Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility


LOST SOULS ft. Max Gunn


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: LOST SOULS ft. Max Gunn LOST SOULS ft. Max Gunn EmptyJeu 18 Mar - 13:00


LOST SOULS


– Du coup, ils se sont achetés une nouvelle maison en Californie. Victoria m'a montré les photos. Magnifique ! J'étais jalouse, tiens... non, parce qu'Eric et moi-

Stop. Zahra ne prêtait plus aucune attention à la conversation. Encore une fois. Tâche difficile aujourd'hui que de se concentrer sur des discussions futiles : nouvelle maison, nouveau sac, le mari qui a fait ceci, la belle-mère qui a fait cela... Son esprit était ailleurs. À vrai dire, son esprit n'était nulle part. La veuve Ziegfeld, femme statuesque aux airs impérieux, perchée sur ses hauts talons, surplombait le cercle de quadragénaires arrêtées autour d'elle. L'un de ses bras vint enserrer sa taille. Un geste de protection presque machinal qui traduisait une fermeture au monde, physiquement comme mentalement. Un geste assez discret pourtant pour que personne n'en pense rien, ou n'y fasse attention. Tenant un verre dans sa seconde main, ses yeux se promenaient dans le vide, tandis que la rengaine de ces dames résonnait dans sa tête comme des bourdonnements constant mais lointain.
Networking. Cela faisait des années maintenant que Zahra s'attelait à cette mission. Une mission débutant un jour mais dont on ne pouvait jamais voir la fin. En fait, il n'y avait aucune ligne d'arrivée. Tout simplement. Processus itératif, l'un devait chaque jour renouveler son jeu d'acteur pour se mettre dans la poche un partenaire supplémentaire. S'adapter aux conditions, s'adapter au contexte, s'adapter à la personne. Le faible tout comme le puissant, le pauvre comme le riche, s'efforce chaque jour de s'entourer de ceux qui peuvent le protéger et le faire avancer. Ce que nous avons — ou ce que nous n'avons pas — nous mènera nul part sans le réseau approprié. Au final, nous sommes tous des pions dans le jeu d'autrui. Des ressources dans les plans et les activités d'un autre. On vient combler les manques que l'un ne peut combler seul. Ce dont Zahra manquait ce soir était de concentration et d'énergie. Elle en a manqué également à l'évènement précédant. Et à l'évènement d'avant. Personne jusqu'à présent ne parvint à la combler définitivement. Quel ennuie... Il est grand temps de rentrer, qu'elle se dit.

– Mesdames, il est temps pour moi de m'en aller.
– Quoi ? mais il n'est que 23h ! on a encore toute la soirée.
– J'ai du travail qui m'attend demain. Je préfère être bien reposée.
– Du travail t'attends ce weekend ?
– Ne jamais laissé le travail s'entasser. Je préfère m'en occuper le  plus rapidement possible et avoir une semaine plus légère.

Une semi-vérité. Etant donné son poste de directrice, le travaille s'accumulait, les réunions se suivaient et il arrivait que la vie professionnelle déborde sur les temps personnels, surtout les weekends. Mais pas ce weekend. Elle cherchait un excuse et le boulot est toujours l'une des meilleures. Dans cette classe, le dur labeur qui venait avec le poste d'administrateur et orchestrateur des stratégies et opérations d'entreprises, était une vertu. Et un moyen de ne pas assister à quelconque évènement auquel on pouvait nous inviter. Après des derniers aux revoir, des dernières bises, et des promesses de se rencontrer à nouveau, Zahra pu prendre le chemin vers la sortie de la villa.
Lorsqu'elle retrouva les sièges en cuir noir de sa voiture, ce fut comme si un poids s'était levé de ses épaules. Comme si une pression inconfortable dans tout son corps s'était évaporée. Elle laissa sa tête retomber sur le dossier de son siège. Tous les jours de nouvelles personnes avec qui entamer une conversation, tous les jours des services à rendre, tous les jours des sourires à afficher, tous les jours des gestes et des mots calculés et maîtrisés, tous les jours la même chose. Zahra se fatigue. Elle ne vient pas de ce monde. Elle n'a pas grandit ici. Elle vient de plus bas, là où les mots sont sincères, là où les poings peuvent se perdre, mais que le parler est franc et le sentiment est vrai. On apprend, bien sûr, à évoluer dans son nouvel environnement. On apprend parce qu'on en a besoin pour y rester et pour y survivre. Après tout, n'était-ce pas son choix de quitter les bas quartiers St Sidwells pour les grandes architectures de St Thomas, et le modernisme d'Exwick. Tout a un prix. Les yeux fermés, la tête lui tournait légèrement. C'était comme si elle entendait encore le bourdonnement des discussions mondaines. Alors elle resta immobile un moment dans sa voiture, jusqu'à ce qu'elle retrouve un semblant de tranquillité. Changer d'air. J'ai besoin de changer d'air, qu'elle se dit.

La Ziegfeld démarre le moteur de sa voiture. Il était bien trop tard pour se rendre à son refuge : la maison de ses parents. Son petit paradis à St Sidwells. On y mangeait bien, on parlait beaucoup, on parlait fort, on se disputait mais on se réconciliait en un claquement de doigts. Tout était si facile, si naturel. Ils devaient être en train de dormir maintenant. Quoi que, sa mère, aide soignante, travaillait de nuit ce soir, qu'elle lui avait dit. Dans tous les cas, elle ne se rendrait pas à St Sidwells ce soir. Personne a y voir, et bien trop dangereux à ses heures de la nuit. Par contre, elle ne resterait pas une minute de plus à St Thomas non plus, et Zahra craignait la solitude de son grand appartement à Exwick. Dans son chez-elle, quelques corps masculins passent et repassent de temps à autres, mais jamais ne restent. Compagnons éphémères, dont le corps et l'esprit de la veuve Ziegfeld se lassaient une fois la flamme du moment éteinte.
Heavitree ? Oui, pourquoi pas ? Elle se rappelle de quelques moments passés dans ce quartier : des fêtes étudiantes, des anniversaires, des discussions innocentes aux bars... Un bar oui, bonne idée. Siroter un cocktail de fille en observant la foule. Aucun besoin de s'adresser à qui que ce soit. Rester dans son coin et apprécier le moment. D'accord, mais quel bar ? Parce que Heavitree ne manquait pas d'options. La voiture grise acier de la Ziegfeld circulait lentement dans les rues du quartier. Elle essayait tant bien que mal, à vue d'oeil, à se décider sur l'endroit où elle passerait le rester de sa soirée. Avec les pompes vertigineux qu'elle avait chaussé ce soir, descendre de la voiture était une décision définitive. Elle refusait de marché dans les rues bondées et quelque peu irrégulières de Heavitree. Pas ce soir. Elle état bien trop fatiguée pour cela. Sa voiture passe devant le bar The Old Thirteen. Pourquoi pas ? qu'elle se dit.

Il y'a foule. Evidemment, puisque nous sommes un Vendredi soir.  Le bourdonnement de cette foule était différent. Moins calme, plus puissant, plus agressif parfois même. Les gens rigolent, les gens s'engueulent, les gens profitent de l'instant et apprécient la compagnie de chacun. Mais le bruit s'atténue lors de son entrée dans l'établissement. A quoi s'attendre ? Il faut dire que la Ziegfeld contrastait grandement avec la population du bar. Si quelques uns s'étaient donnés la peine de se mettre sur leur trente-et-un, pour la soirée, Zahra, elle, était sur son trente-deux : un robe de cocktail en réelle soie noire, qui épousait ses formes généreuses, lui arrivant en dessous des genoux, mais qui se fendait sur un côté jusqu'à sa cuisse, présentant un longue jambe bien galbée. Ses cheveux tombaient soigneusement et élégamment en boucles lâches sur ses épaules dénudés. Son cou, ses oreilles, ses doigts, parés de simples petit bijoux d'or. Zahra ignorait les regards, faisait semblant de ne pas entendre les petits commentaires déplacés à son égard lorsqu'elle vint prendre place au bar. D'un geste de la main, elle attira l'attention de la serveuse qui s'affairait à nettoyer ses nombreux verres.

– Un cosmopolitan s'il vous plaît. Zahra lui lança-t-elle. Vous savez quoi, faîtes-en moi deux, des cosmopolitans.
– Vous attendez quelqu'un ?
– Non. lui répond-t-elle avec un maigre sourire.

Elle n'ajouta rien de plus. Ces verres seraient pour elle et pour elle seule. Elle n'était pas venu ici pour chercher de la compagnie, mais plutôt pour profiter de la sienne et de celle de la foule du bar. Une soirée parfaite, qu'elle se dit.

@Max Gunn
LOST SOULS ft. Max Gunn 236745472
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: LOST SOULS ft. Max Gunn LOST SOULS ft. Max Gunn EmptyDim 21 Mar - 12:08










Lost Souls


Il n'a rien à foutre ici. C'est quelque chose qu'il se dit au moment où il pousse la porte du bar, et que sa longue silhouette s'y engouffre. Parce que tout est trop clean, du décor aux individus qui y trainent, qui commandent plus de cocktails fruités que de bières bon marché, toute cette foule de regular guys présents pour passer une soirée sans accroches, faite de conversations sérieuses et de rires maitrisés. Il préfère les tanières crasseuses et bruyantes type Devil's Den, ces établissements hors du temps où les carcasses s'entassent férocement en méprisant toute élégance, seulement créés pour laisser libre cours aux vicissitudes de l'existence. Ce sont ces lieux-là où il se sent chez lui, pas  en compagnie de cette population hétéroclite de culs-serrés et d'étudiantes à peine majeures, mais qu'importe ; il avait déposé un de ses clients – une riche connaissance de Sterling – à l'angle de la rue, et son verre de fin de journée n'aurait pas attendu de le voir rejoindre les rues miteuses de St-Sidwells. De toute façon, il n'avait pas prévu d'y rester la nuit, simplement le temps d'avaler l'un de ces whiskys bon marché qui concluaient paisiblement sa journée. C'était peut-être la seule chose qu'il appréciait, dans le rituel morose des semaines enchainées, des jours qui se ressemblent, des interminables trajets au sein de la ville à jouer les tacos pour ces riches enculés : le moment où il s'en trouvait libéré, et où il pouvait jouir de sa solitude de nouveau, célébrant celle-ci d'un verre du liquide ambré. Sans doute que le fait de se trouver seul au bar pouvait souligner d'un trait cynique l'aspect un peu misérable de son existence de vieux garçon esseulé, mais la chose n'aurait été un problème qu'à la condition qu'il en souffre. Il avait vécu trop de temps à s'éreinter lui-même des obligations sociales, à s'obliger à être autre, si bien que cette solitude lui paraissait tout à fait sympathique.
Plus loin, un attroupement de silhouettes charpentées se regroupe autour d'un écran de télévision large, qui rediffuse visiblement le dernier match de basket de l'équipe du coin. Les yeux sont rivés sur les images mouvantes, et les corps chargés de l'électricité propre au spectacle que constitue les compétitions sportives. Des exclamations fusent parfois, des encouragements nerveux, quelques verres s'entrechoquent machinalement. Mais son regard à lui ne s'attarde pas sur le match, ni sur la population de spectateurs. Nombre d'eux sont des flics en fin de service, qui n'ont même pas pris le temps de retirer leur uniforme avant de courir au bar du coin ; et une part de lui reste vaguement mal à l'aise de partager le même espace avec eux, certainement un vieux réflexe datant de ses jeunes années. Car s'il n'avait plus aucune raison d'être interpellé, il conservait une méfiance presqu'instinctive vis-à-vis de l'autorité policière, comme si à la manière des paquets de clopes, ses mauvaises fréquentations avaient été inscrites sur son front en lettres grasses. La différence était que désormais, il parvenait à balayer cet agacement léger d'un revers de main, pour que celui-ci ne vienne pas gâcher son tête à tête avec son verre de whisky. Qu'il doit d'ailleurs aller remplir : car la première tournée s'est terminée plus tôt qu'il ne l'avait escompté.
Le voilà qui se faufile entre les silhouettes amassées pour atteindre le comptoir aux lumières tamisées. Personne ne le remarque vraiment ; sa dégaine n'est ni assez négligée pour faire tâche ici, ni assez soignée pour le faire passer pour un spécimen charmant, ou du moins intéressant. Même son regard semble gris, trop morose pour être attrapé. Ça aussi, il s'y est fait ; pire, il l'a cherché.

Mettez-en un autre, Fait-il simplement au barman en désignant le verre glissé sur le comptoir d'un vague mouvement de menton.

Ses doigts appuient machinalement sur la surface de bois laqué, éclairée par le plafond. Sous cette lumière, il constate l'évidence flagrante de la légère décoloration pigmentaire à son annulaire, produite par l'absence subite de son alliance après une dizaine d'années. L'oeil s'y attarde quelques instants, et lentement, c'est son pouce qui touche cette infime partie de la peau, comme si le geste en question avait eu la moindre chance de faire disparaitre cette trace. La seule qui lui restait de cette décennie gâchée, certainement. Mais elle reste là à son doigt, comme la morsure visuelle d'un anneau qui n'était plus, dont le symbolisme absurde refusait de s'effacer.

Voilà pour vous.

La voix du tenancier l'arrache à ses pensées, ses paupières clignent et se substituent à leur propre absence. Il glisse un billet de dix sur le comptoir, et balaye machinalement la salle du regard. Et c'est à cet instant qu'il tique. Un visage l'interpelle, le profil de la femme assise un peu plus loin ; et s'il s'y attarde, ce n'est pas parce qu'il aura trouvé la régularité de ses traits attirante – quoiqu'il aurait pu – mais plutôt pour l'étrange familiarité que ceux-ci dégagent. L'impression est persistante, comme un métronome ténu dans le creux de son esprit tâchant de lui indiquer qu'il aurait dû la reconnaitre. Qu'il avait déjà vu ce visage auparavant – mais où ? Depuis son retour à Exeter, cette sensation était courante. Il naviguait dans ce mélange d'étrangeté et de familiarité, identifiant les masques du passé sans certitude, tâchant de désencombrer ceux-ci des vestiges du temps, de trouver des corrélations avec de vagues souvenirs embrumés. C'était comme jeter un coup d'oeil à un paysage à travers une vitre embuée ; le passé était quelque chose qu'il pouvait deviner, sans être en mesure de le toucher, ou de l'approcher, une construction de formes indistinctes et floues.
Il détourne le regard, semble abandonner. Mais il se rappelle enfin, par un tour de mémoire, d'un nom ; Zahra. Il ne sait pas d'où lui vient cet éclat de clarté, mais le reste des souvenirs affluent aisément, comme cousus aux simples lettres d'un patronyme. C'était une copine de sa petite soeur, une fillette du coin qu'il avait eu plusieurs fois l'occasion de trainer dans le salon de la maison familiale vers la fin de sa propre adolescence. Et s'il n'aurait pas dû y prêter plus attention que ça, il se demande si elle est toujours en contact avec Winona.
Peut-être parce que lui ne l'est pas.

Zahra, c'est ça ?

L'approche manque peut-être de formes, mais certainement pas de franchise. Le regard qu'il pose sur elle non plus ; il est droit et franc, peut-être un brin curieux, malgré la brume placide qui s'entoure.

Je me rappelle de toi. T'étais amie avec Winona.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: Re: LOST SOULS ft. Max Gunn LOST SOULS ft. Max Gunn EmptyMar 23 Mar - 18:02


LOST SOULS.

Elle avait descendu son premier cosmo en une traite, comme on avalait un shot d'alcool dur. L'avantage avec les "boissons de filles" est qu'elles sont assez sucrées pour vous faire oublier la quantité d'alcool que vous ingurgitez. Elles restent douces sur votre langue, mais deviennent impitoyables avec votre amour-propre une fois que vous en consommiez plusieurs. Vous pourrez dire au revoir à votre dignité une fois que ces verres auraient décidé de frapper. Cependant, Zahra n'en était pas encore là. La nuit venait tout juste de commencer, comme le disaient certains. Les bras croiséas, la belle contemplait les rangées de spiritueux qui formaient une mosaïque multicolore sur le mur, derrière le bar. Cela lui rappelait presque l'immense cellier rempli de divers alcools de l'ancienne demeure qu'elle partageait avec son défunt mari, à St Thomas. Des étagères d'alcool du plus vieux au plus jeune, du plus cher au plus abordable. En cinq ans de mariage, pas une fois n'avait-elle vu Anselm fièrement brandir une bouteille hors de cette pièce, pour qui que ce soit. Collecting and Hoarding, même l'alcool n'y échappait pas.
Dans son dos, le bourdonnement des voix de la foule ne s'était toujours pas calmé. Tant mieux. Leur joyeuse agitation offrait un contraste flagrant à sa morosité. Les yeux fermés, elle tentait d'ignorer le vide dans lequel son esprit flottait, pour se laisser bercer par les sons environnants. Les braves hommes devant le match projeté sur la télé de l'établissement se plaignaient de la mauvaise passe d'un des joueurs. Des jeunes femmes, quelque part, derrière, chantaient un bon anniversaire à leur amie. Le tenancier servait un verre à quelqu'un. Les gens allaient et venaient autour d'elle. C'était presque un bonheur de se retrouver ici, dans une foule où elle n'avait pas besoin de jouer pour attirer l'attention. Les gens venaient dans ce bar après une longue journée de travail pour se détendre. Et Dieu sait que les journées de Zahra pouvaient lui sembler interminables.

— Zahra, c'est ça ? quelqu'un venait de lui addresser la parole.

Lentement, ses paupières se levèrent. Elle tourna la tête dans la direction de la voix masculine qui avait prononcé son nom. Qui, dans cet endroit, à une heure pareille, pouvait bien se douter, ou en avoir quelque chose à faire, de qui elle était. La veuve Ziegfeld n'était pas inconnue, à Exeter du moins. Si on s'intéressait un peu aux magazines People, elle était soi la jeune femme qu'Anselm Ziegfeld, le baron des médias, avait épousée. Ou pour d'autres, une pauvre gold digger des bas quartier qui s'était arranger pour sucer un vieux milliardaire et le convaincre de lui passer à bague au doigt. Au choix. Zahra avait le plus souvent entendu le second, que le premier. Les gens ont tendance à détester les femmes qui savent user de leurs charmes pour obtenir ce qu'elles désirent. Les sourcils froncés, elle dévisageait l'homme qui se tenait à ses côtés. Et il fit de même. Le bonhomme la regardait droit dans les yeux. Qu'est-ce qu'il lui voulait ?

— Oui. Je peux vous aider ? Elle lui demanda poliment.

Le bonhomme lui semblait familier. L'avait-elle déjà croisée ? "T'étais une amie de Winona", qu'il lui sort. Bien, alors il entrait définitivement dans la catégorie des gens qu'elle devrait reconnaître. Zahra ne connaissait qu'une seule personne portant ce prénom : Winona Gunn, sa meilleure amie. Plus que cela, Winona était une sœur. Les deux femmes s'étaient rencontrées sur les bancs de l'école et étaient inséparables depuis leur première rencontre. Inséparable, émotionnellement, car physiquement, cette sœur, aujourd'hui, travaillait à l'étranger. Femme brillante, elle poursuivait une carrière d'avocate depuis des années maintenant. Loin d'Exeter, loin de St Sidwells –quartier où toutes les deux étaient nés et avaient grandi– loin de cette famille qu'elle disait ne plus vouloir- ça y est, elle se rappelait lui.

— Non... Max ? C'est toi ? Lui lança-t-elle, un léger sourire aux lèvres, dès lors qu'elle reconnu les traits de l'homme.

Le grand frère de Winona. Non, elle ne pouvait pas se tromper. Leurs visages étaient presque similaires. Elle se rappelait qu'elle n'arrêtait pas de taquiner son amie sur leur ressemblance.

— Je te prie de m'excuser de ne pas t'avoir immédiatement reconnu, mais ça fait tellement longtemps. Plus de quinze ans. Lui dit-elle avec une petite grimace traduisant son inconfort.

— alors qu'est-ce que tu deviens ? Ta sœur m'a dit que tu t'étais marié. Dit-elle en portant son second cosmo non entamé à ses lèvres.

Elle ne s'attendait certainement pas à de la compagnie ce soir. Au contraire, après son second verre, elle pensait se rendre chez elle. Elle puis elle fait rien perdre de toute façon à discuter avec une vielle connaissance. Après tout, qu'y avait-il d'autres à faire dans son appartement ? Travailler et dormir ? Quoi d'autre ? What else ?

@Max Gunn
LOST SOULS ft. Max Gunn 236745472
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: LOST SOULS ft. Max Gunn LOST SOULS ft. Max Gunn Empty

Revenir en haut Aller en bas
LOST SOULS ft. Max Gunn
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Lost our gravity [Brice]
» Érèbe - Lost in a sea of strangers
» things we lost in the fire ((seth&lou))
» F / NATALIA VODIANOVA ∴ lost in a plastic fairytale.
» F/ ROSAMUND PIKE ∴ the war was lost, the treaty signed.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.-
Sauter vers: