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back to what you knew ; malone


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2 participants
Gus Errázuriz
while she waltzes with ghosts
i can feel what went wrong
Gus Errázuriz
∴ Pseudo : ecco.
∴ Faceclaim : pedro.
∴ Merci à : vocivus.
∴ Âge : 44 ans.
∴ Mood : back to what you knew ; malone 24792f2aea2caccc56649f6b43b675ddb491e08e
∴ Pronom inrp : il.
∴ Occupation : metteur en scène / sans le bon background des beaux-arts; des artéfacts jugés trop cruels, ça sort à tour de bras, dans les pleurs d’un enfant qu’on ne voit jamais. et tout le monde juge ça horrible, et personne ne veut être complice. imagination perfide. au défi de faire pire, avec son corps, avec sa tête. marque les cicatrices ici et là au nom du subversif. art corporel -au nom- tout le monde le connaît.
∴ Vice : le café, le goût du scandale, la provocation.
∴ Free land :
/not all of my scars are visible
not all of my pain is physical/

back to what you knew ; malone Superthumb

∴ Triggers, refuse de jouer : l'apologie de relations malsaines/viols.
∴ Triggers Warnings : performances et violences corporelles, injures.
∴ Posts : 5
∴Arrivé le : 10/08/2021
MessageSujet: back to what you knew ; malone back to what you knew ; malone EmptyVen 27 Aoû - 21:46

dans le noir et pour la première fois. de chaque première fois.
il a poussé la même soufflante.
il a fini son paquet avant d’arriver, depuis il taxe les clopes à l’assistant de l’assistant stagiaire. il a pas la mémoire des noms, ça fait trois fois qu’il se trompe de prénom. et il a dit à malone de pas venir,
il a dit que c’était à jeter, qu’il avait fait du neuf avec du vieux. et c’est jamais bon. et malone était pas venu, et personne n’était venu à sa place cette fois-ci. parce que c’est ce qu’il se passe, à chaque fois. il a deux silex mais l'étincelle ne jaillit d’aucune d’elle. et quand il a des bonnes idées gus, c’est chez les autres qu’il les trouve. sans copie ni plagiat, personne ne s’en rend compte. ils parlent le même langage. le débat devient une idée et l’idée devient son idée. sauf là. là où il ne voulait pas être. à la première de la pièce qu’il avait mis en scène.
et malone était pas là, parce qu’il aurait pas pu le voir s’ennuyer. parce qu’il s’est ennuyé pour bien moins que ça. alors il était pas venu et maintenant que l’heure approchait, il regrettait d’être seul. alors il a attendu sans surveiller les rires et les pleurs, le dos tourné les bras croisés, qu’ils applaudissent enfin.

c’était supportable.
il est venu sur scène et le public s’est levé. ils se lèvent toujours. ils sont toujours contents. après il a répondu à quelques journalistes. eux aussi sont toujours contents. parfois ils ont de si bonnes idées qu’il surenchérit sur quelque chose qui n’a jamais existé.
après quoi, il a pris un taxi et le premier train pour exeter. il était tard mais malone lui a répété cent fois qu'il serait là à la gare pour venir le chercher. et même si c’était pas idéal -il était crevé- gus avait accepté. la culpabilité de l’avoir laissé là. de paddington à st davids, il a réfléchi à ce qu’il pourrait lui dire.
‘pas extraordinaire’
‘quelconque’
définir ça comme:
‘une formalité d’usage’
mentir:
‘je préfère, et de loin, exeter à londres’
faire semblant d’être crevé et, à côté d’lui, ne pas dormir. pianoter sur son téléphone, sous son oreiller.
l’adrénaline met un temps fou à retomber.
il a essayé de dormir dans le train mais il a lu chaque nouveau commentaire sur la pièce. quand il est arrivé à exeter, et que le reste des passagers s’est dispersé il a avancé sur le parking. le sac de sport sur l’épaule. il a attendu dix minutes parce qu’il avait eu malone un peu plus tôt au téléphone.
il a attendu dix minutes de plus pour le rappeler.
puis dix minutes de nouveau où il l’a appelé, dix fois.
puis dix minutes de nouveau.
puis il a pris un uber.

quand il est rentré, inquiet, toutes les lumières étaient éteintes à l'exception de celle du salon. il a posé son sac sur la table basse, malone dormait devant la télévision la nuque à 90 degrés. il a posé sa main sur son épaule, l’a secoué légèrement. l’appât qui pique en plein milieu du rêve.
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Malone Docker
while she waltzes with ghosts
i can feel what went wrong
Malone Docker
∴ Pseudo : atom bomb.
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∴ Âge : 45 ans.
∴ Mood : back to what you knew ; malone Tumblr_inline_ohkd5n2I0g1tgr953_400
∴ Pronom inrp : il.
∴ Occupation : ex-performeur d'art corporel qu'a troqué son heure de gloire pour le statut de prof. faux glam des lumières crasseuses remplacé par l'art dramatique dans un lycée, laissé pour mort, les performances à l'abandon sur de vieux articles bons à jeter dans un feu de cheminée.
∴ A Exeter depuis : commence doucement à faire partie des meubles, dizaine d’années qu’il commence à connaître les recoins paisibles du bout de monde.
∴ Statut : peut pas fêter de noces de diamant ou de platine, pas de quoi faire briller une alliance trop polie. en couple depuis dix-sept ans avec gus, saurait pas faire autrement. cohésion artistique qui tacle contre les côtes.
∴ Vice : clope, café.
∴ Free land :
et carcasse se blottit dans carcasse pour protéger au moins l'intérieur, et l'organisation neuve de ses organes et de ses flux. pour ne pas se laisser découper, comme ça, entièrement en lames.


back to what you knew ; malone Original
∴ Triggers, refuse de jouer : tant qu’on en parle, peu importe.
∴ Triggers Warnings : dépression, performances corporelles, injures.
∴ Posts : 42
∴Arrivé le : 10/08/2021
MessageSujet: Re: back to what you knew ; malone back to what you knew ; malone EmptyVen 27 Aoû - 22:43

l'était pas loin de la promesse, du croix bois croix de fer du mensonge et de l'enfer. l'était pas loin de faire honneur de la parole, de ce moment où l'a insisté en boucle, affirmé qu'il serait sur le quai, une main dans une poche et l'autre à scroller dans le vide, sourire plein tarif sur la gueule une fois qu'il le verrait sortir du train. l'a pourtant pas su tenir, s'est affalé sur le canap', bout de sieste récupéré après un semblant de rentrée sans catastrophe ni grandes eaux à déplorer. pour autant y'a eu le noeud de quoi lui retirer tout l'intestin, faire un sac plein à donner aux poubelles habitées par des chats malades. y'a eu. y'a eu assez pour qu'il allume mollement la téloche, y trouve aucun intérêt et ferme les yeux, les bras serrés contre sa carcasse et le noir dans le rêve, sans lueurs fugaces pour y donner un morceau de film, de phrases à noter dans un carnet pour raconter après-coup ce qu'a donné lieu à un mélange post-apocalyptique green peace et mordor. l'a pas cherché plus loin, malone, quand y'a eu l'affirmation trop catégorique de pas se pointer à la première. l'a pas fait. l'a respecté. l'est là, à la place, enfoncé tout au fond, la sensation de se faire happer par mesure, genre de légèreté qu'il redécouvre à chaque fois qu'il pionce de plus en plus malgré les thermos de café pleines à craquer qui se vident en une heure, max deux. l'est paisible. l'est bien, malone. l'est hors des sentiers battus, lâché quelque part entre l'existence et la non-existence, la pensée coupée au couteau fraîchement aiguisé, pas bien douloureuse, presque léthargique. l'apprécie jamais autant le silence que quand y laisse à l'abandon ses tendons, les muscles et les os qui se fondent, disparaissent. se voudrait pas poussière, se voudrait pas grand-chose, malone, seulement particule ou seulement l'espace entre le coeur et le thorax, là où le rien s'extasie, dort tout comme lui. l'a pas l'air fin quand ça se met à le secouer, quand y galère à retrouver les esprits échauffés qui tapent en plein dans son crâne, l'a les sourcils qui se froncent et la marque du tissu sur la joue, la tignasse écrasée d'un côté et une douleur qui vient plomber sa nuque à coup de carabine. l'essaie de se remettre les images en ordre, que ce soit moins trouble, et l'a du mal à reprendre sur ses pieds l'élan bon à lui faire taper le sprint de sa vie. y prend quelques secondes avant de faire le lien entre le visage et l'action, entre la conversation bouclée en bip et le forcing plein de bonne volonté. pas loin de lui demander ce qu'y fout là, y tourne quand même un peu sa tête pour capter l'heure affichée sur la box aux gros chiffres lumineux, plus qu'à la bourre, l'a loupé l'exam de a à z. l'a la voix cassée qui reprend pas belle forme sur les rails.

-
-
-
-
- meeeeeerde.


y passe une main sur sa tronche complètement dans le gaz, rien qui vaut une bonne jetée de flotte dans la gueule, y racle le fond de sa gorge pour éclaircir du peu que ça serve, se frotte les paupières qui prennent cher en affrontant la lumière. l'ose à peine se redresser sur ses coudes, malone, une barre de fer qui vient s'abattre contre ses tempes sans sursaut ni appréhension. y regarde gus, y lâche plus d'une semelle les formes figées, l'a quand même assez honte pour vouloir filer entre les coussins, s'aligner quelque part entre les bibelots pour en faire partie, déserteur qu'a plus d'étoiles ni médailles. s'en veut quand même franchement, assez pour tirer la mine déconfite du coupable qu'abandonne le mensonge comme unique bouclier face au souffle d'un dragon berserk. cause lentement, malone, déconstruction de chaque mot, assez bas, comme s'il allait réveiller les voisins en prenant la tonalité du niveau supérieur.

-
-
-
- désolé,
-
- j'me suis juste /
- allongé /
-
- désolé.
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