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Where do I even start ☾ (ambrose)


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MessageSujet: Where do I even start ☾ (ambrose) Where do I even start ☾ (ambrose) EmptyDim 21 Fév - 23:20


(Where do I even start.)
My heart is broken. Somebody fix it. My walls are closing in. Caught in a deep hole. Stuck at the bottom. Trying to reach for help. Slow the clock that's ticking loud. I feel that time is running out and all that's left to do is let it wind down. Where do I even start. To pick it up when it's falling apart ? Where do I even start ? Why does it seem so hard ? Opened the door into a nightmare. Wish I could I could go back home. song @ambrose courtenay, janvier 2021.



Cœur battant la chamade, yeux larmoyants ... Elle tentait de se concentrer sur la route, malgré tout, Delilah. Elle n'avait pas attendu de se faire conduire, ce soir. Elle n'avait pas attendu son garde du corps, non plus. Une seule pensée lui importait, en cet instant. Ambrose est de retour. Marlowe lui avait craché cette vérité au visage, de tout le mépris dont il pouvait faire preuve. Comme si la présence de l'ainé Courtenay était de la faute de la jeune femme. Comme si elle avait été de mèche avec cette surprenante arrivée. Pourtant, lorsque son frère avait plié bagage sans un mot, elle avait été laissée sur le bas côté elle aussi. Un silence écrasant avait entouré son cœur et une incompréhension avait rempli ses veines. Il avait laissé un vide indescriptible, une absence impossible à combler. Même après vingt ans, ses pensées continuaient de s'envoler vers cet être qui avait toujours partagé sa vie et ses confidences. Durant toutes les étapes importantes, elle lui avait écrit une lettre. Ces missives, elle ne les avait jamais envoyé. Elle les avait gardé précieusement dans une boite, cachée des yeux inquisiteurs de son époux. Lorsque le Ziegfeld avait posé les yeux sur elle, avec un sourire charmeur, elle l'avait mis par écrit. Ses premiers émois. Son mariage. La naissance de Louve. La désillusion. La réussite amère. Son premier avortement. Puis le second. Et la descente aux enfers. Elle s'était accrochée à l'idée qu'il était là, quelque part et qu'il avait tourné les talons pour une bonne raison. Qu'il était heureux, peut-être. Même si son esprit lui chuchotait qu'il ne devait pas tant tenir à elle, si il avait été incapable de lui donner des nouvelles, aussi infime soient-elles. Et ce sont ces pensées là qui étaient ressortis à l'entente de l'annonce de Marlowe. « Tu mens. » Elle lui avait rétorqué sans même y réfléchir à deux fois, persuadée que ce n'était qu'un subterfuge supplémentaire pour la faire ramper misérablement. Pour lui faire du mal. Les larmes aux coins de ses yeux, elle avait attendu une réaction moqueuse, un rire machiavélique. Mais, il avait juste eu l'air intrigué vis à vis de sa réaction. « Si il était revenu, il m'aurait appelé ... » Elle avait continué, voyant sa certitude dégringoler au fur et à mesure de ses paroles. Pourquoi était-il au courant avant elle ? Elle avait toujours su que les deux hommes avaient été proche par le passé, mais n'était-elle pas plus importante qu'une amitié datant d'il y a vingt ans ? Et lorsqu'elle avait aperçu son sourire satisfait, elle a su qu'il disait vrai, son époux. Ce sourire qui lui donnait envie de lui administrer une gifle pour le lui arracher. Tu n'as qu'à aller vérifier chez tes parents. Il avait continué, maître manipulateur qu'il était. Et elle, elle n'avait pas demandé son reste avant de prendre ses clés et disparaître. Elle avait tenté d'appeler ses parents, en vain. Pas une seule réponse, si ce n'était son myocarde tambourinant dans ses tympans. Pourquoi tout le monde se contentait-il de la laisser dans le brouillard ? Si il était chez leurs parents, pourquoi ne l'avait-on pas appelé ? Ce n'était pas comme si le jeune homme était parti pour un séjour de quinze jours à l'étranger. Il avait disparu pendant vingt ans. Vingt ans. Il les avait quitté alors qu'ils n'étaient que des adolescents. Mais, le cours de la vie avait continué. Lorsqu'elle se gare dans l'allée du manoir des Courtenay, elle claque la portière de sa voiture avec toute la furie dont elle peut faire preuve. Elle s'élance vers la porte d'entrée et ne se fait pas prier pour l'ouvrir de son propre chef. « Ambrose ! » Elle s'exclame dans l'entrée, cherchant son frère du regard. Elle continue son chemin. « AMBROSE ! » Elle répète, un peu plus fort, cette fois. Des souvenirs s'invitent dans son esprit. Un flashback datant de deux décennies, lorsqu'il était partie. Elle l'avait appelé. Elle l'avait cherché dans tout le manoir, mais il n'était nulle part. Elle avait interrogé ses parents pendant de longues heures, des jours même. Mais, ces derniers n'avaient aucun indice. Tout comme elle. Ce soir, ce goût de déjà-vu est plutôt désagréable. Jusqu'à ce qu'elle ne tombe sur la silhouette de son aîné. Elle fini par s'arrêter dans sa course. Elle reste figée à observer le Courtenay. « Tu es là. Vraiment là. » Elle murmure, plus pour elle que pour le reste de la maisonnée. Elle pourrait s'étrangler, étouffée par les larmes qui montent doucement jusqu'à ses paupières. Elle peinait à croire qu'il se tenait là, devant elle. « Tu étais où ? » Elle demande, envahie de plein fouet par toutes ses vieilles interrogations laissées sans réponses. « Pourquoi tu ne m'as pas appelé ? » Elle ne bouge pas de son point d'ancrage, incapable d'esquisser un pas supplémentaire. Parce que si elle venait trop près, elle aurait besoin qu'il ne l'enserre entre ses bras pour la rassurer. Si elle venait trop près, elle craquerait et lui pardonnerait en un battement de cils. « Pourquoi père et mère sont au courant avant moi ? Pourquoi Marlowe est au courant avant moi ? » Son ton est moins interrogateur et plus accusateur. Parce qu'elle a mal, la Ziegfeld. Mal d'être la dernière des idiotes, mal d'être la dernière informée, mal d'être la moins aimée. Pourquoi était-elle venue, finalement ? Trop portée par son amour aveugle pour son frère, elle n'avait pas réfléchi. Peut-être ne voulait-il pas la voir ? Peut-être qu'il était là le problème.  
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MessageSujet: Re: Where do I even start ☾ (ambrose) Where do I even start ☾ (ambrose) EmptySam 6 Mar - 22:05


Where do I even start
delilah & ambrose


Sa rencontre avec Marlowe l’avait secoué plus qu’il n’aurait voulu l’admettre. Après vingt ans à refouler tout ce qu’il s’était passé, tout ce qu’il avait pu ressentir, il n’avait pas été prêt à affronter son ancien ami, son ancien démon. Ambrose avait honte d’admettre que ça lui avait fait du bien, qu’une partie particulièrement tordue de son âme avait aimé le revoir, avait aimé voir que son retour ne le laissait pas complètement indifférent. Et puis après bien sûr, il y avait eu le coup de poignard en plein cœur, le coup de grâce. Il avait été sonné en apprenant la nouvelle, il n’avait pas voulu y croire, mais les quelques jours qui s’étaient écoulés depuis la visite impromptue de Marlowe lui avaient permis d’y réfléchir un peu plus posément. De commencer à digérer. Il n’était pas sûr d’arriver un jour à accepter complètement ce mariage qu’il qualifiait presque d’incestueux. Il se sentait trahi, presque contre son gré. Sa raison lui disait qu’il avait perdu le droit de ne pas être d’accord le jour où il avait abandonné Exeter mais son coeur… Son cœur, lui, refusait d’accepter ce qu’il savait vrai, il refusait de pardonner. Alors quand il entendit la voix de sa sœur résonner dans le hall du manoir il prit tout son temps pour se lever du fauteuil où il était allé se nicher pour lire tranquillement, pas particulièrement pressé de revoir cette sœur qui lui inspirait des sentiments aussi contradictoires. Il était désolé de l’avoir abandonnée elle aussi, de ne pas l’avoir prévenue de son retour, et en même temps l’idée même de la revoir lui donnait la nausée. Elle qui, malgré son envie de ne pas le voir comme ça, avait pris sa place. Il se releva doucement et traîna des pieds en suivant l’origine du bruit qui continuait à résonner, jusqu’à tomber nez à nez avec Delilah. Elle avait changé, elle avait vieilli, mais contrairement à Ambrose qui avait presque gagné en charme aux yeux d’Ambrose, Delilah donnait l’impression de s’être fanée. Il la laissa poser toutes ses questions sans broncher, la laissa se défouler, ses yeux immédiatement attirés par la bague qu’elle portait à l’annulaire gauche. Au final, il se contenta de hausser les épaules, son apathie semblant encore plus intense comparée à l'agitation de sa sœur.

J’étais à Londres, déclara-t-il docilement, faisant la même réponse que celle qu’il avait faite à Marlowe. C’est père qui m’a retrouvé là-bas et m’a convaincu de revenir.

Il savait que son choix de mot était trompeur, et c’était volontaire de sa part. Son père l’avait retrouvé à l’hôpital et il l’avait plus forcé que véritablement convaincu de revenir à Exeter, mais il n’avait pas envie de dire la vérité à Delilah. Autant par pudeur que par souci du secret.

Et Marlowe… Il est venu pour discuter affaires avec père et on s’est croisés par hasard, expliqua-t-il, butant malgré lui après avoir prononcé le nom de cet homme qu’il avait tant aimé et qui l’avait trahi de la pire manière possible. Il baissa les yeux pour les arrêter à nouveau sur la bague de Delilah, plus longuement cette fois-ci. Il m’a dit pour votre mariage. Félicitations.

Il avait marqué une pause avant le dernier mot, comme si cette simple politesse lui avait coûté toute l’énergie dont il avait disposé. Félicitations. Il n’avait pas envie de les féliciter, il avait envie de leur hurler dessus, et ça lui faisait presque plus peur que tout ce qu’il avait pu ressentir avant de tenter de se donner la mort. Ressentir ça, c’était pire que tout.

Désolé de ne pas t’avoir prévenu, je n’ai prévenu personne. Je ne compte pas rester longtemps et je ne voulais pas faire de vagues, déclara-t-il avant de finalement détourner le regard. Le tumulte d’émotions qui le secouait le mettait mal à l’aise, lui donnait envie de fuir, comme d’habitude. À force, c’était devenu son premier réflexe face à une situation qu’il n’avait pas envie d’affronter.

Spoiler:
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