois semaines que je n'avais plus de nouvelle, et subitement, il débarquait à l'improvise sans même prendre conscience du risque? Rodrigo aurait pu être là, et si cela aurait été le cas, j'ose imaginer le bain de sang.

"Si tu veux ma mort, dis le tout de suite et qu'on abrège tout ça!!!

Et en plus de cela, coïncidence, j'avais toujours l'arme de chargée sur ma commode.

"J'espère que personne ne t'a vu!!!"

Je lui tournais le dos, et je remettais en sécurité mon arme.

"Tu as retrouvé tes couilles pour venir me revoir!!? Après trois semaines, il t'en a fallu du temps""

Je faisais en sorte de pas hurler trop fort, mais, la villa était suffisamment grande, que  je doute que mon fils n'entende quoique ce soit. Puis, je ne me permettrais pas de parler de la sorte devant mes enfants.

Désormais face à lui, je croisais les bras attendant à ce qu'il me dise quelque chose mais, c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas m'empêcher de contre attaquer.

Qu'est-ce que tu veux?

Question idiote. Je savais bien ce qu'il voulait: son fils.


J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 4:20

Chapitre 3: La vérité à tout prix.Victorya & Enzo


On avait enlevé une partie de moi…Une partie lourde et profonde….

Je n’étais plus moi-même. Je…je n’étais plus rien…

Plus rien de concret ou de réfléchit.

Tout mon monde s’écroulait. Mon monde intérieur, intime. Ce que je cachais des autres. Cette partie de ma vie que j’avais pu contrôler jusqu’à présent, venait de se détruire en petits morceaux. Plus rien n’avait de sens. Plus rien était logique…

Je lui avais tout donné de moi…et elle m’avait tout prit. Comme ça, d’un seul coup…En l’espace de quelques mots…

En révélant un secret…Un autre de ces secrets qui avaient le don de me dévaster…

Et bien celui-là, c’était le coup de grâce. Celui qui venait de me scier les jambes, arracher le coeur de ma poitrine…

Jusque là, j’avais pu endurer toutes les douleurs qu’elle m’avaient fait directement ou indirectement…

Mais pas celui-là…

Jamais je pourrais accepté ce genre de…de cachotterie.

PAS ÇA !

Un enfant…Mon enfant…

Le nôtre…

Qu’elle a donné osé donné à son mari…lui donnant le rôle de père.

MON ENFANT !

Qu’importe si elle le savait dès le début ou il y a à peine un an.

Tout ce temps, tout ce putain de temps, j’étais là. Je…je l’avais moi-même conduit à l’hôpital...et je m’étais retiré de la salle d’attente avant qu’il se point le nez.

Dire que j’aurais pu être là. Prendre ma place, mon rôle…Ce rôle dont je rêvais !!!

Ça aussi, elle m’a l’a prit…

Comment je pouvais encore l’aimer après tout ça ?! Comment un homme descend et saint d’esprit parviendrait à continuer d’y croire, espérer d’elle ?

Ce n’était que maintenant je voyais le tableau. Que je m’apercevais du merdier dans lequel j’avais été…

Je m’étais qu’enfoncer de plus en plus n’ayant rien de concret en retour. Que des promesses et des petites douceurs pour le sustenter, mais rien…rien de concret.

Je me retrouvais encore seul…buvant un énième verre de whisky, me torturant avec cette photo…

Celle qu’elle m’avait donné dans cette chambre d’hôtel, en m’annonçant mon lien biologique…

Cette photo, elle ne m’avait pas quitté depuis. Une véritable obsession.

Léon…Mon petit Léon…

Je l’aimais ne pouvant plus me détourner de cette image…voulant désespérément le voir, le connaître…

Mon fils…

C’est fou…Je ne l’avais encore jamais vu véritablement en face, mais j’y était déjà attaché, connecté. Un sentiment purement viscéral comme si on m’y avait branché. Respirant le même air, ayant le même sang…

Troublé de le savoir si loin de moi…ignorant mon existence.

Non, un autre a prit ma place. Cette place qui me revient de droit !!!

Mon pire ennemi se trouve à mon poste. Mon poste de père ! Quoi de plus dégoûtant que cela ?!?!?

J’avais une haine infâme pour ce type depuis que j’étais jeune, souhaitant venger mon père, venger mon honneur, ce supplice qu’il m’avait fait subir dans cette usine et maintenant…maintenant c’était de pouvoir serrer mon enfant dans ces bras, tous les jours osant l’appeler “fils”.

Mon bureau avait été victime de ma colère…de ma douleur d’un tel cauchemar jusqu’en m’épuiser le corps et la tête.

Depuis trois semaines, trois semaines que j’y pensais sans cesse…Que j’y songeais n’étant pas concentré sur mes projets, mon travail.

Non, tout cela…ce n’était plus ma priorité. En un soir, les choses avaient changés. Mon Cabaret était devenu secondaire…bien secondaire.

Je n’entrais plus tôt le matin. Non, je passais par cette garderie où elle le déposait quelques fois par semaine. Je l’observais courir dans le parc. À prendre son élan pour lancer le ballon…ou juste…juste rejoindre ces camarades. Je…je voulais juste le voir...

Et chaque fois, c’était dure de partir, de ne pas rester…pour éviter les soupçons. Je me faisais du mal, je le savais bien, mais…je ne pouvais faire autrement. Ce petit…c’était le mien.

Je commençais à peine à le connaître…

Mais, j’avais de plus en plus un besoin, une nécessité de fouiller, de prendre ces informations, trouver les occasions de l’observer en douce…

Toujours plus…comme une drogue. Il m’en fallait plus…

Je suis son père…J’ai le droit de le voir. J’avais de plus en plus de mal à le cacher…à me cacher.

J’en avais assez…d’attendre. Aucun signe de vie de Vic…Aucun remord de sa part. Même pas décence de me donner cette chance,…cette chance de le voir…

Elle me donnait rien…Plus rien. Ainsi donc, je voyais son vrai visage. Son égoïsme de tout vouloir, sans rien donner en retour…

Cela faisait presqu’une heure que j’étais là, dans mon bureau à observer cette photo, caressant la papier qui formait sa petite joue rosée...

Il était si beau dans cet habit. Un véritable petit Prince…Un petit Prince qui grandissait encore, dans peu de temps…Une autre année…sans moi.

Non, je refusais de me retrouver loin de lui…De me mettre encore à l’écart.

Mes yeux, rougis par les larmes et la fatigue, se tournaient vers ce dinosaure vert en peluche. J’avais pris soin de le prendre vert; c’est sa couleur préférée…Le vert et les dinosaures...

Je savais déjà tout cela…mais il était temps que j’en apprennes d’avantage sur mon propre fils. C’est pourquoi ce dinosaure était munit d’une camera. Il n’était pas question que mon fils soit sans surveillance, dans cette maison avec lui…

Je me devais de le protéger, même à distance…Une vue sur ces déplacements, l’action autour de lui…Tout, tout sera enregistré. J’aurais des preuves…

Étant capable d’en avoir la garde, s’il le fallait ! Oui, j’étais à ce point écoeuré et déterminé…

Ayant le culot de m’y rendre moi-même chez elle pour le remettre à mon fils.

Son cadeau d’anniversaire.

Une dernière gorgée de whisky, je me levais de ma chaise, je déposais le dinosaure dans une boite cadeau et j’enfilais mon veston.

“ Monsieur ? Vous venez pas voir la nouvelle chorégraphie pour demain ?”

“ Non, je ne peux pas…J’ai…j’ai un rendez-vous important…”

“ Dans…dans cet état, Monsieur ? Vous ne voulez pas que j’aille vous chercher une nouvelle chemise et la coiffeuse du show ? Donnez-moi quelques minutes et…”

“ Non ! Je n’ai pas le temps pour la coquetterie…Je suis en retard…En retard…depuis trop longtemps…Vous êtes mon assistant, non ? Alors, prenez les commandes, ce soir. Je vous fais confiance…” disais-je en lui tapant l’épaule en signe d’accord de lui confier mon Cabaret pour la soirée…

Ce n’était pas ma priorité…Plus maintenant…

Était-il là, ce soir ?…

Au point où je suis rendu, je m’en foutais royalement. Oui, ces quelques verres diminuaient mes angoisses, laissant place à l’audace, le cran et la pure folie en moi…

Oui, il fallait être fou pour se pointer comme cela, à la porte de son ancienne amante, risquant la présence du mari. Un mari qui incarne la violence et la brutalité…

Mais tout cela, j’y avais déjà goûter….et pour voir mon fils, j’étais prêt à tout, même à cela…

Mon apparence laissait à désirer devant cette porte montrant que j’avais sacrifié bien des choses depuis quelques semaines me concentrant surtout sur mon objectif; cette envie pressante de prendre la place qui m’est dû.

Je n’ai eu aucune difficulté d’éviter le portier passant par derrière. J’avais tellement observé la cour arrière de cette demeure, que je connaissais les allées et venues des responsables de la sécurité.

Frappant à tout rompre sur cette planche de bois qui me séparait de mon garçon…surveillant quand même mes arrières, prêt à me défendre; mon arme bien dissimulé.

Mais, heureusement, je n’en avais point eu besoin, voyant sa silhouette se définir devant moi, de l’autre côté de cette fenêtre…

C’était bien elle, dans cette tenue de nuit…

Même avec toute la haine du monde contre elle, je ne pouvais pas m’empêcher de regarder la définition de ces courbes au travers de ce tissu fins. Nous nous regardions au travers de la vitre pendant quelques secondes. Étonnée de me voir, je m’en doutais pas…

Mais, elle ne devait pas m’écarter de mon objectif. Non, je n’en avais aucune envie.

J’étais là pour Léon. Mon fils…

Aucune résistance, au contraire. La porte à peine ouverte, elle posait sa main sur mon col entrouvert tirant pour me faire entrer, m’étouffant presque par sa raideur. J'en échappais mon sac cadeau par terre.

J’ai dû l’ajuster autour de mon cou afin d’être plus confortable, une fois à l’intérieur, me préoccupant pas de ces cries. Non, je la connaissais trop bien pour m’en soucier.

Encore des reproches, des insultes sur mon culot de me présenter chez elle. Vic aurait pu me dire mes quatre vérités, je ne l’écoutais pas. Mes yeux scrutaient les pièces que je pouvais apercevoir…

Aucune trace…Aucun indice de la présence de mon garçon….Je devenais subitement inquiet. Je me retournais vers elle…et je finis par entendre…

"Tu as retrouvé tes couilles pour venir me revoir!!? Après trois semaines, il t'en a fallu du temps""

Une bouffée de chaleur forte m’envahissait de toute part. Mon regard devenait noir ébène profond. Sans fin.

Non, le gentil Enzo n’était plus. Elle venait de réveiller un tout autre côté de moi. Celui que j’avais enfoncé trop longtemps lui accordant toutes ces chances aux promesses qu’elle m’avaient faites…

J’en avais assez d’être traité de la sorte. Je m’avançais lentement mais sûrement sur elle, furieux. Un léger sourire diabolique sur les lèvres.

“ Tu sais plus que quiconque que j’en ai des couilles, chérie. Toujours prête à vouloir baisser mon froc pour les voir…et t’en mettre plein la gueule...Tellement qu'on a un enfant ensemble, je te signale...”

Mon filtre avait tombé, en effet. J’en avais marre de la politesse et des douceurs. De me faire attendre, d’avoir été utilisé et m’envoyer des promesses, qui jamais, sont venues. C’était à mon tour de prendre le contrôle. De la faire reculer, dos au mur. Me regarder en face et lui faire ravaler ces paroles…

“ T’as du culot de me dire que j’ai pas de couilles, quand MOI, j’ai tout fait, tout essayé, pour que ça marche, nous deux ! J’ai exaucé les moindres désirs de Madame à m’en brûler le corps pour la sortir de sa merde et l’avoir à mes côtés ! J’étais prêt à tout sacrifier pour elle ! Encore aujourd’hui, je prends un risque en venant ici, me foutant de le croiser, de me battre avec, parce que je n’ai pas peur de le faire pour une personne que j’aime ! Mais…c’est pas toi que je viens voir…Non, toi, toi qui m’a mis à l’écart tout ce temps, me prenant pour un jouet, qui m’a caché bien des choses, tu n’as rien fait…Ce ne serait pas la moindre des choses de me contacter et m’accorder du temps durant ces trois semaines ?! Je te rappelle que c’est TOI QUI M’A CACHÉ MA PATERNITÉ…!!! “

Si près, touchant son visage de ma main crispée, je cachais encore soupçon de désir envers elle. Mais, j’étais capable de rester concentré, toujours possédé par la haine envers elle. Toujours cette objectif en tête…

“ Non, rien de ta part ! Tu te fous bien de moi... Alors, je suis venu. Je me risque pour le chercher ce temps, ma belle…Je suis venu le voir.Tu n’as aucune…aucune compassion pour moi, pensant que tout t’es dû, ayant aucun tord dans tout cela. Tu es resté ici, dans cette maison, dans cette tenue de nuit…acceptant de continuer de te faire baiser par le diable en personne !”

J’essayais pas de me montrer affecté par mes propos m’en mordant les joues de l’intérieur. Trois semaines, ce n’est pas assez pour effacer 8 ans d’espoir, d’amour…




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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 19:20

la vérité
à tout prix


Tu sais plus que quiconque que j’en ai des couilles, chérie. Toujours prête à vouloir baisser mon froc pour les voir…et t’en mettre plein la gueule...Tellement qu'on a un enfant ensemble, je te signale...”

Tout en l'écoutant attentivement, il s'avançait lentement vers moi et tout en le voyant s'avancer vers moi, je ne pouvais pas m'empêcher de faire de même, mais en arrière. Plus il avançait, plus je reculais...

Son regard poignardé qui devenait de plus en plus noir, ses paroles qui n'étaient pas les siens. Jamais, auparavant il aurait osé me parler de la sorte.

Je ne le craignais pas, du moins, je n'avais pas peur de lui !! Et même si, maintenant, je me trouvais bloquer entre le mur et lui, je savais éperdument que malgré mon désavantage face à lui, je restais au encore dessus de lui !! Quoi qu'il fasse, j'aurais toujours un avantage...

Je tenais son fils.

Son fils m'appartenait.

Pourtant, ce n'était pas ce que je voulais... Je ne veux pas la guerre en lui et moi!!!

À vrai dire, je n'attendais pas à un tel revirement de situation – je pensais que lui avouer mes sentiments d'une part, et de l'autre, la paternité de mon fils allait tout résoudre – qu'il allait de nouveau se jeter dans mes bras et qu'ensemble, nous allons trouver une solution la plus juste et sécurisante pour nous ... mais au lieu, je me prise le mur en plein fouet.

Tout ce qu'il voulait s'était son fils !!! A croire qu'il en avait strictement plus rien à foutre de moi!

Sur le moment même, je me sentais vaincue. J'avais perdu.

Pour la première fois, je me taisais et je me contentais de le regarder droit dans les yeux ...

Je l'écoutais dire toutes ses saletés à mon égard.

Ce sont souvent les cœurs les plus tendres qui ont reçu les coups les plus durs  et à forcer d'avoir jouer avec le feu, ils finissent par devenir mauvais !

Je pouvais lire dans son regard toute la haine qu'il ressentait désormais à mon écart, et ces mots qui ne cessaient de me poignarder droit dans le cœur me déchiraient.

Je ne pouvais que m'en vouloir, et quoi que je dise, le mal était déjà fait. Je ne pouvais pas reculer, et malheureusement, j'allais devoir en subit les conséquences.

Soudain, quand je sentais sa main sur ma joue, je ne pouvais pas m'empêcher de fermer les yeux – un court moment – profitant de cette infime tendresse. Sa chaleur me manquait terriblement, il me manquait.

Seulement, il continuait ses attaques – comme si, il n'y avait strictement plus rien entre nous – comme si l'amour avait totalement disparu ...

Je pourrais le gifler, lui foutre mes cinq doigts de la main sur sa joue, mais je n'avais plus la force ni l'envie de me battre avec lui. Au lieu de riposter comme, j'avais toujours tendance à faire, je déposais ma main sur la sienne, celle qui se trouvait encore sur ma joue.

Mes yeux se sont remplis de larmes et malgré que j'essayais de paraître plus forte que je ne l'étais, je ne pouvais pas retenir ces larmes qui coulaient lentement le long de ma joue

Il m'avait blessée...

Et cette main qui ne quittait pas la sienne, était le moyen pour moi - de chercher encore une douceur en lui.

Ce n'était pas le fait qu'il m'insultait indirectement de salope qui me faisait le plus de mal, mais le fait que je réalisais à quel point, j'avais tout foutu en l'air ...

J'avais gâché toutes mes seules chances d'être réellement heureuse avec l'homme que j'aimais.

Et par ma faute,  non seulement, l'homme devant moi me haïssait, mais il était là pour mon fils !!! Et cet instant, j'avais tellement peur de perdre mon garçon!!!

Bref, comme je disais, je profitais de la chaleur de de main pour essayer de trouver un peu de réconfort mais aussi de garder un peu espoir...

« Je suis désolée. »

Bien que le temps peut sécher les larmes de mes yeux, le temps ne t'effacera pas mes erreurs.

Étant donné que nous étions suffisamment proche l'un à l'autre, je posais mon front contre le sien, et j'ajoutais :

« Tu sais ce qui me fait le plus mal, Enzo ? Tu as beau venir me voir, m’insulter et me jeter la pierre comme si j'étais la pire des garces ....  je m'en contre fiche, mais, c'est le fait que tu crois que le monde ne tourne qu'autour de toi !!! »

De mon autre main, je le poussais délicatement – le forçant à s'éloigner de moi.

«Tu as de la chance que je suis suffisamment idiote pour ne pas te foutre dehors... mais sache une chose, tu trompes à mon égard... Tu te trompes sur tout !!! Cette nuit-là, j'avais besoin de toi ... J'avais besoin de ton soutient, j'avais besoin de me sentir rassuré, j'avais besoin de t’entendre dire que tu seras avec moi quoiqu'il arrive, et .... tu as préféré partir .. tu m'as laissé seule... tu m'as laissé dans la peur ... tu m'as abandonnée alors que j'avais le plus besoin de toi ... C'est ça un couple enzo... C'est d'affronter parfois de mauvaises nouvelles, et de les affronter ensemble ... C'est ça aimer une personne, c'est d'être avec elle quoiqu'il arrive»

Chaque fois que je lui disais : le besoin, je lui pointais mon doigt sur sa poitrine Et avec tout ça, j'essayais de retenir aux maximums mes larmes, et surtout, je ne voulais pas éclater en sanglots.

«Ces trois semaines, je vis constamment dans la souffrance, dans la crainte de perdre tout !!! J'ai beau me renseigne à gauche et à droite, aller voir un avocat pour mes droits.... quoique je décide, que quoi je fasse, Enzo ... Je suis fichue ... et le plus pire, c'est que je ne peux que m'en vouloir à moi-même... Parce que j'aurais dû fermer ma gueule, ou fermer mes cuisses ... je n’en sais rien ...  »

Je me suis jetée toute seule dans le trou. Et le fait qu'il soit ici, ce soir, raccourcissait la date ultime.

Il voulait son fils, et je ne pouvais malheureusement pas le retenir.

Mais cela voudra dire que bientôt ; Rodrigo allait être au courant, et là, je perdrais tout !

«Tu as gagné .... Parce qu'il y n'a rien de plus pire que tu puisses faire à Rodrigo.... Cela va l'achever de savoir que Leon n'est pas son fils, et que tu as baissé sa femme pendant des années... Félicitation, tu as eu enfin ta vengeance. »

Je lâchais un p’tit rire nerveux, un petit rire qui reflétait tout mon abattement. Pourtant, cela n'avait rien d'un jeu, mais je me sentais malgré tout vaincue. Il avait gagné. J'essayais de reprendre sur moi même, et d'être forte à tel point qu'étonnamment, je m'approchais de lui, et d'un geste de tendresse, je lui remettais convenablement le col de son chemisier, et sa veste. Je voulais qu'il soit présentable devant son fils.

_ Leon se trouve dans le salon


J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 21:05

Chapitre 3: La vérité à tout prix.Victorya & Enzo


Je parvenais à sentir cette proximité avec elle, malgré tout. Percevoir ces yeux affolés, sur le point de craquer par cette tension qui s’installait entre nous…Le contact de son front sur le mien. Sa peau douce venant, probablement, tout juste de sortir du bain. Son odeur qui pouvait facilement me jeter dans le feu, à une époque…et peut-être même encore aujourd’hui…

Mais les mots…ces mots durs qu’elle me crachaient en me repoussant aussitôt effaçaient tout…

Tout ce qui était encore beau, encore possible…venaient de disparaître.

Elle m’accusait de son triste sort, de sa fâcheuse position, ayant manqué de soutien, d’attention de ma part. Que je l’ai abandonné…

Moi ? MOI !?!?!

Je la laissais continuer de se plaindre, de me maudire, d’avoir fait de sa vie un enfer…de toute évidence…

À ces yeux, j’avais profité d’elle…Oser me définir une relation de couple, d’affronter le pire ensemble…

ENSEMBLE !!!!

Comment pouvait-elle me dire de telle chose ?! De me faire la morale sans se regarder dans un putain de miroir !

Ayant même le culot de gémir sur la fatalité de ce pauvre Rodrigo…

Elle…elle..elle n’avait rien à se reprocher, non…

À peine elle venait d’ajuster mon col, je prenais ces poignets au vol, les serrant bien afin de la surprendre, de freiner ces pensées et ce rôle de pieuse comme elle jouait devant moi.

Je retenais cette colère qui m’enflammait presque le corps en entier. Mes yeux brûlaient la fixant avec ténacité :

“ T’as fini ? Tu veux un Oscar pour le rôle de la tragédienne, LA victime de notre histoire ? Car, c’est bien ça, c’est toi la victime… Tu es blanche comme neige…C’est moi la crapule. Le séducteur qui t’a ensorcelé, qui t’a détourné de son rôle de femme mariée, de jolie princesse d’un magouilleur sans âme. Je suis l’égoïste qui a saccagé ta vie, qui n’a pas cessé de te faire du mal, qui t’abandonnée pendant 3 semaines, hein ?! 3 semaines épouvantables qui méritent qu’on me jette au feu... Et ce pauvre Rodrigo qui va souffrir par qu’il croit que MON FILS est le sien…Ohhhhh Oui, je suis un vrai salaud. »

D’un coup, je la ramenais vers moi, me retrouvant nez à nez avec elle, toujours tenant ces poignets. Non, je n’étais pas méchant. Ces poignets ne souffraient pas, pas autant que moi d’attendre tout ce venin à mon sujet…

“  3 semaines…que je t’ai abandonné…Être avec elle quoi qu’il arrive, hein ?! ”

Nous dansions ensemble, le temps que je l’entraîne, de nouveau, vers le mur. Que je l’appuie doucement contre cette surface pour qu’elle reste en place. Qu’elle ne m’évite pas durant tout ce que j’avais à lui dire.

“ Moi, ça fait 8 ans !!! 8 ANS que j’ai besoin de toi, que tu ne cesse de me dire de continuer, d'être patient. D’y croire encore a ne cessant pas de t’entendre me dire que….que tu seras avec moi…que nous allons être ensemble. ENSEMBLE…Car, aimer une personne, c’est ça, non ? C’est d’être AVEC elle quoiqu’il arrive ?!?!”

Une de mes mains touchait sa joue, tremblant d’hésitation. Non, elle s’y accrochait tenant tête à cette idée de tendresse. Désirant tant la caresser…mais qui se contentait de la tenir, les phalanges crispées.

“ 8 ans que j’attends, que tu me fais languir avec tes belles paroles, tes invitations aguicheuses me suppliant de tout laisser ce que je fais, pour toi…Que je me fends en quatre pour te protéger …à en trahir mon propre clan…mes amis, ma famille. Assez fou amoureux de toi pour avoir attendu tout ce temps...(Rire)…Et je t’attend toujours ! ”

Je m’en mordais les lèvres de l’intérieur, tendu, me retenant d’élever la voix, ne voulant pas effrayer le petit. Ma deuxième main sur son autre joue. Tout bas, presque trop doux pour être rassurant :

“J’en ai assez. Assez que tu annules tout à la dernière minute, que tu me laisses en plan, croyant que je dois m’y soumettre. Que c’est le prix à payer. Que c’est normal. Normal de te laisser partir retrouver un autre homme que tu me dis détester…d’accepter qu’il te touche, qu’il couche avec toi, tous les soirs… »

Ma gorge se serrait essayant de rester calme. De me tenir encore adéquat dans cette triste maison. Pourtant, tout allait de travers ici. Rien ne respirait le bonheur :

« Tandis que moi…moi, je ne dois fréquenter personne en ton absence. Même quand tu me laisses pendant des mois, tu vas quand même menacer les femmes que j’essaies de fréquenter…Pour essayer de t’oublier, de me désintoxiquer. Tu es devenue comme une drogue pour moi…Tu m’étouffes ! Une femme jalouse qui veut tout garder pour elle…et qui ne me donne rien ! Et c’est moi qui crois que le monde tourne autour de moi !? »

Ma colère s’effaçait tranquillement sur mon visage laissant place à un chagrin, laissant des larmes montées sans gêne…

« J'ai perdu mon monde, Vic ! Tu m’as tout prit ! Mon être, mon coeur…Tout jusqu’à ma paternité. Même ça…tu l’as donné à quelqu’un d’autre…À mon pire ennemi…”

Je laissais un silence la regardant complètement désemparé. J’essayais de trouver une réponse à mes questions au travers de ces somptueuses pupilles. J’arrivais encore m’y perdre. Une main la quittait, tandis que l’autre se permettait un peu de douceur avec le pouce frôlant sa mâchoire.

“ Qu’est-ce que je suis, maintenant ? Hein ? (Rire dérangé) Je ne sais même plus qui je suis… »

Oui, à ce point. J’étais à ce point désaxé…n’ayant plus aucun filtre. Plus aucune retenue. Je n’étais plus moi-même.

“Alors,…si j’arrive pas à t’avoir auprès de moi, étant à quelqu’un d’autre, j’y arriverais peut-être, en voulant reprendre ce qui m’appartient… ”

Ce moment de distraction, avait permis à mon autre main d’aller fouiller sous mon veston et en sortir mon arme, le montrant discrètement à Vic.

Anticipant sa panique, je lui prenais aussitôt la taille, et la ramenait contre moi. Le nez dans sa chevelure, j’en respirais les effluves de cette femme dont j’étais junkie, fermant les yeux.

3 semaines…3 semaines que j’y pensais…

Malgré tout, j’avais le sourire aux lèvres, riant tout bas…

Je lui murmurais dans son oreille :

« Non, non…Laisse-moi…Laisse-moi faire ce que j’aurais dû faire depuis trop longtemps. C’est à cause de lui, tout ça. Je suis fatigué…J’en peux plus d’attendre…Et si je veux ton bien et, maintenant, celui de mon fils, il faut qu’il disparaisse. Je…je…dois protéger ma famille. Il a prit ma paternité. Alors, je dois prendre sa place. Ma place. Tu ne vas pas m’empêcher ça, hein ?…(Rire cinglé) Il va arriver bientôt et ce sera enfin fini…pour lui ou pour moi… »

Je nous éloignais du mur, tranquillement. La serrant contre moi comme si nous dansions. Je faisais quelques pas sur une musique qui n’existait pas. Je profitais de ce moment de silence contre elle.

« Donc, en attendant, je vais aller voir mon fils, d’accord ? Je n’allais quand même pas manquer son 6e anniversaire…» disais-je en rangeant mon arme discrètement.

Je me détachais de cette femme pour reprendre le paquet que j’avais apporté. Je devenais de plus en plus nerveux en m’approchant du salon. Mes yeux brillaient sous l’effet de la lumière du salon...

Caché près du seuil de la porte, je l’observais, tâtonnant ce paquet comme jamais, terriblement instable.

Il était si beau, assis devant la télé. Ces cheveux, ces yeux foncés, dans ce petit pyjama...

Je reculais…Je craquais le voyant enfin, en vrai, couvrant ma bouche pour m’empêcher de faire du bruit. Je fixais Vic en pointant ce petit être humain dans le salon.

Je murmurais…

«  C’est…mon garçon..Il est si beau…Il est en bonne santé, hein ?...»




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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 21:12

la vérité
à tout prix


Il me tenait fermement par les poignets, m'empêchant ainsi tout mouvement. Il ne cherchait pas à me faire du mal, juste à me contrôler. Peut-être que le fait que je sois très tactile de mes mains le dérangeait au point de le déstabiliser. Et par précaution, il préférait prendre les commandes.

Au début de notre relation, je n'étais pas comme – comme je suis aujourd'hui – en fait, c'est lui qui m'a fait changer. En mieux! Du moins, c'est ce que je pense. Au fils des années, je me suis davantage ouverte à lui, dans le sens, où je me suis totalement laissé aller, devenant même un peu trop collante à mon goût. J'étais devenue quelqu'un de très attentionné, et très sentimental surtout avec lui, Enzo. Je ne pouvais pas m'empêcher de l'être avec lui alors qu'avec Rodrigo, c'était juste impossible.

En huit ans, nous avons vécu tellement de belles choses que je ne voulais pas que tout s'arrête.

Pas comment ça !

Mais plus, il parlait, plus je me rendais compte que je ne valais pas mieux que Rodrigo. Je sentais mon dos qui de nouveau se collait contre le mur, et Enzo qui ne me quittait pas. Nous étions si proches, tellement proches que je pourrais encore le séduire à ma manière, c'est-à-dire, qu'il me suffisait juste de capturer ses lèvres, et de l'embarrasser.  Et croyez-moi, aussi fou que cela puisse paraître, j'en avais tellement envie, terriblement, mais, je savais éperdument qu'enzo en avait pas envie ...

Je le regardais droit dans les yeux, je me laissais toucher. Sa main ne cessait de me caresser le visage. Je voyais qu'il souffrait .... et le pire dans tout ça, ce n'était uniquement de ma faute.

Pourtant, on pourrait mettre tout sur le dos de Rodrigo, mais ici, c'était mes propres choix! Mes propres erreurs!

La souffrance qu'il ressentait, le désarroi qu'il éprouvait, je ne pouvais que m'en vouloir !!!

De nouveau, il me bombardait de vérité – des vérités qui me faisaient mal !! Mais qui sont justiciables.

Je suis loin d'être l'amante parfaite, d'être la femme parfaite, mais il ignore tout ce que j'ai pu faire, comme manigance, comme mensonge, ou bien même, tout le risque j'ai pris pour que je puisse passer du temps avec lui !!!

J'essayais d'ouvrir la bouche, de lui répondre à ses attaques, mais dès qu'il voyait que je voulais en placer une, il posait son index sur mes lèvres pour que je me taise. Avait-il peur que mes réponses ? Je sais que parfois je peux être piquante, et que ce n'est aucunement les réponses qu'il attendait.

Puis mes yeux quittèrent les siens pour venir se plonger sous son veston. Il avait osé sortir une arme.

À un moment, j'ai senti des bouffées de chaleur, qui s'étendaient à tout le corps.

Dans ma tête, tout se passait extrêmement vite. Des scénarios insensés et noms de dieu, cela paraissait tellement équitable!! Il m'en voulait de l'avoir tout prit, tout jusqu'à sa paternité  alors, oui, il avait tous les droits de vouloir .... ma mort et comme il disait, reprendre ce qu'il lui appartenait: Léon.  

« Enzo.... »

Je paniquais, mettant mes mains en avant, mais rapidement, il anticipait venant me prendre aussitôt par la taille. Je me collais à lui, sentant ainsi cette arme sur mon ventre.

Je fermais les yeux, pensant vraiment qu'il allait le faire, qu'il allait mettre un terme à tout ce fardeau.

Mais d'un coup, la tension tombait aussi rapidement que mes bouffées de chaleur. Ces mots m'apaisaient.  

Bordel, j'avais bien cru le contraire, et honnêtement, à sa place, je n'aurais pas agi de la même manière et quelquefois, je me demandais bien comment il pouvait encore trouver la force de m'aimer.

J'étais un monstre.

Je ne disais rien !!! Je me taisais ... Pour la première fois, je fermais littéralement ma gueule.

Puis, il me quittait pour marcher quelque pas en direction du salon, prenant au passage son colis, et rangeait son arme sous son veston.

J'ignore pourquoi, mais je restais sur mes gardes.. Savoir qu'il avait une arme, cela ne me rassurait pas vraiment.

Je passais ma main dans ma chevelure, essayait de reprendre mes émotions, et d'essayer surtout de le calmer... Je pourrais être vache avec lui, sur ce coup, il le méritait, mais est-ce judicieux en sachant qu'il avait une arme ?

Je m’avançais lui... Et d'un geste brusque, je l'emmenais loin de mon fils. Dans une pièce de la maison où j'étais sûr qu'il ne puisse pas nous attendre et là, un bruit sec se faisait entendre. De ma main, le plat de la main venait violemment se claquer contre sa joue ... Je ne voulais le gifler aussi vif, mais celle-ci était partie tellement vite que je n'avais pas su contrôler ma force.

Mais cela avait pour but de l'ébranler,  pour que je puisse prendre cette arme dans sa veste.

«Comment tu peux te pointer ici avec une arme ? » Je m'éloignais de lui, sans lâcher bien évidemment cette arme. «  Qu'est-ce que tu croyais faire ? Tuer Rodrigro devant notre fils ? C'est ça que tu veux lui donner comme bonne image de toi ? Un père qui tue à sang-froid son ....  » Son quoi ? Son autre père ? « Enzo ... bordel.... je .... » Je lui tournais le dos, essayant de reprendre mes émotions. «  Tu viens ici, tu m'insultes limite de salope sans cœur, tu viens avec une arme, tu ... bordel ... ENZO »

J'étais en colère contre lui, j'étais terriblement en colère et par précaution, je vidais le chargeur à mes pieds... et puis je me retournais vers lui, et je balançais son pistolet – heureusement, je le manquais de peu ... parce que je pense que recevoir une arme en plein face, cela doit faire terriblement mal !!!

« J'ai peut-être gagné  l'Oscar pour le rôle de la tragédienne,  mais toi, tu as l'oscar de la débilité..  JE te jure enzo, tu te pointes encore une seule fois avec une arme, toi et moi, c'est terminé pour du bon !!!. Tu as compris ?!!! Je peux tolérer  tout ce que tu m'as dit, mais pas ça !!! »

Je m'approchais pas de lui !!! Au contraire, je m'éloignais en faisant les cent pas ... Je devais me calmer et réfléchir ...

«Et je tiens à rectifier une chose, cela ne fait pas huit ans que tu as besoin de moi parce que je te signale que la première année, on s'est cherché mutuellement à se tuer !!! donc elle ne compte pas vraiment »

Oui, la première année a été véritablement mouvementée ... On avait plutôt joué au chat et à la souris ... Attrape-moi si tu peux ... Et au final, c'était lui qui m'avait attrapé et cette nuit là, il aurait pu mettre fin à ma vie, et cela aurait pu éviter bien des ennuis ... mais au lieu de cela, il m'avait l'amour ... Une nuit que je me souviendrais toute ma vie.

«Tu savais pourtant qu'être avec moi, ce serait difficile et je t'avais prévenue pourtant.... Tu le savais !!! »

J'arrêtais enfin de marcher inutilement et je le regardais.

«Puis, mes invitations aguicheuses comme tu l'as si bien dit, cela t'a jamais déplu, hein !! Donc, ne viens pas me dire que tu as dû touuut sacrifier pour moi !! Je ne t'ai jamais forcé à venir, à accepter mes invitations... »

Je n'étais pas une femme facile, et encore, facile à cerner, mais, jamais, je m'excuserais pour ça !!! Je ne l'avais jamais menacée de venir me voir au risque de le castrer ou autres ... Il était libre d'accepter ou non de venir me voir en cachette ... Il était libre sur tout !!! Il aurait pu tout stopper.

«Et oui, parfois, je devais annuler en dernière minute, mais c'est ça aussi, une vie famille, Enzo et ça, tu te rendras compte quand  on formera une famille. Parfois, tu auras envie de me faire l'amour, et là, tu auras les enfants qui débarquent et tous nos plans tomberont à l'eau ... » disais-je un air des plus mielleux, en formant avec mes lèvres un cercle saillant où les commissures sont rapprochées. Une bouche de boudeuse.

Je quittais cette pièce pour venir m'isoler dans la cuisine.

Je faisais le tour de la table de travail, pour venir me servir un petit verre de vin. Ce n'était pas trop fort, mais j'en avais réellement besoin. Alors que je voyais qu'il voulait m'adresser la parole, je lui disais d'un ton sec :

«Tais-toi »

D'un geste de la main, je l'avais dit se taire parce que j'avais  pas encore envie de l'entendre dire des atrocités à mon écart.

«Tu as assez dit !!! Des choses méchantes, des choses vraies, des choses un peu moins vraies, mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ? »

Je buvais une grande gorgée de mon verre.

«Te dire que je suis jalouse ? Possessive ? Que je déteste l'idée que pendant que je ne suis pas là, tu tapes des dizaines de meufs ? Que tu peux trouver mieux que moi!? »

Des coups d'un soir, il en a eu et je le sais alors m'en vouloir parce que je passe mes soirées avec mon époux, et que parfois oui, je couchais avec lui ( et non pas tous les jours), mais au moins, je n'avais pas un garage en guise de vagin.

Ceci dit, pour le restant, c'est vrai que parfois, j'allais trop loin. Je ne devrais pas aller menacer ces conquêtes, mais j'avais tellement peur de .. Le perdre. Il pourrait trouver mille fois mieux que moi, aussi bien physiquement que caractériellement.

Il ne nous fait pas oublier une chose, j'ai eu 4 enfants, mon corps est loin de ressembler à des beautés comme ces précieuses employées.

Des vergetures, j'en ai plein - ce qui est tout à fait naturel, mais je craignais qu'il tombe sous le charme d'une belle mannequin et puis, je ne pouvais pas non plus l'ignorer le fait qu'Enzo était un bel homme. Voir trop sexy!!! Il prenait soin de lui, et je voyais bien qu'il avait encore changé physiquement. Est-ce pour épater la galerie? Trouver une autre femme? Peut-être bien. J'avais de quoi me poser des questions...

«Et pour info, Rodrigo n'est pas toujours là, tous les soirs ... »

Heureusement, sinon sans cela, comment aurais-je faire pour jongler entre lui et enzo? Des nuits, nous en avons passé ensemble. Dès que Rodrigo n’était pas là, et qu'il retournait au Mexique, la première chose que je faisais, c'était de tomber dans ses bras.  

« Et heureusement qu'il ne rentre pas ce soir, parce que ... j'ose imaginer»

Je déposais mon verre sur la table de travail, et je poursuivais :

«D'ailleurs, j'ai deux questions à te poser : ton but c'est d'avoir uniquement Léon auprès de toi ou ma famille ? Et est-ce que tu serais capable de regarder mon fils droit dans les yeux en sachant que tu as tué son propre père ? Je te parle d'Alvaro ... Est-ce que tu es prêt à éduquer cet enfant ? À l'aimer ? Sachant qu'il est le fruit de ton pire ennemi ? »

Cela faisait plus de deux questions... mais je voulais savoir ... Je voulais être certaine qu'il était prêt à aimer Alvaro, à le considérer comme son fils ...

«  Je ne peux pas l’abandonner, et je ne peux pas non plus que tu tues son père... Je ne veux pas qu'Alvaro découvre plus tard que l'homme que j'aime a tué son père ... Je pense que tu peux comprendre, et te mettre à sa place... Rodrigo a tué ton père ... Qu'est-ce que tu crois qu'il va se passer plus tard ? »  

Je crains le pire, et savoir qu'un jour, j'allais devoir choisir entre eux ? Je préférais trouver une autre solution maintenant, que devoir vivre ce moment.

Mais .... une fusée venait interrompre notre conversation

«MAMAAAAAAANNN »

Soudain, le petit Léon courait dans la cuisine, et directement, il se dirigeait vers moi.

«S'il te plaît, tu peux me faire un cacao chaud ... »

Son regard se tournait vers Enzo, et instinctivement, il se mettait derrière moi, se cachant derrière ma jambe.

«mon bébé, c'est Enzo .... Tu te souviens je t'ai parlé de lui !!»

Seul sa tête dépassait ma jambe et le fixait ...

«Oui, c'est le monsieur que j'ai tapé... que j'ai fait PAN... prend ça !!!  PAN ... PAN .. PAN prend ça!!!  »

disait-il en imitant des coups de bâtons, plusieurs fois d'affilées, mais rapidement, il arrêtait tout mouvement quand il apercevait qu'Enzo s'avançait vers nous, et il n'avait pas fallu longtemps  pour qu'il prenne la fuie en direction du salon!!

«Je sais !!! Je devrais lui interdire de regarder  Batman .. il devient fou avec ça !! Mais au moins, cela répond à ta question, il est parfaite santé ... D'ailleurs, pour ça, il est comme toi, il est hyperactif ce gamin»

je lâchais un soupire et je me retournais vers le frigo pour prendre une barquette de lait...

« Tu en veux un aussi? Ainsi tu pourrais lui apporter et essayer de discuter ? »

Je me retournais et là, je me tapais contre lui, ne sachant pas qu'il s'était rapproché aussi près.

Un moment de silence s'était installé entre nous ...

Je me contentais uniquement de le regarder dans les yeux avant de briser ce silence :

« On en parlera plus tard, si tu veux !!! Ta priorité c'est ton fils !!! » Je reculais d'un petit pas pour que je puisse passer à côté de lui «Tu es ma drogue aussi Enzo, sache-le » murmurais-je.



J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 21:16

Chapitre 3: La vérité à tout prix.Victorya & Enzo


Elle venait de me gifler…

Un coup violent et si brusque…

J’en avais presque perdu pied. Peut-être que la force de mes mots, de ma colère et de cette douleur m’ont totalement épuisé n’ayant plus aucun réflexe.

Non, je ne l’ai pas vu venir. J’étais déconcentré par un tout autre chose.
Ce gamin dans le salon, rivé sur cette télévision. Si petit que ces pieds ne touchaient pas le sol. Ils gigotaient toutes les deux, emballées par cette émission à l’écran. Si petit et si innocent…ignorant tout ce qui se déroulait de l’autre côté du mur. Qu’une forte dispute saccageait la relation de ses parents. Ses véritables parents…

J’étais ici pour lui. Je voulais être là pour lui, pour de bon. Ne plus être mis à l’écart et prendre ma place qui m’était dû. Je désirais plus que tout mettre un terme à cette tension qui nous empêchait d’être ensemble…

J’étais venue ici avec l’idée de remplir ma promesse et ainsi les libérer de cet homme…

De notre ennemi…

Oui, notre ennemi, car il représente le mal dans cette famille. Il s’impose et sème la terreur dans cette maison. Il suffit d’y entrer à l’intérieur pour sentir cette pression, l’inconfort de s’y trouver. Tout respirait son autorité, sa menace et la crainte.

C’était assez. Je ne pouvais plus supporter de les savoir ici, avec lui. Je n’étais encore jamais autant plus décidé. Prêt à me pointer sans prévenir et armé.

Et c’est cette arme qui avait mis Vic dans un tel état, au point de me balancer ma propre arme près du visage, vide…

Elle venait de le décharger ajoutant plusieurs injures et blâmes au passage.

Je restais immobile après avoir ranger mon arme. Je l’écoutais à son tour, me balancer sa haine…ou plutôt tenter de réfuter tout ce que je vais de lui balancer après tant de retenue.

Je n’en croyais pas mes oreilles. Bouche bée, me tenant la joue enflée.

Elle ne voyait pas. Elle ne voyait rien de mes intentions. Croire que j’allais utiliser mon arme devant mon fils…Que j’étais aussi monstrueux que cet homme qu’il ose appeler “ Papa”.

Non, j’avais un plan. Une façon de faire…Après tant d’année, j’étais capable d’user de discrétion. De trouver un moyen de toucher mon but sans causer de dégât. Pour mon fils, j’étais prêt à tout…

Mais encore une fois, elle me freinait. Elle m’empêchait de le faire, trouvant encore et toujours des excuses…Une façon de se faufiler…d’éviter le sentiment de culpabilité.

Comme un plaidoyer, elle procédait, point par point rectifiant tous mes énoncés refusant d’être la responsable, coupable de la situation. Qu’elle n’était pas la raison que nous nous sommes rendu là. Que je suis rendu là…

Au pied du mur, essayer une dernière tentative pour obtenir, enfin, ce que je veux. Ce que je souhaite depuis si longtemps…

Mais de la voir aussi évasive, aussi fuyante, bornée à sa version de l’histoire: je perdais de plus en plus l’envie de tenir encore le coup…pour elle. De me battre…pour elle.

Elle reculait…encore.

Oser me dire qu’elle ne m’avait jamais rien promis, qu’elle n’a jamais insister….pour enchainer immédiatement en parlant de notre futur famille; je bouillais…Elle se contredisait en une seule phrase.

“ Comment oses-tu…”

«Tais-toi »

Et encore, elle avait le dessus. Elle arrivait à me faire taire. Je fermais ma gueule, sans pour autant avoir ce visage colérique qui la fixait…la voyant boire; fuir à sa façon.

Fuir en jouant encore la carte du désistement et de l’exagération. Qu’elle n’y pouvait rien, c’était plus fort qu’elle d’aller effrayer celles qui souhaitent me rencontrer, en apprendre plus sur moi. Qu’un simple baiser sur ma joue était une menace pour elle.

Une réaction qui en expliquait d’autre. Elle n’avait pas confiance. Pas confiance en elle et pas confiance en moi…

8 ans d’attente n’était pas une preuve irréfutable qu’il y avait aucune menace, aucun risque ? Peu importe qui m’embrasse, il n’y avait qu’elle que je voulais ? Non, ne voyait-elle pas cela ?!

Non, elle ne voyait rien. Je comprenais de plus en plus…

Encore plus avec sa série de question. Un interrogatoire afin de savoir si j’étais encore eligible. Être sur et certaine avant de faire le grand saut…

Mais, il y avait toujours quelque chose, un détail, un doute qui la fait hésiter…qui l’empêche de sauter…et qui me fait perdre espoir.

Si elle ouvrait ces yeux. Si elle arrêtait de douter de moi, Vic verrait que depuis le début, qu’en la faisant mienne, qu’en la prenant avec moi, je voulais aussi prendre ces enfants. Je voulais Vic dans son entièreté et cela incluait sa famille.

Pourquoi encore et toujours ces questions ? Ces question qui revenaient sans cesse la tourmenter l’empêchant de me voir comme une solution. Je me sentais plutôt comme un obstacle. Celui qui la dérange et qui met en péril sa vie de famille…

Une nuisance…

Être vu comme le monstre auprès de son plus vieux. Ces mots me faisaient du mal, car je n’avais pas du tout cette vision de moi. Au contraire, je me voyais comme celui qui allait leur apporter du bien; une libération…

Comme mon beau-père avait fait pour ma mère et moi…

Je m’avançais vers elle, lentement, insulté, me retenant pour ne pas crier:

“  Mais mon père nous a débarrassé de mon géniteur qui nous maltraitaient ma mère et moi…Il nous a libéré de la violence et du chagrin que ce monstre nous infligeaient. J’ai passé de magnifiques moments avec lui me sentant véritablement aimé. Ma mère était à nouveau heureuse…Comme j'aurais voulu que tu sois heureuse. Je…”

«MAMAAAAAAANNN »

Mon coeur se serrait au même moment où je le voyais arrivé dans la cuisine. Je ne bougeais plus comme si ce petit être avait le contrôle sur moi. Il avait une partie de moi…

Cet enfant était le mien et c’était la première fois que je le voyais de si près. J’avais du mal à me montrer insensible. Mes émotions allaient de travers depuis des jours et devant mon fils; c’était pire…

Je m’en mordais les joues pour éviter de l’effrayer…, mais émotions ou pas, de le voir se cacher à ma vue, me fendait le coeur.

Je le regardais. Je l’admirais. Tout mon attention était porté sur ce petit ange…

Je me doutais bien de ces craintes, mais j’essayais quand même de m’en approcher, en essayant de sourire…

Je voulais le voir. Je voulais tellement le toucher, le prendre dans mes bras…Difficile de me retenir pour ne pas le faire.

“ Sa..Salut…” disais-je doucement en me penchant.

Mes premiers mots adressés à mon fils; les plus difficile à prononcer…

Pendant deux secondes, je croyais qu’il s’approchait de moi. Qu’il allait se coller et me faire un câlin…

En vérité, il me contournait courant dans le corridor pour retourner au salon. La déception sur mon visage. Dès qu’il avait disparu, je poussais un soupire, perdant encore plus de tonus, ma tête entre mes épaules. Je me couvrais le visage…

Et Vic qui renchérissait en comblant le silence de propos qui ne faisait que tourner le couteau dans la plaie. Parler comme si de rien était…alors que je venais de rencontrer mon fils pour la première fois.

Je profitais qu’elle ai le dos tourné vers le frigo pour m’approcher d’elle…Je me redressais d’un bon dans l’envie de répliquer, de la maudire encore plus vivant un véritable calvaire…

Au lieu de cela, nous nous échangions un regard, face à face. Je tremblais étant sur le point d’exploser…, mais je pensais à mon fils dans l’autre pièce.

Oui, c’était ma priorité. C’était, maintenant, ma priorité.

Car, je comprenais de plus en plus qu’outre ces enfants, je n’ai jamais été la priorité de cette femme.

Je n’ai pas pu m’empêcher de pousser un son court, ne croyant pas un seul mot de ce qu’elle venait de dire…

“ J’ai plutôt l’impression que je t’empoisonnes la vie…Que je te la rends encore plus compliqué qu’elle ne l’est déjà…Alors, que tout pourrait être plus simple, si tu arrêtais de douter de tout et de rien…Tu connais depuis longtemps mes réponses à tes questions...mais tu hésites encore. Tu te contre-dit constamment. Tu me prends et me jette à la fois...Bon sang, sais-tu ce que tu veux, Vic, à la fin ?!”

Je n’attendais pas sa réponse. Je me contentais de prendre les deux verres de chocolat chaud qu’elle venait de déposer sur le comptoir.

Mes pas rapides devenaient de plus en plus lent me rapprochant de l’entré du salon. Le petit avait reprit sa place comme s’il n’avait pas bouger depuis le début. C’était drôle de constater que rencontrer cet enfant m’effrayait plus que d’affronter les irlandais. Un bonne inspiration, je m’assurais de ne rien renverser en m’incrustant dans la pièce.

Lentement, ne voulant faire aucun bruit, je m’approchais de mon enfant secret. Un grand sourire sur mes lèvres ayant presque effacé mon dilemme avec sa mère:

“ Le…Leon, ta maman m’a demandé de te donner ton chocolat chaud…Il est encore très chaud, donc, je…je peux te le déposer ici ?” disais-je doucement en pointant la table à café.

Je m’exécutais tout de suite libérant ma main de cette chaleur.

“ J’ai…j’ai de la chance, j’en ai pu en avoir un moi aussi…”

Je levais mon propre verre afin de bien lui montrer que j’aimais bien aussi le chocolat chaud…

Je pouvais remarquer ces magnifiques  yeux foncés, ces joues rosées et sa petite bouche serrée. Ces mains tendues trahissant son inquiétude..

C’était dur. Je sentais bien son malaise. Sa peur de voir un inconnu devant lui. Même avec la plus délicate des attentions, il restera toujours suspicieux…avec moi.

Je tournais mon attention sur la télévision…

“ Est-ce que je...je peux m’asseoir et regarder la télévision avec toi ? Qu’est-ce que tu regardes…?”





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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 21:17

la vérité
à tout prix



Nous étions en train de nous disputer encore et encore.

En ce moment, nous faisions que cela – bien malheureusement. Est-ce qu'une passade ? Allons-nous surmonter cette épreuve ou bien est-ce fichu d'avance ?

Le mal était fait. Et ça aussi, malheureusement, je ne pouvais rien y faire !!!

J'ai conscience de mes torts même si les mots ne sortent pas, je le pensais tout autant.

Si j'avais eu le courage, la force, la ténacité, nous ne serions certainement pas ici en train de nous chamailler.

Je m'en voulais de cette situation et je crains que cette histoire ne finissant pas nous déchirera.

Je préférais cette fois-ci me taire... Le silence valait mieux que mille mots, et j'avais besoin de réfléchir. À quoi ? À lui. À nous. À Rodrigo. A Leon, à tout.

Je préparais les deux chocolats chauds, un pour mon petit garçon, et l'autre pour lui, et ce, tout en l'écoutant.

Et le plus pire dans ses paroles, c'est qu'il avait raison !!! Je doutais de tout, et de rien. J'hésitais constamment, j'avais tellement peur de faire le mauvais choix, ce qui explique le pourquoi, je me  contredisais sans cesse. Pourtant, Enzo était la solution ... Il était l'homme que j'aimais, l'homme que je devrais choisir ...

Mais,  je me méfiais. Tout ça.  Tout ce qu'il me racontait ... J'avais l'impression que c'était trop beau pour être vrai.

Il prenait aussitôt les deux verres, et il partait, me laissant seule dans la cuisine.

Le petit garçon jouait sur le canapé avec ces jouets, tout en regardant un dessin animé à la télévision. À l'arrivée de Enzo, il se mobilisa, ne bougeant plus d'un poil. Il le regardait avec cette bouille d'enfant.

Il faisait signe de tête que oui, quand Enzo lui demandait si, il pouvait le déposer sur la table base.

Il descendait assez rapidement du canapé pour vite enlever les jouets sur se trouvait sur la table afin de lui faire un peu de place!

Il était un tout petit peu malaise, ne sachant pas vraiment ce qu'il devait faire !!

Il n'avait pas l'habite qu'un grand garçon comme lui partage un cacao chaud alors oui, cela parait niais, mais cela étonnait le petit garçon !

«J’attends maman pour qu'on regarde le roi lion »

En attendant, il regardait un dessin animé qui passait à la télévision, mais il ne prêtait pas plus attention à ça. Ces multitudes de jouets qui traînaient un peu partout dans le salon l'occupaient déjà suffisamment. Léon prenait la télécommande, et la tendit à Enzo ;

«Mais je ne sais pas comment on fait !!! Tu ne veux pas le mettre..... s'il te plait »

Il était aussi autoritaire que sa mère. Il aimait donner des ordres.

Il grimpait sur le canapé, et il s'installait impatiemment de voir son dessin animé préféré.

Pour ma part, je préférais garder mes distances. Laissant l’opportunité à Enzo de faire connaissance avec son fils sans qu'il se sente ''espionner''.  Je m'occupais à ma manière de mon côté et cela me permettait aussi, de régler deux trois petites choses concernant le boulot!!!

J'étais monté dans ma chambre pour aller chercher mon peignoir en soie. En présence de mes enfants, je ne voulais pas être trop ''dénudé'' devant un autre homme autre que leur père. Cela parait totalement idiot – je le sais.

Je descendais et je m'arrêtais au loin – regardant les deux hommes de ma vie s'amuser... Il n'avait pas fallu longtemps pour que le petit Léon s'ouvre à son vrai père, et qu'il l'embête à montrer un par un tout les jouets.... Allant de Batman, jusqu'à ses dinosaures ...

« Celui-ci tu vois, c'est le T-Rex, c'est mon préféré ...  Puis, tu as aussi, le triiiicééé...ratops, que j'aime aussi.... Il est beau hein »

Il déposait tous les jouets sur la cuisse de Enzo, qui lui, véritablement, était sur un p'tit nuage – émerveiller par son petit garçon...

Je me contentais de les regarder pendant un long moment avant de rentrer dans la pièce.

«Je vois que tu as eu droit à un cours sur les dinosaures »

disais-je en m'adressant à Enzo. J'affichais un sourire, essayant de cacher le mal être qu'il y avait entre nous. Je posais mes fesses sur l'accoudoir du côté, au côté de Enzo.

«Par contre, ne me demande pas où est le bouton off, je n’en ai aucune idée. »

Ajoutais-je cela avec un petit rire.

Il devait se douter que je blaguais, mais il est vrai qu'une fois que Leon commençait à parler de dinosaures ou tout autre sujet, il ne s'arrêtait plus.

C'est là qu'on se rend compte de ses origines. Il n'était pas un Italien pour rien !!!

« À qui la faute ? Ce n'est pas dans mes gènes ça !!! »

Je rigolais et puis je m'éloignais de nouveau de lui, mais avant ça, instinctivement, comme à mes habitudes, d'un geste très tendre, ma main frôlait la sienne.

Je ne voulais pas trop les déranger et surtout, gâcher ce moment entre eux!

Puisque j'avais fait trop cacao chaud, j'étais repartie en chercher et par précipitation, Leon prenait le verre chaud d'Enzo pour lui offrir.

« chéri ... attention ... c'est .... »

Un cri..

Il avait renverser tout sur Enzo...

« chaud .... »

Le petit Leon prit de panique, ne sachant pas la réaction du Monsieur, il se précipitait en courant jusqu'à sa chambre. D'avance, ill  pouvait connaitre la réaction de Rodrigo, si jamais, il avait le malheur de lui renverser du chocolat chaud sur lui, mais pas celui de Enzo.

Pour Leon, il pensait qu'il allait s'énerver alors oui, il a pris la fuite.

«Bébé ne te sauve pas ... ce n'est pas grave... LEON....  Reviens ... »

Il s'était vite enfermé dans sa chambre et oui, j'avais une folle envie de le rejoindre pour le rassurer, mais je ne pouvais pas non plus laisser Enzo sous la douleur. Je me retournais vers lui, et je pris en vitesse un petit essuie qui traînait sur la table base.

« Excuse-le. Il n'a pas fait exprès. »

Je m'approchais de lui pour l'aider à enlever  tout d'abord sa veste, son arme qui me dérangerait plus qu'autre chose, et pour finir, après lui rendu son arme, je déboutonnais son chemisier... bien que ... Il pouvait le faire tout seul...

Et vous savez ce qui m'intriguait le plus ? Pas qu'il soit rouge à cause de la chaleur du cacao, mais de son corps.

J'étais littéralement entrain de fondre à ses pieds.

«Euhhh .... Je .... wow... tu es toujours aussi ... sex... »

Je perdais même mes mots. Littéralement.

«suis-moi... On va mettre un peu d'eau dessus»

Je le prenais par la main. Je pensais que durant le court trajet, qu'il allait me lâcher la main, autrement dit, me repousser. Ma bouche s'entrouvrit alors que je nouais mes doigts aux siens et le guidais vers la salle de bain.

«Je cherche toujours à comprendre comment un homme comme toi, peut s'intéresser à une femme aussi banale que moi... »

Si seulement, je pouvais l'emmener dans ma chambre et lui faire l'amour jusqu'au petit matin. Je serais certainement la femme la plus comblée, mais c'était une mauvaise.

Enzo pourrait avoir toutes les femmes à ses pieds, les plus belles femmes, les plus belle créatures, et pourquoi s'abstenait-il tant à m'avoir auprès de lui?

Sans perde une seconde, je prenais un gant de toilette, et je la passais sous l'eau froide.

«Attention, ça va être froid»

Je tapotais délicatement sur son torse. Je pouvais apercevoir pour la première fois, les cicatrices que mon barbare d'époux lui avait laissées.

Après l'avoir bien essuyé, je retraçais du bout de mon doigt ses cicatrices, puis je profitais aussi, vicieuse que je suis, les muscles. Mes deux mains sur son torse, avant que l'un, celle de droite, continuait son chemin, et caressait ses abdos. Il avait toujours été un homme qui prenait soin de lui, soin de son corps, mais durant ces deux mois d'abstinence entre nous, cela m'avait fait oublier à quel point, il était ... craquant.

J'étais peut-être une vipère, mais comme dit, mes enfants passeront toujours avant mes envies. Et enzo n'était pas là pour moi, mais pour lui, pour Leon.

«Sa chambre se trouve au fond du couloir, à droite. »

Mais avant ça, ce serait bien de lui donner un t-shirt, me dites-vous!!!

«Je vais te préparer un t-shirt ou une chemise, pendant que toi, tu vas chercher son paquet pour le lui offrir, et le rassurer...  Il a juste eu peur que tu lui cries dessus!!! Pour ça, il est très sensible. »

C'est vrai je mourrais d'envie de l'embrasser, de le serrer mes bras, mais ce n'était ni le moment ni l'endroit. Je lui adressais un léger soupir, et avant que j'ouvre la porte de la salle de bain, ma main sur la poignée de porte.

«Je quitterais Rodrigo après l'anniversaire de Leon ... Je me retournais pour le regarder «Je ne veux pas lui gâcher sa fête, tu comprends? Il attend ça depuis des semaines.»







J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 21:19

Chapitre 3: La vérité à tout prix.Victorya & Enzo


Ce…ce n’était pas ainsi que je songeais à devenir père. Pas du jour au lendemain, sans consentement, annoncé de manière si abrupte, si spontané. Entre deux paroles foudroyants en son égard. Dans un échange aussi hostile.

En l’espace de quelques secondes, je me retrouvais attaché à elle à vie. Plus question de l’effacer complètement de mon existence. Nous avions un petit être qui nous unissaient, elle et moi. Un enfant innocent qui dont nous devions prendre soin.

Seulement, notre cher Victorya avait prit les devants sur bien des étapes de sa jeune vie attribuant les liens paternels à un autre homme. Son mari, mon ennemi…m’écartant complètement de la carte.

Pour lui, j’étais un pure inconnu. Un monsieur méchant dont sa mère avait été victime dans un malentendu. Les premières images qu’il avait eu de moi étaient mauvaises et complètement traumatisantes. Comment pouvais-je rattraper ces erreurs ? Les erreurs de sa mère…

J’osais le dire et je n’avais pas peur de le mentionner. Ce mensonge, cette erreur sera dévastatrice pour Léon une fois corrigée. Avait-elle songé à cela ? Au trauma du petit. Considéré un être comme un père; le lien le plus significatif pour un enfant, mais qui en vérité, n’est rien…

Le véritable père est un italien, dans le clan adverse…dont Maman s’est approché trop près…et qui est encore trop près de lui…

L’ayant complètement ravagé de toute part…

Au point de me retrouver en ces murs, dans cette pièce, avec ce petit être qui était mien…

Mon fils…Un fils dont, moi aussi, je connaissais à peine. Dont, j’admirais les moindres mouvements comme un objet précieux.

Sa timidité, son malaise devant moi me faisait mal au coeur.

Ce moment privilégié. Le premier moment seul avec lui…alors qu’il allait célébrer son 8e anniversaire prochainement.

Un sentiment de douleur, de culpabilité en moi. J’avais tellement de chose à rattraper, alors que je n’avais aucunement eu l’intention de perdre quoi que ce soit.

C’était…c’était injuste.

Mon rêve le plus cher au monde…et même ça, elle l’avait gâché.

Alors, pourquoi…pourquoi je me suis tant battue, tant sacrifé pour elle…dites-moi ?

“ …Bien…bien sûr, Léon. On va mettre Le Roi Lion. “

Aucunement mon habitude d’installer un dessin animé. Je réglais des dossiers, donnaient des tâches ou régler des comptes avec des adultes…

Je me devais d’obéir à un enfant; le mien. Je tentais de trouver la bonne commande pour régler la situation au plus vite alors que le petit prenait place sur le divan…

….à mes côtés. Je me raidis aussitôt sentant presque sa présence contre mon bras droit. J’étais…complètement stoïque comme si le moindre mouvement pouvait tout arrêter.

Heureusement que j’avais certains acquis me permettant de faire débuter le film comme il se doit. Je jetais un regard du coin de l’oeil afin de m’assurer que le petit était bien.

Bien près de moi…juste à côté de moi.

Pouvais-je le toucher ? Le rapprocher de moi. Le coller ? Le serrer dans mes bras ?…

Il était si beau et si petit. Ces pieds touchaient à peine l’extrémité du coussin du divan. Ils ballotaient au rythme de la musique de l’introduction du film. Ce petit sourire d’ange sur son visage…

Seigneur…

Je n’osais pas…J’avais peur. Peur de mal faire…De le tourmenter de ma surcharge d’amour…Mais de rester immobile était aussi une véritable torture. Bon sang, je suis son père…Un père ne devrait pas être aussi…incertain.

Tout ce questionnement avait duré à peine quelques minutes et Léon avait déjà envie de faire autre chose. Plutôt me faire des présentations…

Il quittait le divan pour rassembler tous ces jouets. Je le suivais du regard, complètement absorbé par ce petit bout d’homme qui souhaitait plus ample connaissance avec moi, par l’entre-mise de ces jouets. Je changeais de position, m’assoyant sur le bord du divan, à l’écoute de Léon. Le grand sourire sur mes lèvres. Sans le savoir, le petit adoucissait l’ambiance, me rendant de plus en plus détendu, mais aussi de plus en plus alangui de lui.

“ Wow, ils sont magnifiques, Léon. Et comment il s’appelle ton T-Rex ? Ah non, on dirait qu’il a faim ! Il veut m’attaquer ! “ disais-je jouant le jeu de la proie du dinosaure.

Son premier rire avec moi…Je venais de le faire rire…de l’amuser. Aussi beau qu’une douce mélodie…

…qui venait de se briser tout bonnement par l’arrivé de sa mère. Ceci n’était qu’éphémère…

Dure retour à la réalité en peignoir…jouant la gentille Maman…

Tandis que moi, je jouais le…gentil Monsieur, ami de Maman…Grotesque.

“ …Ooui. J’ai eu la chance de rencontrer Monsieur Le T-Rex Carnivore…” disais-je en ajustant mon veston tout en reprenant une voix plus sérieuse. Toutefois, je ne quittais pas Léon des yeux. Il promenait le T-Rex sur la table à café, le faisant boire du bon chocolat chaud.

Impoli peut-être de ma part, mais je ne voulais pas perdre une seconde de la proximité avec mon fils. J’entendais la mère, mais je regardais mon garçon.

“….Ce n’est pas un problème pour moi…Il a le droit de s’exprimer…” disais-je toujours hypnotisé par Léon.

Elle était là, juste à mes côtés. Je voyais même sa cuisse dénudée du coin de l’oeil. Chose qui devrait m’attirer, me rendre fou, mais ma passion, mon intérêt était tout autre. Complètement ailleurs, en ce moment…

Pourtant, son commentaire avait cillé mes oreilles. Cette allusion, devant le petit. Aucune discrétion me touchant la main avec tendresse…Je me tournais la tête d’un seul coup, ne comprenant pas son attitude.

Non, je ne la comprenais plus…

Je restais immobile, muet en la regardant sortir de la pièce. Oui, elle se montrait douce et adorable devant le petit, mais cette attention, cette allusion n’était pas nécessaire. C’était même trop.

À vrai dire, ce n’était pas nouveau ce genre de manège entre nous. Depuis longtemps, c’était comme cela…

Le bonheur, la passion pour ensuite tout briser avec de la colère, une querelle…

Seulement, la différence ici était la présence d’un gamin, d’un enfant dans notre vie…

Nous devions agir en adulte maintenant…plus en bébé gâté. En égoïste. Nous devons penser à lui en premier…

Ce magnifique gamin qui désir déjà agir en adulte…Mais la réalité le rattrape avec de la maladresse. Une maladresse qui se déversait sur moi, à coup de chocolat chaud. Un liquide brûlant qui traversait mon complet, ma chemise touchant ma peau. Mon torse sensible, encore marqué par les nombreuses cicatrices de mes dernières confrontations…

…ceux avec un homme cruel. Son mari…

Je n’ai pas pu me contenir, malheureusement. Je me suis redresser d’un coup. Un léger hurlement, mais rien de dramatique. De catastrophique…

Rien qui aurait pu effrayer le petit, mais il n’était déjà plus dans la pièce. Il avait prit la fuite anticipant ma réaction. La peur au ventre…

“ …Je le sais bien…Ce n’est pas grave, voyons.” disais-je malgré la douleur.

J’étais sous le choc ne me préoccupant pas de Victorya qui retirait mes vêtements tâchés. Non, mon regard était rivé dans ce corridor où Léon venait de fuir. Endroit il s’était réfugié, pris de panique.

Son regard apeuré, son corps crispé et sa fuite…Léon avait cette peur…la même que j’avais à son âge….

Je reconnais bien cet agissement. Cette manière d’agir par peur de se faire punir…corriger…frapper.

Et être marqué…

En retirant ma chemise, elle faisait face à mon corps. Mon corps qu’elle n’a pas vu depuis des lustres. Un corps qui était transformé. Par mon acharnement, mon désir de le garder en forme, et d’en être fier. Mais surtout, de porter attention ailleurs que sur ces fameuses marques…Des marques qui illustraient mes échecs…et ma honte…

Non, elle ne les voyait pas…Pas encore. Ces yeux se concentraient uniquement sur ces formes, ces muscles…

Une envie soudaine au travers de ces yeux…

Je devrais sourire, être charmé, voir timide de sa réaction, mais ce n’était pas le cas. Non, j’étais en douleur et inquiet. Très inquiet pour mon fils…

“Vic…je t’en prie, c’est pas le moment…Léon n’aurait pas dû partir comme cela.”

Complètement emprisonné dans mon esprit…elle me guidait, quittant le salon pour la salle de bain. J’étais lent, marchant tranquillement derrière, tiré par Victorya. Je m’attardais à ce corridor. Plusieurs portes fermées. J’ignorais dans laquelle mon fils s’était réfugié. L’envie de lâcher cette main et retrouver ce gamin en pleurs…

Mais mes plaies me brûlaient et…je ne me voyais mal de me retrouver ainsi, dans cette accoutrement devant lui…venant à peine de le rencontrer.

Je pensais à mon fils, mais…Vic…Vic pensait qu’à elle…parlant encore de notre relation. De questionner mon attachement pour elle après toute ces années…

“ …Vic, merde…encore cette question ?! Qu’est-ce que….qu’est-ce que tu attends que je te répondes, cette fois-ci ? ” disais-je découragé, assis sur le couvercle de la toilette. Je ne comprenais pas sa persistance avec des questions aucunement appropriées.

Toujours ce doute, ce questionnement sur notre relation. Mon choix d’avoir persister pour elle…

Car, j’y croyais, tout simplement.

Je croyais en nous, à cette chimie électrisante...Cette attraction impulsive, voir incontrôlable…Il y avait une raison à ce rapprochement.

Mais…encore une fois, elle me posait cette question. Elle doutait. Doutait d’elle-même, doutait de nous…

Elle n’y croyait pas…me demande encore et toujours de la rassurer…

Oui, c’était cela. Je me devais constamment de la rassurer, de lui prouver mon dévouement, de mon authenticité…Remonter son estime d’elle-même.

Après plus de 8 ans, ce qui était mignon était devenue un manque de confiance irritant…

Aussi irritant que ce gant de toilette sur ma peau brûlée. Elle le passait soigneusement, en vérité, mais ma fragilité dans ces zones me faisaient grimacer. J’essayais de me concentrer, d’éviter de me montrer vulnérable…ou était-ce l’attitude de Victorya dont j'évitais?

Ce contact, son touché…Ces doigts qui parcouraient les traits de mes formes, mais aussi mes cicatrices…

Elle voyait, pour la première fois, les conséquences de la violence, de la rage de son mari…

Ce que j’ai enduré…pour elle.

Comprenait-elle maintenant ? Comprenait-elle ma volonté, ma ténacité ayant cru en nous ?

Silence…Je la regardais. Un regard dur.

Je ne disais rien. Je ne faisais rien. Je la laissais faire. Je la laissais voir…ce qu’il m’avait fait.

Il n’y avait rien à dire. Tout était là…La réponse à son doute, son manque de confiance…en moi.

Ce n’était qu’après un instant que je prenais ces mains afin de les détacher de moi, de ma peau…

“ …Ça ira…Je vais mieux…”

Cette étincelle dans ces yeux, ce désir qui émanait d’elle. Son touché me donnait de plus en plus des frissons. Nous étions si près l’un de l’autre que…tout pouvait arriver.

Mais…je…je devais mettre un terme à cette énergique néfaste.

J’étais ici pour lui. Pour mon garçon…

Et ça, non plus, je n’ai pas eu besoin de parler. Elle avait comprit…

«Sa chambre se trouve au fond du couloir, à droite. »

Je me levais difficilement, comprenant qu’elle avait terminée de me prodiguer des soins. Qu’il fallait que nous nous séparions, reprenions les choses sérieuses…

“ Sensible ?!”

Mon garçon “sensible”… Mon garçon sensible !?!?!?

J’avais bien entendu…?!  Vraiment ?! Elle considérait sa réaction comme une fragilité de sa personnalité…

Non, j’arrivais pas à y croire ?! Mon regard, ma stupéfaction, ma colère…Ne voyait-elle pas ?! Elle ne voyait rien ou ne voulait rien voir ?!

J’avançais lentement…alors qu’elle me tournait le dos.

Je bouillais la laissant continuer avec ces promesses, ces excuses dont je n’ai jamais cessé d’entendre depuis trop longtemps.

C’était trop. Vraiment trop pour moi…

Ma main plaquée sur la porte, l’empêchant de sortir….

“ Attends, tu crois vraiment ce que tu me dis ?! Sensible ?! “

Je la tournais, d’un geste brusque. Oui, j’avais osé saisir son avant-bras afin qu’elle me fait face. Mon regard noir, brûlant de rage…

Encore une fois, elle fermait les yeux sur une vérité, pourtant, évidente. Je me retenais pour ne pas la prendre par les épaule, la secouer.

“ Jamais…jamais je lui aurais crié dessus !!! Mon fils…”

Une boule dans la gorge. Réalisant difficilement les faits.

“….Mon fils ne me connait pas…Ne connait rien de moi ! Comment peut-il croire que je vais lui crier dessus ? Croire qu’un homme peut lui crier dessus au point d’en avoir peur, hein?!…C’est parce qu’un homme lui a déjà crié dessus ! Un homme a agit violemment envers lui qu’il anticipe de la sorte! Ne me fous pas de ma gueule avec ces excuses bidons ! Je reconnais très bien ce genre d’attitude de garçon effrayé…Tu vas arrêter de te mentir, Vic et tu vas me dire la vérité !!! “

Je devenais de plus en plus instable, sachant très bien la réponse…

“ …Il est violente avec lui aussi, n’est-ce pas ? Il a fait du mal à toi et mon fils ? Réponds, je t'en prie !”






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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 21:19

la vérité
à tout prix




chapitre III: La Vérité à tout prix

Vic&enzo

◊ ◊ ◊

 

Je m'attendais pas à une telle réaction, ni même le fait qu'il me retourne de force, me claquant contre la porte de la salle de bain. J'étais saisi et il m'avait fallu quelque temps pour répliquer mais au moins, cela lui permettait de s'exprimer librement.

« ARRÊTES .... » criais-je involontairement. «  Tu arrêtes de dire que c'est ton fils... Ce n'est pas TON FILS ... MAIS NOTRE FILS, NOTRE ENFANT, c'est ... notre .... bébé ... à nous. »

Finissais-je dans un doux murmure, essayant de me reprendre sur moi -même. Je ne voulais pas que mes enfants nous entendent nous disputer dans une salle de bain.

Je sais que Leon, n'était plus un bébé, surtout qu'il partait vers ses 6 ans, mais à mes yeux, il resterait toujours mon petit bébé.

Néanmoins, ce qui me faisait le plus de mal dans ces paroles -  qui me paraissait si dur, si incompréhensible, si injuste ...

Comment pouvait-il croire à un seul moment que je laisserais qui compte faire du mal à mes enfants...

Quelle mère ignoble serait capable de fermer les yeux et d'entendre les pleures d'un enfant maltraité ? Est-ce l'image que je reflétais à son égard ?

Je suis loin d'être la femme la plus parfaite, et parfois, oui, je faisais preuve d'une telle cruauté, mais, jamais, je ne laisserais mes enfants affronter un homme violent... encore moins, leur père.

Sur le moment, oui, j'avais à la fois envie de le gifler et de l'embrasser... Ça aussi, c'était incompréhensible.

Son regard était noir, reflétant une rage brûlante, une rage dont j'ignorais totalement si la cause de cette colère était de ma faute, ou c'est le fait qu'il pense que Rodrigo est un homme un violent.

« Justement, notre fils ne te connaît pas et ce n'est qu'un enfant .... Il a eu peur que tu te mettes en colère, c'est tout !! »

Je ne le touchais pas, laissant mes bras au long de mon corps, seul se trouvait ses mains sur mes épaules m'empêchant ainsi tout mouvement.

«Rodrigo est un père strict, mais jamais, il n'a osé lever la main sur l'un d'eux. »

Il est vrai qu'il existe plusieurs formes de définitions sur le terme: maltraitance. Celle-ci peut être physique et se présenter de manière très violente, de coups, d'attaques, d'agression ou bien pire des tortures qui dépassent toute notre imagination. Puis, d'autres actes de maltraitances dont celle qui à l'heure actuelle, est encore difficile à cerner. la psychologique. D'ailleurs, qu’appelle-t-on exactement « la violence psychologique » ? Un sujet dont je m'en suis toujours voilé la face.

Je baissais mon regard vers le sol, n'osant plus l'affronter. J'avais honte.

Honte de moi!

«Il n'est pas le genre de père qui passerait du temps avec eux, à jouer avec les dinosaures de Leon ou apprendre à faire du vélo à ses enfants ... »

Où situer la limite entre la bonne éducation et l’excès ? Rodrigo voulait faire d'eux, des hommes dès leur plus jeune âge. Et oui, parfois, il agissait comme un vrai tyran. Un tyran qui inconsciemment, faisait énormément de tort à ses enfants. Et depuis, je ne pouvais plus nier le fait que oui, Leon en avait peur de lui ....

Chaque fois qu'il osait élevé la voix, ou bien même, une dispute qui parfois cela finissait par des objets cassés, il s'en fermait directement dans sa chambre. Pourtant, Leon était un petit garçon courageux, la preuve, il avait voulu sauver sa maman des mains des Italiens, dont Enzo. Mais « son père », Rodrigo, était sa plus grande peur, et je sais qu'un jour, quand il aura l'âge de se défendre, l'âge de la maturité, cela finira mal !

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Un soir, il y a un an d'ici...

Leon, Alvaro et moi, nous étions entrain de jouer dans le salon, et oui, qui dit deux enfants, dit un peu de bazars un peu partout. Des jouets éparpillés. Rodrigo venait à peine de rentrer, il était sur les nerfs suite à une grosse perte de cargaisons. Les enfants savaient qu'il valait mieux de ne pas faire trop de bruit, et de ranger tout doucement leurs jouets tandis que je m'occupais de mon mari. Du moins, j'essayais de comprendre ce qu'il s'était passé pour qu'il soit aussi de mauvaise humeur.

Alors qu'il s'était décapsulé une Corona, il avait voulu s’asseoir sur le canapé et Leon qui lui, cherchait sans cesse, ce manque d’attention vis-à-vis de son père, essayait toujours d'avoir à un peu d'affection, de se sentir aimé par son père, et cette nuit, il voulait retenter le coup, en voulant montrer son petit lapin noir, il l'adorait, c'était son copain. Mais malheureusement, Leon étant un petit garçon assez maladroit, et oui... il lui avait renversé sa bière...

Rodrigo en colère avait saisi ce lapin ... J'avais bien cru qu'il allait lui tordre la gorge, et Leon qui pleurait suppliant de lui rendre son ami, et moi, je m'étais aussitôt interposé, lui suppliant également de laisser ce lapin tranquille.

Alvaro lui avait déjà pris la fuite dans sa chambre.

Puis, j'avais réussi à convaincre cette enflure de lâcher ce lapin. Il l'avait envoyé à l'autre bout de la pièce. Leon aussi rapide que son lapin l'avait aussi tôt ramassé et couru à son tour de sa chambre.

J'avais envie de le rejoindre pour le réconforter et surtout voir si le lapin n'avait rien, mais Rodrigo m'avait saisi par le bras m'empêchant de le voir !

«Regarde ce que tu en fais de nos enfants !!! À force de les chouchouter, tu m'en fais des mauviettes »

il parait vers la cuisine pour se resservir une seconde bière.

«Je préfère que mes enfants soient faibles, que devenir l'homme que tu es »

Je l'avais suivi jusqu'à la cuisine. Il avait été beaucoup trop loin, et là, il était temps de dire stop. Seulement, j'avais à peine franchir la porte de la cuisine, qu'il me plaquait violemment contre le frigo.

«L'homme que je suis a fait de toi, une reine... Tu as tout ce que tu veux, je me démène pour que vous viviez dans le luxe, pour que vous ne manquiez de rien, et tu oses me traiter de la sorte ? Victorya, tu oublies souvent d'où tu viens, et ce que j'aurais pu faire de toi à la place, la bonne pute que tu es... Tu sais combien de mecs aimeraient bien s'amuser avec toi? Hein? Tu ..... »

Je l'avais giflé, ce que je n'aurais certainement pas dû faire.

On se gueulait, on se criait dessus ...  les enfants devaient très probablement. nous entendre et se cacher sous leur couette.

« je veux qu'on divorce ... Je n'ai que faire de tout ça !! Tu peux même tout prendre, je te laisse tout ... sauf mes enfants ......»

La main sous ma gorge, il me forçait à le regarder droit dans les yeux. Il posait son index sur ma lèvre, et d'un son, il faisait.

«Chuuuut !!! Tu crois que je te laisserais partir avec mes gosses ? Hein ? Tu crois sérieusement que je te laisserais partir ? Tu es à moi... Ils sont à moi ... Tu es ma femme, et si tu venais à briser ce contrat, tu sais éperdument, ce qu'il peut t'arriver... Je te tuerais ... tu comprends ? Je te buterais si jamais, tu oses fuir avec mes enfants. »

Il posait ses lèvres contre la mienne, et me forçait à l'embrasser. De ses mains, l'une commençait à déboutonner son jean, et l'autre saisissait ma chevelure pour m'obliger ainsi à m'agenouiller pour lui procurer un plaisir salace. Il me faisait comprendre où était réellement ma place. J'étouffais mais ne pouvais rien faire.  Je pouvais à peine respirer par "à-coups" mais il n'en tenait aucun compte, poursuivant ainsi longuement, avant de céder.

Après qu'il ait terminé sa petite affaire, d'un sourire plus que satisfait, il me laissait en plan dans la cuisine.

Je restais un petit moment, assise à même le sol. Puis, au bout de dix minutes, je pouvais entendre la tonalité de mon portable, signalant que j'avais reçu un texto. Ni une ni deux, je me relevais pour le prendre. Je l'avais justement laissé sur la table de travail, et je lisais ce message. C'était Enzo. Même au plus mauvais moment, il avait ce don de me sourire. Mais rapidement, je devais revenir à la réalité.

Je lui avais promis que j'allais quitter mon mari.

Dans un message de désespoirs, une fois de plus, je décevais Enzo. Ma promesse n'était pas tenue.

-----

« Tu sais !!! Il n'a pas toujours été ainsi .. À une époque, on était si heureux, on était ... une famille si unie, si aimante.... mais depuis .... Depuis ... Depuis la mort de notre fille, une partie de lui, son côté bon, s'en est allée en même temps... »

Je sentais les larmes montées en moi. Inconsciemment, chaque fois, je lui cherchais des excuses sur son comportement ... Je cherchais le pourquoi du comment, il est devenu ce monstre. Un monstre dont je haïssais.

« Ce jour, où j'ai perdu ma petite princesse, je l'ai perdu aussi .... l'homme que j'aimais »

J’éclatais en sanglots, posant ma tête sur le torse d'enzo pour essayer de camoufler mes pleures. J'enroulais mes bras autour de lui, réalisant enfin que je ne pouvais plus vivre ainsi et que mes enfants méritaient mieux !

« Je déteste l'homme qu'il est devenu, je le hais... de tout mon cœur .... mais.... il a beau être un vrai tyran, il est tout ce qui reste de ma fille et bêtement, je m'y accroche .. Je sais que c'est idiot, et qu'à cause de ça, je fais du mal autour de moi. Je sais que mes enfants souffrent, et que toi aussi ... Mais je sais aussi que si ma fille était encore vivante, elle détesterait cette situation ... Parce qu'elle adorait son père, elle l'adorait, Enzo .. »

Je parlais très peu de ma fille, surtout depuis sa mort. Enzo était vaguement au courant que j'avais perdu un enfant, et que cela m'avait totalement brisé. La perte d'un enfant, c'est ce qu'il y a de plus pire pour un parent. Pour un père, pour une mère.

Indirectement, même si, j'en parlais peu, Enzo m'avait énormément aidé à surmonter cette épreuve. Sa présence m'avait aidé à assoupir mon chagrin.

Cette fois-ci, mon visage se décalait de son torse, pour venir le regarder droit dans les yeux. Mes yeux étaient remplis de larmes avec un coeur lourd et meurtri.  

«Mais si tu veux savoir la vérité, oui ... Oui .... Leon a peur de lui .... Et à cause de ça, il se méfie des hommes .... Je suis sincèrement désolée... Je suis profondément désolée ... Désolée... je suis désolée ... Je n'ai pas su le protéger comme une mère devrait. Je ... ne me déteste pas , je t'en supplie ...  »

J'ai fait de mauvais de choix dans ma vie, et je ne pouvais que pleurer sur mon sors. En tant que mère, j'aurais dû agir bien avant, chose que je n'ai pas faite.





(c) oxymort








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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 21:21

Chapitre 3: La vérité à tout prix.Victorya & Enzo


Je l’avais prouvé maintes fois…

Ma patience...

Jusqu’ici, j’avais tellement toléré ces égarements, ces excuses et que dire ces promesses non gardés. Oui, j’avais été très patient avec elle, car je croyais que tout ceci allait mené vers quelque chose de beau, de magnifique.

Je me suis trompé. Je me suis laissé mené par le bout du nez par cette femme au charme fou. J’étais le seul coupable, dans toute cette histoire.

Plus maintenant...

Non, à présent, un autre petit être entrait en jeu. Un petit être innocent, dont je…dont je me dois de prendre soin.

Alors, d’entendre sa mère me parler de lui de la sorte. D’excuser sa fuite, sa manière de réagir face à un homme. De croire que tout ceci est…normal.

Je ne pouvais plus tolérer son comportement. Sa manière de nier les faits. Je n’ai jamais été aussi rude avec elle, mais quand on parle d’un enfant, du bien d’un enfant, je suis intransigeant…

Plus encore quand il s’agit de…mon enfant.

Mon enfant qu’elle m’a caché. Donc, de me dire cela…De lever le ton sur ce détail m’a complètement mis hors de moi.

Je la regardais, stupéfait et totalement insulté…blessé. Je ne pouvais pas la toucher. J’avais pris du recule.

“ À nous ?! Toi qui a osé me le cacher égoïstement durant tout ce temps, tu oses me reprocher de dire que c’est mon fils ?! “

Je secouais la tête encore et toujours désemparé du revirement de situation entre nous.

Ma patience, mes espérances, ces mensonges, ces cachotteries. Ce doute envers moi…après toutes ces années.

Je n’avais pas cessé de lui dire. De lui répéter que cet homme était le mal incarné. Qu’il…qu’il était en train d’éteindre la moindre parcelle de bonheur en elle. Qu’il était un danger pour ces enfants…

…Car, j’avais rapidement compris que, malgré les apparences, vivre dans cette maison avec Rodrigo n’était pas saint pour eux, ni pour personne…

Cela se voit, ce sent. Simplement de voir ce petit réagir. De le voir fuir après une petite gaffe…comme s’il appréhendait quelque chose

Il avait peur…des conséquences.

Je touchais un point sensible…Le bien-être de Léon.

Au point de voir Victorya craquer, s’écrouler dans mes bras. M’avouer que mes craintes étaient réels…

Mais, devais-je avoir de la compassion ? De la serrer contre moi et la calmer.

Les premiers instants, j’étais stoïque, les deux bras droits le long de mon corps.

J'avais imaginer le rêve avec elle…

Je l’avais tellement désiré, idolâtré. Mais, depuis quelques temps, elle ne cessait de me décevoir. De me faire du mal…encore et encore:

"Donc, tu...tu t'y accroches. Tu t'accroches encore à lui donc tu...tu...tu n'as donc jamais réellement l'intention de le quitter et être avec moi ? "

Voilà donc pourquoi, ce rêve ne se réalisera jamais...

Je grimaçais suite à ces mots retenant cette boule dans la gorge. Cette entaille dans le coeur.

Je la détestais. Je la détestais au point de ne plus vouloir être près d’elle. De ne plus me retrouver en face de ce visage. Ce visage qui parvenait encore à me tourmenter, à me prendre par les sentiments.

Je me concentrais pour éviter de me laisser prendre. De me laisser toucher par son attitude. Je ne devais plus tomber dans le piège. De me laisser embobiner…par son charme et mon coeur.

Je ne devais plus me montrer vulnérable…

Il était temps que je me montre fort et responsable. Prend part à la vie de mon fils. Le protéger…

Cela me faisait mal de l’écouter. De sentir ces larmes toucher ma peau sensible. De voir son visage humide. Son regard meurtri sur moi.

Mais, j’arrivais à me contenir. À le lui dire…d’une voix enrouée:

“ C'est trop tard...Il aurait fallu que tu m’en fasses part, bien avant, Victorya… Il…il aurait aurait fallu me faire confiance et venir vivre avec moi… Je n’ai pas cessé de te le dire. Que j’allais t’aider, te supporter dans ton deuil et tout faire pour les enfants. Pour toi..Je t’ai même supplié…Tu n’as rien fait.Tu m’as fait tellement de promesse. Je les ai cru, tous, car je t’aimais comme un fou...Je t’ai tellement attendu. Je crois que…je serais capable de m’en remettre un jour, mais…ça...ça, je ne peux pas. S’il fait du mal aux enfants..À mon fils…Non.”

Je prenais ces mains autour de moi et je les retirais lentement. Je me tournais rapidement pour prendre ma chemise et mes autres effets dans la pièce.

Je me devais de sortir de cette salle de bain et voir mon fils…





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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 21:22

la vérité
à tout prix

C'est vrai que j'ai agis de manière totalement égoïste et que j'aurais dû en faire part dès le jour où j'ai eu résultat du test de paternité, mais il devait se mettre deux minutes à ma place. Lui et moi, nous étions censés nous détester, lui et moi, nous étions censés être des ennemis. Lui et moi, nous n'étions pas censés nous aimer!

Dans le processus du pardon, c’est le premier pas qui est le plus difficile et bien malheureusement, je ne suis pas ce genre de personne qui admet ouvertement ses erreurs!!! Parce que je crains, qu'au fond, il n'y en ait pas.

Je ne vais pas m'excuser pour avoir fait passer mon fils avant mes intérêts personnels. Bien sûr que je souhaite plus que tout de vivre avec lui, de partager le restant de ma vie avec lui, de vivre enfin le véritable bonheur, mais, il sait bien que c'est impossible.

Pardonner ne signifie pas oublier à tout prix! Ce sera une étape difficile, et ça, je sais que cela demandera du temps!

Mais cela ne nous empêche pas le droit de garder notre cœur ouvert et recevoir de l’amour, au lieu de succomber aux feux destructeurs de la colère et de la haine.

Je ne voulais pas qu'on emprunte ce chemin. Un chemin qui nous amènera droit à la guerre.

Je ne voulais pas qu'il me haïsse pour ce que j'ai pu lui faire !!!

Et je ne désirais pas non plus le perdre et si je pouvais, je remonterais le temps pour qu'on recommence. Pour un nouveau départ, c'est idiot, mais moi j'y crois!!!

Effacer mes erreurs!
Pouvoir tourner la page!

Et nous sortir de ce naufrage qui peu à peu nous noie.

Éteindre ce feu qui nous brûle, repartir à zéro
Je ne veux pas que cela se termine de cette manière.

Non, je ne veux pas finir comme ça!!

J'ai besoin de lui et si je devais me battre pour lui prouver qu'il a tort, que ces mots aussi difficiles à entendre ne sont que des vastes conneries alors je n'hésiterais. Je me battrais... pour lui ... pour nous... Pour notre fils.  

Je l'ai aimé , je l'aime et je l'aimerais toujours. Quoiqu'il puisse penser, je le suivrais partout, mais il faut juste m'accorder encore un peu de temps.

Je ne le retenais pas !!! Je pourrais, mais lui aussi avait besoin de temps et je voyais dans son regard la colère dans ses yeux, et je n'avais pas envie après d'éteindre les cendres.

Je restais longtemps silencieuse, ne lui répondant à aucune de ses réponses parce que je ne voulais pas qu'il entende ce qu'il ne voulait pas entendre.

Alors que je m'écartais de la porte pour le laisser passer... Avant de craquer et de lui lâcher sèchement

''qu'avais-tu imaginé? J'ai fraternisé avec l'ennemi, et toi, tu as déshonoré ta famille ... alors que penses-tu qu'il va se passer quand tout ça sera révélé au grand jour? Avant qu'il prenne la porte, je saisissais violemment son bras "La vérité, c’est que je t’aime à un point tel que je sais qu’il n’y aura jamais de retour en arrière possible. Et je sais qu'au fond de toi, tu m'aimes encore et je ferais tout pour te récupérer. Il n'est pas encore trop tard !!!

Je lâchais son bras, et je le laissais s'en aller. De toute manière, il était venu pour Leon et non pour recoller les morceaux avec moi.

J'avais hésité à suivre Enzo pour l'accompagner jusqu'à la chambre de Leon, afin de le rassurer davantage, mais, il était peut-être préférable de les laisser seul.

La porte de la chambre du petit garçon s'ouvrait tout doucement, et instinctivement, le petit garçon se mettait à courir en vitesse dans son lit, laissant même tomber son petit dinosaure.

Oh nooon, Marcus

Adorant tellement à son dinosaure, il arrivait tout de même à trouver un peu de courage pour vite le récupérer à terre. Mais rapidement, il se rendait compte qu'il avait perdu sa patte. Il ramassait les deux morceaux, et les larmes aux yeux, il relevait la tête vers Enzo qui entre temps, s'était rapproché.

J'ai tué Marcus... non non ... noon Marcus... je l'ai cassé... De ces petites mains, il essayait de remettre sa patte, mais malheureusement, il ne tenait plus.


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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 21:24

Chapitre 3: La vérité à tout prix.Victorya & Enzo


Des mots magnifiques. Un regard à en faire battre des coeurs…

Mais, je devais…

Je me devais de sortir de cette pièce.

Quitter cette situation tendue et néfaste pour moi. Ne plus la regarder. Voir ces yeux tristes et cette expression qui me rendait mal à l’aise.

Je me devais de tenir le coup. De ne pas flancher à ces propos…

Car, pour la première fois, je lui tenais tête. Je n’obéissais pas à sa demande, à sa volonté de me contrôler, de m’utiliser.

Non, ce n’était pas de l’amour…

L’amour c’est…du donnant donnant. Chacun fait sa part et tente de rendre l’autre heureux. Ces derniers temps, je me sentais, plutôt, en cage.

Je me déplace sans cesse, je bouge pleins d’aspects de ma vie, je me démène jusqu’à trahir les miens, mais, je…je ne sens pas que c’est réciproque pour elle.

Car, rien n’avance. Notre relation est figé dans le temps…

Elle ne bouge pas. Elle refuse de bouger. De faire le pas, de me tendre la main. Comment je peux croire qu’elle le fera, un jour, si elle ne sort que des excuses ?

Les mêmes excuses qui se répètent. Les premières années, je peux comprendre. J’ai été patient…

Mais après 8 ans, je crois qu’il est temps de poser un ultimatum…Je ne peux plus continuer comme cela…

Qu’elle agisse si elle tient temps à cette relation.

Moi, je veux avancer…et si je dois passer à autre chose; je le ferais…

Sans, toutefois, m’éloigner de mon fils…Surtout pas après ce que je venais d’apprendre.

L’ambiance toxique de cette maison. Que cet homme sème la peur partout où il va, même contre ceux qu’il considère comme ces enfants…

Je ne pouvais pas laisser passer cela.

J’enfilais ma chemise et mon veston tâchés en marchant dans ce long corridor. Je ne les boutonnais pas, par contre. Je tenais, quand même, à ne pas me montrer complètement torse nu devant le petit. Je prenais mon petit paquet au passage souhaitant offrir mon présent tout en discutant avec lui.

Je ne le cacherais; j’étais nerveux de me retrouver, à nouveau, seul avec mon fils. Essayer de le calmer et le réconforter…

Le voir en panique en ouvrant la porte me mettait dans un triste état refusant qu’il me voit tout comme Rodrigo; un homme rude et violent.

Non, un père se doit d’être compréhensif et aimant pour son enfant…

Je restais calme devant la terrible situation. Je me penchais pour me tenir à son niveau, déposant, au même moment, le paquet au sol.

Un doux sourire. Une voix tendre…et basse:

“ Non, rassures-toi. Marcus n’est pas mort. Il a juste le bras cassé. Je suis sûr qu’on peut l’opérer…”

Je tendais doucement ma main vers lui, voulant l’aider.

“ Si tu veux, je peux prendre soin de lui…Tu…peux me faire confiance…”

Hésitant, mais voulant guérir son ami Marcus, Léon me donnait son pauvre dinosaure et le bras manquant.

Je le prenais délicatement, regardant attentivement l’extrémité du bras et le trou où il était accroché. Le petit Léon s’approchait un peu de moi, curieux de voir par quel miracle j’étais en mesure de le soigner.

“ Hummm, je sais ce que je peux faire pour le réparer…Est-ce que tu sais compter jusqu’à trois, Léon ?”

Toujours incertain, Léon se contentait de hocher la tête, sachant très bien compter.

“ Alors, à trois…Un….Deux….Trois ! “ disais-je en poussant le petit bras en plastique dans ce petit trou.

Le temps de le dire, Marcus avait repris l’usage de son bras, sous les yeux stupéfaits de ce grand garçon.

Je le lui rendais sans attendre, lui qui le serrait de toute ces forces.





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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 21:24

la vérité
à tout prix



La plus grande tragédie de la vie, ce n'est pas la mort. Mais ce qui meurt en nous, pendant que nous vivons.

J'ignore si, j'en serais capable de repérer ce cœur que j'avais littéralement écraser de ma propre main. Je pouvais lire dans son regard, cette tristesse, ces faux espoir qui pendant huit ans, j'avais fait espérer.

Je ne sais pas si un jour, nous allons remonter cette pente, mais j'avais encore un mince espoir.

Enzo n'ajoutait plus rien. Il était tout simplement à bout.

Alors, je le laissais partir. C'était le meilleur choix ! Du moins, c'était mieux ainsi.

Pendant qu'il partait en direction de la chambre que j'avais indiquée un peu plus tôt, je préfère pour ma part, m'isoler. C'est-à-dire, je fermerais tout simplement la porte de la salle de bain! J'avais besoin d'être seule et de pleurer.

Enzo sans tarder, il rejoignait son petit garçon - et sans oublier - bien évidement, de prendre son paquet pour qu'il puisse enfin offrir à Leon. Son cadeau d'anniversaire avant l'heure.

Seulement, le petit Leon était plus préoccupé par son dino, qu'il venait accidentellement de le ''casser"

Les larmes au yeux, il écoutait attentivement ce monsieur et faiblement,

"Un... deux... trois"

Ce sont des mots qui sortaient de la bouche du petit Leon. Il n'avait pas quitté son dinosaure des yeux et un sourire s'émerveillait sur son visage quand il constata qu'il était de nouveau réparé.

Il voulait lui reprendre dans ses mains, tellement qu'il était impatient de le serrer contre lui, mais il préférait attendre. Il attendait tout simplement qu'Enzo lui tende avant qu'il puisse enfin le serrer contre son torse.

Ce n'était pourtant qu'un bête jouet en plastique, mais il l'adorait tellement!! Il ne le quittait jamais, même pour aller à l'école. En soi, il l'accompagnait partout, s'en fichant bien que ces camarades se moquent de lui!!!


"Tu ... tu l'as sauvé !!!! Merci ... Merci... Merci beaucoup"

Sous cette petite voix, son regard croisait celui de Enzo. Leon gardait son sourire, totalement heureux que son jouet ne soit pas ''mort".

Il se tenait devant lui!!!  Il ne savait pas trop ce qu'il devait faire, il hésitait. Parfois, il regardait son lit, parce qu'il ignorait, s'il était puni ou si Enzo l'avait pardonner. Une fois, il regardait Enzo... Puis par curiosité, il regardait  sa chemise tachée de chocolat chaud !!!

Il était perdu, ne sachant ce qu'il devait faire.. Alors de sa petite bouille d'enfant, il s'excusait


"Je suis désolé, tu sais!!! Je n’ai vraiment pas fait exprès... Je voulais ... je voulais juste te donner ta tasse, et je ne sais pas ce qu'il s'est passé, c'est tombé ... Tu m'en veux pas dit?  "

Le petit se retournait deux secondes pour déposer son dinosaure sur son lit, et aussitôt, il se retournait aussi vite vers Enzo, et là, un geste des plus tendres, comme sa mère avait tendance à faire également, il prenait sa main.

Il le guidait jusqu'à son lit, où il le forçait à s'assoir, à côté de son dinosaure. Oui, ce serait idiot qu'il vienne à l'écraser tout de même!!!

"Attends, je crois avoir un t-shirt pour toi."

Le petit se mettait à courir vers sa commode, où il cherchait un vêtement.

Et, là il sortait son t-shirt de son club favori... C'était une taille adulte, justement. D'un grand sourire, il le montrait...

"Regarde!!!"

Le petit se cherchait à se faire pardonner, et quitte à donner son t-shirt favori, il en était prêt. Il le déposait sur les genoux de Enzo et il reculait aussi vite.

"En plus tu es aussi balaise que ronaldo"

Oui faisant référence à sa carrure d'athlète.

Le petit adorait le football, et il en jouait même dans un petit club privé de son âge.

"Il est pour toi!"






PNJ
Parole: Leon.




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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMer 17 Fév - 21:25

Chapitre 3: La vérité à tout prix.Victorya & Enzo


Il n’y avait qu’une porte qui me séparait de deux univers, deux ambiances.

Ici, c’était plus calme, plus agréable. J’avais une vue magnifique sur un petit être innocent, encore insouciant de ce monde de l’autre côté de cette porte. De cette vérité qui me ronge de l’intérieur, qui m’empêche d’être véritablement ce que je suis devant lui.

J’effaçais toute ma colère, toute mon amertume pour laisser place à tout l’amour, toute l’attention pour ce garçon que je connaissais à peine et qui est, pourtant, mien.

Hésitant du degré d’affection que je pouvais lui donner, je gardais mon sourire espérant obtenir sa confiance. Garder cette atmosphère chaleureuse et réconfortante que je souhaitais tant lui apporter.

Il n’avait, certainement, pas une belle image de l’homme ne le voyant que rude et imprévisible. Mais l’homme n’est pas juste cela. Il peut être aussi doux, affectueux, tendre avec ceux qu’il aime. Comprendre et pardonner sans crie, sans violence.

Je me devais de lui montrer une tout autre image. Une toute autre façon de voir les choses, même si cela pourra être difficile de cacher mon identité.

Prioriser son bien plutôt que le mien…

Non, je ne pouvais pas le prendre ou le serrer contre moi tout de suite. Je le sentais encore craintif, hésitant devant moi. Bon Dieu que je détestais cette tension sans pouvoir y faire quoi que ce soit…

Je me contentais de sourire et de le laisser me parler…pour le réconforter sans attendre.

“ Jamais….jamais je t’en voudrais, Léon….Ce n’était pas de ta faute, tu sais…Tu ne voulais que bien faire en me donnant cette tasse, mon garçon. C’était très gentil de ta part. Je vais mettre ma chemise à laver et tout ira bien. Alors, tu…tu n’as pas à courir comme cela et avoir…peur de moi, d'accord. Je veux ton bien et...celui de ta maman…”

J’avais peut-être trop parler, le voyant me tourner le dos. Je lui aurais pris la main pour qu’il ne me fuit pas. La peur qu’il me déteste…de le perdre. Purement instinctif…

Mais c’était lui…Il me prenait la main.

Ce simple geste de sa part me donnait des frissons…Un doux sourire sur mon visage. Je le laissais me guider dans sa chambre tellement prise par une très grande émotion de tenir la main de mon fils. Un contact terriblement agréable et fort. Mon coeur faisait 2 tours.

Je me trouvais assis sur son lit ne le lâchant pas du regard. Admiratif de ce petit bonhomme qui semblait si petit, mais si grand d’esprit…

Ayant ce désir de me trouver un vêtement de rechange. Comme si j’arriverais à mettre un de ces vêtements…

Et pourtant, il me tendait un t-shirt pour adulte…

Un t-shirt d’équipe sportif…

Je le prenais lentement observant avec attention sur le logo et les badges….

Un t-shirt officiel…Un t-shirt de collection.

Étonné, je regardais le petit. Ne comprenant pas cette idée de me donner un objet aussi…important:

“…Pour moi ?!…Mais…c’est…c’est un t-shirt de collection, Léon. C’est sûrement ton équipe préféré, non ? C’est précieux….”




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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptySam 20 Fév - 9:57

la vérité
à tout prix



Le garçon haut de ses cinq ans regardait avec son petit air sceptique. Il avait une tendance à mettre en doute sur tout ce qu'il entendait. Il se méfiait de tout - tout simplement, et malheureusement, il avait ses raisons, ses peurs, ses propres craintes. Il ne connaissait pas cet homme en face de lui – la seule image qu'il a de lui, c'est le jour où justement,  lui et des membres de la mafia italienne s'en étaient pris à sa maman au bord de cette route.

Une route qu'il ne cesse de hanter ses rêves.

Cette voiture noire qui s'était déroulée à toute vitesse à ses côtés, les cris de sa mère, le protégeant comme une lionne, les armes qui étaient pointées sur sa maman, et Enzo qui .... de ses petits yeux, de son âge, ne comprenait pas.

Il était là pour sauver sa maman ou alors, il était là pour la lui enlever ? Dans sa petite tête, il ne pouvait pas savoir ni même comparer réellement qui était le méchant, et le gentil dans toute cette histoire.

Alors oui, le fait qu'il lui ait renverser la tasse de chocolat chaud, il avait de quoi avoir peur, et de prendre la fuite... D'ailleurs, c'est ce que sa maman lui avait suggéré depuis cet incident au bord de cette route. Elle ne voulait plus que son fils ne soit impliqué, et de ce fait, elle lui avait expliquer que la prochaine, il devait courir ...

Aussi vite qu'il pouvait, aussi loin qu'il pouvait !!! Sans jamais se retourner.

«Oui mais tu es un méchant ! »

Les mots sont peut-être durs à entendre, mais c'était cette image-là, que Leon avait de lui.

Il était le méchant, l'ennemi de ses parents et il le savait !!!

« comme mon papa.... Lui non plus, il n'est pas un gentil !! »

Le petit donnait tout de même son t-shirt, le déposant sur son genou et s'écartait doucement de ses petites jambes pour aller jusqu'à la cage de son lapin – se rappellent aussi de ce moment traumatisant.

Il ouvrait la cage pour prendre son lapin dans ses bras... Son beau gros lapin qui depuis avait bien grandi. Ensuite, de ces petits mots, il avouait que sa petite maman avait la sainte horreur qu'un homme se promène à moitié à poil dans la maison.  

«Maman n'aime pas quand on se promène à moitié nu dans la maison, alors si j'étais toi, tu devrais mettre ce t-shirt. »


Disait-il d'une petite voix douce. Son faux père avait la fâcheuse manie de se promener en serviette autour de sa taille, et cela avait le don d'énerver sa maman.  

Il caressait son petit lapin puis de nouveau, il se rapprochait de Enzo.

«C'est pour toi !!! Alors, mets-le.  Ne discute pas !!!»

Visiblement, il était aussi autoritaire que sa maman.
Il s’asseyait à ses côtés.

«tu as plein de bobo, qu'est-ce que tu as eu ? »

Le petit était curieux, et ne pouvait pas s'empêcher de lui demander. De sa main libre, il touchait l'une de ses cicatrices.

Cela l'impressionnait.



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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyMar 23 Fév - 20:41

Chapitre 3: La vérité à tout prix.Victorya & Enzo


«Oui mais tu es un méchant ! »

Ma tête se baissait aussitôt, honteux, mais aussi attristé qu’il me voit de cette façon.

Il avait de la mémoire. Il se souvenait de moi dans une mauvaise posture. Dans une mission qui était destiné à Rodrigo. Au lieu de le capturer lui, nous avions entre les mains Léon et sa mère.

J’avais encore cette image dans ma tête. Le petit qui me regardait avec dédain tenant ce démonte roue. À ces yeux, j’avais osé m’en prendre à sa mère, alors qu’en vérité, j’essayais de la sortir de cette situation. Plusieurs fois, je leur avais éviter le pire en doublant mon propre clan. J’étais convaincu que c’était la bonne chose à faire pour espérer obtenir ce que je voulais…

Il ignorait tout cela. Je ne pouvais pas lui en vouloir.

J’aurais la même réaction que lui, à sa place. Je ne ferais que protéger ma mère…

Alors, j’étais un méchant…

…comme “son père”…

Ça je le savais déjà, mais entendant cela de la bouche du gamin. Qu’il soit conscient de cela me saisissait.

Plusieurs hypothèses me venaient à l’esprit les redoutant s’ils s’avéraient vrai.

Je le fixais, troublé qu’il était à ce point “à l’aise” de connaître cet homme de cette façon. Je me mordais les lèvres, bien curieux de savoir jusqu’à quel point il le trouvait “méchant”.

Je glissais sur la couverture de son lit avant de m’asseoir sur le rebord pour me rapprocher du petit. Je reconnaissais bien la le caractère de sa mère m’obligeant d’accepter son cadeau et de me taire.

C’était en bougeant qu’il avait vu mes plais. Il m’avait arrêté dans mon mouvement, ne voulant pas porter ce t-shirt qu’il tenait tant.

Il touchait mes plais…Je ne sais pas pourquoi, mais ce contact m’émouvait beaucoup. C’était la première fois qu’il me touchait. Il avait le regard inquiet pour moi. Étant près de moi, je ne pouvais pas m’empêcher de l’admirer, mes yeux complètement noyés.

J’essayais de me ressaisir pour répondre me penchant la tête. Je regardais mes plais avec lui évitant qu’il voit mon air triste.

“ Ça…et bien…Ce sont…ce sont des méchants qui m’ont fait cela, Léon…De vrais méchants. Mais tu vois, ils sont en train de guérir, car je suis très fort…Comme Marcus.” disais avec humour évitant de lui faire peur.

J’hésitais encore, mais je tenais à lui dire…et lui prendre sa main qui était contre ma peau brulée.

“Tu sais Léon, il y a plusieurs sortes de méchant…Ils ne sont pas tous vraiment méchant. Tu as des…méchants qui sont, en vérité, très gentil. Tu vois, moi…Je…je suis un gentil. Je veux être gentil avec toi…et ta maman…Je ne veux pas qu’il vous arrive du mal…”

D’ailleurs, cela m’amenait à autre chose…

“ Mais dis-moi pourquoi tu crois que ton père est un méchant ? Tu l’as vu être méchant avec quelqu’un ?”

Si j’apprends par le petit que ce vaurien avec été “méchant” avec lui…




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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptySam 27 Fév - 15:22

la vérité
à tout prix



Tous les deux étaient assis sur le rebord du lit. Pour la première fois, Enzo rencontrait son adorable garçon, un petit garçon bien courageux malgré son apparence. Il n'était pas très grand pour son âge, il était même le plus petit de sa classe, qui parfois d'ailleurs, on se moquait de lui à cause de cela!!!  Les enfants ne sont jamais très  tendres entre eux, mais le petit Leon ne laissait pas faire et encore moins, toucher par la méchanceté de ses camarades de classe!  

Il écoutait attentivement les dires de cet homme. Il l'intriguait. Il le trouvait tellement intéressant qu'il n'arrivait pas à le quitter des yeux, et ce, tout en caressant son lapin d'une main.

Même si, il n'avait que 5 ans bientôt, 6 ans, il était loin d'être un enfant bête. Il pouvait comprendre assez vite les choses, mais néanmoins, il ne comprenait pas pourquoi, il insistait tant à dire qu'il voulait le bien de sa maman, ou bien, d'être gentille avec elle !!! Pourquoi ?

Les murs malgré les séparations, ils ne sont pas sonorisés. Il avait entendu la dispute sans trop comprendre les paroles, mais les cris signifiaient pour lui qu'il était en colère avec sa maman.

« Alors pourquoi tu te disputais avec ma maman ? Elle t'a fait quelque chose ?  »

Il était très curieux, et posait peut-être trop de questions, mais, que voulez-vous ce n'était qu'un enfant.

Mais il était suffisamment malin pour ne pas dévoiler des secrets de famille alors, quand Enzo lui demandait pourquoi il pensait que son papa était un méchant, il haussait les épaules, tout simplement, puis son regard se portait sur son lapin.

En réalité, ce qu'il ignorait totalement le petit garçon c'est que le lapin qui tenait sur ces genoux n'était pas son ''premier'' lapin. Ce n'était pas le même!

Malheureusement, le premier avait succombé lors de fameuse nuit où Rodrigo avait reflété l'âme qu'il était réellement. Un monstre. Sa maman l'avait tout simplement remplacé par le même, et il ne s'est aperçu de rien  !!! Lui, naïf qu'il était, il avait cru à sa maman. "Ton lapin mon chéri, tu le réveilleras à ton retour de l'école."   alors qu'il était sans vie, mais elle ne voulait pas lui briser son petit cœur si innocent donc, elle n’avait rien trouvé de mieux que de lui cacher la vérité.

« il n’est pas gentil, c'est tout !!  »

Le petit descendait de son lit, et ne voulait pas parler de son ''faux'' papa. Il lâchait son lapin à terre, histoire qu'il puisse un peu s'amuser et courir partout.

« Il a voulu tuer panpan  » disait-il de sa petite bouille d'enfant. Un enfant qui au final, ne sait pas vraiment tenir sa langue dans sa poche «Et parfois ... il ... MAMAN »

J'avais quitté la salle bain pour les rejoindre, et au passage, j'avais pris un pull propre pour Enzo.

Je me tenais au pied de la porte, et je voyais les deux garçons en train de discuter ensemble avant que Leon me saute dans mes bras. J'enroulais mes bras autour de mon fils, et je déposais un tendre baiser sur sa chevelure.

«S'il te plaît »

Je tendis le pull vers Enzo, mais, visiblement, Leon avait pris soin de lui offrir son t-shirt favori.

« Oh, tu as offert ton beau t-shirt ? » le petit levait la tête pour regarder sa maman «Je ne voulais pas qu'il ait froid, maman !!! » Le sourire aux lèvres, il courait prendre son Marcus à côté de Enzo, et aussi vite que flash, il quittait sa chambre tout en imitant le bruit du t-rex.

« C'est ton pull en réalité.... » Un pull qu'il m'avait chaleureusement prêté, il y a une éternité d'ici, et  au final «  Je ne te l'avais jamais rendu » parfois, quand Rodrigo n'était pas là, bien évidemment, je n'étais pas aussi suicidaire que ça, mais il m'arrivait de m'en servir comme vêtement de nuit. Je dormais tellement bien avec, et puis il me tenait si chaud.

J'étais légèrement mal à l'aise, et je ne savais pas quoi dire d'autre alors, subitement je disais «Tu veux regarder avec nous le Roi Lion ? »




J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
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MessageSujet: Re: CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC CHAPITRE III: LA VÉRITÉ À TOUT PRIX || PV: ENZO&VIC EmptyJeu 11 Mar - 5:22

Chapitre 3: La vérité à tout prix.Victorya & Enzo


Un enfant; un éponge d’émotions, d’empathie. Je ne suis pas un expert en la matière. Je l’avais tout simplement lu dans un article. Qu’on n’avait pas nécessairement besoin de parler avec eux. Les enfants le sentent quand cela ne va pas bien. Qu’il y a une tension entre deux personnes.

Même à 5 ans, il l’avait perçu et avait le culot de détourner la question vers un but précis me rendant totalement malaisé. C’était étrange qu’un petit gamin, comme lui, était capable de m’ébranler à ce point. Naturellement, c’était le mien, donc plus facile à percer ma froideur en apprenant qu’il écoutait au porte.

“ Oui, c’est vrai…On se disputait ta maman et moi.”

Rendu là, pourquoi lui mentir et ose prétendre qu’il est trop jeune pour comprendre ? Ce serait une véritable insulte. Je me rappelle de ces nombreuses fois où on m’avait dit ce genre de phrase. Qu’il fallait que je grandisse pour être en mesure de tout saisir. Léon semblait très futé et mature pour son âge.La vue de ces jouets peuvent nous tromper, au départ, mais quand on l’écoute, il est en avant de bien des enfants de son âge.

“ …Tu sais, Léon. Il arrive que deux personnes ont des différents sur certains sujets et que cela peut créer une dispute. Et bien, ta maman et moi…nous…nous sommes pas d’accord sur quelque chose. Il faut donc trouver des solutions. Pour le moment, c’est mieux… il faut mieux ne pas en parler. C’est à ta maman et à moi de réfléchir…Mais, il ne faut pas t’inquiéter, d’accord ?”

Je veux bien me comportement convenablement avec lui, mais aucunement il faut qu’il se mêle de nos différents, même s’il en est le sujet principale. Ce sera qu’en dernier recours. Si je n’ai pas le choix…

Je m’approchais lentement avec lui. Ne pas le brusquer ou qu’il se referme. J’étais très étonné qu’il soit aussi à l’aise avec moi. Je ne comptais pas l’empêcher non plus. Surtout qu’il semblait vouloir me parler de son…de Rodrigo.

Non, pas le brusquer, le pousser à parler, mais si je pouvais en savoir plus. En découvrir d’avantage sur cet homme. Juste le fait de voir ce genre se raidir, se cacher le visage, me donnait déjà une bonne idée et cela ne me plaisait pas du tout.

Il aurait pu me le dire, s’ouvrir à moi, mais le bruit de la porte avait détourner son attention. Sa mère venait de faire son entrée, comme un coup de cloche. Mon moment privilégié avec lui venait de se terminer.

Je me levais par réflexe et politesse, tenant le chandail que le petit m’avait offert. J’essaie de reprendre mon sourire, même si le petit me faisait faux bond me retrouvant seul avec Vic.

Je remarquais le vêtement dans ces mains. Un pull. Le mien…que je lui avais laissé dans nos premiers moments. Des moments fortement plus agréable que ceux d’aujourd’hui.

“ Merci…Je ne tenais pas à partir avec son t-shirt préféré…”

Silence. Je scrutais ce pull dont je n’avais plus connaissance. J’hésitais à le mettre dans ce silence lourd. Le malaise entre nous, certes, mais aussi quelque chose qui me chicotait. Je portais attention à la porte derrière Vic, ne voyant plus Léon dans les parages.

Je profitais de la situation, tenant toujours mon pull dans les mains:

“ …Qui est panpan ?…Pourquoi Léon vient de me dire que Rodrigo a failli le tuer…?”




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