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dead unicorn ((ruby))


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des personnages.
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MessageSujet: dead unicorn ((ruby)) dead unicorn ((ruby)) EmptyMar 16 Fév - 21:57


Ruby Blake

citation représentative de ton personnage. ☾

nom prénom(s). Ruby, joyau écarlate terni par une vie pas enviable, pourrait bien traîner le nom des Blake dans la disgrâce si la moitié du pays le portait pas déjà. Une anonyme parmi tant d’autre qu’elle est, une gamine paumée qu’a jamais appris c’que c’est d’avoir la tête haute. âge, origine. vingt-cinq ans que la vie l’humilie, autant de temps passé au Royaume-Uni. Son Pays de Galles natal l’a pas plus gâtée que l’Angleterre et elle a jamais cherché à aller voir ailleurs. Parce-qu’on le lui aurait pas permis, d’une, et parce-qu’elle est pas bien sûr qu’ce soit pas pareil passé la Manche. occupations, métier. elle a jamais vraiment bossé Ruby, ou bien rien que dans des boulots de merde pour passer inaperçue aux yeux des autorités. Serveuse, barmaid, caissière, c’est toujours qu’une couverture pour mieux tapiner la nuit venue, jamais à son compte, toujours sous les yeux attentifs de quelques maqueraux. situation sociale et financière. c’est pas vraiment elle qui s’gère son portefeuille, surtout pas depuis qu’elle bosse pour la mafia irlandaise. Pas d’bulletin de salaire à la fin du mois, pas d’prime de participation, elle prend c’qu’on daigne lui donner, ‘pis les cadeaux qu’on lui fait. orientation sexuelle. les hommes, leur force, ce sentiment de sécurité qu’ils lui confèrent, même les plus brusques. Surtout les plus brusques, les plus costauds, ceux qui cassent la gueule aux cauchemars et qui la font rêver des heures durant. groupe. bitter sweet symphonie.

☾ eye contact.

tics, manies, caractère. ☾
Ruby, c’est une poupée, de celles qui ferme les yeux quand on la couche, joyau d’innocence dans un monde de brutes, c’est p’t’être bien ça qui fait son petit succès au Devil’s Den, p’t’être même ça qui la rend si spéciale aux yeux du patron. Elle est sociable, elle aime tout l’monde sauf les cauchemars, elle est totalement inconsciente et naïve, semble n’avoir rien à faire dans un trou pareil à se faire passer dessus par les habitués du pub. Et pourtant, elle s’imagine pas ailleurs, s’imagine pas faire autre chose, fait bien quelques boulots à droite à gauche de temps à autres pour toucher les indemnités qui suivent, mais ça s’arrête là. C’est qu’elle aime bien ça, Ruby, alléger les conscience des gros balourds qu’ont du sang sur les mains, les écouter vider leur sac après qu’ils aient vidé leur énergie. Elle les aime, ces grosses brutes, se dit toujours qu’y’a autre chose derrière, s’en persuade pour les plus irrécupérables d’entre eux. Ils sont son rempart face à l’obscurité, face aux cauchemars qui la suivent quand elle est à court de bonbons multicolores, elle cache sa menue silhouette derrière les gros balèzes pour qu’ils pètent les dents à ses bêtes noires. Elle a besoin d’eux, Ruby, bien plus qu’ils n’ont besoin d’elle. ☾ elle est la lumière qui craint l’ombre, use et abuse des bonbons multicolores qui rendent heureux, de ces petits cachets magiques aux formes variées qui rendent son monde beau, qui rendent son monde coloré, qui ouvrent son esprit et la rendent plus vivante que jamais. Ça fait des années qu’elle a trouvé ce remède miracle aux noms divers, ecstasy, Snowball, Yellow Sunshine. Ça inspire de jolis rêves et éloigne les mauvais, ça devient indispensable et plus question de s’en passer, jolie Ruby n’est jolie que sous leur effet, a le regard paniqué dès lors qu’il s’est dissipé. ☾ plus intense est la lumière, plus sombre est son ombre. À abuser d’ecsta pour chasser ses démons, elle n’en est que plus convaincue de leur présence, là, tout près d’elle, se la rappelle quand elle n’a plus de bonbon à croquer, quand elle n’a plus de quoi rouler un joint pour limiter la casse. On la voit pas souvent comme ça, Ruby, elle y veille, elle s’isole, se cache de ses démons jusque dans son placard à balais. Y’a qu’avec les gros balourds qu’elle se sent en sécurité, avec ces gars violents qui la protègeraient, elle en est certaine, parce-qu’elle veille sur eux, elle aussi. Y’a qu’eux, y’a celui-là qui bosse pour son patron qui la rassure, y’a l’patron lui-même qui la fait se sentir intouchable. ☾ happy Ruby, c’est un rayon de soleil, une femme à l’âme d’enfant, qui s’émerveille de tout, qu’est contente pour un rien, peut paraître un peu conne sur les bords quand même tellement ça dégueule d’innocence et de bons sentiments, ‘pis on se rappelle qu’elle ouvre les cuisses pour des billets ou des mecs bien taillés, alors on s’demande si elle est pas juste un peu dérangée. ‘Pis en y regardant de plus près, on a vite confirmation.

histoire. ☾
les bouclettes rousses rebondissent, les pans de la jupe flottent, les jolis souliers claquent sur le trottoir d’une banlieue prolo. Ca avait dû être propre au début, ça d’vait faire jojo sur les plans des architectes, mais c’était sans compter sur la population d’cas sociaux qu’on y a foutus, à qui on a pas vraiment laissé l’choix. C’est des ouvriers, des femmes au foyer, des gosses illettrés qui vont à l’école que pour se foutre sur la gueule, qu’ont l’air d’angelots avec leurs uniformes mais qui valent pas mieux qu’leurs déchets d’parents. Les fistons imitent papa qui tabasse maman, les fillettes s’vieillissent pour ressembler à la dernière bimbo en vogue. ‘Pis y’a la gamine qu’a rien à faire là, la rouquine frisée qu’est juste contente d’apprendre, qu’a toujours le sourire et qui d’mande qu’à apprendre, qu’on malmène parce-qu’elle montre pas les crocs.
Elle passe la porte d’entrée, la p’tite Ruby, appelle sa mère d’un ton joyeux, commence déjà à lui raconter c’qu’elle a appris aujourd’hui, en prenant bien soin d’omettre c’qu’elle a subi à côté. ‘Pis elle s’arrête, elle se tait, main sur la rampe de l’escalier qui mène à l’étage, elle lève les yeux vers la porte de la chambre maternelle, et elle l’entend. Ca tape, boum boum le lit contre le mur, ça crie, est-ce qu’elle a mal ? C’est comme ça tous les jours, ou presque, c’est pas aujourd’hui qu’Ruby aura sa mère pour elle toute seule.
Elle s’pose sagement dans la cuisine, fait ses devoir sur la table à manger, n’en lève le nez qu’pour voir la silhouette imposante, effrayante, de l’homme qu’a fait crier maman. Leurs regards se croisent, celui d’Ruby dévie. Il fait peur le grand monsieur. Ils font tous peur, ceux qui font crier maman.
L’homme est parti, maman arrive, toute fraîche, sortie de la douche. Elle est belle, maman, elle sent bon aussi, elle dépose un baiser sur le crâne de mini Ruby et la félicite d’avoir terminé ses devoirs.

- Maman ?
- Oui ma chérie ?
- Il t’a encore fait mal le monsieur ? La mère sourit tendrement, assise sur la chaise d’à côté.
- Non ma puce, il m’a fait beaucoup de bien.
- Mais alors pourquoi tu cries tout le temps ? La génitrice sourit de plus belle et passe une main aimante dans la crinière bouclée de sa fille adorée.
- C’est mon travail, ma chérie. Et si je crie assez, il reviendra.
- Mais il me fait peur, ils me font tous peur ! J’veux pas qu’ils reviennent... La mère sourit encore, encadre le visage poupon de sa précieuse progéniture et lui adresse le plus rassurant et le plus beau des sourires.
- Ils arrêteront de venir une fois que j’aurai mis assez de sous de côté pour nous deux. D’ici là j’ai besoin qu’tu sois très forte et très courageuse, tu peux faire ça pour moi ? La fillette hoche la tête, la mater l’enlace, la promesse est faite mais n’aura jamais l’temps d’être tenue.

☾☾☾

Elle est belle Ruby, elle commence à dev’nir une femme, tout juste sortie de l’enfance elle a tous les traits d’sa mère. Tout juste ado, elle commence à peine à rêver aux garçons, à s’demander c’que c’est d’être amoureuse. Est-ce qu’on crie pour qu’ils restent ? Elle trouve rien sur ses livres d’anatomie là dessus... Y’en a bien un à qui elle plaît, Victor, le p’tit voisin qu’a un an d’plus. Elle l’aime bien elle aussi, il a pas l’air bien méchant, ‘pis ‘paraît que son grand frère a une console dans sa chambre. Ils se sont donné rendez-vous au parc du quartier dans l’après midi, juste l’temps d’poser ses affaires chez elle et elle y courra dare dare.
Elle rentre à la maison, elle entend sa mère crier. Ses yeux s’posent sur le guéridon dans l’entrée, y trouvent une boîte des pilules qu’elle s’fait prescrire en douce par un d’ses clients médecin. Là haut, ça crie plus fort, c’est qu’c’est fini. Ruby monte les marches quatre à quatre, balance son sac d’école dans sa chambre et se plante devant son miroir. Elle cherche à s’faire belle, tente des dizaines de chignons avant d’se dire qu’c’est tout aussi bien les ch’veux lâchés, chipe le mascara et l’parfum d’sa mère dans la salle de bain, ose même l’rouge à lèvre. Elle s’regarde une dernière fois, un large sourire aux lèvres. Elle ressemble à maman. Elle est belle, maman.
L’ado sort de sa chambre, s’apprête à dévaler les escaliers lorsqu’elle tombe nez à nez avec ce gros balèze, l’ogre, celui qu’est là toutes les semaines, celui qui la fait crier plus fort que les autres, celui qui lui fait l’plus peur. Elle se fige, il la fixe intensément, trop intensément, scrute son visage, s’arrête sur ses jolies lèvres écarlates et fronce les sourcils. Non, vraiment, trop effrayant, Ruby s’arrache, prend ses jambes à son cou et quitte la maison, direction le parc, direction Victor.
C’est l’hiver, l’obscurité va pas tarder, l’aire de jeux est désertée. Elle aperçoit Victor assis sur une balançoire, l’interpelle, le rejoint. Amoureuse. Il se retourne vers elle, il lui sourit. Ca doit être l’éclairage faiblard des lampadaires, mais elle le trouverait presque inquiétant l’espace d’un instant, chasse cette idée de son esprit lorsqu’elle est à sa hauteur. Ils sont seuls, elle sent son coeur qui bat la chamade, sait pas trop quoi faire d’ses mains ni d’ses jambes, trifouille les pans d’sa jupe d’uniforme en bafouillant quand elle lui parle. L’heure passe, la nuit tombe, il commence à devenir bizarre, Victor, à plus trop la r’garder dans les yeux, à lui d’mander si elle fait tout comme sa mère. Y’a des pas qui s’font entendre, un autre brun qui débarque, qui ressemble à Victor comme deux gouttes d’eau. Le frangin. Sait pas quoi faire, Ruby, commence à s’inquiéter, à vouloir rentrer chez elle, ils ont beau être freluquets tous les deux, ils lui inspirent plus confiance, du tout, du tout. Et à raison.
Elle hurle, Ruby, quand Victor la maintient, quand son frère ouvre brutalement sa chemise,, elle bouge Ruby dans tous les sens quand elle sent ses mains qui montent, sa culotte qui descend. Elle pleure, Ruby, quand il la déflore et qu’elle se résigne. Et ses yeux mouillés de larmes qui s’élèvent alors que tout semblait fini, qui accrochent cette silhouette titanesque qui apparaît derrière l’ignoble ado qui voit rien venir, qui descendent sur cette paluche qui agrippe l’épaule du fautif et qui le tire en arrière. Noyée dans ses larmes, lâchée par Victor, Ruby tombe au sol, salie, meurtrie mais sauvée, fixe cette montagne qui tabasse le monstre qui s’en est pris à elle. Elle n’en distingue les traits que lorsque le colosse s’approche d’elle et lui tend une main bienveillante. C’est le gros balaise, l’ogre qui vient toute les semaines, celui qui fait crier maman plus que tous les autres. C’était pas lui le monstre. Ça l'a jamais été.

☾☾☾

- T’es une mine d’or Ruby, tu l’sais, ça ?

Vinnie, le mac, lui saisit la mâchoire, elle sourit, elle rit, doucement. Aujourd’hui est un grand jour, aujourd’hui Ruby a une promotion. Aujourd’hui, Ruby c’est plus qu’une pute de quartier, elle rejoint un business international, ‘scusez-nous du peu. On en a filé gros au maquereau pour la rouquine à bouclettes, celle qu’a l’air trop innocente pour c’qu’on dit qu’elle sait faire, pour c’qu’elle sait faire tout court, l’affaire s’est conclue rapidement. Elle a la tête et le cul d’l’emploi, Vinnie l’aimait bien mais il aime mieux l’pognon qu’elle vaut pour l’Irish Mob qui les attend dans l’bar en face de la rue. Le Devil’s Den qui s’dresse, qui paie pas d’mine, qu’impressionne pas tellement Ruby mais elle est pas en état d’avoir l’air blasée après son deuxième bonbon d’la journée, le mac y a tenu. Il lui tapote la joue, elle trépigne d’impatience, saute déjà sur place.
Elle en a fait du chemin pour en arriver là aujourd’hui, du fin fond d’son Pays d’Galles, elle en a bouffé des cachets colorés pour reléguer l’passé à l’état d’mauvais rêves. Elle a cherché ses ogres partout, a fait comme maman pour qu’ils reviennent. Elle avait raison maman, ça marche bien c’plan là, ils se sont faits d’plus en plus nombreux jusqu’à c’que Vinnie la fasse entrer dans son business local. Ca a été son premier ogre, Vinnie, lui il disait qu’il lui filait les bonbons pour qu’elle arrête de l’faire chier, elle elle était sûre qu’il les lui donnait pour chasser ses mauvais rêves. Gentil Vinnie qui lui fait visiter le pays, qui la présente à d’autres pour montrer c’qu’elle vaut, jusqu’à Exeter où il lui a trouvé un nouveau terrain d’jeu.
Ils traversent la rue, Ruby presse le pas pour suivre l’allure d’ogre-Vinnie, lui saute sur le dos et l’enlace avec affection lorsqu’ils pénètrent dans l’antre du Diable. Il la porte jusqu’à l’intérieur, la repose quand ils font face au staff, quand ils font place au boss. Le petit mac gallois salue l’homme au centre avec un respect qui lui ressemble pas et les yeux de Ruby accrochent ceux de celui qui vient de faire son acquisition. Cette force, cette puissance, cette aura qu’il dégage la saisissent, lui coupent le souffle. Son visage se fend d’un large sourire, Vinnie prend la parole mais elle n’a que peu de notions de l’étiquette à suivre dans de pareilles circonstances.

- Ruby, voilà monsieur O’Reilly, c’est...
- M’sieur l’big boss ! Moi c’est Ruby, mais vous l’savez déjà j’suppose ! La voilà qui tend la main dans sa direction, l’auditoire qui suspend son souffle et elle qui suspend déjà son regard à ces lèvres pincées. En voilà, un ogre qui lui plaît.

o. a écrit:
A tes méchantes blessures.
âge : trente-douze
prénom : alors oui, j'aime bien mais pas quand y'a du céleri
ville : quatre, mais alors le dernier je sais pas où je l'ai mis
poids : touuuuut ça ヽ(^◇^*)/
couleur préférée : blouge
centres d’intérêt : blouge
J'VOUS SUIVRAI PARTOUUUUT  dead unicorn ((ruby)) 523334519  dead unicorn ((ruby)) 236745472
kezako, ton perso. pré-lien de la privilégiée au sein de l’irish mob, groupe créé par @Cináed O'Reilly  dead unicorn ((ruby)) 3015760434  dead unicorn ((ruby)) 2171392601   
crédit icons vocivus.
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MessageSujet: Re: dead unicorn ((ruby)) dead unicorn ((ruby)) EmptyMar 16 Fév - 23:22

la plus belle des privilégiées dead unicorn ((ruby)) 2818319601 dead unicorn ((ruby)) 236745472
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