Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

Le Deal du moment :
ERAZER Deputy P60 – PC portable Gamer ...
Voir le deal
879.99 €

demon days -- marlowe.


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
Aller en bas
Invité
Invité
avatar
MessageSujet: demon days -- marlowe. demon days -- marlowe. EmptyMer 17 Fév - 15:57


-- in demon days, it's cold inside. @Marlowe Ziegfeld

La rage se réveille toujours avant lui. Il n'en prend pas conscience tout de suite mais elle est bien là lorsque son regard s'échoue sur sa montre. Rex est plus tendu, son corps réagit déjà avec aversion à l'image de Marlowe.
Bientôt, cette pensée sera réelle et se dessinera sous ses yeux. En descendant de sa vieille bécane, Eden sent de longues serres agripper ses épaules et le déposséder de toute lucidité. Ziegfeld est un poison, une part de lui bien trop sombre qu'il garde au plus profond de ses tripes avariées.
Personne ne sait le sang qui coule à présent sur ses mains fracassées de trop d'années passées dans l'arène.
Lorsque se referme derrière lui les portes d'un bar où il n'a jamais mis les pieds avant, son regard analyse les lieux. C'est une habitude, un besoin de prendre la température, s'assurer que tout est sa place, doser les personnes autour. Eden remarque immédiatement la silhouette de Marlowe et son échine se redresse déjà. Même s'il le voulait, sa rage est une part de lui-même qu'il ne contrôle pas, une entité bien à elle, faite de trop de noirceur pour lui foutre la paix.
Démarche primaire d'un bœuf, ses pupilles s'attachent au costume si bien lissés de l'homme. Lui est vêtu de noir, simple ensemble de jogging agrémenté d'une paire de baskets trouées. Les lieux sentent le fric à plein nez et lui porte la misère, la bestialité et la colère des garçons forgés par leur père.
S'il avait pris soin d'éviter le chemin de son géniteur, Rex avait échoué, sillonnant exactement les mêmes tournants, épousant les mêmes erreurs. Faire souffrir pour faire souffrir, sans parfois s'en rendre compte, guidé par une force supérieure, une puissance enivrante dont l'echo sourd résonne sous sa peau épaisse.

Ses poings sont crispés, tout comme ses muscles, bandés à l'extrême, sur la défensive, prêt à l'attaque à tout instant. L'animal s'assoit à la table d'un autre prédateur à l'odorat et aux sens bien trop aiguisés. Marionnettiste dont les ficelles continueront encore longtemps de manipuler la masse osseuse de Rex.
Son regard brûlant se plante dans celui de Marlowe. Un silence s'étire entre eux, long, palpable avant que ses coudes ne se posent sur la table qui les sépare. Les bonnes manières n'existent pas dans le monde dépravé d'Eden. Lui  n'a connu que les salles de parloir lorsqu'il était môme afin d'écouter les récits ridicules de son père.
Aujourd'hui, s'il est là, ce n'est pas pour lui, encore moins pour Ziegfeld.
Seule la pensée de Pearl l'aide à rester à la surface. Et quand ses pupilles exercent une pression supplémentaire dans le regard du blond, une part de lui se laisse étrangler par la frustration.
Il serait si simple de s'en prendre à lui. Le corps de Rex taillé à la violence n'aurait aucun mal de le mettre à terre mais la puissance de Marlowe est bien au delà des poings. Elle régit absolument tout.
-- Pas b'soin d'en faire autant pour un peu de fric. On pourrait croire qu'tu vas me demander en mariage.
Froid, détaché. Il se serait contenté d'une ruelle, d'un échange, avec lui ou même un autre, un de ces soldats si bien éduqués. Rex accorde un coup d'œil au bar avant de revenir vers le pire.
Les paumes de ses mains collées l'une à l'autre, l'atmosphère est si tendue qu'elle pourrait se déchirer à tout instant.
Eden n'est plus si mal à l'aise que les premières fois. Plus le temps passe et plus la raison s'efface, tout comme les doutes. En agressant ce type dont il ne connaissait ni le nom ni les erreurs, Rex n'a rien ressenti, plus l'ombre d'un regret.
Bientôt, Marlowe finirait de détruire l'humain pour ne faire vivre que l'animal. L'imbécile bête aveugle et dévouée à sa colère, prête à obéir sans laisser de place à la réflexion.
Revenir en haut Aller en bas
Marlowe Ziegfeld
Adminax
Marlowe Ziegfeld
∴ Pseudo : balzolaire (nastasia).
∴ Faceclaim : tom hiddleston.
∴ Merci à : bertolt. ♡
∴ Dédoublement(s) : hyacinthe, l'androgyne décadent.
∴ Âge : quarante coups d'éclat. le fil que tissent les parques devient de plus en plus fin. il sait, il sent que le ciseau d'atropos s'en approche chaque jour un peu plus. qu'importe. il continue de la regarder dans les yeux, insolent, supérieur.
∴ Pronom inrp : il/lui, he/him.
∴ Occupation : il distribue l'opium du peuple d'une main, tire les ficelles de l'autre. [magnat des médias], tout-puissant, l'oeil qui surplombe tout. les journaux pour trancher la gorge de lucifer, la radio pour amollir l'ire de dieu, la télé pour crever les yeux des hommes.
∴ A Exeter depuis : son enfance.
∴ Statut : la poupée de papier qu'il a ramassée dans les abimes de la noblesse anglaise vous répondra qu'il est [marié]. marionette désarticulée et éventrée dont il a lui même percé les poignets, pour y passer ses fils d'or et d'argent.
∴ Géolocalisation : ubiquité absolue.
∴ Vice : narcisse des temps modernes. la fêlure nécrosée du miroir déformant qui lui ankylose le coeur et l'âme.
∴ Triggers, refuse de jouer : violence animale.
∴ Triggers Warnings : manipulation, toxicité, trouble de la personnalité narcissique, violences domestiques, évocation de pédophilie.
∴ Posts : 61
∴Arrivé le : 17/02/2021
MessageSujet: Re: demon days -- marlowe. demon days -- marlowe. EmptyMer 17 Fév - 23:54

rex&marley / janvier 2021
sing once again with me our strange duet, my power over you grows stronger yet ; and though you turn from me to glance behind the phantom of the opera is there inside your mind ( @phantom of the opera )

Il apparaît avec le regard fou d’une bête traquée par les chiens courants. Et Marlowe sourit, parce qu’il a l’avantage. Il a toujours l’avantage. Cet animal fou pourrait ne faire qu’une bouchée de lui, pourtant. Lui tordre le coup d’un geste, planter ses crocs dans sa fémorale, le laisser se vider de son sang. Mais naturellement, son échine se courbe sous le talon de ses chaussures en cuir, ses poings se crispent sans jamais s’abattre, ses yeux s’embrasent et se consument d’eux-mêmes. Il n’y a pas une échelle alimentaire que l’argent ne peut chambouler. Marlowe Ziegfeld est de ces enfants malmenés qui découvrent, non sans une certaine jouissance, l’ivresse de l’immunité réservée aux têtes couronnées et qui en abusent, s’abreuvent inlassablement du sang du commun des mortels, auquel l’assurance de l’impunité donne un arrière-goût d’ambroisie. Alors oui, Marlowe sourit. Parce qu’il n’a rien à craindre. Il regarde Rex s’asseoir, sans dire un mot. De toute évidence, la bête humaine n’est pas à l’aise ; de toute évidence, elle est prête à lui sauter à la gorge, crispée, haineuse. La misère criminelle ne fait jamais bon ménage avec le luxe vicieux, et Marley sent bien que Rex n’est pas dans son élément, entouré de toute cette abondance indécente, obscène. Lui en a besoin. Il a besoin de ces éclats licencieux pour s’aveugler, s’oublier, s’enivrer. Ses lèvres pincées qui trempent dans un champagne hors de prix, ses mains déliées qui caressent distraitement une nappe en soie. Les cinq sens ravis et régis par un faste rocambolesque. Il comprend, au fond, que l’âme perdue qui flambe devant lui, s’engourdisse et s’écoeure de ces parfums amers. Lui ne les supporte que par habitude, ne les aime que par nécessité. Il se demande ce que ça fait parfois, de ne souffrir que des tourments naturels du coeur, persuadé que seuls les empereurs sont foudroyés par des passions innommables. L’être simple ne peut s’endolorir que de peines simples. C’est mathématique, selon lui, et, toujours, il fixe Rex, ce sourire s’entêtant sur ses lippes ; oh, il paierait cher, cher, cher pour creuser ce crâne et voir de quel fange est fait l’esprit de ce pécheur sordide. — Oh, Eden. Tu sais que je ne veux que le meilleur pour toi. Il murmure derrière sa cigarette, alors que ses yeux semblent enfin s’embraser de leur lueur perfide. Ces mots teintés d’ironie et de cynisme tranchant, il les lui a déjà balancés à la gueule. La nuit où il lui a demandé l’impossible. La nuit où il lui a intimé de sacrifier sa propre humanité et la tête du père Ziegfeld au nom de la gloire du fils et de quelques liasses de billets. Je ne veux que le meilleur pour toi ; le meilleur des crimes, une apothéose, avait-il assuré. La phrase revient souvent, depuis. Provocation insensée et gratuite, sonorités qui réverbèrent la dénotation fatidique. Et il sourit toujours, Marley, et il fixe cette bête sauvage qui se tient, détruite, en face de lui. Les mains salies par les péchés de Marlowe ; et si celles de ce dernier demeurent blanches, c’est parce qu’il n’en a pas. Toujours assis sur son trône ensanglanté, envoyant sans cesse ce Cerbère fidèle aux pires crimes. Mais il n’est pas dupe, Marley, ne se fait pas d’illusions. Il sait parfaitement que l’allégeance de Rex ne va qu’à l’argent, pas à lui. Après tout, Eden est atteint d’une maladie incurable, souffre d’une agonie interminable. La misère. Seul ce Crésus moderne a le nectar d’or et de papier permettant d’alléger ses maux. — Si je t’ai convoqué ici, tu te doutes bien qu’il ne s’agit pas que d’argent. Il murmure. De sa poche, cependant, il tire une enveloppe, gonflée de liasses, et de tout autant de promesses fantasmagoriques. Ses doigts tiennent la chose comme s’il ne s’agissait pas là du Saint-Graal, comme si l’homme en face de lui ne s’était pas damné cent fois pour une telle somme. J'ai été content de ton dernier travail. Ce fut propre, net ; tout ce que j’aime. Mais, Eden, j’vais encore avoir besoin de tes talents. La flagornerie pour obtenir ce qu’il veut. Marley est et demeure un beau-parleur, bien qu’il sache pertinemment que Rex n’est plus si crédule depuis longtemps. D’une main lasse, il lance négligemment l’enveloppe au-devant du supplicié, se séparant sans mal du butin. La somme est bien inférieure à ce qu’il peut gagner en une minute, de toute façon. Lentement, il finit par se pencher vers lui, son amabilité hypocrite de vendeur de tapis s’entrechoquant avec son accent de grand bourgeois et la pédanterie qui illumine constamment ses prunelles grises. Et, de nouveau il sourit, tout en lui soufflant la fumée de sa cigarette au visage. Un chirurgien. Il a avorté ma femme, Delilah, il y a un peu plus d’un mois. Tu l’as déjà rencontrée, non ? De nouveau, cette hypocrisie qui s’impose. Le naturel revient au galop. Il se fiche de si Rex connaît sa femme ou non ; il ne s’agit là que de deux âmes en perdition sur son échiquier. Il croise d’un mouvement rapide ses jambes, porte sa cigarette à ses lèvres. Enfin. Figure toi que le goujat s’est mis en tête de raconter toutes sortes de… méchancetés diffamantes à mon égard. Et, bref, j’ai besoin qu’il comprenne qu’il doit se taire. Le chirurgien en question, l’innocent que Marlowe veut jeter à l’échafaud, est un homme bon, mais stupide. Sans trop de mal, il avait compris les supplices que faisait subir Ziegfeld à sa femme, les interruptions volontaires de grossesse, pas si volontaires que ça, finalement. Mais l’idiot avait été assez vain, assez sot pour lancer l’alerte auprès de journaux assujettis à l’empire ziegfeldien. Les loyautés sont strictes et les valeurs faibles, dans ce milieu. Peu importe de comment c’est fait. J’avais pensé à ce que tu lui coupes la langue — le symbolisme de la chose, tu vois — mais c’est beaucoup de cochonneries pour pas grand chose. Brise lui les doigts, tamponne le avec une voiture, fais lui un peu peur… Peu m’importe. Peu m’importe. Comme s’il ne parlait pas de la vie scarifiée d'un autre être humain, comme si la torture et la peur et les larmes et les nausées d’un homme qui se croit prêt à mourir n’étaient rien. Il demanderait simplement à Rex de se laver les mains avant de venir le voir, et il n’aurait jamais à apercevoir le sang sous ses ongles. Peu m’importe
(c) mars+miserunt
@rex eden demon days -- marlowe. 236745472
Revenir en haut Aller en bas
demon days -- marlowe.
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» bad reputation. (marlowe)
» look what you made me do ☾ (marlowe)
» marlowe ࿔ ils sont les miens, mes yeux.
» MARLOWE ▬ HELL'S BLACK INTELLIGENCER.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.-
Sauter vers: