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Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler


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MessageSujet: Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler EmptyMer 17 Fév - 11:09

Pilar Vizconde

Je poursuis des émotions, trébuche dans des regards et je collectionne des cicatrices ☾


nom prénom(s). Vizconde. De cette Colombie qui subsiste entre les notes. Mère patrie abandonnée pour des rayons de soleil qu'elle voulait sauver mais le nom est brandi fièrement. Avec tout l'amour qu'elle porte encore pour son défunt père. Soleil éteint de sa vie qui lui a fait cadeau de son prénom. Pilar. Et elle n'a jamais voulu savoir comment elle s'appelait avant d'être Pilar. Avant d'être la fille d'un soleil. Kim ; nom de scène, renaissance derrière la lentille d'une caméra, la main greffée à celle de Sam, pygmalion qui lui a ouvert toute les portes. âge, origine. Pilar, elle est coincée dans l'espace temps. Son visage, pas même ses attitudes ne sont à l'image des années qui se défilent sur son compteur pété. 29 années à ce compteur qui part en dérive totale. Pilar s'accroche à la jeunesse, s'abreuve à toutes les sources de jouvence qu'elle peut trouver. Juste pour défier le temps et les sales dégaines qu'il refile. Juste pour continuer d’arborer tous ces masques qu'elle se trimbale sur cette gueule de gamine en constante crise identitaire. Mal être de toute une vie noyé dans ces origines colombiennes drapées dans cette fierté qui s'inclinera jamais. Gravées à même ses Rrrr qui se roulent comme des galets sur le bord d'une plage. occupations, métier. Fantasme de pixels. Objet de luxure. Starporn à la carrière fleurissante où s'accumulent les awards qu'elle ne voit plus désormais. Corps qui s'essouffle et se fatigue des coups de reins insipides. Plus rien n'a de sens sans Sam, la laissant dévastée par les solitudes derrière l'opercule de la caméra. Pour s'oublier, elle est la danseuse sauvage et féline au sein de la troupe de la Mariposa. L'Oncilla. Aussi féroce que fragile quand sa silhouette se frotte contre les esprits échauffés. situation sociale et financière. Vie de reine. Le luxe habillant sa chair. Ne plus rien se refuser maintenant que le fric copule sur son compte en banque. Elle n'en oublie pas, Pilar, des misères d'où elle vient mais elle dilapide ses cachets. Jette l'argent par la fenêtre jusqu'à qu'il ne reste plus rien. Que ses larmes en seul breuvage. Tous ces mauvais choix d'une vie en errance entraînant les meurtrissures de solitudes. Hantée par ces amours désillusionnées, parfois aux couleurs d'hématomes et goût de rouille. Toujours se briser le cœur encore et encore jusqu'à ce fatidique où il survivra pas. Plus jamais. Célibataire esseulée et pourtant le coeur cadenassé à 7 constellations d'une façon ou d'une autre. Dans les silences pudiques et les œillades lascives, le palpitant psalmodie ces paroles sibyllines. D'un frère à l'autre.   orientation sexuelle. Des hommes dans la gorge ou des femmes sous le bout de la langue. Des hommes en prison dans le corps d’une femme ou l’inverse. Elle regarde pas, Pilar. Elle caresse les peaux, s’offusque pas des origines, des genres. Ne compte que le faite d’être aimée, le temps d’une nuit, le temps qu’on veut bien d’elle. Dans des draps en lambeaux. Dans des bras qui finissent toujours par la repousser. Un jour ou l’autre. C’est écrit. Elle les aime tous et toutes, Pilar, sans le moindre jugement. Y'a qu'elle que l'actrice juge. groupe. bitter sweet symphonie.

☾ eye contact.

tics, manies, caractère. ☾
 Égoïste - Impulsive - Immature - Destructive - Sensuelle - Lunaire - Garce - Sensible sans s'en donner l'air - Dépendante affective - Provocatrice - Pot de colle - Possessive - Taquine - Instable - Insouciante - Manipulatrice - Fêtarde - Sans gêne - Colérique - Sournoise - Charmeuse - Torturée - Sensible - Mélancolique à ses heures perdues - Protectrice - Loyale à sa façon et quand elle le veut bien - Caractère de merde etc...

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Hyperphagie brutale. S’enterrer sous les coups de fourchette enragés. Bouffer jusqu’à en vomir. Tout y passe pour remplir les vides, ces affres comme des plaies béantes. Atténuer le feu des lésions qui se gravent à même la chair, à même l’âme. Remplir le coeur qui ne cesse de fissurer encore et encore. Pilar gobe, avale ses émotions pour les enterrer vivants dans le fond d'un estomac en souffrance. Elle ira les dégueuler quelque heures plus tard, la honte dans le fond des pupilles, le front contre la cuvette des chiottes. L’abomination, elle sourira quand même dans sa propre déchéance. Des éclats de rire morts qui pètent dans la salle de bain, pour moins sentir. Elle est ce trou noir ambulant, Pilar. Une carcasse vide qui se sait impossible à être aimée mais qui y croit parfois encore. Un peu.

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Haine de soi. Pilar se condamne depuis jeune et les années ne font qu’empirer le jugement misérable de sa propre personne. Shane tente de la soigner de ses tourments, lui montre d’autres versions d’elle, les belles, les lumineuses, tout ce que la colombienne s'est refusée à voir. Parce qu’elle s’estime pas assez bien, trop souillée. Parce que son coeur rêve d'un bonheur sans limite quand l'esprit et l'âme savent qu'elle en est indigne. Qu'elle ne le mérite pas.

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Addiction à la violence. Provocations insolentes, de ces braises qu'elle attise, en émettre des flammes  avec lesquelles Pilar danse. Quitte à se brûler, à quitte à s’immoler. Effusions d’insultes avant que les coups partent, phalanges contre chairs et le corps qui se fait abattre. Et Pilar s’abreuve dans l’averse de violence, prend sa dose de sale, se réconforte dans le misérable et le minable. C’est là tout ce qu’elle mérite de toute façon. C’est là, la seule façon de ressentir pleinement tout ce qu’elle tait au fond d’elle depuis des années. Seule façon d’exorciser les gènes de l’odieux qu’est son géniteur. De se châtier d'être issue d'une  naissance bancale.

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Sourire plastique. Cette aube triste avec des couleurs mortes. Il agace, rassure, flirte ce sourire. Son sourire. Brave et ineffaçable. Insolent et violent. Seule arme de ces charnues qui s’étirent toujours. Pâte à modeler indestructible qui se redresse toujours sous les ecchymoses, emmerdant les mots qui se font couteaux dans la chair. Elle sourit encore et encore Pilar. Même quand le cœur se brise. Même quand les tristesses lui lacèrent le cœur. Même quand les colères qui dévorent l’esprit. Même quand les autres la blessent. Elle sourit encore et encore. Parfois pour de vrai. Parfois pour de faux.

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EN VRAC. Porte toujours le médaillon offert par son père adoptif. Médaillon à l'effigie de la vierge Marie. - La Foi est vacillante, en point de suspension mais combien même, Pilar pratique toujours, pas aussi assidûment que dans son enfance mais elle se rend à la messe de temps en temps - Refusant de subir ce que sa mère biologique a subi, Pilar s'est acheté très vite une arme à feu pour se défendre. Un Beretta qu'elle a appris à manier. Depuis, elle a rajouté à sa collection d'autres arme à feu. Ca lui fait se sentir en sécurité, surtout quand ses connards de mecs lui tapent un peu trop sur la gueule. - Ses salaires balancés par la fenêtre pour des lubies impulsives. Capable de s'acheter une belle bagnole pour la défoncer contre un mur le lendemain, juste par besoin de destruction. - Après chaque crise d'hyperphagie, la prise de poids devient obsessionnelle. Capable de s'affamer et de faire des heures de sport pour ne pas grossir. - Ayant grandi en bord de mer, il lui faut souvent aller se ressourcer et retrouver l'eau salée, l'odeur des embruns. Elle est capable de se tirer quelque jours près de la mer sans donner le moindre signe de vie. - Son père lui a écrit une lettre avant de mourir. Lettre qu'elle cache dans des tiroirs condamnés pour l'oublier. Parce qu'elle n'a jamais osé l'ouvrir et la lire. Trop peur de lire sa déception. Trop peur de lire qu'il ne l'aimait plus en apprenant la vie qu'elle menait à Exeter.

Before she became fire, she was water.
Quenching the thirst of every dying creature
She gave and she gave
Until she turned from sea to desert
But instead of dying of the heat
The sadness, the heartache,
She took all of her pain and from her own ashes became fire
 ”

histoire. ☾
❞ Je suis une garce. Rien de plus. Rien de moins. Et moi, je sais pas bien être autre chose qu’une sombre garce. Sombre. Ouais. Parce que ça va avec la panoplie. C’est un package pété. Un jour, peut-être que je le serai plus. Aussi conne. Aussi égoïste. Certainement que vous vous ferez nettement chier. Peut-être que vous préférerez ça. Peut-être bien que l’un ou l’autre, ça reviendra au même. Que j’accumulerai autant les ratures et les échecs. Puis parfois, moi, j’adore ce que je suis et ne plus être aussi garce, ça serait quand je serais plutôt morte. Plus trop en vie. Puis y’a des jours où je déteste ça, que ça me crève. Je me fatigue et je me supporte plus. Alors ma vie, j’en fais des confettis. Je festoie avec, les lance au dessus de ma tête en rigolant. Rire jusqu’à en crever. Mourir de rire, c’est une belle mort, non ? Une mort de garce, c’est bien pour une née garce. Je suis Pilar. Je suis Kim. Et je suis une garce. Et s’il vous faut des excuses pour ça, adressez-vous à mes géniteurs. ❞  

I. Liée à la mer depuis toujours, dès ses premiers jours, elle y a été balancée dans une petite boîte en bois. Quasi un cercueil mais flottant, merci maman. Remake sans budget de Moïse, sauvée des flots par un pêcheur qui passait par là, capturant la boîte dans ses filets. C’est pas les pleurs qui ont attiré l’attention du pêcheur. Bel et bien les éclats de rire enfantin. Parce que déjà à cette époque-là, Pilar rigolait aux éclats, même dans les merdes pas possibles. Même abandonnée par sa mère adolescente, balancée à la flotte comme on se débarrasse d'un déchet. Au fond, disons les choses, ça en était un, ce bébé-là. Qui n’avait rien demandé, certes. Mais sa mère de 13 piges non plus. Passée dessus par son propre père. Puisque personne n’en voulait de ce déchet là, Julio l’a pris et l’a ramené chez lui. Il lui a donné un toit, une famille puis un nom, la protégeant comme il a pu de sa propre histoire.

II. Pilar a appris jeune à sourire, même quand elle en avait pas envie. Même quand les larmes venaient lui brûler la rétine, gouttes d’acide dans l’orbite. Même quand tout ce dont elle voulait, c’était crier à s’en déchirer les cordes vocales. Sourire à ces maudits-là qui posaient le doigt sur les incompréhensions, la plaie de n’avoir aucune ressemblance avec sa propre famille. Tant physiquement que dans la personnalité. Maman, Papa, ses frères, ses sœurs, ils avaient tous la même empreinte, venant vraisemblablement de la même sphère mais, elle, Pilar, elle semblait venir d’une autre planète. Julio, il calait toujours ses pouces sur l’endroit exact où ses pommettes prenaient vie comme pour les invoquer, papa-magicien. « Souris, mi corazòn ! Tu leur souris à tous et c’est toi qui gagne à la fin. Ca prouve qu’ils se fatiguent pour rien, qu’ils t’atteignent pas. Y’a pas de place pour les larmes sur tes joues. T’es inatteignable si tu souris, ma fille » Et c’était vrai. Inatteignable quand elle souriait, Pilar. Du moins, s’en illusionne-t-elle. Alors elle sourit, quand l’étiquette officielle d’adoptée se colle à sa face souriante, bastonnant des larmes amères d'ado perdue. Sourire plaqué quand sa dégaine affronte sa mère biologique. « J’voulais pas de toi. J’ai tout essayé pour t’perdre mais tu t’es accrochée » Sourire encore et encore combien même le cœur se disloque. « T’as son regard » « A qui ? » « A ton père … A notre père » Sourire même quand l’envie de gerber cogne à son estomac. L’envie de se gerber aussi. Passer d’être innocent à abject en quelque secondes mais avec le sourire. « T’as son sourire aussi » Ah. Eh merde. Mais elle continue, Pilar, de sourire bêtement. Quoiqu’il advienne. Et elle sait, maintenant, que quand on lui dit qu’elle a un joli sourire, ça ne sera jamais totalement vrai. Y’aura toujours un peu de sale et de laid dans ses risettes à elle. Parce qu’elle a le sourire de son père, cette petite merde.

III. Pilar n’a jamais rien fait comme ses frères et sœurs. Pas le nez fourré dans les bouquins, ni le cul vissé sur les bancs d'école, préférant les sorties en mer avec son vieux père. Apprenant le métier, les mains puant le poisson la journée et le soir, danser pour les touristes, pour quiconque voudra la mirer. L’admirer. Danser toute la nuit sous les projecteurs sans le moindre répit, comme si le diable la possède. Parce qu’elle rêve de paillette et de gloire, la sale môme. Pour quitter la pauvreté, les assiettes vides et remplir les ventres qui gargouillent. Elle en voulait, ouais, de choses plus grandes qu’elle, plus brillantes. 20 ans, l’âge charnière et les premières grosses emmerdes qui lui plombent la tête, le coeur. Julio et sa maladie. Eux et le manque cruel de pognon, d’aide. A leurs mains tendues, se dressent les majeurs de la société en déchéance. Seuls au monde. Julio qui flanche, héros si solide qui part en fragilité sans les médocs qu’il lui faut. Pas d’argent, pas de vie. Pas de survie. La décision se prend d’elle-même, parce qu’elle est aussi couillue que couillonne, Pilar. Suffit d’épargner les pesos gagnés à pêcher le jour et le soir à danser, à coucher parfois pour s’offrir un billet porte de sortie. Quelque robes volées dans de belles boutiques, un peu de sa famille dans des photos usées dans sa valise et des rêves pétés d’espoir plein la gueule, elle s’envole, la colombienne. Vers l'Angleterre et les promesses alléchantes qu’ils susurrent. Pour papa tout ça. Puis un peu pour sa petite gueule. Parce qu’elle avait des rêves à réaliser et c'était pas en Colombie qu'elle leur donnerait vie. « Je promets de revenir » Et elle a jamais tenu sa promesse, Pilar. Quelque jours, oui, pour toujours repartir.

IV. Pilar s’use dans la ville de béton. N’a même pas embrasé ne serait qu’un bout de ses rêves d’actrice. Elle rouille dans les petits boulots de merde qu’elle multiplie en attendant de trouver le contrat qui la propulsera. Et à ses actifs, ne s’énumère que de vifs échecs cuisant qui lui brisent l’échine de son orgueil. La dignité n’est pas loin de se casser la gueule mais Pilar continue. Auditionne toujours plus, même pour des pubs à la con pour de la crème pour hémorroïde. Tout y passe. Sauf les rôles trop dénués. Sauf ceux qui scénarisent des cuisses qui s’écartent. Les siennes en l’occurrence. Elles s’écartent assez gratuitement à l’allure où la colombienne s’enfile les teubs comme elle enfilerait des perles. Jamais fichue d’être seule, préférant toujours d’être mal accompagnée que noyée dans des vagues de solitudes. Il suffit d’un énième petit con qui la traite mal pour ne pas changer et qui lui sort une excuse comme il expulse un bronze. « Franch’ment, ca compte pas. L’actrice te ressemble trop » Sale con. « Ca compte parce que je suis à côté quoi ! Dans le même lit ! cabròn de mierda ! » En fond sonore, toujours l’autre qui s’égosille comme une truie qu’on égorge. « Bah si tu veux que j’te regarde, p’être que tu devrais te mettre à y jouer dans des films d’cul. » « Si j’y joue, ta pouff’ qui s’époumone aura l’air d’une merde à côté de moi » « Pas cap’ » Quelque jours plus tard, en besoin d’argent pour le traitement de son père, des impayés qui s’accumulent, son premier contrat dans un film de boule, Pilar le signe. Un premier contrat qui ouvre la porte à toute une ribambelle. Avec lui, les premiers coups qui tombent, les ecchymoses d’un con jaloux dégoûté par elle et ses choix. « Tu vois … J’étais cap’ » Parce qu’elle finit toujours par le montrer, Pilar, qu’elle est couillue et qu’elle recule devant rien. Même quand la trouille lui troue le bide. Que les incertitudes gueulent trop dans sa tête.

V. Une seule bavure, celle d’avoir oublié de retirer le médaillon qu’elle porte quotidiennement. Cadeau de son père lors des beaux jours florissants. Le médaillon qui se balance entre ses seins au rythme des coups de reins et les gros plans de caméra qui s’y fixent. On retient jamais vraiment le visage des actrices, on retient surtout la façon dont elles se prennent les phallus tendus et comment elles cabrent le cul. Mais sa famille a fait le choix de retenir le médaillon qui se balance, qui oscille, funambule de sa réputation en chute libre. C’était déjà la honte que la fille, la sœur soit une actrice X mais qu’elle porte un bijou de famille sur un tournage, le summum. Et tout le fric envoyé n’y changera rien. Et la maison familiale, elle y sera plus vraiment la bienvenue, Pilar. « C’est pas étonnant … Je savais que tu deviendrai pas quelqu’un de bien. Ca vient de la façon dont t’as été créée ça ! Ca vient de ta naissance. Je le savais ! Julio n'aurait jamais dû te recueillir, moi, je voulais pas de toi » Le commentaire de trop d’une seconde mère qui la rejette en bloc. Le crachat en pleine gueule que la rejetée essuie comme elle peut. Elle l’enterre sous les coups de fourchette enragés. Bouffer jusqu’à en vomir.

VI. Parfois, la famille devient ces personnes qu’on choisit. Pour qui on pourrait crever. Ou du moins, pour qui, la colombienne crèverait tout en les emportant avec elle. Le pilier. Le tout. Sam. Sam un jour et puis c’est devenu toujours. Pas d’autres conjugaisons tolérées si ce n’est toujours. A jamais. Parce qu’il l’a sauvé, Sam, même s’il le sait pas, ce con. Quand les siens lui ont tourné le dos, le blond a été là. Et quand elle ne vivait que pour les pécules à expédier à sa famille, il lui a appris à en profiter, à dilapider son fric pour autre chose que ses ingrats de frères. A le dépenser pour elle. A pensé qu'à sa gueule. Cœur brisé par la vie, les déceptions que la brune collectionne, elle avait perdu sa superbe qu’il lui a rendu, Sam. Toujours été un peu sauvage mais il en a fait une lionne. A transcendé l’abomination en quelque chose de plus lumineux. Combien même, à son contact, revient-elle à ses sombres heures et que ses envies de lui faire du mal à la hauteur de son affection l’enrôle. Parce que Kim lui en veut toujours un peu pour les amours qu'il dédie aux autres et pas à elle. Parce que si elle venait à le perdre, toute la bouffe de l'univers n'arriverait pas à combler ce vide. Flammes jumelles brillant de la même intensité. Sam et Kim. De cette sulfureuse existence en explosion. L’amour indéfectible passant par toutes les couleurs et odes possible. De la haine à l’amitié fidèle jusqu’aux passions dévastatrices. Parce qu’il danse contre son corps, Sam. Contre son esprit. Contre son cœur. Capable de lui renverser son univers mais aussi de lui mordre dans le myocarde, crocs contre chair. Chiens et chats, à se blesser mutuellement dans ces peurs terribles, pourtant, de perdre l’autre. « Et demain … tu m’aimeras encore ? » «  Demain et tous les autres » Et il n’a pas menti. Même en période  de guerre froide, même dans les coups de jus de la vie, même si maintenant ils sont séparés par une distance qui blesse par instant.

VII. Planquer les tristesses sous le tapis de mousse des écumes. Laisser le regard se perdre dans les dégradés des lagons. Et dans son berceau, Colombie tant aimée, aucune de ses beautés ne soulagent quoique ce soit, q n’arrivent pas à lui faire oublier que bientôt son père, soleil si puissant, va s’éteindre. Et avec cette mort, entraîner son monde dans le plus vaste enfer de ténèbres. Les entrailles en bordel, noué comme le nœud d’un pendu à ravaler sa peine. Pourtant la rencontre estomaque autant que les émotions, d’une main qui se tend sans que le nom soit prononcé. Rencontre fortuite, de ces rires sortant de nulle part à colorier des nuages gris en bleus et rouge. De ces baisers échangés au goût du sable, aux œillades peuplés de tous ces non-dits. Ce qu’on ne se dit pas mais que le cœur déverse en toute impunité. Rêve éveillé que Pilar aurait aimé voir s’étirer en longueur mais toute bonne chose à une fin. « Tu crois qu’on se reverra un jour, Rafael ? » « J’en suis sûr » Puisqu’il le disait … alors elle l’a cru. Pilar patiente, attend ce jour ensoleillé où son regard recroisera le sien. Que les corps se retrouveront pour s'échouer dans les souvenirs de la tendre et vaincue Colombie. Et quand elle retourne sur la plage de leur éclat, c'est contre son absence qu'elle s'assoit. Un vide parmi tant d'autres mais qui porte son nom.

VIII. . Ce qu’une fille à papa redoute toujours, c’est ce jour funeste. Et Pilar était plus amène à le vivre que les autres, ce putain de jour. Elle s’y était préparée, savait que ça arriverait et pourtant la nouvelle lui était tombée dessus comme un poignard se loge dans la chair. La plaie avait saigné, continue encore aujourd’hui. Hémorragie de deuil. Elle pas chialé, Kim, dans les ruelles e la  Colombie. Encore moins dans sa famille la méprisant. Pas même à l’aveu de sa mère adoptive. « Nous avons toujours caché à ton père ton réel métier pour le préserver mais il l’a appris. Ca l’a achevé » Elle a sourit de toutes ces dents, la gamine au cœur brisé. Pour se rendre inatteignable. Pour se donner des forces qu’elle n’avait plus. Risettes de marbres à la veillée mortuaire, mise de côté comme une pestiférée, interdite de siéger avec le reste de la famille devant son père qui semble dormir. Mais qui ne se réveillera jamais, le sait-elle. Contre toute attente, y’a une main qui s’empare de la sienne et un visage familier se greffe dans son champs de vision. Suffit que de ça pour que Pilar lâche les vannes. Pour qu’elle arrête de se battre contre le supplice du deuil. Lui manquait que Sam à ses côtés et il l’avait rejoint. Et il était là, sa réelle famille, quand l’autre lui tourne le dos. La laisse tomber. « T’as vraiment une sale tête quand tu chiales » « Tagueule, tête de pine » « La tête de pine t’emmerde » « Je t’emmerde encore plus » « Moi le plus » « Non, moi, connard » Et y’a qu’eux pour se chamailler, même dans cet instant poignant. A ne faire résonner qu’eux dans l’ambiance funeste. Dans les insultes, y’a le soutien. Y’a l’affection. Y’a l’amitié. Y’a ce lien et c’est là tout ce dont Kim avait besoin pour dire l’ultime au revoir à l’homme de sa vie, le tout premier, quand le second lui tient la main.

IX.  
Pas envie d’être un cœur brisé
À quoi bon ça sert de briller !
De l’amour dans ma glace pilée

De cet rencontre hasardeuse, au détour d'un séjour New Yorkais. Se faire faucher par le sombre d'un regard perçant. De l'étau des passions autour du myocarde. Pomper et pomper encore le sang pour alimenter le feu intense. Pomper les coups de jus, les coups de révolver en regards tranchants. Mais malgré tout, entre le ciel orageux et la terre nourricière, se rejoindre sur les ponts construits à même les souffrances silencieuses. Une main qui s'agrippe à l'autre pendant que toutes les promesses se lient entre elles. « Je veux pas oublier ce moment. Tu ne l’oublieras pas aussi ? » Il dit pas grand-chose, Sloan. Il parle avec les yeux et ses mains. Avec ses baisers et ses silences. Non, il n’oubliera pas, Pilar le sait, le lit. Il n’a pas oublié dans les affres des disputes. Elle n’a pas oublié dans l’hiver des sentiment bafoués par la présence d'une spectre tant aimée qui ne s'en va jamais réellement. Jamais bien loin d'eux. Toujours avec Sloan et dans son coeur. Et combien même les années les délient, les éloignent de cette relation tumultueuse d’une année, ni lui, ni elle n’a oublié l’écho lointain des sourires et des éclats de rire. Quand ils étaient eux au dessus du monde à mille lieux de se douter que leur histoire avait mille trains de retard. « Parfois, je me dis que j’aurais dû te rencontrer avant Macha … mais tu ne serais pas le Sloan d’aujourd’hui alors t’aurais-je aimer ? » Aucun des deux n'avaient la réponse.

X.
J’aime les âmes abîmées et les grands cœurs blessés, j’aime leur vérité et leur fragilité, parfois si compliqués, ni faciles, ni dociles, mais qui n’ont qu’un emblème : toute leur sincérité.

Réminiscence de cette terre rouge, de la brûlure d’un soleil d’aplomb quand le corps est enterré dans le fond d’une ruelle sombre, les chairs rougies par des phalanges avides de violence. Quand les crépuscules saignant le ciel lui reviennent en mémoire, quand la main s’enroule autour de la sienne. De ces bulles hors du temps, perdu dans un espace temps décousu qui laisse aux rêves toute leur liberté vagabonde. Les syllabes sont murmures, mirage conté sur une langue sortant des torpeurs, clouée par les violences déchaînées. « Golden boy » Cavalier solitaire à la caresse rocailleuse de cette main qui n’a connu que dureté et qui, pourtant, avait l’aura des douceurs contre sa peau. Contre son sein. Sauvée du feu d’un ex trop violent et même si elle l’a cherché, les plaies sont bandées d’une attention particulière aux blessures qui se cicatrisent, Pilar, planquée dans son ombre qui lui parait soudainement immense. Émerveillement dans les pupilles quand ils se dressent pour mirer le cow boy, sauveur de minuit, qui la fait se sentir en sécurité, protégée. Aux volontés incontrôlées de lier son existence à celle du cow boy,  de lui qui se fait petit à petit besoin addictif, la rendant dépendante au regard céruléen. Pilar découvre un autre monde, guidé par la main d’Alto. Les yeux qui s’arrondissent devant les autres ombres qui se dressent face à elle. De toutes tailles, de toute intensité. Sept géants de chair qui frappent en plein cœur. Fratrie brute et brusque, aux rires tonitruants et les tonnerres que leurs existences assènent sur Exeter. Son coeur qui crépite pour eux. De l’aîné au plus jeune, des vivants qu’elle côtoie au spectre qui rôde toujours en ces lieux, constellation morte mais qui brille toujours de mille feux. Ils lui font une place, presque taillée à sa chair. Reine et conquérante qui s’accapare chaque miette de temps, d’attention offerte. Pilar prend tout et rien aussi d’eux. Tout accepter sans piper le moindre mot. Tout céder en s’oubliant parfois. Et porter dans ses entrailles la crainte terrible que tout se termine. Que ce jour fatidique arrive : celui où les sept frères Sisters lui diront qu’ils ne veulent plus d’elle dans leurs vies, lui ouvrant la porte. Pilar se gèle le cœur toute seule en imaginant ce jour et au fond d’elle, si elle en est terrorisée, elle l’attend. Elle sait qu’il arrivera. Qui ? Qui pourrait aimer une abomination un jour ? Et les Sisters ont beau n'avoir peur de rien, elle sait son sort condamné. « Et quand je ne serai plus rien pour toi, est-ce que je pourrais toujours venir dans tes bras ? » La question qui lui brûle les lèvres chaque fois que la féline se glisse entre leurs bras, tendre et insolente. La question qu'elle n'a jamais posé, les impossibilités apeurées par la réponse.
S.I.S.T.E.R.S
❞ Je les aime tous. D'une façon bien particulière. Chaque frère pour ce qu'il est. Et pour cet éclat qu'ils portent en eux et qu'ils sont les seuls à ne pas voir. Je les observe vivre, astre hors du temps et mon coeur me dit qu'il pourrait tout leur donner s'ils me le demandaient seulement. J'aime sept fois et sûrement que je souffrirai sept fois plus aussi ... Qu'importe ... Qu'importe ... Tant qu'ils font tourner mon monde plus vite et que leurs regards me rendent vie encore et encore. Je sais que je n'ai pas grand chose à offrir si ce n'est cet amour sept fois plus grand , sept fois plus fort. Est-ce suffisant ? Mon être espère que oui car je ne sais pas comment les désaimer. Comment oublier leurs voix qui résonnent en plein milieu de la nuit. Je ne sais pas oublier le feu de leurs lèvres qui se pressent contre les miennes. Je ne sais pas oublier ce rêve paisible qui caresse leurs visages quand ils s’endorment près de moi. Je ne sais pas oublier cette façon bien à eux d’effacer chacune de mes tristesses, de remplir chaque vides, de me montrer que je compte. Je ne sais pas les désaimer … et peut-être que quelque part, je ne peux pas.  ❞

XI.
She didn’t need to say a word, just seeing her was magic.

Bouche bée devant le corps qui se plie, se cabre. Hibiscus (wink wink) florissant sur les joues en buisson timide, se faire surprendre par des charmes uniques. Le cœur qui s’emballe et s’embourbe. L’immobilité des stupeurs mordillant ses membres. Créature sublime. Sibylle qui semblait conter un avenir crocheté de sa présence. Inoubliable Erin. Ces billes d’aragonite qui lui ont volé un bout de cœur. De ce sourire étoilé qui insuffle un autre sens à la vie, aux sens. Sa présence qui fouille dans les rêves et en extirpe ceux qui se sont perdus en cours de route. Les agripper dans sa main faisant de son toucher magique, un voleur de souffle, de battements de coeur. Le temps qui s’étire puis se rompt parfois sans la moindre explication. Le Scorpion démonte tout à la force de ses cils qui battent la mesure, qui dictent à son cœur le rythme des battements. Erin, l’envoûtante. Prémisse d’un attachement qui ne s’explique pas, qui ne se comprend pas aussi. Sûrement, oui. Les unions  chastes et sages mais timide brasier dans l’être de celle qui est née salement, fruit d’abus incestueux. Erin, elle a le secret de ces baisers qui mettent en pause l’ignominie, y faisant barrage pour ne laisser que la pureté subsister. Pilar, à y croire à cette chimère, à vouloir en faire véracités féroces. Pilar, qu’Erin façonne de ses mains, de ses lèvres contre les siennes. Magicienne à faire naître des soleils dans des terres reculées où plus rien ne pousse, où grouille juste les misérables ricochant de souvenirs lancinants en mal être dévorant. L’Oncilla et le Scorpion. Les incantations en sourdine, pourvu qu’elle la voit toujours. Pourvu que son attention se pose toujours sur elle. Ecrin de douceur, des allures de seconde chance parfois et les impossibilités de l’oublier, danseuse étoilé qui ondule contre son palpitant « Et dans les autres vies, je voudrais te retrouver encore et encore » Si les hommes ont dévastés les champs de son coeur, Erin, elle, fait pousser des roses dans les trous d'obus.


ton pseudo sur la toile. a écrit:
A tes méchantes blessures. bonecho, dévoreuse de feels.
kezako, ton perso. un inventé mais imaginé par le plus beau @"Alto Sisters"  

Code:
[b]Pilar Vizconde [/b] : Actrice porno + danseuse à la Casa.
[size=10][u]numéro[/u][i] Pilar Vizconde[/i] [b]Loft[/b][/size]

crédit icons pinterest.
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MessageSujet: Re: Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler EmptyMer 17 Fév - 11:46

la magnifique Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler 2453064100 Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler 2453064100
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MessageSujet: Re: Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler EmptyMer 17 Fév - 12:21

Dis-moi que tu m'aimes, ok.
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MessageSujet: Re: Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler EmptyMer 17 Fév - 13:18

La plus belle. Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler 3604181530 Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler 771456609
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MessageSujet: Re: Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler EmptyMer 17 Fév - 17:12

attention, la bombe est là. Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler 1595929244 I love you I love you I love you
mon amour pour pilar est grand comme ça
Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler 2097511394 Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler 2097511394 Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler 2097511394
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Marlowe Ziegfeld
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Marlowe Ziegfeld
∴ Pseudo : balzolaire (nastasia).
∴ Faceclaim : tom hiddleston.
∴ Merci à : bertolt. ♡
∴ Dédoublement(s) : hyacinthe, l'androgyne décadent.
∴ Âge : quarante coups d'éclat. le fil que tissent les parques devient de plus en plus fin. il sait, il sent que le ciseau d'atropos s'en approche chaque jour un peu plus. qu'importe. il continue de la regarder dans les yeux, insolent, supérieur.
∴ Pronom inrp : il/lui, he/him.
∴ Occupation : il distribue l'opium du peuple d'une main, tire les ficelles de l'autre. [magnat des médias], tout-puissant, l'oeil qui surplombe tout. les journaux pour trancher la gorge de lucifer, la radio pour amollir l'ire de dieu, la télé pour crever les yeux des hommes.
∴ A Exeter depuis : son enfance.
∴ Statut : la poupée de papier qu'il a ramassée dans les abimes de la noblesse anglaise vous répondra qu'il est [marié]. marionette désarticulée et éventrée dont il a lui même percé les poignets, pour y passer ses fils d'or et d'argent.
∴ Géolocalisation : ubiquité absolue.
∴ Vice : narcisse des temps modernes. la fêlure nécrosée du miroir déformant qui lui ankylose le coeur et l'âme.
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∴ Triggers Warnings : manipulation, toxicité, trouble de la personnalité narcissique, violences domestiques, évocation de pédophilie.
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∴Arrivé le : 17/02/2021
MessageSujet: Re: Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler EmptyMer 17 Fév - 21:25

mais elle est tellement belle elle aussi, trop d'amour pour elle. Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler 3015760434Elle souriait de tout son regard pour pas s'écrouler 236745472
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