Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

Lost our gravity [Brice]


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Lost our gravity [Brice] Lost our gravity [Brice] EmptyVen 19 Fév - 7:36


Lost our gravity
Azraël & Brice

« We swear we're alive, but we're falling to pieces »
A quel moment le train avait-il déraillé ? Peut être la question. Passagers qui étaient heureux. Regardant avec leur portable. Passant le temps. Envoyant un message. Sourire aux lèvres. Un voyage qui s'annonçait dès plus satisfaisant alors que bientôt la destination finale aurait été atteinte. Certains qui seraient restés dans le wagon, d'autres descendus. Un train en perpétuelle continuation, qui aurait repris son chemin. Mais soudainement, le train avait déraillé. Peut être que face à ces mots de trop. Peut être que c'était sous le simple effet des mots que le train avait déraillé. Peut être que le nombre de passagers accueillis de trop. Chauffeur qui ne pouvait plus de cette euphorie. Epuisée. Plongeant. Peut être que c'était lui qui avait pris un virage trop rapide et déviait la course du tain, le faisant déraillant de son cours. Il y avait beaucoup de peut être. Peut être que ce serait à Sherlock Homes de résoudre le mystère. Peut être que c'était tous les passagers qui étaient impliqués. Peut être que l'origine de l'accident ne pouvait être découverte que grâce à d'infirmes détails. Son rôle de les collecter. De tenter de comprendre. Mais pour le moment, les dommages qui étaient causés. Des dommages matériels. Mais il y avait des blessures invisibles. Traumatisme. Culpabilité. La douleur. Et ce silence. Comme si les passagers sonnés par l'explosion, se retrouvaient dans ce silence presque angoissant. Tous les bruits qui s'étaient tus. Incapables d'arrêter le déraillement du train. Ne pouvant que se tenir de l'autre côté du train et assister à l'accident. Voulant crier au conducteur de s'arrêter. Mais aucun mot qui ne sortait. L'accident qui se produisait.

Peut être que c'était le problème. Vouloir prendre soin des autres. Cette empathie. Ce désir d'aider. Ce désir de les faire passer en premier. Complaire leur désir. Les aider à trouver le bonheur, où qu'il se trouvait que ce soit dans l'argent, dans le pouvoir ou dans des moments plus simples. Donner. Trop donner. Donner un bras puis donner l'autre. Puis donner l'autre jambe. Penser aux autres en premier et ensuite seulement après penser à soi. Satisfaire Lucifer. Tout tenter pour qu'un sourire naisse sur ce visage. Homme qui se complaisait dans les affaires et auprès des malettes de billets. S'assurer qu'un sourire naitrait sur le visage de cette mère trop triste qui avait fondu dans les ombres. Une femme qui souriait. Une femme qui riait. Et sur son visage joyeux, ce sourire avait disparu. S'étiolant. Ce même sourire dont j'avais l'impression n'apparaissait plus sur mon visage. M'étiolant. M'effaçant un peu plus. Le temps des enfants, des sourires et de l'innocence qui était loin. Fardeau qui s'était mis à peser sur les épaules au fur à mesure que les lunes avaient passées. Grandissant. De nouvelles responsabilités et ce désir de parfaire à la perfection. Peut être une malédiction. Torturée entre le désir de plaire à Lucifer, à ma mère, à eux. Pris entre deux feux et m'oubliant. Esprit qui vacillait. Crise de panique qui me gagnait. Tempête qui surgissait alors qu'auparavant le ciel était d'un bleu clair. Les ombres qui gagnaient du terrain. Dans l'oeil du cyclone. Prisonnier du tourbillon. Respiration qui devenait plus aïgüe. Un souffle absent. N'étant repris. M'ayant déserté. Comme les sourires comme l'étincelle lumineuse dans mon regard. Sombrant dans ce monde terne en noir et blanc. Sombrant dans ce monde où les couleurs devenaient rares. Et ce silence qui venait me tourmenter. Peut être que ne plus penser était pire que de trop penser. Peut être que ce silence étourdissant était pire. Le craignant autant que parfois que je craignais ces voix dans ma tête, ces pensées qui étaient de trop. Après la perdition, me sentant fatiguée. Comme si la vie n'avait de sens. Comme si faire un pas de plus devenait insurmontable. Mais cette même loi silencieuse elle m'imposait de ne rien montrer. Résoudre seul le problème. Ce que j'avais appris à faire. Ne me confiant pas. Gardant tout pour moi. Gardant les doutes, gardant les pensées obscures dans cette bouteille fermée. Mais le contenu était de trop. Le liquide qui débordait. Le bouchon qui sautait. Les larmes qui ruisselaient. Rivières d'eau salé. Perles d'eau salé. Faiblesse qui n'était pas admise. Emotions incomprises. Et détestant encore plus cette vulnérabilité. Détestant encore plus ce sentiment d'être à découvert, de voir cette main tendre. Prête à tendre la main vers les autres mais toujours cette difficulté à accepter celle des autres, se sentir légitime pour l'accepter. Alors comme à l'origine, je gérai cela seul. Reste du monde oublié. Recroquevillée dans cette chambre sur le sol. No, I'm fine, I'm lying on the floor again. Temps qui s'écoulait avant que je n'en vienne finalement à me relever. De nouveau. Me redresser. Mouvements lents mais me relevant. Une douche chaude pas assez chaude. Se transformant en douche brûlante, quitte à être brûlée. Matérialisant la douleur psychologique par celle physique. Souffrance qui faisait du bien. Main qui se tendait vers le robinet. Filet d'eau coupé. Miroir vers lequel je me dirigeais. Un miroir masqué. Vapeur. Et brouillard. Un visage déformé. Un reflet déformé voir en partie masqué. Larme qui coulait le long de ma joue. L'essuyant. Cause a princess doesn't cry.

Me détournant. Dressing vers lequel je me retournais. Des vêtements déjà sélectionnés. Comme un automate. Il n'y avait plus cet éclat dans le regard. Il y avait ce vide. Sonnant creux. Jean que j'enfilais. Chemise noire en grande partie transparente dont je me vêtissais. Retournant vers ce même miroir. Visage d'ange entrecroisé dans les ombres. Eyeliner que j'attrapais. Regard souligné de noir. Simple. Efficace. Le temps de laisser derrière les ombres pour retrouver les paillettes. Nuit de folie. Ce qui était censée m'attendre. Peut être désormais ce gout en bouche. Cette illusion. Tenter d'oublier pour une nuit. Lâcher prise. Oublier le contrôle. Oublier le reste. Portable attrapé auquel je ne jetais pas un regard. Messages abandonnés. Ultime regard dans le miroir. Tenter de plaquer un sourire sur ce visage. Bonne comédienne. Ou tentative de se rappeler ce qu'il était de rire, de sourire. A la recherche de ceux-là. A la recherche de l'oublie ou de cette euphorie. Limousine et arrivé là-bas, dans cette boite de nuit. Légèrement en retard mais présente. Ce qui comptait. Regard soucieux de Ramo parce qu'il me connaissait, parce qu'il savait détecter mes troubles. Là. Ses cousins. Sibel évidemment de la partie. Zeynep. Son copain. Les filles. Les amis. La bande qui était là presque au complet. Ramo qui m'attirait à lui, déposant un baiser sur mon front, protecteur. Sachant au moment même où j'étais rentrée dans la pièce que quelque chose n'allait pas. Et Sibel qui lui lançait des regards appuyés. Si peu subtile. Signe de tête négative alors que je lui faisais comprendre que ça allait, retrouvant Mehdi. Partenaire de photoshoot. Partenaire de danse. Verre attrapé. La famille. Verre levé. Et sourire qui gagnait timidement mes lèvres finalement alors que les premières blagues fusées. Il aurait dû venir. Verre d'alcool. Oubliant. Premières notes de musique et la main de Sibel et de Zeynep que j'attrapais. Envahissant la piste de danse. Le drapeau de la turquie qui était presque brandie. Tournoyant. Lâchant prise. Soufflant. Cessant de tout contrôler. Cessant de vouloir plaire. Cessant de vouloir satisfaire. Alors à ce moment je pensais à moi. Une nouvelle tournée. Sibel qui manquait de commettre un meurtre et tourner à l'hystérie en voyant une autre femme s'approchait de Ramo. La retenant alors qu'elle faisait signe à Ramo qu'elle allait le tuer. Manquant de m'étouffer de rire alors que ce dernier répondait aussitôt à ses mimiques, ses actions. Fou amoureux d'elle. Ne voyant aucune autre femme si ce n'était elle. Etre le centre de son univers. Musique qui continuait son cours. Entourés de danseurs et là pendant l'espace d'un instant. Immobile. Bras lâchés le long de mon corps. Cheveux bruns qui retombaient sur mes épaules. Autour la vie qui continuait. Sautillant. Rigolant. Chantant. Me sentant seule. Plus petite. Perdue dans cette immensité. Puis tel un automate, je me remettais en mouvement. Zeynep qui attrapait ma main et tournoyant. La vie qui reprenait son cours.

Notes de musique qui changeaient. Transformant la musique électronique qui vibrait en une différente. Rappelant la maison. Doigts qui claquaient. Bras qui se levaient. Des accords différents. Tournoyant. Se laisser emporter. Des pas lents. Bras en mouvement. De la droite, de la gauche. Mains qui claquaient. Doigts qui claquaient. Tournoyant. Se contournant. Corps qui se mettaient en mouvement. Et pendant l'instant, comme se retrouver là-bas, à Istanbul. La nuit qui passait. Endiablés. Fantômes dans la nuit. Voltigeant. Tournoyant. Riant aux éclats. Verres d'alcool qui se vidaient. L'ambiance qui se réchauffait. Un peu de chaleur dans le froid. Mais pas tant grâce à l'alcool que grâce à leur présence. Oubliant.

@Brice Standford

Spoiler:
THANKS XO MONSTER


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: Lost our gravity [Brice] Lost our gravity [Brice] EmptyLun 22 Fév - 18:27

lost our gravity ☾


éreinté. éreinté de ces journées à te battre, à t’entrainer. tu sens la fatigue monter, tes muscles se crisper. tu avais déjà défini ta soirée ; allongé sur ton canapé, bière à la main. c’est pour cette raison qu’en rentrant à l’appart, une douche était de mise. celle qui habituellement ne durait que cinq minutes, t’osais y rester une demi-heure de plus. sentant l’eau te brûler la peau, te détendre les muscles, t’apaiser. chose que tu avais besoin, vital. te remémorant les messages échangés avec azra. relation qui avait évoluée, relation étrange, rien d’officiel, te sentant pas prêt pour le grand saut, pas prêt de t’engager. pas prêt d’appartenir à quelqu’un alors que tu as été ce loup solitaire toute ta vie durant. mais tu ne peux remettre en cause le fait que mine de rien, elle t’attirait. elle t’attirait autant que ça t’énervait. des aimants, chose que jamais tu n’aurais pu penser auparavant. pas depuis que tu la connais, pas depuis que tu sais ce qu’elle fait. ce qu’elle fréquente. de ces organisations qui te font vomir, de ce que t’essaie de faire échapper à aleks. pour protéger arizona. beaucoup trop de monde en danger. beaucoup trop de risques. mais peut-être que le risque était bien trop tentant pour toi. kamikaze. perdu.

ne regardant plus ton téléphone, tu n’avais pas vu qu’elle t’avait envoyé un message, n’avait pas entendu. bien trop fatigué pour pouvoir te concentrer à lui répondre, pour pouvoir daigner lire quelques lignes alors que ton corps s’était enfin posé sur ton canapé. les idées vagabondes, la tête ailleurs. apaisé. téléphone qui sonne, un nouveau message. flemme intersidérale de tendre ton bras alors que tu piques du nez. que tes muscles sont enfin détendus, apaisés. mais téléphone que tu réussi à atteindre. numéro inconnu au bataillon, sourcils qui se froncent alors que tu vois le début de message. que nom de l’expediteur, celui qui avait ce flingue pointé sur toi, celui qui n’attendait qu’un mot, qu’un seul signe de la turque pour t’abattre. celui qui te dit de les rejoindre, qui t’invite alors que tu as prévenu azra que tu n’avais pas envie de bouger. ne comprenant pas. qu’avait-elle dit à votre sujet? pourquoi lui avait-elle parlé de toi? un soupire, un râle. mais tu savais que depuis quelques temps, tout ce qui pouvait concerner azrael te concernait aussi. de loin. de très loin. mais comme un idiot, tu pourrais courir à sa recherche. alors une ligne poudreuse plus tard pour te donner un peu de courage, vêtements simples, rien dans l’élégance que tu avais enfouis dans ton placard depuis le gala de charité, tu sors de ton appart. rejoins le point de rendez-vous, entrant dans ce club, pupilles dilatées alors que t’apercois ce ramo, au niveau du bar. « elle est où? » que tu demandes, simplement. regardant autour de toi, ne réussissant pas à trouver.
@Azraël Yildiz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: Lost our gravity [Brice] Lost our gravity [Brice] EmptyLun 22 Fév - 22:58


Lost our gravity
Azraël & Brice

« We swear we're alive, but we're falling to pieces »
Son regard qui ne la quittait pas. Elle. Sa rose rouge. Celle à qui il avait donné son coeur sans hésiter. Celle qui en ce moment tournoyait sur la piste de danse. Il n'était pas de ceux qui ruait sur les pistes de danse. Il n'était pas des plus romantiques. Et cependant, il était aussi capable de se surprendre. Allumer des bougies. Disposer avec soin la table. Ce qu'il n'aurait jamais cru faire. Mais tout autant, il n'aurait jamais cru se marier un jour, lui le garçon des rues. Il y avait ce sourire qui se dessinait sur son visage alos qu'il continuait de regarder ceux qu'ils considéraient comme sa famille, son sang. Ceux qu'il ferait tout pour protéger quitte à donner sa vie. Et soudainement, il était là. Cet homme qu'il ne connaissait pas suffisant pour savoir s'il risquait de la blesser, de lui faire du mal. Ce qu'il voulait découvrir. Et s'ils n'avaient pas de secrets entre eux, elle ne savait pas qu'elle l'avait convoqué ici ou plutôt invité à les rejoindre. Certes désireux de retrouver Sibel, mais sans doute aussi désireux de découvrir de quel bois il se chauffait. Curieux de savoir s'il allait venir et comment il allait se comporter avec elle, avec eux. S'il allait trouver sa place. Curieux de savoir ses attentions avec Azraël. Elle avait vu assez. Elle avait subi assez. Curieux de savoir s'il était une menace, ce boxeur qui ne craignait la mort et qui n'avait pas bronché quand le canon de l'arme s'était pointé sur lui. Se rappelant des insultes. Mais Azraël qui était attachée à lui. Et le boxeur qui allait droit au but sans perdre de temps. « elle est où? » Regard scruptateur. Ses pupilles dilatées. « Viens. » L'invitant à le suivre. Le guidant au coeur de la foule au plus près de la famille.


***

Bientôt, tout partirait en fumée. Parce que l'opération était préparée. Que bientôt les entrepôts de la mafia irlandaise brûleraient. Les voitures détournées. Un plan minutieux. Des photographies. Des repérages réalisés. Le dernier soir de fête avant que les affaires n'en viennent à reprendre. Des plans dont Lucifer n'avait idée. Des plans qui ne le concernaient pas. Des plans dans lesquels j'étais impliquée, que je contrôlais à la lettre. Au coeur cette opération. Alors dansant. Dansant dans la nuit comme s'il n'y avait pas de lendemain. Et lorsque l'aurore se lèverait, le ciel serait éclairé par les flammes. Feux de l'enfer. Dansant. Dansant pour oublier les images du passé. Dansant pour oublier les ombres. Dansant pour oublier les larmes. S'évader. Se laisser transporter dans un autre univers. Un voyage dans l'espace. En osmose. Comme lors des photoshoots. Créer un univers de couleur. Transmettre un message. Etre dans sa bulle. Cette bulle dans laquelle j'étais alors. A l'aise. A l'aise parmi la foule de danseurs. Silhouettes qui tourbillonnaient. Lumières fluorescentes qui dansaient sur les visages. Jeu d'ombre et de lumière. Du turquoise au rose fluo à la couleur néon. Les silhouettes qui remuaient, se déplaçaient en mouvement. Les corps qui se frôlaient. Jeu de regards. Ceux qui dansaient langoureusement. Ceux qui se rapprochaient. Ceux qui enfilaient les verres. Cette même énergie. Cette énergie qui nous gagnait tous.

Et en sécurité. Ces regards protecteurs. Meute de loups qui veillaient sur les uns et les autres. Protecteurs. Armés même là dans l'enceinte du club. Arme que j'avais laissée de côté l'espace d'un soir. Entre de bonnes mains et en bonne compagnie. Peut être un peu trop protecteur alors que leur regard acéré pourrait presque décourager les plus tumultueux de s'approcher de trop près. Protectrices de ces femmes qui étaient comme des soeurs, qu'ils connaissaient depuis l'enfant. Ombre protectrice de Mehdi. Veillant. Carrure de géant. Et dépassant d'une bonne tête tous ceux que je connaissais. Même Ramo qui n'était aussi grand. Et paraissant presque un enfant à leur côté. Entourée de silhouettes plus grandes tant féminines que masculines. Peut être pour cette raison que cet instinct protecteur était accentué. Une taille certes pas la plus petite, mais une taille fine et agile qu'utile pour se faufiler parmi la foule de danseurs. Souvent sous-estimée pour cette raison. Une erreur. Erreur que je n'étais là pour commettre alors que j'étais simplement ici pour m'amuser. Ce que je faisais alors. Le rythme dans la peau. Chorégraphie improvisée. Sifflements. Regards croisés. Et pourtant dans mon monde. Un monde dans lequel il faisait irruption soudainement, alors que relevant la tête je croisais son regard. Se dirigeant dans cette direction en compagnie de Ramo. Et presque surprise alors que détournant le regard aussi rapidement comme si j'avais entrevue une hallucination, je me retournais vers Sibel, une mèche de cheveux bruns qui glissait sur ma joue. « Tu vois ce que je vois ? » « Ramo. » Parce qu'elle n'avait que de yeux pour lui. Mais ne pensant alors au beau brun ténébreux qui lui avait passé la bague au doigt. Pensant à la silhouette que j'avais cru entrevoir à ses côtés, et qui était censé se trouver à des milles lieux là en train de dormir. « Pas Ramo. Celui-là à ses côtés, tu le vois comme moi ? » « Tu parles du gars qui a une tête d'ours ? » Définitivement. « Parce qu'il vient vers toi. » Regard que je retournais en sa direction. Non, n'ayant pas halluciné sous les effets de l'alcool alors que l'homme se dirigeait bien vers là. En chair et en os. Il était venu. Coeur qui manquait un battement alors que je sortais de mon état pour me diriger vers lui.

Et peut être un peu trop consciente des regards qu'il ne voyait pas, mais que Sibel voyait aussi certainement que moi. Le regard des femmes qui ne pouvaient que dériver vers leurs silhouettes. Attirées. Et groupe de harpies qui gloussait à quelques pas, réajustaient leur robe ou plutôt leur décolleté, désireuses de jeter leur grappin sur l'un d'entre eux. Note de contrariété ou sentiment de possessivité qui s'emparait de moi. Peut être trop tôt. Peut être prématuré. Peut être accentué par les brumes de l'alcool. Franchissant la distance. Doigts qui aggripaient les morceaux de sa veste. L'attirant à moi. Lèvres qui s'écrasaient contre les siennes. Pour lui couper le souffle. Pour leur couper l'herbe sous le pied. Fièvre. Passion. Cette chaleur qui s'emparait de mon corps alors que j'accentuais le baiser. Pointe des pieds. Température qui montait d'un cran. Louve désireuse de marquer son territoire. Cette dose d'excitation. Ce frisson. Pupilles dilatées. Mais dilatation dont la drogue n'était la cause à sa différence. Au contraire bien éveillée. Eveillée dans un rêve bien réel. Plus vivante que jamais. Dose de dési mais dose d'oxygène nécessaire pour vivre. Me reculant. Eclat de satisfaction. Restant accrochée à lui. « Tu es venu. » Et ce sourire en coin. Parce qu'il était venu. Parce que pour celui qui disait ne pas vouloir venir, vouloir continuer de dormir, il s'était levé de son lit, avait parcouru ce chemin. Troquant jogging et tenue dépareillée pour l'élégance. Bruits de talon. Sibel et Ramo qui se rapprochaient. Pivotant sur mes talons sans le quitter ou me détacher pour autant. Dos à lui. « Je lui ai dis de venir. » Regard qui croisait celui de Ramo. Cette communication silencieuse alors que je ne pouvais que me demander si c'était parce qu'il s'inquiétait. Evasif. Nuages noirs qui ne revenaient pour chasser le soleil. Il était venu. Ce qui comptait. Les échos des rires. Tournure d'une soirée qui me plaisait, dangereusement bien.

@Brice Standford
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: Lost our gravity [Brice] Lost our gravity [Brice] EmptyLun 1 Mar - 14:28

lost our gravity ☾


tu n’l’avoueras sûrement jamais mais à la réception du message de ramo, une boule au ventre s’était formée. sûrement par peur qu’il lui soit arrivé un truc. oubliant qu’elle puisse se défendre seule, repensant à chaque fois à cette soirée où elle avait faillit rendre l’âme. alors non, t’étais loin d’être tranquille. si tant est que la flemme et la fatigue t’avaient emporté face aux propositions de la jeune turque, le message de ramo avait eu pour effet de te faire bouger. parce que s’il lui arrivait quelque chose, même minime, au fond tu t’en voudrais. t’en mordrais les doigts. parce que tu veux la protéger. sachant qu’elle pouvait le faire elle-même, mais préférant avoir cette pensée de faire quelque chose de bien. pour elle. il te fallait bien un remontant, quelque chose qui puisse te rendre un regain d’énergie, quelque chose qui te maintienne éveillé. une ligne, pas plus. ça allait te suffire. assez pour que ton palpitant reprenne, que ton cerveau se réveil, que ton corps ne te lâche pas sous la fatigue. une aide précieuse alors que tu te retrouve face à celui qui était prêt à te tuer au nom de l’ange de la mort. un calme olympien a ses yeux, plus cette lueur tueuse dans son regard, juste l’envie de récupérer sa moitié pour profiter de sa soirée. et parce qu’il pensait sûrement qu’elle avait aussi besoin de toi ce soir. de décompresser. de penser à autre chose que ses propres problèmes. alors ce soir, tu seras sien. tu seras là, pour elle. rien que pour elle. et lorsque vos regards se croisent, tu vois les litres consommés. tu vois ses yeux vitreux, son étonnement. t’approchant, te frayant un chemin à travers la foule. foule que tu ne supportais pas, chose qui t’angoissais plus qu’autre chose. mais rester fort face à elle. rester un homme. un homme ne faiblit pas.

retrouvailles impulsives, passionnelles. baiser échangés alors qu’elle te saute dessus, qu’elle ne perd pas de temps à franchir cette barrière bien trop visible. bien trop dérangeante. qui vous consumait tous les deux, mais que tu ne voulais franchir en premier. ne voulant accepter tout ce que ça pouvait signifier. baiser cependant partagé, rendu avec plus d’intensité alors que tes bras viennent entourer son corps. baiser qui réussi à te procurer certaines sensations encore inconnues jusqu’à aujourd’hui. plénitude, retrouvailles. déception masquée lorsqu’elle rompt ce baiser, regard ancré au sien, sourire satisfait sur les lèvres à ses mots. paroles de son homme de confiance balayées d’un geste las de la tête. « je suis là. » confirmation. si tel était son plaisir, ce soir tu seras sien. rien qu’à elle, qu’elle profite de toi. qu’elle fasse de toi sa chose, son pilier, peut importait. tu veilleras sur elle ce soir. ne la quittera pas une seule seconde. parce que ce sourire que tu retrouvais, c’était la azra que tu avais connue. celle qui était pleine de vie, celle qui souriait au monde et à la vie. celle qui semblait ne pas avoir de soucis, ne pas avoir à s’inquiéter des tracas de son organisation. de son père. ce soir, tu retrouvais cette âme innocente. cette âme qui vivait simplement sa vie. « tu vois, même quand j’veux pas, t’arrive encore à m’sortir du lit. » réplique amusée, tu regardes autour de toi, n’étant pas à l’aise sur cette piste de danse.
@Azraël Yildiz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: Lost our gravity [Brice] Lost our gravity [Brice] EmptyVen 5 Mar - 9:04


Lost our gravity
Azraël & Brice

« We swear we're alive, but we're falling to pieces »
Il y avait ces mots qui étaient répétés. Ces mots qui étaient réels. Ces mots qui étaient répétés, et tout aussi sincères à chaque fois. « je suis là. » « Je te vois. » Une réponse aussi réelle, aussi rapide. Une réponse sincère. Le voyant. Ne voyant même alors que lui. Sentiment de possessivité. Sentiment de jalousie. Et louve finalement satisfaite quand ceux qui voulaient plus s'étaient reculés, repartant le ventre vide et rien à se mettre sous la dent, la queue entre les jambes. Mon regard qui ne le quittait pas. Continuant de le transpercer. Cette bulle créée et que consciente que s'il parlait peu, s'il se dévoilait parfois peu, ses gestes, le silence et son corps parlait pour lui. Communication silencieuse. Goût de satisfaction en bouche.

« tu vois, même quand j’veux pas, t’arrive encore à m’sortir du lit. » « Si faut qu'un sms de Ramo, je devrai lui dire de t'envoyer des sms plus souvent. » Note taquine. Ramo qui esquissait un sourire fantôme. Parfaitement conscient que j'étais tout à fait capable de lui envoyer un message juste pour qu'il en envoie un ensuite à Brice. Juste pour l'emmerder. Amusée. Doigts qui se liaient au sien alors que je le voyais jeter des regards un peu partout. Comme une biche surprise, prise au piège entre les phares d'une voiture. Regard qui dérivait. A la recherche d'une menace. Même avec de l'alcool dans les veines, sur ses gardes. Il ne suffisait que d'une seconde. Une seconde pour que le monde n'en vienne à exploser en fragment. Jamais à l'abri. Les gars qui n'avaient vu aucune menace. Et là encore, il ne paraissait y avoir aucune menace. Rien de suspect. Simplement des danseurs. Des couples qui se dirigeant vers la piste de danse. Ceux qui se tournaient vers le bar. Il n'y avait rien d'anormal. Bien que là encore, la normalité paraissait surfaite. « Tout va bien ? » Comme un murmure, perdu sous la musique, que seul lui pouvait entendre. En attendant sa confirmation alors que je dévisageais les traits de son visage. M'attardant sur la vision de ses pupilles dilatées. La drogue dans ses veines. Addict. Un pas jamais franchi. Certains qui ne pouvaient que succomber alors qu'ils étaient au plus près du business, qu'ils étaient au plus près du trafic et de cette marchandise spécifique. Ce qui n'avait jamais été mon cas. Ce qui n'avait jamais été le cas de ceux hauts placés de la mafia. Jamais. Personne ne touchait à la marchandise, encore moins la drogue. Personne qui n'avait jamais été tentée. Etant peut être à proportion d'autres mafias, une mafia clean. Aucun trafic d'être humain. Aucun bordel. Aucune prostituée. Trafiquant seulement les biens, armes, marchandises, la drogue. Des navires qui partaient chaque jour vers d'autres destination, chargés de cargot. Malette de billets qui passaient de main en main. Ayant peut être une tendance à porter rapidement l'arme à la main, à tirer sans hésiter, voir à tuer ou blesser, mais ayant une certaine ligne de conduite. Jamais intéressé par la chair. Jamais intéressé par ceux qui trafiquaient les corps comme s'ils vendaient des petits pains, ceux qui s'amusaient à collecter des poupées. Des alliances conclues. Des concurrents. Mais des lignes jamais franchies. Peut être plus respectable dans un sens que d'autre. Et la came qui ne m'avait jamais intéressée, qui ne m'intéressait toujours pas mais qui l'intéressait lui. Perception transformée. Tout qui était amplifié. L'ayant vu lors des combats. L'ayant vu dans la rue. Le voyant avec @Nox Gallagher. Personne qui ne pouvait être sauvé si cette même personne ne voulait se sauver elle-même. Damnation et destruction. Risque qu'à un moment tout tourne mal, que l'histoire se termine en tragédie. Mais pas pour le moment, ou du moins pas ce soir.

Et les autres qui se rapprochaient, curieux, que désireux de boire un verre de plus aussi. Le comptoir du bar. Les silhouettes qui s'accoudaient. Les verres qui étaient commandées. Des présentations. « Tu connais déjà Ramo et Sibel. » Cette dernière qu'il venait de rencontrer. Sa proximité avec Ramo qui ne faisait aucun doute. « Tu as dû voir Zeynep au défilé. » Ma cousine. Aussi confidente. Robe de la couleur de la nuit qu'elle portait alors. Continuant les présentations, des cousins, de ceux qui étaient partis en exil. Dogan. Arap. Sahin. Hassan. « T'aurais dû nous voir à Adana ! » Sahin qui prenait la parole. Une autre ère. Une autre époque. Ce dernier toujours aussi enjoué, enthousiasme. A côté Dogan qui était plus méfiant. Rancunier. L'homme qui n'avait pas oublié les remarques de Brice, qui n'avaient pas oublié sa comparaison. Mordant. Test qui continuait. « Tu t'es finalement décidé à trainer avec les chiens de garde. » tu sembles pourtant si puissante entourée de tes chiens de garde. Mots qui résonnaient en écho de mon esprit. L'atmosphère qui se chargeait de tension. De ses prochains mots qui dépendraient aussi de son sort. Sibel qui jetait un regard à Ramo. Ce dernier qui lui faisait un signe de la tête pour l'empêcher d'intervenir. Ne servant à rien d'intervenir. L'abcès qui devait être percé. Attendant de voir comment le colosse allait réagir. Electricité qui courrait dans mes veines. Autre décor. Et peut être un nouveau ring. Pouvant perdre. Pouvant gagner. L'issue qui était différente. La mort qui n'était pas au bout du chemin. Mais à la fin de ce chemin, il pouvait peut être réussir à trouver une place parmi ce cercle. Mais encore devait-il vouloir se frayer une place dans ce monde, auprès de ceux qui faisaient partis de la mafia, qui côtoyaient la mort et le danger. D'eux, seule Zeynep n'appartenait à la mafia. Celle qui était la plus pure. Celle qui ne connaissait que la lumière alors que pour nous autres, l'obscurité était côtoyée.

@Brice Standford
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Lost our gravity [Brice] Lost our gravity [Brice] Empty

Revenir en haut Aller en bas
Lost our gravity [Brice]
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» 3 am [Brice]
» LOST SOULS ft. Max Gunn
» Bloodshot [Brice]
» F / NATALIA VODIANOVA ∴ lost in a plastic fairytale.
» flirting with danger (brice)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.-
Sauter vers: