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| Sujet: i walk to the borders on my own. {brice} Mar 16 Fév - 22:30 | |
| "Oh my god I see how everything is torn in the river deep. And I don't know why I go the way. Down by the riverside." ➶ @brice standford Plusieurs semaines s'étaient écoulées depuis qu'Arizona avait découvert le secret du Russe, la reprise de ses activités illégales. Envolées les belles promesses. L'assurance d'une vie sans risque. Aleks aurait dû se douter que son meilleur ami finirait par être au courant, il n'y avait aucun secret entre eux. Il en avait eu la preuve lors du gala de charité d'Azraël. Il avait vite compris au ton froid du boxeur que l'Australienne était venue se confier. Le silence qui avait suivi ne faisant que confirmer la situation. Aleks appréhendait la confrontation à venir, d'ailleurs l'écossais ne lui rendait pas la tâche facile. Ils avaient beau vivre dans le même immeuble, il avait du mal à le croiser. La porte restant close. Le russe avait donc choisi de forcer les choses. Il n'y a qu'un seul endroit où son frère passait tout son temps. La salle de boxe. Il passait son temps à s'entraîner. Posté au coin de la rue il attend que son ami quitte les lieux, tout en fumant sa troisième cigarette. C'est lorsque cette dernière finie enfin par rejoindre le sol qu'il entrevoit son ami quitter les lieux. Soufflant, il finit par se mettre en marche, accélérant la cadence pour le rattraper. « Brice t'as deux minutes. » Il faudrait plus que deux misérables minutes pour que la situation ne s'arrange entre eux. Mais cela aurait moins eu le mérite de le stopper net, continuant pourtant de lui tourner le dos. Il le sait en colère, il a toutes les raisons de l'être. Mais il refuse de le perdre, son amitié était bien trop importante à ses yeux. « S'il te plait. » Son âme sœur. Depuis qu'ils s'étaient trouvés tous les deux, ils ne s'étaient plus quittés. Brice avait été un vrai soutien pour lui lors de son arrivée à Santa Monica. Une réelle relation s'était construite entre eux, plus que des amis, ils étaient devenus frères.
Cette mise en danger constant. À croire que le russe cherchait inconsciemment un moyen de titiller le karma. Forcer de destin pour payer enfin pour son crime. Fils dans ce monde tes sentiments seront ta plus grande faiblesse. Non, envoyer rôtir son père en enfer n’avait pas arrangé les choses. Il était toujours dans sa tête, hantant le moindre de ses mouvements. Des mots résonnant encore et encore à chaque prise de décision. Le meilleur moyen de l’atteindre restait effectivement ce cercle proche qu’ils formaient tous les trois, puisqu’il n’accordait aucune importance à son propre sort. La logique voudrait qu’il s’éloigne d’eux tant qu’il reste plongé dans ce monde. Construise des barrières afin de les protéger, coupant le lien les unissant. Seulement il en est incapable. Ils étaient le seul point d’ancrage qu’il avait encore avec le bon côté. Les seuls qui pouvaient l’empêcher de définitivement sombrer. De devenir celui qu’il avait passé toute sa vie à combattre. L’écossais semble décidé à le faire mariner une fois de plus, le regard fixé sur la nuque de son ami, lèvres serrées, Aleks attends que Brice accepte enfin de se tourner. Chose faite après deux ou trois minutes interminables. Le dealer regrette vite de croiser le regard de son ami. Déception, tristesse, colère. Tout lui renvoie ses mensonges en pleine poire. Il lui avait menti délibérément. Préférant cacher la reprise de sa bévue. « On va se poser quelque part? Je te paye une bière? » Il tente. L’alcool ne pourrait pas faire de mal. Dans tous les cas ils seraient plus à l’aise pour discuter à l’écart de la rue. Des autres. |
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| Sujet: Re: i walk to the borders on my own. {brice} Mar 16 Fév - 22:32 | |
| i walk to the borders on my own. ☾ ces dernières semaines t’ont appris à penser à toi. uniquement à toi. te remettre à l’entraînement intensif, reprendre tes bonnes vieilles habitudes pour pouvoir toujours être au top de ta forme. ne plus t’inquiéter pour les autres. ne plus t’inquiéter pour ton "frère", celui pour qui tu as tout donné, celui pour qui tu étais prêt à tout pour sa sécurité, pour qu’il n’ait pas à suivre le chemin de son père, pour qu’il puisse avoir une vie décente. c’était sa chance. santa monica était sa chance. arizona était sa chance. tu étais sa chance de pouvoir vivre une meilleure vie. une vie qu’il méritait. tout simplement. plutôt ironique venant d’un homme qui ne vit que pour la violence, le sang et les problèmes. l’alcool et la drogue. mettant ta vie en péril à chaque sortie. mais de ça, t’en étais conscient. t’en étais tellement conscient que tu agissais assez intelligemment pour ne mettre que ta vie en péril. pas celles des autres. pas celles de tes meilleurs amis. de ta famille. alors ouais, t’es loin d’être un exemple mais toi au moins, t’as toujours fais en sorte de ne pas mettre la vie des autres en danger. et c’est de ça qu’il s’agissait plus qu’autre chose. qu’aleks veuille faire ce qu’il veut, ce que bon lui semble ne faisait parti que de son choix personnel, tu n’as rien à lui dire, rien à lui reprocher si ce n’est de faire attention. mais lorsque la situation vous dépasse tous, lorsque la vie de ta meilleure amie est en danger, là ça te concerne. là ça en devient ton problème. parce que personne dans ce bas monde ne pourrait toucher de près ou de loin ceux qui te sont chers. et que la cause de ce problème soit aleks te passait au dessus de la tête.
alors t’en profite. tu profites de ces moments où, plutôt que de te défouler sur le corps de ton ami, tu martyrises le sac de frappe. t’en profites pour déverser toute ta haine lors de tes combats illégaux la nuit. mieux valaient eux tous que lui. et comme à ton habitude, tu ne sors de cette salle que lorsqu’elle est sur le point de fermer, t’obligeant même à te mettre à la porte. mais ce soir, tu n’t’attendais pas à le voir. tu n’t’attendais pas à ce qu’il ose venir vers toi, faire comme si de rien était. te proposer à boire, comme si que cette affaire pouvait être bouclée qu’avec une pinte. mains dans les poches de ton sweat alors que les poings se serrent, tentent de trouver une accalmie dans ce volcan d’émotions. tu te retournes alors que vos regards se croisent enfin. et t’es presque certain qu’il peut lire en toi. qu’il peut facilement savoir ce que tu pensais de lui aujourd’hui. tu n’dis rien. parce que t’es pas certain de vouloir aborder le sujet. pas certain de vouloir le voir se dédouaner, inventer tout et n’importe quoi pour encore te faire gober des mensonges. chose qu’il avait appris à faire avec tellement d’aisance ces derniers temps. alors une fois installés dans le bar, à une table reculée où personne ne pourrait vous entendre, tu le regarde. ne le quitte pas du regard un seul instant. « tu veux quoi? tu crois vraiment que là, maintenant, tu peux m’acheter avec de la bière? » si habituellement c’est ce qu’il se produit, que t’es un putain de vendu lorsqu’il s’agit d’alcool, aujourd’hui tout était différent. « allez, sors moi tes violons, ta plus belle disquette. j’t’écoute. » mâchoire crispée, droit comme un piquet sur ta chaise, t’attendais les révélations. @Aleks Prestwich |
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| Sujet: Re: i walk to the borders on my own. {brice} Mer 17 Fév - 0:18 | |
| "Oh my god I see how everything is torn in the river deep. And I don't know why I go the way. Down by the riverside." ➶ @brice standford Aleks le savait cette situation ne pouvait pas durer indéfiniment. La vérité finie toujours par éclater au grand jour, seulement il ne supportait pas cet éloignement. Pourtant couper les ponts c'est ce qu'il pourrait faire de mieux pour eux, pour les préserver. Trop lâche. Il avait besoin d'eux. Son oxygène. Alors que Brice joue les fantômes ça le bouffe. Ils ont toujours pu compter l'un sur l'autre, jusqu'à ce que l'écossais ne rentre chez lui, que le russe tue son père, et que tous les trois ne se retrouvent en ville et qu'il commence ses mensonges, sa double vie. Son meilleur ami il le connait par cœur, alors il sait très bien qu'il l'a vexé, blessé en lui affirmant qu'il n'y avait plus que les pompiers dans sa vie, que ses interventions étaient désormais le seul risque dans sa vie. Omettant de lui apprendre qu'il avait fini par reprendre ses activités illicites, son trafic. Ce silence il n'en peut plus. Il a besoin de lui parler, il a besoin de cet ours dans sa vie. Alors il attend là. Il attend qu'il daigne enfin quitter la salle de boxe, seul endroit où il semble passer tout son temps désormais. Il se dit que c'est préférable que d'entrée directement. Que son ami sera moins enclin à lui en foutre une dehors en pleine rue. Il se repasse le film en patientant, des mois que les mensonges perduraient. Des mois que le dealer était persuadé que demain ce serait terminé, mais demain c'est loin. Cet appel qui perdure encore et encore malgré la chute du parrain. Cette lutte qui lui semble moins facile plus le temps s'écoule. Devenu spectateur de sa propre vie. Puis finalement il l'aperçoit quitter les lieux, le pas pressé il doit accélérer afin de le rattraper, l'interpeller. Le son de sa voix aura au moins eu le mérite de l'arrêter dans sa course. Il espère juste qu'il lui accordera au moins quelques minutes.
Devant cet être impassible il tente. Il propose à boire. Parce qu'avec ce qu'il lit dans le regard de son ami, il se dit que ça ne pourra pas faire de mal, surtout pour lui. Loin d'être contre un peu de chance liquide. Il le connait Brice. Il est pas facilement, et pour sûr il allait lui en faire baver. Il devrait déjà s'estimer heureux qu'il ne l'envoie pas sur les roses, il aura au moins eu le mérite d'accepter de le suivre. « tu veux quoi? tu crois vraiment que là, maintenant, tu peux m’acheter avec de la bière? » Le jeune homme secoue la tête tout en se pinçant les lèvres. Brice n'avait clairement pas prévu de lui rendre la tâche facile. « J’veux qu’on mette les choses à plat. Toi. Ari. Moi. C’est la famille. Parce qu’on tient trop les uns aux autres pour pouvoir tourner les talons. Merde Brice c’est trop important. T’es trop important. Si pour panser ta blessure t’as besoin de me fracasser la tête vas-y. » Peut-être que dans le fond il espère qu'il le fera, que ça lui remettra les idées en place. « allez, sors moi tes violons, ta plus belle disquette. j’t’écoute. » Le serveur tombe cependant à pique en leur ramenant la commande passée au moment de leur arrivée. Le russe ne se fait pas prier avant de prendre une gorgée de sa bière. « Les voilà tes violons : On a rien signé mais c’est tout comme. Tu le sais aussi bien que moi. À la vie à la mort. » Mais le russe sait aussi qu’ils étaient fait pour se rencontrer. Ils étaient bien trop complémentaires, et surtout il n’imaginait pas un seul un instant sans vie sans qu’il ne fasse partie du décor. Il était sa personne. « J’ai flanché. J’sais pas si c’est lié à cette ville rongée jusqu’à la moelle, à mon père, parce que ça me plaît. C’est peut-être même sûrement les trois. J’étais largué. Je le suis toujours. J’y ai trouvé un échappatoire. » L’adrénaline lié au danger, au risque qu’il court de se faire attraper, serrer pour de bon, ou parce qu’il pourrait simplement rejoindre son paternel. Stupide. Il court à peu près les mêmes risques avec son activité légale. « Je me suis dis qu’en vous le cachant ça rendait la chose moins réelle et surtout j’arriverais plus facilement à faire marche arrière. » Foutaise il était dedans jusqu’au cou. « Tu sais très bien qu’y a rien qui pourrait m’empêcher de la protéger. De te protéger. Même si t’en as pas vraiment besoin. Pas après Santa Monica. » Pas après son père. Il était peut-être là le vrai cœur du problème. Prêt à sacrifier sa propre vie pour la leur. Sans doute pas ce qu'il avait besoin d'entendre, préférant sûrement de vraies excuses, de vraies raisons. Mais c'était surtout ce que lui avait besoin de lui dire. |
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| Sujet: Re: i walk to the borders on my own. {brice} Ven 19 Fév - 14:22 | |
| i walk to the borders on my own. ☾ il n’y a que peu de personne qui peuvent prétendre à décevoir la montagne qui ne montre jamais ses sentiments. toi. peu de personnes mais aleks en fait partie. aleks peut tout chambouler dans ta vie, t’en a déjà fait les frais, rien que par votre rencontre il y a de longues années. dès cet instant, il avait tout renversé, une unité que peu peuvent comprendre. complémentarité qui fait peur, qui effraie parce qu’il est devenu si important dans ta vie que tu ne sais tout bonnement pas si tu pourrais te relever de sa perte. parce que le perdre signifierait que ta vie n’a plus lieu d’être. parce que c’est comme si que vous étiez du même sang, comme si que vous partagiez la même famille. alors tu préfères t’éloigner, le plus possible. le laisser dans sa merde parce que t’en a assez. assez de toujours devoir le remettre sur le bon chemin, de toujours essayer alors qu’il n’écoute que lui-même. alors oui, aujourd’hui tu baisses les bras, pour la première fois depuis votre rencontre, tu baisses les bras, tu ne veux pas l’aider. ne le veux plus. pourquoi? pour une énième perte de temps? une énième déception? non. c’est terminé. mais si tu t’arrêtes, si tu le suis jusqu’au bar, c’est parce que la curiosité l’emporte. parce que tu veux savoir. savoir s’il avait une réelle raison, celle qui pourrait faire en sorte de changer ton avis sur la situation. tu ne voulais pas de ses excuses, ne voulais pas de ses beaux mots qui, autrefois, te faisaient fondre. parce que vous n’étiez qu’une seule et même personne tous les deux. mais aujourd’hui, tout est terminé. c’était à prévoir. si tu as toujours voulu rester seul, c’est particulièrement pour cette raison, parce que tu ne voulais pas être blessé, tu ne voulais pas t’inquiéter pour la vie d’une personne. mais en le laissant rentrer dans ta vie, c’était un risque à prendre. d’autant plus lorsque son père était le parrain de la mafia russe. celui qui détenait les rennes de tout un groupe, de tout un pays et de son propre fils. tu le regardes, mais ne réussi pas à être attendri. ne réussi pas à ressentir autre chose que de la colère et de la déception. « crois-moi qu’il vaut mieux pas que j’te lève la main dessus. je ne serai pas la cause de ta mort. » mais eux, oui. « aleks. garde tes belles paroles. avec moi ça marche pas. ça marche plus. souviens-toi de tout ce que tu m’as dis à santa monica. de l’horreur que t’as vécu à cause de ton putain de père. à cause de cette putain de mafia. souviens-toi ce qu’ils t’ont pris. » t’avais pas besoin de gueuler, pas besoin d’hausser le ton. parce que tu ne voulais pas que des têtes se tournent, que la curiosité d’exeter n’écoutent votre discussion. tu voulais simplement qu’il se souvienne de tout ce qu’il a perdu. de tout ce que cette organisation lui a volé. lui a arraché.
mais tu l’écoute. tu l’écoute malgré ton entêtement. tu l’écoute malgré le fait que tu veuilles lui remettre les idées en place. tu ne réagis pas à ses belles paroles. évidemment qu’intérieurement ça te touche. qu’il a raison. que tous les deux êtes importants pour l’autre. mais aujourd’hui tout était différent. « j’te laisserais pas lui faire de mal. j’te laisserai pas l’atteindre. hors de question qu’elle finisse comme maïa. parce que tant est que sa mort n’est pas de ta faute, celle de arizona le sera. et crois-moi bien quand je te dis que si ça arrive, je ne serai pas là pour t’épauler. crois-moi bien lorsque je te dis que s’il lui arrive quelque chose, même minime, tu seras le seul responsable et ça deviendra une affaire personnelle entre toi et moi. et je ne cesserai de te faire rappeler que tout a été de ta faute. » tu n’as jamais eu le besoin de le menacer, jamais au l’audace de penser recourir à la menace un jour. et intérieurement ça te bouffe intérieurement ça te fait souffrir de lui dire ça, mais tu sais très bien qu’elle n’est pas en sécurité. que s’il rejoint les rangs, elle finira comme son ex petite amie. à six pieds sous terre. et tu sais que tu utilises des mots forts. tu sais qu’en utilisant le nom de sa défunte copine, il ne sera pas content. mais il fallait qu’il entende ça. parce qu’il est hors de question qu’il mette la vie d’arizona en danger. « elle en a déjà assez bavé dans sa vie pour que tu lui fasses ça. t’étais bien pour elle. tu la méritait parce que tu lui faisais du bien. comme elle te faisait du bien. mais j’suis pas certain que tu te rende réellement compte de la merde que t’es entrain de chier. nous mentir en pleine face? me regarder droit dans les yeux, sans ciller pour me mentir en pleine gueule? me laisser être fière de toi, de la personne que t’es devenu après tout ce qu’il s’est passé? » un regard de dédain, l’envie de partir te prenait. t’avais juste l’impression qu’il venait de te planter un poignard en plein coeur. parce que vous ne méritiez pas ça. « saches juste une chose aleks. si tu viens à rejoindre les rangs, y’aura plus d’amitié, plus de fraternité. plus rien. parce que si y’a bien quelque chose qui me dégoûte après les menteurs, c’est bien la mafia. » ironique après ton rapprochement avec azra. ironique de dire et de réellement penser que la mafia te dégoûtait alors que tu fraternisais avec l’ennemi. mais t’en pensais pas moins. surtout après ce que la mafia écossaise t’avait fait subir pendant plus de quinze ans. @Aleks Prestwich |
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| Sujet: Re: i walk to the borders on my own. {brice} Lun 22 Fév - 23:00 | |
| "Oh my god I see how everything is torn in the river deep. And I don't know why I go the way. Down by the riverside." ➶ @brice standford Assis face à face le Russe a le cœur lourd. Parce qu'il sait que la voie qu'il choisit, qu'il emprunte ne sera que souffrance. Qu'il prend des risques pour lui, pour eux. Parce qu'ils sont sa seule famille. La seule qui compte réellement à ses yeux, pour qui il serait prêt à tout, au pire. Parce qu'ils avaient toujours tout partagé dès l'instant où ils s'étaient rencontrés. Le coup de foudre. Brice. Le premier à qui il s'était confié sur son passé, sa famille, son père, Maïa. Son premier vrai soutien, son premier vrai rempart. Un pilier sur lequel il s'était longtemps reposé, sans doute trop. Son cœur s'emballe, son rythme cardiaque s'accélère parce que l'étau se ressert. Que tout comme son couple avec l'Australienne, sa relation avec l'Écossais s'effiloche. Mais il est là pour se battre, parce que ce qu'ils ont est important, trop important. Que le perdre serait équivalent à se couper un bras. Il a longtemps espérer que la mort de son père, l'ultime protection envers celle qui partage sa vie lui offrirait une porte de sortie. Le moyen de quitter la mafia, de laisser les ambitions de son père, avec lui, au fond de son cercueil. Non, il avait eu besoin de plusieurs semaines après leur fuite, après leur départ de Santa Monica, pour comprendre. Comprendre que tout ça n'était qu'un jeu. Une belle partie d'échec où il avait été vaincu. Vaincu par celui à qui il avait ôté la vie. Ce sang qu'il avait sur les mains n'ayant servi a rien. Si n'est l'entraîner au bord du précipice. « crois-moi qu’il vaut mieux pas que j’te lève la main dessus. je ne serai pas la cause de ta mort. » Une part de lui regrette, un coup bien placé, lui permettrait peut-être d'avoir de nouveau les idées en place. De s'éloigner une bonne fois pour toutes de ce milieu. Refiler le bébé à quelqu'un pour qu'on lui lâche enfin la grappe. Comprenant cependant le sous-entendu, à force de jouer avec le feu cela finirait forcément par lui être fatal. « aleks. garde tes belles paroles. avec moi ça marche pas. ça marche plus. souviens-toi de tout ce que tu m’as dis à santa monica. de l’horreur que t’as vécu à cause de ton putain de père. à cause de cette putain de mafia. souviens-toi ce qu’ils t’ont pris. » Maïa. Prénom qu'il ne prononce pas. Il en a pas besoin, ils se connaissent trop pour ça. Sa vie, son couple. Tout s'était terminé en une nuit. Une gâchette. Obligé de fuir pour tenter de se reconstruire. Clairement un échec aujourd'hui, les années s'étaient écoulées mais il était tout aussi largué, si ce n'est plus. « J'ai pas oublié Brice. Tu sais très bien que c'est le genre de chose qu'on oublie pas. Jamais. » Quand bien même il le voudrait, il sait que c'est impossible, que jamais les actions de son père ne pourrait quitter son esprit. Que la fin tragique de Maïa resterait à jamais ancrer au plus profond de lui.
Aleks se raccroche à ce qu'il peut, prenant soin de lui rappeler le lien qui les uni. Ce lien qu'aucunes tempêtes ne pourraient briser. Parce que quoi qu'il arrive leurs chemins se recroiseraient toujours. Il le veut. Il l'espère. « j’te laisserais pas lui faire de mal. j’te laisserai pas l’atteindre. hors de question qu’elle finisse comme maïa. parce que tant est que sa mort n’est pas de ta faute, celle de arizona le sera. et crois-moi bien quand je te dis que si ça arrive, je ne serai pas là pour t’épauler. crois-moi bien lorsque je te dis que s’il lui arrive quelque chose, même minime, tu seras le seul responsable et ça deviendra une affaire personnelle entre toi et moi. et je ne cesserai de te faire rappeler que tout a été de ta faute. » Il avale difficilement sa salive, son regard ne faisant qu'appuyer ses propos. La fin d'Arizona sonnerait le fin de leur amitié c'était certain. Il n'était de toute façon pas sûre qu'il puisse se relever après une telle épreuve. Une nouvelle perte. « Nos avis divergerons toujours là-dessus. J'aurais pu la quitter à l'époque ça lui aurait sauver la vie. » Maïa l'aurait sans doute détesté, mais elle aurait eu la vie sauve. Il aurait pu également courber l'échine, et rentrer dans le rang directement. S'évitant une lutte qui ne servait apparemment à rien. « Si ça devait se produire j'aurais pas besoin de toi pour me le rappeler. » Elle s'ajouterait à la culpabilité qu'il ressent pour Maïa. Elle n'en serait même que plus grande. La quitter aujourd'hui ne résoudrait rien, on penserait sûrement à une vulgaire mascarade, un moyen de protéger la proie qu'elle était devenue. « elle en a déjà assez bavé dans sa vie pour que tu lui fasses ça. t’étais bien pour elle. tu la méritait parce que tu lui faisais du bien. comme elle te faisait du bien. [...] me laisser être fière de toi, de la personne que t’es devenu après tout ce qu’il s’est passé? » Un soupire s'échappe alors de ses lèvres avant qu'il ne ferme les yeux un instant. Pas besoin que Brice ne lui rappel qu'il avait merdé. Il le savait, depuis le début, et la rechute d'Arizona n'était qu'une allusion constante à ses actes, ses choix. Aleks ne sait pas s'il est au courant. S'il sait qu'elle a renoué avec la poudre. Sa faute. Le revers de la médaille. « Je sais tout ça Brice. Je suis désolé. Tu crois que j'ai pas de remord? » Encore et toujours, à croire qu'il n'était bon qu'à ça. « Tu crois que je sais pas que chaque choix à des conséquences? Que je me suis embourbé dans un merdier sans nom? Que ça m'éloigne un peu plus de vous, du droit chemin. J'étais pas prêt à subir les conséquences, perdre le peu de lumière qui reste. » Il était d'ailleurs pas plus prêt que ça aujourd'hui à assumer ses mensonges. À réaliser que la pomme n'était pas tombé très loin de l'arbre. « saches juste une chose aleks. si tu viens à rejoindre les rangs, y’aura plus d’amitié, plus de fraternité. plus rien. parce que si y’a bien quelque chose qui me dégoûte après les menteurs, c’est bien la mafia. » Son cœur se brise. Le boxeur avait fini par le mettre ko, toutefois, il n'avait pas eu besoin d'utiliser ses poings. Il avait toujours su manier les mots, appuyer où il faut, Aleks n'avait jamais cru en être la victime un jour. « Tu crois que c'est ce que je veux? Je suis tombé si bas que ça dans ton estime Brice? » Néanmoins cette question reste dans un coin de sa tête, la lutte avait-elle encore un sens? Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux pour eux qu'il cède. Coupant alors les ponts pour leurs protections. Sa vie pour la leurs. |
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| Sujet: Re: i walk to the borders on my own. {brice} Lun 1 Mar - 14:51 | |
| i walk to the borders on my own. ☾ de l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas. tu l’aimes du plus profond de ton être, c’est ton p’tit frère, c’est celui que tu as vu mûrir, devenir un homme, un vrai. celui qui a vécu une vie pas facile, des traumatismes que peu ne peuvent faire face. il vit avec ça, devra sans doute le faire toute sa vie durant. mais ses choix détermineront celui qu’il décidera de devenir. et aujourd’hui, tu ne ressentais pas d’amour à son égard. du mépris, de la déception, mais pas de l’amour. t’es même pas certain de connaître celui qui était en face de toi. même pas certain de l’avoir connu un jour. c’est le mieux placé entre vous tous pour savoir ce qu’il adviendra d’arizona et toi lorsqu’il reprendra les rennes. il sait comment ça fonctionne. sait ce qu’il risque de perdre. toi qui a toujours été fière de celui qu’il était devenu. toi te demandais même ce que tu foutais encore dans sa vie, par peur de le tirer vers le bas, priant intérieurement pour que son influence t’atteigne, que tu deviennes comme lui. l’homme ouvert, prêt à embrasser les étoiles malgré les péripéties, malgré les pertes. et si le contraire devait être de mise, c’était lui qui te servait d’exemple. pas le contraire. mais aujourd’hui, ton avis avait changé. il avait changé. pas dans le bon sens. « oh, mais je sais que t’auras pas besoin de moi. mais moi par contre, j’aurai ce plaisir de te voir au bord du gouffre. je serais toujours là aleks. mais plus pour les bonnes raisons. » parce que tu ne perdras pas une seule miette de sa décente aux enfers. parce que s’il arrive quoi que ce soit à arizona par sa faute, là seule jouissance qu’il te restera dans ce monde sera de le voir s’accrocher de toute ses forces pour ne pas sombrer. de le voir s’enfoncer jusqu’a ce qu’il ne perde pieds. tout avait changé. personne ne s’attaquait à ta famille. personne, pas même celui qui en faisait partie. il savait très bien que les deux seules personnes à qui tu tenais, à qui tu donnerais ta vie, t’arracherais ton propre cœur, seraient lui et arizona. personne d’autre. alors il n’a pas le droit de prétendre être étonné de la tournure des événements.
parce que tout serait sûrement bien facile si tu seras là, à l’aider, à être encore et toujours derrière lui. une famille soudée. une vraie. celle que tu prétends avoir trouvé. mais ses décisions n’aidaient en rien. ses décisions étaient propres. il n’a pas le couteau sous la gorge pour reprendre ses activités illégales, n’a pas le couteau sous la gorge pour reprendre le trône de son père. toutes ses décisions sont propres à lui même. c’était ça qui t’énervait encore plus. ça qui t’empêchais de lui tendre la main. parce qu’il sait très bien ce que tu penses de la mafia. de cette organisation. parce qu’il sait que tu as fuis ton pays à cause de la mafia. parce qu’il sait tout ce que tu éprouves envers ça. « et on devrait peut-être te plaindre? tous les choix que tu as fais jusqu’a aujourd’hui, ce sont les tiens, pas les nôtres! TU as décidé de reprendre tes activités. TU as décidé de nous mettre en danger. TU as décidé de jouer avec le feu. c’est TOI. pas nous. c’est bien trop simple de jouer les victimes aujourd’hui alors que t’es au pied du mur, aleks. bien trop facile de jouer cette carte là alors que tu connaissais les conséquences de tes actes. » bien trop facile de se dérober alors que tout était en face de lui. la porte de sortie n’était pas encore fermée. il pouvait s’en sortir. il pouvait décider de se sauver, encore une fois. mais cette fois-ci pour de bon. parce que t’y croyais. tu croyais en lui malgré tout ce que tu pensais. malgré toutes les horreurs que tu dis. il est capable de s’en sortir. il a vécu bien pire que ça. il n’était pas seul. « tu sais très bien que si tu mets les pieds dedans, t’en ressortiras plus. tu connais ça beaucoup mieux que moi. t’es faible, aleks. t’as jamais été aussi faible que depuis ton arrivée dans cette ville. » t’as plus envie de te battre. plus envie de faire des efforts pour les autres. parce que l’homme n’en fait qu’a sa tête. ça a toujours été comme ça. mais tu ne pensais pas qu’aleks avait cette soif de pouvoir. bien loin de t’imaginer ça. et ça te blesse de le voir si inconscient. @Aleks Prestwich |
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| Sujet: Re: i walk to the borders on my own. {brice} Mer 10 Mar - 15:27 | |
| "Oh my god I see how everything is torn in the river deep. And I don't know why I go the way. Down by the riverside." ➶ @brice standford La tournure que prend leur relation le bouffe. Brice c'est sa moitié celui qui était arrivé dans sa vie au moment où il en avait eu le plus besoin. Celui qui lui avait permis de sortir la tête de l'eau. A se reconstruire après la perte de Maïa. Celui qui lui avait donné la force de continuer à se battre. Aujourd’hui tout semblait voler en éclats. Il sait que son retour dans les affaires n’est pas bon pour eux, pour Arizona. Parce que quoi il arrive son simple nom fera courir un risque aux deux personnes qui comptent le plus pour lui. Et il sait. Il sait que son ami sera cette bête noire sur son épaule s’il devait arriver malheur à l’Australienne. Que cette fois il serait là pour lui maintenir la tête sous l’eau et non l’inverse. Pas sûr qu’il veuille s’en sortir dans une telle situation. « oh, mais je sais que t’auras pas besoin de moi. mais moi par contre, j’aurai ce plaisir de te voir au bord du gouffre. je serais toujours là aleks. mais plus pour les bonnes raisons. » Ce sentiment qu’il a que les choses ne s’arrangeront pas le ronge. Main posée sur ce verre qu’il ne boit pas. Pas d’humeur. Le russe se pince les lèvres. Il a juste envie de s’allumer une cigarette. Impossible. Interdit dans ce lieu clos. Il aimerait surtout que tout se règle en une vulgaire poignée de main. Utopie.
Non il le sait. Tous les choix ont des conséquences. Il ne faisait qu’affronter les siennes un peu plus chaque jour. Plongé dans cette spirale infernale. Tic tac. Le bruit de cette aiguille se fait de plus en plus présente dans son esprit. Aleks s'était lancé dans une course contre la montre qu'il ne pouvait tout simplement pas gagner. Le geste qui aurait dû le libérer n'avait fait que l'entraîner un peu plus dans cet engrenage. Tic tac. Les soldats attendants patiemment qu'ils prennent la relève. « et on devrait peut-être te plaindre? tous les choix que tu as fais jusqu’a aujourd’hui, ce sont les tiens, pas les nôtres! [...] bien trop facile de jouer cette carte là alors que tu connaissais les conséquences de tes actes. » Le russe soupire un instant alors que son regard est toujours posé sur l'écossais. Sans doute avait-il raison, sans sa reprise dans les affaires il n'en serait pas là aujourd'hui. S'il s'était contenté de faire profil bas on aurait peut-être fini par le laisser vivre la vie qu'il avait choisie. Une vie loin de la mafia. « Je te demande pas de me plaindre. J'assume. Mais dis-moi, t'y crois à la liberté dans ce milieu? » Main qu'il finit par glisser dans la poche de sa veste afin d'en sortir ce bout de papier défraichi. Celui que Houna lui a balancé et qu'il a gardé. Foutu testament. Nom couché sur le papier. Nouvelle baby-sitter. Foutu diable à la tignasse de feu. Son paternel n'avait pas fait les choses à moitié. Jamais. « Il a toujours tout planifié. Je joue une putin de partie perdue d'avance Brice. » Aleks n'est plus sûr que tout ça ait encore un sens. Que ça vaille encore le coup de s'acharner pour sa liberté. « tu sais très bien que si tu mets les pieds dedans, t’en ressortiras plus. tu connais ça beaucoup mieux que moi. t’es faible, aleks. t’as jamais été aussi faible que depuis ton arrivée dans cette ville. » Encore une fois Brice avait raison, en même temps il le connaissait bien. Cette ville était bien trop sombre pour eux, elle semblait faire ressortir le pire en chacun et surtout s'y plaire. L'enfer sur terre. « Sûrement. Parce qu'à force d'être ici je finis par me dire que je ferais tout aussi bien de faire comme Azra et rentrer dans le rang. » Il sait que Brice comprendra de qui il veut parler, cette amie dont il lui avait parlé de nombreuses reprises qui comme lui avaient cherché à fuir, mais qui aujourd'hui travailler avec son père. Elle s'était résignée, il devrait peut-être en faire de même. Plus simple pour tout le monde. Aleks ignore juste à quel point les deux se connaissent. |
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| Sujet: Re: i walk to the borders on my own. {brice} | |
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| | | | i walk to the borders on my own. {brice} | |
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