ride or die right by your side (brice)

ride or die

brice - arizona

be true to yourself.

Depuis sa rencontre avec le boxeur Écossais, Arizona sait qu'elle peut compter sur lui. N'importe quand, n'importe où. Il est d'ailleurs la raison pour laquelle Aleks et elle sont venus s'installer à Exeter. Ils auraient pu partir partout ailleurs, mais la vie sans Brice ne serait pas là-même. La preuve, ils n'ont tenu loin de lui que quelques mois. Rare sont les personnes qui la connaisse réellement, à qui elle ne cache rien. Brice, il est sans filtre. Elle aussi. C'est d'ailleurs de sa franchise dont elle a besoin actuellement.
Suite aux récents révélations de son petit-ami, Arizona était à bout de nerfs. Un rien risquait de la faire craquer. Rechuter. Replonger pour de bon dans les plaisirs de la drogue. De l'oubli. L'Australienne ne savait pas si leur meilleur ami était au courant des activités du Russe. Au courant qu'il ment depuis des mois sans sourciller, sans se soucier du fait qu'il met une nouvelle fois leurs vies en danger. Pas seulement celle de l'avocate, mais celle du boxeur également.
Quittant rapidement son appartement, Arizona n'eut que quelques pas à faire afin de se rendre chez Brice pour discuter avec lui. Bien trop à l'aise, elle frappa à peine à la porte, et entra directement, comme si elle était chez elle. S'il est accompagné, elle s'en fiche. Il s'est déjà permis de débarquer comme si de rien était, chacun son tour. Il était là, vautré sur son canapé, une bière à la main. "Tu ne travailles donc jamais?" lance-t-elle pour l'embêter, se jetant près de lui. Arizona soupira un coup. "J'ai un truc à te dire, et j'espère vraiment que t'es pas déjà au courant, sinon je quitte le pays sur le champ" reprit-elle rapidement, bien décidée à vider son sac rapidement. Savoir ce que trafiquait à nouveau Aleks la contrariait énormément. Stress, colère, déception, voilà les sentiments qui se bousculaient. Bien que Brice continue à consommer des drogues, il s'était montré très clair avec son ami lorsqu'il s'était fait tiré dessus la première fois, frôlant la mort. Son père s'en était ensuite directement pris à lui, à eux, l'obligeant à embrasser la même destinée, à avoir du sang sur les mains, alors que c'était sa hantise. Savoir qu'Aleks était de retour dans le milieu risquait de l'énerver au plus haut point. Arizona espérait qu'il ne soit pas au courant, et qu'il ne cautionne pas les actions de son petit-ami. Elle serait surprise de sa réaction si c'était le cas.

@MADE BY ice and fire.

ride or die right by your side ☾

avachie sur le canapé, bière dans une main tandis que l’autre était dans ton boxer, par habitude. les yeux rivés sur la télé, tu n’prends même pas la peine de sursauter ou faire semblant d’être étonné qu’une personne entre chez toi sans frapper. tu sais qu’il n’y a que deux personnes capables de faire ça. arizona ou aleks. mais si tant que tu pensais que ce serait le russe que tu verrais, tu fus déçu de voir que tu venais de perdre un pari que tu t’étais fais toi-même, dans ta tête. de plus, tu vois bien qu’arizona n’était pas contente. quelque chose semblait la tracasser, quelque chose n’allait pas. et sa petite pique, bien qu’elle soit dissimulée par de l’humour, tu voyais qu’elle n’était pas dedans. qu’elle le faisait juste pour la forme. « repos forcé ma belle. tu devrais aussi essayer, t’as une sale gueule. » parce que si habituellement, les bobos que tu te fais dans des combats légaux, tu les gères, tu te sens capable de remonter sur le ring ou alors de te tuer aux entraînements quotidiens, comme tu as toujours fais. mais azrael t’as pas loupé. bien que la plaie soit cicatrisée, t’as encore des douleurs. rien de bien méchants, mais assez présentes pour t’empêcher de t’entrainer comme tu le faisais. puis ta gueule n’avait pas encore retrouvée sa fraîcheur habituelle non plus. c’est qu’elle avait plutôt de bons crochets la turque.

arizona semblait vraiment piquée, quelque chose n’allait vraiment pas. tu te redresse pour l’écouter et tenter de prendre tout ça au sérieux. « de quoi, que ton mec s’est fait opérer pour devenir une femme? j’ai toujours su qu’il me trouvait particulièrement attirant mais j’pensais pas qu’il franchirait le pas. » peut-être qu’un peu d’humour là mettrait en haleine, lui permettrait aussi de penser que ce qu’elle avait trouvé, quoi que ce soit, ne soit pas aussi grave. mais tu sais aussi que l’australienne ne petait que rarement des câbles comme ça. toute cette colère avait sûrement une raison valable d’être présente. « ok, c’est bon. il se passe quoi? » tu retrouves ton sérieux impérial, décidant que c’en était assez de tout cet humour.
@arizona campbell

ride or die

brice - arizona

be true to yourself.

Entrer sans frapper, c'est la tradition. Brice fait de même chez eux. Ils n'ont pas de barrière, et ne se cachent rien. Du moins, l'Australienne en était persuadée, mais il faut croire qu'elle se trompait. Ses récentes découvertes concernant son petit-ami l'avait mis en rogne, et elle ruminait dans son coin. La seule personne à qui elle pouvait se confier, est également le pilier d'Aleks. Brice. En arrivant dans son salon pour trouver ce dernier avachi sur son canapé, elle lui lance une petite taquinerie, à laquelle il répond aussitôt. Un peu d'humour est le bienvenu. Pas sûr que le boxeur rit encore d'ici quelques minutes. Lorsque la bombe qu'elle détient sera lâchée. L'Australienne imagine déjà la déception qu'elle pourra lire sur le visage encore tuméfié de son ami. Repos forcé. Pas étonnant, il a réellement mauvaise mine. "Sacré combat?" demanda-t-elle, simplement, installée à ses côtés. "M'en parle pas. Quand tu sauras pourquoi je suis là, tu sauras pourquoi j'ai cette tête" reprend-t-elle ensuite. On pouvait probablement voir sur son visage la déception et la tristesse. L'inquiétude aussi. Les activités d'Aleks les mettaient tous les trois en danger. Et ce qui attristait le plus l'avocate, c'était de penser qu'il était prêt à leur faire courir un risque à nouveau. Sa vie à elle, elle s'en fiche. Mais elle donnerait n'importe quoi pour ces deux idiots. Hors de question qu'il leur arrive malheur.
Annonçant la couleur, elle se met à rire en entendant la réponse de Brice. Décidément, il n'y a que lui pour lui sortir de telles choses, et arriver à la faire rire alors que dans le fond, la seule chose dont elle a envie, c'est de fourrer son nez dans de la poudre blanche. "Sait-on jamais, qui peut te résister honnêtement?" répond-elle, d'un ton amusée. Trêve de plaisanterie. Le boxeur reprend son air le plus sérieux, soucieux d'entendre les confidences de son amie. Après un soupir, la jeune femme reprend la parole calmement. "Aleks deale à nouveau." Pas de détails. De toute façon, Arizona n'en avait eu guère plus. L'expression de Brice était en train de changer, et à en juger par ses premières réactions, il n'était pas au courant non plus des activités illégales du Russe.

@MADE BY ice and fire.

@Brice Standford

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tu sais que rien n’était pareil qu’à santa monica, vous viviez des vies différentes, aleks et arizona formaient un couple et tu étais bien heureux pour eux, mais tu savais aussi que de temps en temps, ils avaient besoin de rester à deux, ce qui, au fond, était totalement normal. mais ils te manquaient. t’avais l’impression de louper beaucoup de choses dans leurs vies, de ne pas être très présent pour eux alors que tu habites un étage en dessous d’eux. et dans l’fond, c’était surtout envers arizona que tu étais désolé. désolé d’avoir cette impression de la mettre de côté parce que vous ne passiez pas autant de temps ensemble qu’avant. mais heureux de voir qu’a chaque retrouvailles, c’était comme si vous ne vous étiez jamais quitté. des piques lancées comme à l’accoutumé, tu roules des yeux à sa question, elle avait déjà la réponse. « sacré combat. » confirmation, cette petite turque savait se servir de ses poings, mais surtout de ses lames. t’étais pas le genre à prôner que la boxe était un sport de mec, tu savais depuis tes débuts que les femmes entraînées pouvaient être aussi féroces que les hommes, plus vicieuses car plus calculées. et honnêtement, tu t’sentirais pas plus humilié de savoir que tu te ferais battre par une femme non plus. les risques du métier est d’un jour, tomber sur plus fort que toi. plus puissant. tu sais que ça arrivera. qu’il faudra céder le flambeau, rendre les clés et n’utiliser que tes souvenirs qui te permettront de te rappeler ces temps où tu étais presque imbattable. mais tes sourcils se froncent un instant en voyant que c’était sérieux. qu’Arizona n’allait pas bien et que tu risquais de ne pas apprécier la nouvelle qu’elle allait t’annoncer.

tu peux te préparer au pire. par expérience, chaque discussion qui débutait ainsi ne finissait généralement pas bien. tu ne la quitte pas du regard, la sonde, même. peut-être pour t’aider à savoir ce qu’elle allait te dire, prétendre être devin ou mentaliste. prétendre pouvoir lire dans les pensées alors qu’il n’en était rien. simple escroc au regard sombre lorsqu’elle prend enfin la parole. chute d’un building, ça aurait le même effet que ton ressentiment. déception. et encore, ce mot n’était pas assez puissant, révélateur de ce que tu ressentais. trêve de plaisanterie, la fête est finie. « pardon? » simple, concis. voix blanche alors que ton cœur s’emballe, alors que le sang te monte au cerveau, qu’une impulsion fasse sauter discrètement ton bras, que ta tempe palpite. nerfs bouclés, nerfs mis à rude épreuve. « il te l’a dit? » l’envie de l’avoir face à toi était contradictoire. parce que tu sais que aleks était la dernière personne avec qui tu voudrais te battre, te quereller. mais tu sais aussi que s’il serait dans la pièce, tu n’aurais pas pu te contenir. te retenir. parce qu’il a faillit y passer une fois, toi croyant l’avoir perdu, avoir perdu ton p’tit frère à tout jamais. perdu une partie de toi. lui qui te ment en pleine gueule, manque d’honnêteté, de couilles. pour le fils d’un parrain, c’était assez ironique. « depuis quand? » la vraie question aurait été de savoir s’il avait un jour réellement raccroché.
@arizona campbell

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brice - arizona

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Quitter Santa Monica n’avait pas été facile. Ils y vivaient depuis des années, et cette ville était le berceau de tout. De leurs rencontres, de leurs épanouissements respectifs. Mais elle était aussi désormais la ville où tout a basculé. Y rester sans Brice était sans intérêt. Fade. L’altercation avec le paternel d’Aleks n’était que l’excuse dont ils avaient besoin pour repartir à zéro et quitter cette ville qui a vu naître tant de bons moments, mais aussi tant de malheurs.
Même si Brice vivait juste en dessous d’eux, Arizona ne le voyait pas autant qu’avant. Le travail, la routine. Il laissait de l’espace au jeune couple, ce dont elle lui était reconnaissante mais, il manquait un petit quelque chose. Pourtant, l’Australienne sait qu’elle peut débarquer n’importe quand pour aborder n’importe quel sujet. Et c’était d’ailleurs ce qu’elle venait faire aujourd’hui. Impossible pour elle de ne pas mettre le boxeur dans la confidence. De lui cacher cette nouvelle. C’était impensable. Alors, après s’être mutuellement taquinés comme à leur habitude, Arizona reprit la parole d’un ton bien plus sérieux. Ce fut rapide. Tourner autour du pot, la jeune femme ne sait pas le faire. Son ami déteste ça.
La réaction de Brice est celle qu’Arizona escomptait : surprise totale. Désillusion. Un choc. Elle pouvait d’ores et déjà sentir la colère qui montait en lui, bien qu’il tentait de se contenir. L’Ecossais pose alors des questions pour tenter de donner du sens à la nouvelle qu’il venait d’apprendre. Des questions simples, claires. Auxquelles Arizona cherchait encore des réponses, n’en ayant pas obtenu de la bouche de son petit-ami. « Non, il a pas eu le cran de le faire. Je l’ai vu en ville l’autre soir alors que j’allais chercher à manger, pensant qu’il serait crevé de sa journée à la caserne. Il ne se cachait même pas ». Alors qu’elle commence à entrer dans les détails, son cœur s’emballe à nouveau, revivant ses moments, la colère s’emparant d’elle à mesure qu'elle compte son histoire. « Je l’ai mis devant le fait accompli, et tu veux savoir le pire? Il a même pas cherché à s’excuser, ni à donner des justifications. Visiblement, le plus important c’était de savoir comment j’avais été mise au courant. Je te jure, j’ai cru lui faire manger ma main à cet abruti... » reprend-elle, agacée. Et encore, lui mettre sa main dans la gueule n’aurait été que le cadet de ses soucis au Russe. « Je sais pas depuis quand il a reprit, mais j’en viens à me demander s’il a, ne serait-ce que décrocher quelques jours... ». On pouvait entendre la déception de sa voix. Non seulement, il se mettait à nouveau en danger alors qu’a plusieurs reprises, il a failli y laisser sa vie, mais Brice et Arizona étaient aussi en danger à cause de ses activités illégales. « Je sais plus quoi faire... ». Perdue. Voilà son état. Que faire, pour bien faire?
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@MADE BY ice and fire.

ride or die right by your side ☾

clairement, t’aurai pu t’attendre à tout. à des nouvelles croustillantes, des anecdotes, un peu de tout. mais pas à ça. pas à ce qu’aleks puisse replonger dans son deal. pas après tout ça. pas après tout ce qu’il a vécu, tout ce qui a pu se passer dans sa vie ces dernières années, ces derniers mois. clairement, t’es en rage. et il a de la chance de ne pas être en face de toi présentement parce que t’aurais clairement été capable de le jarter par la fenêtre. que toi tu pratiques des choses dangereuses est un fait, tu as toujours voulu ça, tu as choisis depuis le début, tu as baigné dans la violence avec l’envie d’en finir au plus vite, que ta vie n’est pas importante, que tu te contre fou de mourir, que ce soit à l’époque de ta jeunesse ou même aujourd’hui. que la vie t’effraie plus que la mort, que ça a toujours été le cas. mais pour aleks, t’es loin d’en être sûr. parce que tu pourrais mettre ta main à couper qu’il préférerait vivre, que sa vie vaut le coup, qu’elle a du sens. alors non, tu n’comprend pas pourquoi il continue à chercher le danger, pourquoi il s’évertue a se mettre en danger lui, à mettre sa propre copine en danger en plus de ça. qu’il te mette toi en fâcheuse posture, soit, tu n’en tien pas compte. mais pas arizona. sûrement pas elle. elle en a déjà assez bavé dans sa vie pour continuer ainsi. et tu vois, tu le vois bien qu’elle n’en peut plus, qu’elle n’a pas signé pour ça, toi non plus. elle est perdue, ne sait pas quoi faire, comment agir. parce que dans l’fond, vous auriez bien tout lui dire pour l’en dissuader, tu sais à présent qu’il n’en fait qu’à sa tête, qu’il se fiche des conséquences. et honnêtement, t’es pas assistant social, t’as pas que ça à foutre de ta misérable vie pour toujours tenter de venir au secours d’une âme en détresse. mais tu ne le laisseras sûrement pas emporter arizona avec lui. « j’sais même pas quoi te dire. j’suis même pas certain d’être étonné d’entendre ça. il se rend pas compte qu’en faisant ça, il met trois vies en péril. » et c’est là que les mots d’azraël raisonnent dans ta tête. s'il choisi la drogue plutôt que toi ou sa copine, mais je peux mettre ma main à couper que les bras droits de son père aimeraient bien voir l'héritier sur le trône. moment où tu pensais qu’il en avait fini avec ça. qu’il avait décidé de tourner la page, qu’elle essayait juste de ressasser le passé, comme une prévention. qu’elle faisait fausse route à son propos. mais en fin de compte, il vous a berné. et tu la sens bien passer. la douloureuse. le fist. « j’vais l’tuer. arizona si j’le vois, j’le tuerais de mes propres mains. vaut mieux pas que j’le croise pour le moment. j’suis pas en état de tenter de le faire revenir à la raison ou quoi que ce soit. s’il ne t’écoute pas, ça m’étonnerait qu’il m’écoute moi. » et tu sais que tout ce que tu viens de dire, tu le pense au plus profond de toi. et arizona le sait aussi.

mains jointes, sous le menton, tu regardes devant toi. un point de lumière, une image invisible. un fantôme. un rien. tu n’sais pas quoi faire. et tu vois la détresse de ton amie, tu vois dans quelle posture elle se trouve. l’homme qu’elle aime n’a pas changé. autant ça, c’était pas le plus grave. c’était surtout le fait qu’il n’ai daigné en parler à personne. à aucun de vous deux. comme si qu’il se fichait pas mal de vous. de tout ce qui peut l’entourer. « crois moi que s’il veut en crever, il t’emportera pas avec lui dans ses merdes. j’sais pas c’que j’vais faire, j’ai pas réfléchi à la question, j’pensais que son hospitalisation a santa monica l’avait calmé, remis les idées en place. mais apparemment, on ne peut même pas faire confiance aux plus proches. » même la déception n’est pas un sentiment ni un mot assez fort pour décrire ce que tu ressentais à présent. vous qui aviez toujours été là pour lui depuis votre rencontre, toi qui n’la jamais lâché, qui a toujours fait en sorte de l’aider, qui l’a pris sous ton aile. il était assez grand pour faire ses propres choix, mais s’il choisissait ce genre de voie, il aurait mieux valu qu’il vous abandonne, qu’il laisse arizona faire sa vie, qu’elle tombe sur quelqu’un qui ne la mettrait jamais en danger aussi égoïstement.
@arizona campbell

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brice - arizona

be true to yourself.

Réaction sans appel. La colère, le dégoût, sur fond de déception. Brice ressentait certainement la même chose qu'Arizona quand elle a découvert les manigances de son petit-ami, et surtout, sa trahison. Reprendre son trafic après tant d'épreuves et de problèmes était tout bonnement du suicide. Notamment dans une ville pareille où s'affrontent sans cesse différentes mafias pour prendre le contrôle d'Exeter d'une manière ou d'une autre. "J'avoue que j'avais aussi un pressentiment, j'ai en même parlé à Azra qui le connaît bien pour avoir son avis" confie-t-elle alors, dépitée de reconnaître que la trahison était inévitable. Dans un premier temps, la réaction du boxeur est mesurée, il encaisse. Digère l'information. Plus les minutes passent, et plus il semble s'agacer. Pour finalement exploser. Lâcher ce qu'il ressent vraiment. Envie de taper Aleks. Honnêtement, le russe mériterait bien une râclée pour lui remettre les idées en place, et qui de mieux placer que Brice pour lui en coller une ? La violence ne résout rien, mais parfois, elle soulage. Visiblement, c'est ce que son père semblait penser à l'époque où il fracassait ses deux filles. Pourtant, les deux amis avaient tenter de le dissuader de continuer ses activités illégales, de retrouver un train de vie normal, et d'oublier ses problèmes d'héritage de baron de la drogue. "Je te retiendrai pas, c'est pas l'envie qui manque de lui en mettre une". Le ton de l'avocate est plus sec, plus froid. S'imaginer à nouveau face à celui qui partage maintenant sa vie l'énerve. Tout simplement parce qu'elle n'arrive pas à admettre que son passé, ses pires angoisses sont devenues réalités. Elle est devenue Maïa. Elle n'a pas connu le même destin tragique que la jeune femme, mais Arizona peut maintenant affirmer connaître le même sentiment de peur omniprésent. Avoir l'impression de ne pas compter reste malgré tout la chose la plus difficile à digérer. Conversation stérile, sans remords. Ils s'étaient quittés de la sorte, et depuis, silence radio. "Je peux rester un peu ici? J'ai clairement pas envie de le voir, sinon, je risque de lui arracher la tête moi-même". En entrant, elle était arrivée avec un petit sac avec des affaires.
La déception prenait de plus en plus d'importance dans les propos de Brice. Et à juste titre. Ils s'étaient donnés tous les deux pour le tirer de là. L'aider à renoncer à ses mauvaises habitudes. Son hospitalisation, et les ennuis avec les forces de l'ordre auraient dû le convaincre. Pas l'encourager à reprendre dès que l'occasion se présenterait. "Franchement, je sais même plus quoi penser. Notre avis ne compte pas visiblement, et frôler la mort non plus. Il écoutait déjà rien quand son père était en vie, alors maintenant qu'il n'est plus là, j'ai bien peur que ça devienne de pire en pire". Et c'est vrai. A avoir peur de devenir comme son père, il finit par le devenir sans le vouloir. Sans s'en rendre compte. Bien sûr, il n'est pas comme lui en tout point, loin de là. Mais reprendre son business signifie marcher sur ses pas. Secouant la tête comme pour ôter ces idées de sa tête, Arizona se redressa un peu sur le canapé, observant le boxeur de plus près. "T'as vraiment une sale tête, qui t'a amoché comme ça? Sacré combat... T'as un truc à m'annoncer toi aussi ou quoi?" dit-elle, avec un air taquin. Mais à en juger par le changement d'expression du boxeur, la jeune femme n'allait pas rire bien longtemps.

@MADE BY ice and fire.

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perplexe, perdu, en colère, déçu. beaucoup trop d’émotions pour une seule personne. tu ne savais même pas quoi en penser, pas même certain de vouloir épiloguer sur le sujet. les faits sont là et aujourd’hui plus qu’avant, il vous mettait tous en danger. il le savait. en était conscient et c’est ça qui t’énervait le plus, parce qu’il était en pleine conscience des conséquences. parce que dans sa chute, il n’entrainait pas que sa personne, il entraînait son meilleur ami et sa copine. surtout sa copine. parce que toi encore à la limite, tu te fichais pas mal des retombées. te fichais pas mal de te retrouver en danger. mais il était hors de question que ta meilleure amie, ta petite sœur puisse en subir elle aussi les conséquences. « ouais, azra est au courant de beaucoup trop de choses. » et tu détestais le fait qu’elle ait raison, détestais le fait qu’elle puisse le connaître mieux que toi, qu’elle puisse se préparer mieux que toi à ce qui s’apprêtait à éclater. détestais cette situation. parce que tu sais qu’aleks vaut mieux que ça, tu sais qu’il a toujours mieux valut que son père. que sa famille et que cette putain de mafia que t’avais en haine. que tu détestais plus ces gangs qui se croyaient tout permis, qui pensaient que tout leur était du. et arizona comprenait ton énervement, le partageait. de mèches, si vous pouviez, vous le tuerez de vos propres mains sans que l’un ne vienne a retenir l’autre, à le stopper. cette ville vous bouffait de l’intérieur. et de ça, tu t’en étais toujours rendu compte, même à ton arrivée, cette ville puait la mort. jusqu’à son plus profond. mais ça ne t’a pas empêché d’embrasser ses rues, ses combats, ses âmes.

et toute cette histoire travaillait l’australienne. tu voyais qu’elle n’allait pas bien, tu lisais en elle comme dans un livre ouvert et ça te tuait de la voir comme ça. de la voir dans cet état. et ça t’énervait encore plus. bien plus qu’autre chose. et de ses yeux, cette détresse dissimulée lorsqu’elle te demandais si elle pouvait rester là. évidemment. t’as l’habitude d’accueillir les gens en peine, en soif d’isolement. entre aleks, joyss et maintenant arizona. « bien sûr. t’as même pas besoin de demander ça. t’es chez toi ici. » et elle le savait très bien. mieux que quiconque. qu’il n’y avait pas de barrières. que tant est que tu ne sois pas une compagnie des plus prolifiques, tu sais très bien que lorsque quelqu’un a besoin de toi, tu cours. fonces. aujourd’hui, ta meilleure amie avait besoin de se vider l’esprit, de ne pas vivre sous le même toi que celui qui lui mentait en pleine face sans aucun remord. alors évidemment, ta porte lui resterait toujours ouverte. quoi qu’il advienne. « pas certain que pour une avocate, arracher la tête de son mec soit judicieux. » mais pensée partagée.

et c’est là qu’elle n’avait pas tord, là que tu te rendais compte de la situation. mais tu avais espéré qu’une fois son père hors de portée de nuire, il allait se ranger, se dire qu’il ne devait plus rien à plus personne. qu’il pourrait enfin vivre une vie décente. une vie qu’il mérite enfin. « j’comprend pas les codes des mafias, j’comprend rien mais j’pensais qu’ils allaient vraiment le laisser tranquille une fois son père mort. j’espérais à une dissolution de leur "gang". s’il n’a pas envie de reprendre le flambeau de son père, pourquoi le forcer? » beaucoup trop de questions. mais aleks n’était plus un gamin maintenant. c’était un homme et il se devait d’agir comme tel. se devait de prendre des mesures drastiques, de tout faire pour ne pas rejoindre les rangs de papa. et là, une image horrible qui te vient en tête. l’image du russe à la tête de la mafia, l’image de celui qui vous avait promis de ne jamais suivre les traces de son père, devenir exactement comme lui. dans tous les cas, vos voix ne serviront à rien. ne seront pas entendues. comme d’habitude. et toujours dans tes pensées, tu vois arizona te sonder, te regarder, t’observer de plus près. un mouvement de recul lorsque tu reviens à toi. la regardant de travers, levant les yeux en l’air, secouant ta tête de gauche à droite. « ouais, en fait j’ai repris moi aussi le trône de la mafia écossaise. mauvaise nuit quand mes gars et moi on a voulu tuer des gens sans raison. ils se sont bien défendus. j’aurai peut-être dû les recruter? » rire jaune, ne pouvant passer à autre chose, montrant bien ton dégoût envers ces réseaux. tous autant qu’ils sont. « c’est le risque du métier, ça. » qu’il montre du doigt son visage et lève la manche de son t-shirt pour lui montrer ce qui ressemblait à une brûlure. une plaie cicatrisée par une lame en feu, marque que azrael t’a fait lorsqu’elle t’a planté une lame. rachat pour t’éviter les points de sutures. « depuis mon arrivée j’participe à des combats de nuit. des rassemblements pas très légaux mais qui ne vous mettent pas vous en danger, si là est la question. » parce que tu l’permettrais jamais. parce que tu ne t’appelais pas aleks, que tu n’avais rien à voir avec lui. comme toutes ces fois où leurs vies auraient pu être mises en périls à santa monica alors que tu as toujours fait en sorte de ne jamais les mêler à ça. « rien de ouf. j’ai juste besoin de ça. pas de remontrances. » tu la préviens, là regarde alors que tu vois déjà qu’elle s’apprête à te faire la morale. mais depuis que tu participes à ce genre d’événement, tu te sens plus vivant que jamais. parce que tu as toujours été celui qui jouait avec la mort délibérément. depuis ta jeunesse. et ça n’allait pas s’arrêter maintenant.
@arizona campbell

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brice - arizona

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Soulagée d'avoir partagé ce lourd secret avec son pilier, Arizona se sentait plus légère. Soutenue. Au moins, elle n'était pas seule à savoir, et surtout, pas seule à être déçue, voire même dégoûtée des récentes actions de son petit-ami. L'Australienne le reconnaît, elle se doutait qu'Aleks cachait quelque chose. Son comportement était bien trop différente de d'habitude. Après quasiment une décennie passée ensemble, elle peut affirmer qu'elle le connaît bien. Trop bien. Tellement bien qu'il n'a pas pu garder ses cachoteries secrètes bien longtemps. Brice partageait le même avis que l'avocate sur ses mafias, et gangs en tout genre qui se tirent la bourre pour prendre le contrôle de la ville. Savoir qu'Aleks trempait là-dedans les agaçaient profondément. Au départ, il le subissait plus qu'autre chose, mais depuis leur arrivée à Exeter, il semblait avoir embrassé ce destin tout tracé, cet héritage laissé par son père. Il n'y avait rien de plus à ajouter.
Impossible pour Arizona d'être dans la même pièce que son petit-ami pour le moment. Envie de tout casser. De le frapper même. Impossible pour elle de le regarder dans les yeux sans qu'il ne puisse voir toute sa tristesse et sa déception. Alors comme d'habitude, elle se replie. Sa solution de repli était simple : rester quelques temps chez le boxeur. Elle pose la question par politesse, mais elle sait qu'elle peut aller et venir comme bon lui semble. L'entendre de la bouche de son ami lui fait du bien en ces temps compliqués. Elle se contente de lui adresser un petit sourire. Tentative pour détendre l'atmosphère. Arizona rit en entendant la boutade de Brice. "Non c'est clair, mais bon ici, tu peux descendre qui tu veux, personne ne dit jamais rien j'ai l'impression. C'est une ville de dingues, je pourrai m'en sortir facilement" dit-elle, amusée. Cependant, il y avait un brin de vérité dans ses propos. Les gens allaient et venaient. D'autres disparaissaient. Revenaient. Sans que personne ne réagisse réellement.

Avec le père d'Aleks hors d'état de nuire, ils pensaient tous les deux à tord que cela dissuaderait le russe pour de bon. C'était sans compter sur ses mafieux et leurs codes à deux balles. Héritier. Il devait prendre la relève. Pourtant, il s'était montré clair la première fois, pourquoi ne pas choisir le premier con qui se propose? Ils doivent être nombreux à vouloir se retrouver à la tête d'un empire de la drogue. Brice marquait un point, pourquoi le forcer? C'était impensable. Peut-être qu'il en savait trop pour le laisser aller en paix? "J'avoue que je n'y comprends rien non plus. Ils doivent être plusieurs à vouloir prendre la relève pourtant, non?" Un haussement d'épaule, tandis qu'elle tente de comprendre leurs motivations. Il restait un espoir à l'Australienne. Le fait qu'Aleks ne veuille pas ressembler à son paternel. Il était sur une mauvaise pente en ce moment, mais ce n'était certainement que passager. Sa hantise était de prendre la mauvaise direction, se transformer en monstre sans coeur, et il était loin d'en être arrivé là. Observant son meilleur ami à mesure qu'ils discutaient, Arizona le trouvait réellement fatigué. Trais tirés, visage marqué par de récents combats. Pas dans son assiette, et pourtant, elle l'a déjà vu dans de sacrés états au fil des ans. Ne tendez jamais une perche à Brice, il va la saisir, et vous répondre avec ses meilleures punchlines. Sa réponse fit rire l'Australienne. Autant rire de la situation, mais il ne manquerait plus que lui aussi vrille à son tour. "T'es con" lâche-t-elle avec un petit rire. Son enthousiasme fut de courte durée. La plaie sur le corps de son ami restait impressionnante. Pourtant, elle a eu son lot de blessures elle aussi. Son père s'amusait à écraser ses cigarettes sur ses omoplates quand elle était plus jeune. Pour s'amuser après avoir ingurgité sa bouteille quotidienne de whisky. Viennent ensuite les explications. Rien qui ne rassure vraiment l'Australienne. "Je pense qu'en terme de mise en danger, on est déjà servi", répond-t-elle simplement, en le regardant. L'Ecossais la connaît bien. Il sait qu'elle meurt d'envie de lui faire la morale. Lui dire que c'est mal, patati patata. Mais pas cette fois-ci. De toute façon, le cas d'Aleks montre bien que cela ne sert à rien d'essayer de dire aux gens ce qu'ils feraient mieux de faire. Même elle qui tente de suivre le droit chemin n'est pas plus heureuse pour autant."Tu fais ce que tu veux. Mais fais attention à toi. Je m'en fous d'être en danger, je préfère que tu sois entier". Elle lui adresse un mince sourire. Brice a toujours su prendre soin de lui malgré ce qu'il a vécu. "Sérieusement, fais gaffe à toi, ou je te botte le cul personnellement. J'ai pas mal de colère refoulée en ce moment, ça pourrait être violent". Un sourire taquin se dessine sur son visage. "Ils marchent bien tes combats de nuit? Tu risques pas de te mettre des gens à dos?". Curiosité mal placée? Étrangement, Arizona a envie d'en savoir plus.

@MADE BY ice and fire.

ride or die right by your side ☾

« ceci dit, j’me demande s’il aurait finit par me le dire si toi tu ne l’avais pas fait. » parce que ça reste dans un coin de ta tête. parce que trop de questions fusent. tu te demandes même s’il aurait été capable de ne jamais rien vous dire jusqu’au jour où tout vous tomberait dessus. aleks venait de franchir une limite. celle de trop. celle qui ne devrait pas être franchie. le coup de trop, de grâce. le coup de massue alors que tout semblait bien parti. qu’il semblait enfin embrasser une vie décente. celle qu’il méritait depuis toutes ces années de souffrance. « ouais, c’est une ville de barje ici. j’suis sur que le diable a vécu ici. ça laisse des traces ce genre de merde. » c’est d’un ton amusé que tu lui dis ça, amusé mais au fond du trou. tu n’arrivais pas à décolérer. n’arrivait pas à penser à autre chose que la bombe que l’australienne venait de te lancer. celle qui faire taire les espoirs, un futur plus sain. meilleur. ne comprenant pas pourquoi ils tenaient tellement à ce qu’il reprenne le flambeau. pourquoi voulaient-ils absolument qu’il rejoigne les rangs alors qu’il a toujours tourné le dos à la mafia, qu’il a toujours prôné ne jamais vouloir suivre la trace de son père. « bah je suppose. du moins ceux qui ont toujours été derrière son père. puis c’est pas comme si qu’aleks a toujours prôné ses racines. il n’a jamais voulu de ça. pourquoi ça changerait aujourd’hui? » peut-être beaucoup trop de questions qui demeureront sans réponses. rien n’était cohérent. rien ne concordait avec les dires du fils prestwich. mais au final, peut-être même que ce n’était pas plus mal qu’il ne te l’annonce pas de vive voix. t’aurais pas supporté. t’aurais pas pu te contrôler.

et avec toutes ses histoires, t’avais presque oublié que t’étais salement amoché. oubliant que tu lui devait aussi des explications. mais des nouvelles plutôt rassurantes. du moins, qui ne mettait personne d’autre que lui en danger. et cette fois, c’était par choix. tu avais décidé de ça. parce que t’en avais besoin. l’adrénaline plus fort que tout. un fin sourire s’affiche sur tes lippes lorsqu’elle te met en garde. le danger était bel et bien présent, tu ne le niais pas et tu ne jouais pas la carte de l’homme invincible. parce que tu ne l’es pas. et tu sais qu’au fond, ça la rassurerait que tu lui promettes de faire attention. c’est tout ce qu’elle voulait entendre. et elle te connaît très bien pour savoir que tu ne laisseras pas cette activité tomber. « t’inquiètes. j’vais faire gaffe. j’ai juste l’impression de virer fou dans cette ville. ça me fait du bien. » étrange solution pour se vider la tête et l’esprit, mais après tout, quand on te connaît, ce n’est pas ce qu’il y a de plus étonnant non plus. « oui maman. je sais que c’est pas le moment pour te foutre en rogne, j’ai pas envie de tout prendre à sa place. » rire silencieux, tu te décides de la prendre dans tes bras, une étreinte un peu trop forte mais bénéfique pour toi. il fallait que tu profites de sa présence au maximum. elle te manquait. et peut-être étais-tu déjà défaitiste quand au futur, mais tu ne voulais pas perdre de temps avec des futilités, à vous disputer ou autre. « y’a toujours un monde fou. les paris sont juste ouf, j’me suis fait un paquet de blé. on est tous là bas pour la même chose, la passion et l’argent. alors ouais, je suppose que si j’ai réussi à avoir la mafia écossaise au cul après un vrai combat, c’est pas impossible que j’me mette des gens à dos dans ce genre d’activité. » et la dernière fois, t’avais presque l’impression que l’histoire se répétait, mais avec une mafia différente. « et rends toi compte que c’est même pas un mec qui m’a rendu comme ça. » l’ange de la mort. femme qui portait bien son nom.
@arizona campbell

ride or die

brice - arizona

be true to yourself.

"Il ne m'aurait rien dit non plus si je n'étais pas tombée sur lui en pleine rue, je ne me fais pas d'illusions là-dessus". La déception était perceptible dans sa voix et dans celle du boxeur. Pourtant, maintenant qu'il était au courant des réelles activités du Russe, Arizona se sentait soulagée d'un lourd poids. Une fois de plus, Brice s'avérait être son pilier, celui qui la maintient à flot quand tout tourne mal. Cette ville était vraiment néfaste. Il n'avait fallu que quelques semaines à Aleks pour replonger dans ses travers. Arizona était à la dérive, à deux doigts d'embrasser à nouveau ses vieux démons. Brice était lui aussi convaincu que cette ville était pourrie jusqu'à la moelle. Pourtant, ils s'étaient désormais enracinés ici. L'Australienne redoutait que son petit ami ne cède aux avances incessantes de la mafia Russe pour qu'il reprenne les rênes de son père, ce qu'il s'était toujours refusé de faire. Jusqu'à présent. Maintenant que les circonstances étaient différentes, refuserait-il encore longtemps de se retrouver sur le trône qui l'attend patiemment. "J'en sais rien, ils sont tous fracassés dans ce genre d'organisation, donc va savoir. Ils vont peut-être le forcer à le faire, qu'il le veuille ou non. Il refuse depuis longtemps et pourtant, ils sont encore sur son dos on dirait...". Un soupir. Du désespoir. De la résignation. Pourquoi fuir, alors que son destin semble tout tracé? Une chose est sûre, la confrontation entre les deux amis risquait de faire des étincelles. Ce mensonge. Cette omission était la goutte de trop pour l'Écossais.
Traits tirés, et visage tuméfié, Arizona s'inquiétait de l'état de santé de son meilleur ami. La discussion prit un autre tournant quand il l'informa de ses nouvelles activités. Rien qui ne les mettent en danger. Une pique pour le Russe. Pourtant, ce n'est pas pour elle qu'elle s'inquiète, mais bel et bien pour le boxeur. Malgré les blessures et la fatigue, il semble à nouveau passionné par ce sport qu'il affectionne tant. "Ouais, c'est clair qu'il y a de quoi devenir chèvre ici... je comprends que tu aies besoin d'un truc pour tenir, mais sois prudent". Elle aussi aimerait avoir quelque chose pour lui ôter ses idées noires et problèmes l'espace d'un instant. Sa seule option serait de replonger, et les conséquences seraient terribles. Pas certain qu'elle se relève cette fois-ci. Elle rit à sa remarque, et un peu de légèreté n'est pas négligeable. Ils ont bien besoin de rire, de s'amuser, de profiter. Qui sait quand tout va tourner au vinaigre? Arizona décide de ne pas répondre, et de se contenter de lui donner une petite tape amicale sur l'épaule. Passer du temps ensemble était devenu quelque chose de rare. Pourtant voisin, ils avançaient depuis quelques mois dans des voies différentes, et cette complicité lui manquait énormément. Ce manque semblait réciproque à en juger par cette embrassade qui suivit. Ce moment fut court mais intense. Suffisant pour lui redonner de l'énergie, et un brin de force pour affronter la suite. "T'es plus à ça près". Elle rit, mais dans un sens, elle s'inquiète malgré tout. Les gens qui participent à ce genre d'évènements sont rarement bien intentionnés et sûrement armés jusqu'au cou. Près à dégainer n'importe quand. A employer n'importe quel moyen pour sortir grand vainqueur malgré tout. Sa dernière remarque la laisse perplexe. "Oh. Tu m'intéresses là. Un nom, vite. Des détails. Encore plus vite".

@MADE BY ice and fire.

» SLOAN&AISLING » Maybe on the moon, there’s a soil for the doomed ; I should save us a ride.
» caught up in the past (brice)
» 3 am [Brice]
» Lost our gravity [Brice]
» Bloodshot [Brice]