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(harley) and who am I ?


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MessageSujet: (harley) and who am I ? (harley) and who am I ?  EmptyMar 16 Fév - 22:17

harley wheeler.

ce que j'ai subi, à fait de moi, ce que je suis ☾


nom prénom(s). harley wheeler, c'est comme ça que l'on t'as toujours appelé. mais dans le fond, tu ignores d'où ça vient, si c'est ta mère qui t'as appelé comme ça, si c'est le foyer, ou si encore ça vient de ta famille d'accueil. tout ce que tu sais, c'est que wheeler, ça vient d'eux. tu t'en serais bien passée. parce qu'à vie tu porteras leur nom. à vie, t'auras ce nom qui te rappellera cet homme qui t'as marqué. à chaque fois que tu entends le nom wheeler, tu ne peux t'empêcher de te sentir mal. t'aurais aimé pouvoir changer ce nom, malheureusement, ce n'est pas possible. âge, origine. tu as 31 ans, ça tu le sais. mais tes origines, encore une fois, tu les ignores. t'es née en angleterre, c'est tout ce que tu sais. tu ne sais même pas à quoi ressemble ton père. ta mère tu l'as vu une fois. et encore, tu n'as rien pu savoir de plus, puisqu'elle a refusé de te parler. occupations, métier. un paradoxe à toi toute seule. ton mal-être est parfois plus important que tes patients, et pourtant, tu te retrouves là, à les écouter, et les soigner. tu as réussi à sauver plus de patients qu'à sauver ta pauvre existence. t'es psychiatre. et tu es renommée. tu as réussi à faire des miracles sur des personnes qui n'auraient jamais pensé que cela puisse être possible. tu aimes ce que tu fais. situation sociale et financière. au vue de ton métier, on aura comprit que financièrement, tu n'es absolument pas à plaindre. malheureusement, l'argent ne fait pas tout. orientation sexuelle. ce n'est pas le physique qui t'attire, c'est l'âme qui t'emporte. c'est ce que la personne dégage qui t'envoûte. ce n'est pas l'enveloppe qui l'entoure, c'est ce qui a au plus profond de la personne te fait vibrer. groupe. losing my religion.

☾ eye contact.

tics, manies, caractère. ☾
en réalité, t'es perdue comme fille. tu ne sais pas vraiment qui tu es. tu ne sais pas grand chose de ta naissance, et tu ne te souviens absolument pas des quatre premières années de ta vie. ta vie, pour toi, elle a débuté au foyer. avec ta petite soeur - tu t'es toujours montrée très protectrice envers ta petite soeur, tu as un peu prit le rôle de la mère que vous n'avez jamais eu - il existe deux versions de toi-même. la véritable toi, qui ne ressort que lorsque tu te retrouves seule chez toi, celle qui est meurtri, blessée, vidée, qui vit continuellement avec un mal-être qui te ronge, qui te bouffe, qui te consume à mesure que tu avances dans la vie, torturée, et l'image que tu veux renvoyer de toi. celle de la fille souriante, forte, sûre d'elle, qui n'a peur de rien ni personne, inébranlable. un paradoxe à toi toute seule - un jour, t'as décidé de retrouver ta mère, pour obtenir des réponses à tes questions. mais tu t'es retrouvée face à un mur. c'était un véritable déchet qui a catégoriquement refusé de te voir et de te parler. une véritable claque tu t'es prise ce jour-là. tu ne serais même pas capable de décrire la douleur que tu as pu ressentir en te retrouvant face à elle - au fond de toi, t'es rongée par la colère qui te consume. tu en veux à ta mère, puis tu en veux à cet homme de t'avoir détruite de la sorte. de t'avoir réduis à néant. de te faire te sentir comme un rien sur cette terre. heureusement qu'elle est là ta soeur, pour te rappeler que sans toi, elle ne serait pas où elle serait à l'heure actuelle - nicotine et caféine sont les deux choses qui rythment tes journées - tu es bien plus apte à écouter tes patients, qu'à te confier toi-même à un spécialiste. d'ailleurs, par moment, tu te dis qu'ils ont du courage, eux. qu'ils ont la foi et l'envie de s'en sortir, quand toi, tu n'es même pas fichue de le faire. mais, ton métier te prouve que tu n'es pas qu'une sombre merde sur cette terre, et que malgré tes problèmes, tu es capable d'aider les gens à s'en sortir - certains ont le corps tatoué, d'autre comme toi, ont le corps marqué de cicatrices. mais t'as toujours fais ça de manière subtile, de sorte à ce que cela ne se voit pas. c'est pour cette raison que tu as du mal à te dénuder devant quelqu'un, parce que c'est lui donner la possibilité de voir tes faiblesses - les relations amoureuses sont pour toi un véritable fiasco. tu finis toujours par te tirer quand tu sens que ça devient trop fort pour toi, trop intense. t'as déjà eu une véritable relation, avec une fille, mais t'as fini par tout briser. ta blessure de l'abandon te trahira toujours tant que tu n'auras pas réglé tes soucis.

histoire. ☾

Des têtes inconnues.
Un endroit jamais vu.


Ta main tient fortement celle de ta petite soeur. Il fait froid ici. Et puis, qui sont ces gens. Qui s'approchent de vous. Qui vous regardent. Qui essaient de vous toucher. Deux pas en arrière. Ta petite soeur se cache derrière toi. Pourquoi vous êtes là ? Et puis, où est maman ? Si vous pouvez encore l'appeler comme ça. Tu regardes partout, tu ne sais plus où donner de la tête. Beaucoup trop de questions se bouscule dans une si petite tête. Ca tembourine dans ta poitrine. T'es apeurée. Parce que tu ne les connais pas ces gens. Et puis, il y a cette femme, qui se met à votre hauteur, et qui commence à vous parler. Elle a l'air gentille. Elle a une bonne tête. Mais, t'es pas confiante toi. T'as pas envie d'être là. Tout ce que tu veux, c'est retrouver ta chambre, tes doudous, te cacher sous la couette, bien au chaud. T'as la chaire de poule. Elle te prête sa veste. Mais t'en veux pas toi. Tu fronces les sourcils, t'es sur la défensive. Elle comprend. Elle accepte. Ta petite soeur, elle te regarde, elle t'appelle du regard, elle te supplie de lui expliquer ce qu'il se passe. Mais qu'est-ce que tu veux lui dire du haut de tes quatre ans, quand toi-même, tu ne sais pas ce qu'il est entrain de se passer.


Les années passent.
Les jours se ressemblent.
Jusqu'au jour où...


- Vous savez, c'est compliqué. On a essayé une fois de les séparer. Ca a été la pire erreur que nous ayons pu faire. La plus grande, elle n'a pas supporté, et elle a fugué de sa famille d'accueil en pleine nuit. Le lendemain, on l'a retrouvé ici.
Ils ont un passif compliqué. Leur mère. Etait... Dépendante à la drogue. Elle n'était pas capable de s'occuper d'eux. Quand on les a accueuilli ici, ils avaient des carrences. Ils étaient minces. Pour ne pas dire maigres. C'est la voisine qui a contacté la police, parce que cela faisait plusieurs jours que les volets étaient fermés. En réalité, la mère a fait une overdose. Tout ce qu'on sait, c'est qu'elle s'en est sortie. On ne sait rien de plus. Ainsi, les filles se sont rattachées l'une à l'autre. C'est pour cette raison que nous cherchons une famille d'accueil qui soit prête à accueillir deux enfants.


Et vous malheureusement, vous ne savez rien de tout ça. Cela fait trois ans que vous êtes ici. Trois longues années enfermées dans cet endroit. Tu te souviens encore le jour où on a essayé de vous séparer. Tu t'en souviens comme si c'était hier. Une véritable déchirure. Tu entends encore les pleures de ta soeur lorsqu'ils t'ont embarqué avec eux. Alors, quand on vous appelle, alors que vous êtes entrain de jouer à l'extérieur, et que tu vois ces eux individus aux côtés de Jessica. Tu attrapes ta soeur. Et vous partez vous cacher dans les feuillages. Non, non, non, pas une nouvelle fois, pas une seconde fois. Jessica vient alors vous chercher. Elle se veut rassurante. Elle vous explique qu'elle a trouvé une famille, qui ne vous veux que du bien. Tu fronces les sourcils, et secoues la tête négativement. Mais elle te dit que plus personne ne vous séparera. Les traits de ton visage se radoucissent soudainement. Et tu, enfin, vous acceptez de la suivre. Ils sont là. Devant vous. Cette femme, qui s'approche de vous, elle a l'air douce. Dans sa voix, dans son attitude, dans son approche. Alors que lui, il se tient droit, les bras croisés, il vous observe, le regard plus froid, plus fermé. Mais, ta petite soeur, elle s'approche de lui, et voilà qu'il se met à sa hauteur. Toi, tu le regardes, un regard loin d'être rassurant. Mais, il a l'air gentil avec ta petite soeur, il lui sourit, s'amuse avec elle. Ca te rassure. Un peu. Pas beaucoup. Juste ce qu'il faut pour accepter de partir avec eux.


Un grincement de porte.
Tu savais déjà que c'était la fin.


Immobile. Comme figée par le temps. Le froid qui pénètre la maison te glace le sang. Tu le sais. Tu le sens. Ta petite soeur est encore à l'école. Et sa femme au travail. Toi, t'es rentrée plus tôt car ta professeure d'histoire n'était pas là. Après avoir fait tes devoirs, tu t'es donc mise à faire des pâtisseries. On est en plein mois de décembre. Alors les fameux petits sablés sont au rendez-vous. Mais, son arrivée te coupe dans ton élan. Tout ce que tu voudrais, à cet instant même, c'est être une petite souris pour te faufiler dans un trou. Pour te cacher. Pour qu'il ne parvienne pas à te trouver. Tu aurais très bien pu regagner ta chambre, et faire comme si tu n'étais pas là. Mais celà t'obligerais à passer par le salon qui donne tout droit sur le hall d'entrée, là où il se trouve actuellement. Ses bruits de pas se rapprochent, et toi, tu sens comme l'étau se refermer sur toi. Tu colles d'avantage tes bras contre toi, et tu essaies de reprendre ton activité, mais tu te retrouves impuissante. Prise par la peur. La peur de sa présence à tes côtés. La peur de te retrouver seule avec lui. Il grommelle. Tu le sens dans sa voix qu'il est énervé. Que sa journée au travail s'est mal passée. Et là, tu le sais que c'est pour toi. Tu le sais que tu vas y passer. Parce que c'est toujours comme ça. Quand il entre dans la même pièce que toi. Tu fermes les yeux, intérieurement, c'est l'angoisse absolue. Tu le sais ce qu'il t'attend, c'est déjà tout tracé. Le voilà. Derrière toi. Tout près de toi. T'as pas envie de croiser son regard, parce que telle Méduse, il a ce don de te pétrifier sur place. T'es vulnérable. T'es fragile. Et il le sait. Il t'attrape d'abord par les cheveux. T'as mal. Parce qu'il n'y va pas de main morte. Le pire dans tout ça, c'est que tu ne comprends pas. Tu ne sais pas pourquoi il s'en prend comme ça à toi. Il te tire en arrière. Tu te pinces les lèvres. T'aurais envie de crier. Mais pourquoi ? Personne ne t'entendra. Il sait quand agir comme ça avec toi. Devant elle. Devant ta soeur. On lui donnerait le bon Dieu sans confession. Et par derrière. Ce sont des violences. Ca se lit dans son regard. Qu'il a quelque chose contre toi. Qu'il ne t'aime pas. Qu'il ne t'as jamais aimé. Et qu'il ne t'aimera jamais. C'est douloureux. Surtout quand le revers de sa main vient violemment claquer ta joue. Ta main vient se poser comme dans un geste spontané sur ta joue. Tu as mal. C'est tout chaud. C'est le feu sur ta joue. Voilà qu'il t'insulte : de sombre merde. Et puis, il te rappelle que tu ne peux rien faire. Parce qu'il n'y a personne là, maintenant, tout de suite, pour te venir en aide. Tu veux regagner ta chambre. Mais ses doigts viennent lacérer la peau de ton avant bras. Il le sert si fort. Tu ne peux même pas te débattre. Et si tu as le malheur d'essayer, tu sais que ça ne sera pas bon pour toi. Que tu signes probablement ton arrêt de mort. Pourquoi tant de violence à ton égard ? Pourquoi toi ? Il n'y a pas de dialogue possible, parce qu'à peine tu ouvres la bouche, que tu t'en prends une. Alors, désormais, tu as juste appris à fermer ta gueule, et encaisser les coups. C'est comme ça qu'il faut faire si tu veux que ça soit rapide.


Et au fond de toi.
Ca te bouffe.
Et malheureusement.
Tu souffres.


Tu le détestes. Du plus profond de ton être. Et puis tu lui en veux. A ta mère. C'est à cause d'elle tout ça. Pourquoi elle n'est plus là ? Pourquoi vous avez été placées dans un foyer ? Pourquoi vous vous êtes retrouvées là ? Pourquoi toi ? T'aurais envie de crier au monde entier ce que tu subis. Mais t'as toujours sa voix dans ta tête, qui te rappelle que si tu oses dire quoi que ce soit, tu perdras ta soeur. Et ça, ce n'est pas concevable. Tu ne peux pas concevoir de perdre le seul être cher que tu possèdes sur cette Terre. Alors, tu te tais, et tu encaisses chaque coup. Puis tu mens. Tu dis que tout va bien. Parce que si tu venais à dire que tout va mal, personne ne voudrait te croire. Tout ce que tu fais, c'est uniquement pour ta soeur. Mais, quand tu te retrouves seule dans ta chambre. Tu perds les pédales. Et tu te fais du mal. Tu te fais du mal, parce qu'il n'y a que comme ça que tu as l'impression de pouvoir extérioriser tout ce qui sommeille en toi. Parfois, quand tu te regardes dans le miroir, t'aurais envie d'y plonger ton poing, et de le briser en mille morceaux, pour ne pas avoir à te regarder dans ce dernier. Mais tu sers les dents, t'aurais envie de crier, crier aussi fort que tu le peux, pour te vider de toute la colère qui vit en toi, mais au lieu de ça, tu te claques à ton tour. Tu te frappes. Tu te fais du mal. Comme s'il ne t'en faisait pas déjà assez. Mais ça te fais du bien. Ca te libère. D'autre fois, c'est avec un couteau. Tu viens blesser ta douce peau. Ca te fais mal, mais, c'est ta seule façon de à toi d'extérioriser tout ton mal-être.


Assise, stylo en main.
Tu l'écoutes.
Parce que c'est tout ce dont elle a besoin.


Et si toi aussi, tu avais besoin d'une personne comme toi. Alors que c'est toi qui devrais te retrouver sur ce canapé, à parler, de tout ce mal-être qui te ronge. Et bien, toi, tu te retrouves à les écouter. A faire en sorte qu'ils aillent mieux. Mais pourquoi ? Pourquoi tu t'efforces à essayer de les faire aller mieux quand toi-même tu ne vas pas bien ? N'est-ce pas le comble pour un psychiatre ? Tu es la première à donner des conseils, à les aider à s'en sortir. Alors que tu n'es même pas capable d'appliquer les propres conseils que tu peux donner. Quand tu te retrouves avec tes patients, ou même tes proches, tu enfiles ton masque. Celui de la psychiatre bien dans sa tête, et bien dans sa vie. Celle qui arbore un sourire rayonnant sur son visage, celle à la démarche charismatique. Le genre de personne sûre d'elle, inébranlable. Mais tel un château de cartes, il suffirait de te bousculer pour que tu t'écroules en l'espace d'une micro-secondes. Et parfois, le soir, quand tu es seule, il t'arrive d'ôter ce masque, et de laisser les démons du passé refaire surface, et te blesser de nouveau. C'est ton seul et unique échappatoire. T'es brisée, et tu ne veux pas l'admettre. Tu ne veux pas en convenir. Tu essaies d'enfouir tout ça au plus profond de toi. Tu aimerais que ton inconscient squizz tout ce que tu as vécu, pour avancer, mais malheureusement, il n'est pas en mesure de le faire. Ca serait à toi de faire un travail sur toi. Mais tout ce que tu préfères, c'est vivre dans le déni. Ce masque, il te plaît bien. Personne ne pourrait imaginer que derrière ce masque se cache une âme en peine.

ariel. a écrit:
A tes méchantes blessures. du haut de mes 28 ans, j'ai trouvé toute seule cette petite pépite, sur prg me semble-t-il  (harley) and who am I ?  2882741361
kezako, ton perso. un scénario, d'un petit amour qui n'est pas ici  (harley) and who am I ?  3697835142  

Code:
[b]Harley Wheeler [/b] : Psychiatre
[size=10][u]113[/u][i] Harley Wheeler[/i] [b]Duplex.[/b][/size]

crédit icons strangehell.
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MessageSujet: Re: (harley) and who am I ? (harley) and who am I ?  EmptyMar 16 Fév - 23:29

(harley) and who am I ?  2882741361
heureuse de te compter dans cette nouvelle aventure. (harley) and who am I ?  3015760434
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