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you were a house on fire ((lou&adone))


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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Lou Abellard
while she waltzes with ghosts
i can feel what went wrong
Lou Abellard
∴ Pseudo : pattenrond
∴ Faceclaim : george hard
∴ Merci à : jamesandthemoon
∴ Dédoublement(s) : afsaneh esmaeili et achilles sterling
∴ Âge : vingt-deux ans (gemini bitch)
∴ Mood : you were a house on fire ((lou&adone)) 6dbae5db9343e03de0490615db7fdb61
∴ Pronom inrp : elle en premier maintenant
∴ Occupation : le corps qui s'exerce tous les jours pour retrouver la force des premiers jours, danseur de ballet et assistant professeur pour les cours au conservatoire quand il n'est pas en arrêt
∴ A Exeter depuis : ses deux ans, arrivé en angleterre il y a dix-neuf ans.
∴ Statut : en couple papillon, vient puis disparaît. il tient à lui, malgré les addictions
∴ Géolocalisation : st sidwells, colocation d'artistes naufragés
∴ Vice : la morphine rencontrée très jeune comme solution à toutes ses douleurs et ses peines, toxicomanie diagnostiquée, et kleptomanie qui se soigne depuis quelques années
∴ Triggers, refuse de jouer : putophobie (discriminations ou insultes envers les travailleurs.euses du sexe), apologie de relations malsaines/viols
∴ Triggers Warnings : validisme internalisé, toxicomanie, addictions, troubles du comportement alimentaire, mauvais rapports au corps en général.
∴ Posts : 188
∴Arrivé le : 16/02/2021
MessageSujet: you were a house on fire ((lou&adone)) you were a house on fire ((lou&adone)) EmptyMar 16 Fév - 21:38

cw ; funérailles, décès d'une personne, mort violente (mais pas du tout graphique en revanche), graves problèmes familiaux (libres à interprétations)







you were a house on fire

feat. @adone kostas

the amount i mourn one's dying is less related to how close we were and more to how much their death makes nonsense of the universe. i hadn't seen maggie in three years, when i hear she died of complications from a broken leg, the world becomes godless. the sun stays out all night, things begin to fall from the sky at different speeds-- maggie does not decompose into the earth to be reborn a tree, but rather sits in an underground box forever, and does the only thing lifeless things can, which is turn into smaller and smaller lifeless things until they are just their own stillness.

ça avait été bizarre, et très peu confortable. ils s'étaient réunis sans vraiment parler, juste des paroles de convenance, alors qu'ils avaient refait le monde une dizaine de fois sans vouloir s'arrêter avant ça. maintenant, tous des ancres sans ses rêves à lui, de voyages, de partir, d'avoir sa petite ferme et de pouvoir retrouver le poney qui lui manquait. peter avait été la gentillesse incarnée, sa petite voix, ses silences gênés. certainement trop doux pour leurs activités, mais qui est resté par sentiment de loyauté indescriptible, lui qui disait avoir trouvé une famille, enfin, et la bande qui n'a pas cherché plus loin. pourtant, quand on lève les yeux sur le reste du service, on la voit. la cérémonie a du coûter cher, catholique de toute évidence, et lou qui se surprend à penser qu'il ne sait plus ce qu'il partageait. est-ce que ça a été dit, une fois, au moins dans un des noël qu'ils se sont faits? il aurait détesté, qu'un autre lui dit, et le danseur n'est pas sûr qu'il s'agisse de la cérémonie. les gens présents, en revanche, sûrement. tous ont l'air d'avoir de l'argent, et peter n'avait rien, dans les rues, en attendant. la mère donne une éloge où elle ne mentionne en aucune façon ses errances, parle du magnifique fils qu'elle avait, celui qu'elle n'a certainement pas croisé ces dernières années. les plus jeunes ne s'approchent pas, sachant très bien le drame qui arriverait, toute une famille qui pourrait les chasser à coups de balai.

énorme sentiment de culpabilité, quand le cercueil est mis en terre, et que la mère s'approche finalement d'eux, laissant de côté les autres qui recommencent enfin à vivre, discuter doucement. en angleterre, même quand on enterre une personne de son île où on devrait fêter leurs mémoires et raconter leurs histoires, on se sent toujours obligé de se taire. certainement pas ce que lou voudrait. elle a pleuré, et son maquillage n'a pas tenu, mais personne ne doit avoir le cœur de lui faire remarquer - sûrement qu'elle sait, après réflexion. lou n'a jamais vu les larmes de la sienne couler, et il se demande si peter savait que ça arriverait. probablement qu'il est parti en pensant que ce serait comme il a vécu, dans l'ignorance totale de ce qu'il faisait, elle leur propose de s'installer, profiter du banquet, alors que lou se serait attendu à des insultes, pour lui avoir volé son fils, même si ce n'était pas vrai. peter est parti parce que quelque chose de grave était arrivé, ou parce qu'il ne répondrait pas aux attentes, ou parce qu'il avait fait une grosse bêtise, ils n'avaient jamais su, en vérité, mais ça le hantait. trop honte pour leur en parler, alors que tous racontaient les horreurs de leurs vies comme des blagues et des jeux de mots comme seule thérapie. danser avec ses fantômes pour éviter de les enfermer, peut-être que c'est comme ça qu'ils avaient tenu, alors que ceux du plus grand avaient fini par l'enterrer.

lou finit par s'éclipser au bout d'un moment, plus tant bienvenu par les jumeaux, pas envie de se battre pour réclamer sa place maintenant. les deux teignes sont douloureuses, et elles sont bien plus infernales et poison de cette façon. tombe au bout d'un moment sur kostas, s'apprête à faire demi-tour, puis s'attarde sur le dessin réalisé. c'est la fin de celui-ci, et pour une fois pas envie de lui raconter combien c'est laid, même si c'est rarement construit de sa part comme idée. c'est un jeune en train de faire griller des marshmallows assis sur un carton mouillé par la neige, maigre comme un enfant de treize ans. assez réussi, et un meilleur hommage que celui qui avait été rendu par ses parents, en vérité. pas envie de lui dire, cependant. c'était cercueil fermé, donc assez moche, sûrement. mais il était clean, petite fierté, lou qui se demande s'il aurait pu tenir le réveillon s'il avait été aidé par un peu de relaxants, fête dans sa tête suffisante pour ne pas commettre l'irréparable, jusqu'à ce que ça le condamne plus tard, sûrement. ou alors la famille a menti, ça a l'air probable, tout était d'une imposture sans précédent. comme si peter était paisiblement mort de sa belle mort à soixante-dix ans, avocat et père de trois enfants. on en fera un mieux, de toute façon. il préfèrera le nôtre, obligatoirement.

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MessageSujet: Re: you were a house on fire ((lou&adone)) you were a house on fire ((lou&adone)) EmptyMar 16 Fév - 23:36


« On ne se rend compte des choses qui comptent que quand on nous les arrache. »
@Lou Abellard
FRIMELDA
Il y a le vent de l’hiver qui frappe ta face, pas assez couvert, le froid qui s’insinue entre le tissu et la moiteur de ta peau. Alors que tu retiens les tremblements dans tes mains, combien de temps que t’as pas eu ta dose ? Quelques heures seulement, mais déjà bien trop pour un accro. Pour ton salut, pour le sien. La dernière image d’un gamin, le dernier souvenir qu’il te restera, c’est sur cette pierre que tu le graves. Solitaire, qu’ils s’en sont allés après les éloges passés. De loin que tu regardais, pas invité à te joindre à la cérémonie funèbre, fallait pas s’étonner, vous n’étiez pas amis, mais vous n’étiez pas ennemis.
Hypnotisé par les traits dessinés, seul instant ou le manque ne se fait pas sentir, seul moment où tu te sens vivant. D’une cigarette plongée entre les lèvres, tu calcines, la fait bouger pour que la cendre s’écrase sur la terre gelée. Tu te dis que ça pourrait être toi, ça aurait peut-être dû être toi, ça devrait être toi. Trop jeune le gosse pour donner son dernier souffle, trop frêle pour finir enfermer dans ce cercueil au bois vernis que tu as vu entrer doucement dans son nouveau logement. Le coeur qui se serre quand tu dessines cette silhouette frêle que tu guettais lorsque tu te baladais dans les ruelles sombres de la ville d’Exeter. Des mots, pour ne pas dire des insultes balancées, des coups que vous auriez pu échanger, il avait un quelque chose dans le regard, il avait un quelque chose dans le visage, d’une étincelle qui traduisait qu’il voulait s’en sortir.

Tu les entends pas ses pas qui arrivent derrière toi, mais tu te sais observé. Que lorsque les parents effondrés viendront se recueillir, l’horreur incrustée sur leurs visages d’une pierre tombale qui viendrait d’être profanée, alors que tu ne fais que lui rendre cet hommage, le dernier. “D’toutes façons dans c’te ville, y’a plein d’choses qu’on cache.” La pique lancée pour qui ? Pour toi ou pour lui ? Du dessin que tu termines, prenant appui sur tes genoux pour te relever, t’étirer des minutes passées accroupie. Le mégot que tu balances au loin, pour ne pas salir son emplacement. Sa nouvelle maison. Tu fais face au garçon, vivant lui, bien que tout aussi chétif que ne l’était Peter. “J’en doute pas. Vu l’bruit que vous faisiez.” T’as l’esquisse d’un sourire qui se plante sur les lippes, d’ordinaire ça te faisait sortir de tes gonds, parce que lorsqu’ils décidaient de faire du boucan, c’était l’heure à laquelle le papillon de nuit marquait les murs sombres de la cité. Là, tout de suite, ça ne semble pas vraiment te déranger, peut-être que tu pourrais y participer ? Mais cette idée tu la balayes bien rapidement de ton esprit. “J’suppose que maman pleurait son fils, alors qu’elle l'connaissait pas.” Parce que c’est toujours comme ça ! Et le regard vers l’horizon, nouvelle clope que tu tires du paquet bien fourré dans la poche de ton jogging avant de l’écraser cette fois-ci entre tes canines. “T’en veux une ?
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Lou Abellard
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MessageSujet: Re: you were a house on fire ((lou&adone)) you were a house on fire ((lou&adone)) EmptyJeu 18 Fév - 14:10

cw ; funérailles, décès d'une personne





you were a house on fire

feat. @adone kostas

the amount i mourn one's dying is less related to how close we were and more to how much their death makes nonsense of the universe. i hadn't seen maggie in three years, when i hear she died of complications from a broken leg, the world becomes godless. the sun stays out all night, things begin to fall from the sky at different speeds-- maggie does not decompose into the earth to be reborn a tree, but rather sits in an underground box forever, and does the only thing lifeless things can, which is turn into smaller and smaller lifeless things until they are just their own stillness.

voir adone occasionne systématiquement une confrontation, et il s'y prépare de toutes les façons. certainement pas l'énergie de courir, déjà qu'il est censé avoir des béquilles en ce moment, maintenant qu'il se souvient. rien de plus efficace que du tramadol, en tous cas, et les aides à la mobilité ne rivaliseront pas. il le fixe et tente de le sonder plus ou moins, chercher le moindre signe d'un départ de combat, le moindre mot. maintenant qu'il est seul, il pourrait payer pour tous les autres, et il le sait - d'autres l'ont déjà fait. loyauté stupide mais farouche, jamais un moment sans les défendre ou s'éviter des ennuis en la fermant simplement quand il s'agit du groupe, parce qu'ils le méritent sûrement. ce serait pire maintenant qu'il se rappelle combien ils sont éphémères, maintenant. en soi, le départ de peter n'était pas une surprise, ni une erreur de l'univers, seulement un rappel de leurs existences et de leurs combats. peter n'avait pas perdu le sien, hors de question de le penser, il ne souffrait juste pas - plus, au moins. petit faux sourire quand il entend la pique de l'adversaire, parfaitement capable de lire entre les lignes, attentif aux moindres signes dans une conversation qui serait tout sauf cordiale, après il y a des gens qui sont doués pour ça, et des gens qui ne le sont pas. il se demande surtout comment les gens peuvent rater qu'il est bénévolement à l'origine de toute la repeinture de la ville, depuis tant d'années maintenant. pour lou, rien non plus n'est démasqué. ça avait failli, foutue idée de merde avec le street ballet, tellement de dégoût pour l'idée, bastardisation de deux mondes qui n'auraient jamais du se rencontrer, absolument aucun hommage de fait à la rue comme au ballet.

c'est impossible de ne pas revenir au sujet de peter dans la conversation, et ça lui convient parfaitement. après adone, sans les autres enfants perdus, il n'y aura plus personne pour le mentionner, tombé dans l'oubli dès qu'il rencontrera les autres de l'opéra, qu'est-ce que tu as fait de ta semaine, rien de spécial et toi. peter restera non mentionné, secret enterré avec son corps trop mince, ses dents du bonheur et son air terrifié. et encore, tu n'as rien vu. pour son véritable enterrement, tu ne dormiras certainement pas de la nuit. on a prévu un feu d'artifices, on va les faire venir d'ukraine, personne ne passera à côté. certainement pas ce que peter aurait voulu, mais le plus grand a décidé que tomber dans l'oubli pour tout le monde était pire que de partir tranquillement comme il l'aurait sûrement souhaité. projet que ce ne soit pas un pavé dans la mare, qu'il reste quelque chose de leurs folles années. les réunir à nouveau, aussi, autour de la culpabilité. aucun doute que s'ils avaient été là, rien de tout ça ne serait arrivé. grandir c'est mourir, et les enfants démons ne feront pas long feu après lui, lou se considérant facilement comme le prochain, si les jumeaux ne jouent pas à un jeu trop stupide très prochainement - impossible de les imaginer quitter ce monde autrement qu'ensemble, attachés par la hanche dans toutes leurs horribles activités, pas envie d'imaginer ce qu'il arriverait à l'autre après.

regard planté sur ses mains et ce qu'il est exactement en train de faire quand il change enfin de position, en vérité trop peu alerte pour se défendre, et c'est ça qui le fait paniquer. double dose pour encaisser l'enterrement, drôle de mélange fait, et maintenant il ne saurait même pas se défendre si un des grands de son passé décidait de le malmener. adulte maintenant, toujours des réflexes d'enfant sauvage qu'il a gardé. lui qui sort une cigarette plutôt qu'un canif, c'est déjà ça. proposition faite, lou qui ne s'attendait vraiment pas à l'entendre dire un jour, regard méfiant, puis un petit oui de la tête avant qu'il le range. le danseur qui coince son sac derrière une poubelle avant, hors de question que kostas le chope et parte avec, et ce sera plus compliqué pour lui de cette façon. sur les épaules ça ne fonctionne pas, et il l'a appris de la pire des façons. difficile de rater qu'il boite encore plus qu'avant et que ce ne serait pas dur de le semer dans une course vers le sac en question, mais au moins l'effort était fait. lou qui s'approche doucement, loups qui s'apprivoisent mutuellement sûrement, puis qui saisit l'objet du bout des doigts doucement. je suppose que du coup je peux te rendre ça, puis un zipper sorti, qui allait certainement lui manquer. aucun intérêt dans la revente, le trésor était membre de la collection qu'il ne voulait plus quitter, mais il avait un propriétaire, il le savait. souvenir des discussions avec la psychologue, toujours rendre, toujours assumer.

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MessageSujet: Re: you were a house on fire ((lou&adone)) you were a house on fire ((lou&adone)) EmptyJeu 18 Fév - 16:49


« On ne se rend compte des choses qui comptent que quand on nous les arrache. »
@Lou Abellard
FRIMELDA
T’es fatigué, passablement agacé de cette situation, de cette passion ou de cette addiction qui te bouffe depuis tellement d’années. Incapable de t’en détâcher, incapable de surmonter les faiblesses et les vices qui te caractérisent. C’est pas faute d’avoir d’avoir essayé, t’as tenté, une fois, peut-être deux ou trois même, mais l’appel est tellement plus fort et à chaque fois le manège se répète, le même cheval que tu montes sachant parfaitement que jamais il ne gagnera la course. Et Lou, de toute sa superbe, en fait c’est toi, c’est une partie du gamin que tu étais. Alors que tu pensais que t’étais invincible, que tu pourrais t’arrêter quand tu le voudrais, il est loin le temps où l’on s’inquiétait, ou t’avais une bande qui pouvait te prête main forte. L’enfant solitaire, le vagabond qui taguait pour oublier les péchés qu’il prenait, dans le nez, dans le bras, dans les poumons et toutes les autres parties du corps que t’as trop souvent marqué par les piqûres infligées. “T’en connais quelque chose.” Parce que la pique est tellement facile, encore une fois, et tu sais pas comment gérer quand il est à tes côtés.

D’ordinaire tu connais le spectacle, tu sais comment ça se passe. Suffit d’un regard mal placé, d’une parole déplacée, ou même d’un coup de pied dans le matériel que tu utilises. Il est jamais à l’origine des petits combats que vous menez, des territoires que vous essayez de conquérir, il fait que suivre, il fait que défendre ceux qui le protègent, ceux qui l’aident, ceux qui sont devenus sa famille, qui l’était tout du moins. Là où toi, t’as plus rien, remarque t’as jamais vraiment eu quelque chose, ou tu l’as perdu par ta lâcheté. “J’m’en réjouis d’avance Lou.” Les yeux qui se tournent derrière les orbites, d’un rire qui s’échappe de ta gorge tandis que ta tête bascule en arrière. “Mais j’suis pas sûr qu’il verra c’que vous faites.” Parce que ton rapport à la religion, à une quelconque forme de vie par delà la mort ou de la Terre en elle-même, c’est une notion que tu connais pas, c’est une notion qui t’es étrangère. Ca tient plus à une forme de fermeture totalement hermétique à toutes religions qu’à un simple besoin de reconnaissance ou de savoir qu’on vient à t’observer, qu’on veille sur toi. C’est drôle, parce que dans ce cas, qui te regarde ? Qui se soucie un seul instant de l'adulte ou de la raclure que t’es devenu ? Tu soupires, il était beau quand même l’enterrement et au plus profond, t’aurais aimé qu’un jour il en soit de même pour toi. Mais y’aura personne pour te pleurer, parce que même Lou le petit danseur à la double facette, t’en es persuadé, il viendra pas.

Il se sert finalement, d’une addiction commune, comme une autre d’ailleurs. Avant qu’il ne se décide à te rendre ce qu’il t’avait volé, ce qu’il t’avait emprunté pour s’assurer une discrétion sans faille. Sourcil qui se dresse. “Putain Lou.” C’est lasse, ça manque de te faire sortir de tes gonds, parce qu’il suffit d’un rien pour que tu enrages, pour que tu cognes. Mais c’est pas l’endroit, pas le moment, et parce que t’as une once de respect pour l’endroit, tu préfères pincer les lèvres, encaisser plutôt fulminer pour une broutille. “T’as d’la chance qu’ton pote soit là.” La phrase est agressive mais le ton lui, il reste d'un calme peu commun. Geste de main en direction de la stèle qui porte à présent son nom. Tu t’empares de l’objet, serre la mâchoire, écrase un peu plus le mégot entre tes dents avant de l’allumer avec le trophée, ridicule certes et sans importance aux yeux de la belle populasse, mais c’est le tiens ! "Ça fait longtemps que j’t’ai pas croisé avec les autres. Tu la joues solitaire maint’nant ?” Et dans le même geste pour enflammer ta cigarette, tu lui tends la flamme, cette fois il te la prendra pas !
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Lou Abellard
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MessageSujet: Re: you were a house on fire ((lou&adone)) you were a house on fire ((lou&adone)) EmptyJeu 18 Fév - 16:56

cw ; funérailles, décès d'une personne





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tu ne me feras pas croire que je devrais avoir honte auprès de chômeurs chroniques d'être un artiste qui vit de son métier. à chaque pique, il ripostera plus fort, aucun scrupule à utiliser le marteau sur les doigts. sa seule force ces derniers temps, et alors qu'il a paniqué la première fois qu'adone l'a appris, il se dit maintenant qu'il ne risque plus grand chose, mine de rien. ou rien que kostas aurait la perversion d'utiliser. les procès sont restés inconnus des autres danseurs, trouver des preuves serait assez compliqué, bien qu'ils le croiraient sur parole, sûrement. il a toujours été différent, qu'importe tous les efforts pour tenter de l'effacer. toujours le tigre qu'on tente d'apprivoiser, dont on se demande ce qu'il fait. sans compter qu'il n'est en ce moment plus jamais employé, que de demi-soliste le jour où il pourrait reprendre il partirait sûrement vers une carrière de corps de ballet, pourvu qu'il puisse à nouveau encaisser les sauts, rien de sûr de son côté, pleine conscience de son absence de capacités. il allait redémarrer, puis se ravise et se calme, l'immunité accordée par un décès a des limites qu'il ne veut pas tenter. pas le courage de panser des nouvelles blessures, plus la même fougue qu'avant, certainement.

adone se croit malin à rappeler que peter est mort, mais ce n'est pas ce qui est important. les enterrements sont toujours faits pour les vivants, et si le gosse avait voulu autre chose, il aurait pu leur téléphoner avant de bêtement se laisser crever. laisser une lettre, des indications, ma mère est connasse de bourgeoise, bon courage, c'est plus ma guerre, et d'ailleurs tant que j'y suis je vais enfin vous raconter ce qu'il s'est passé. mais il est parti en une seconde, sans que personne ne comprenne vraiment ce qu'il s'était passé, un trente-et-un décembre, retrouvé juste après. quand adone se fâche après avoir retrouvé son zipper, un sursaut, et une envie de déguerpir rapidement. les menaces il les entend parfaitement, et elles sont vraies, dans ce milieu-là. tout est toujours parfaitement mesuré, sauf la violence utilisée, il le sait. ça va, je te l'ai rendu, c'est un peu tard pour s'énerver maintenant, tu sais. il aurait pu le faire quand les doigts du gosse ont glissé dans sa veste en août, et il ne l'a pas fait. visiblement le zipper ne lui a pas trop manqué, que son cerveau malade essaye de négocier, avant de se rappeler de longues conversations à ce sujet. en acheter un nouveau n'aurait aucune valeur, c'est celui-là qu'il avait décidé. oiseau qui garde ses trésors dans sa chambre la plupart du temps, et un concours de circonstances certain que celui-ci soit resté dans son manteau. s'il est usé à un moment et n'a plus de feu, le jette pas à la poubelle, qu'il tente doucement.

puis la question qui fâche, alors que la seule raison pour lui de ne pas lui donner un coup de pied dans les rotules serait la réponse fois cent d'une personne qui s'y connaissait bien plus que ça, maintenant. lou qui se concentre sur la cigarette qui n'est certainement pas assez forte pour ce genre de conversation, déteste déjà la tournure de l'interaction. on a juste des trucs à faire de temps en temps, mais la moindre personne qui touche à un seul de mes cheveux sera tuée par akeem sur le champ, t'excites pas. il n'a pas tort, pourtant. ça a commencé avec la majorité des plus grand, leur intégration dans le monde des adultes pas adapté, la volonté stupide d'avoir un appartement et un toit, et c'est lui-même qui a donné le coup de grâce en choisissant le ballet. sa faute, si peter est mort, finalement. lui n'a jamais pu trouver sa voie, après que les autres se soient taillés des chemins différents. pour la relation entre ledit akeem et lou, même pas sûr qu'il le défendrait, parfois. dégoûté par ses addictions, impatient, et c'est dur de se rappeler combien il aime le roux, parfois. marcus les garde comme une meute de chiots indisciplinés parce qu'il a des problèmes de contrôle, mais il a trouvé de meilleurs soldats pour ses plans, depuis. et les jumeaux ne viendraient peut-être pas à son enterrement à lui, quand il y pense, ce qu'il peut totalement pardonner. ne confonds pas indépendance et isolement, c'est stupide, même si la différence ne doit pas t'être évidente, ce que je comprends.

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MessageSujet: Re: you were a house on fire ((lou&adone)) you were a house on fire ((lou&adone)) EmptyJeu 18 Fév - 17:10


« On ne se rend compte des choses qui comptent que quand on nous les arrache. »
@Lou Abellard
FRIMELDA
Le gosse agressif, t’en attends pas moins de lui. Vos rapports ne sont sûrement pas au beau fixe, sans savoir si un jour ils s’amélioreront ou au contraire qu’ils s’envenimeront, cette impression d’être deux personnes que la nature à inévitablement cataloguées comme ennemis. Tu lui en veux pas au gamin, t’as jamais eu de rancune pour le petit groupe. T’essayes de t’en sortir, t’essayes de te faire un nom, comme eux on essayé de le faire. ‘Pourrait être ton petit frère, ce garçon que t’as laissé quand t’es parti, celui qui a essayé de te retrouver que t’as de nouveau repoussé. “T’es juste dans deux mondes qui s’opposent, pour pas dire qui se chient l’un sur l’autre.” Parole envolée, d’un homme qui pourrait donner un conseil à son élève, c’est pas vraiment le cas, c’est juste qu’entre vous, y’a pas de tabou, il n’y en a plus. Parce que t’as pas eu toi l’occasion de briller, parce que tu joues pas sur les deux tableaux de manière totalement fragile. Il pourrait t’impressionner Lou, manier à la perfection deux aspects d’une vie quand t’es déjà incapable de gérer la tienne.
Tu te remémores cette journée, quand ils sont arrivés sur la place publique. Tu graffais et la face du garçon s’est dessinée devant tes yeux. Surpris d’une part, apparemment il y a des secrets qu’il n’est pas préférable de révéler. Depuis, c’est presque le sourire en coin que tu affichais lorsque vous vous affrontiez, lui qui verbalement t’agressait, l’index dans sa direction, ‘ferait mieux de se taire au risque de finir comme toi.

Le regard se ferme lorsqu’il provoque. Connait-il seulement l’imprévisibilité de tes mouvements ? La fragilité du calme que tu tiens en ce moment ? D’ordinaire il te faut moins que ça. Mais Lou, trop similaires pour t’en prendre à ton propre reflet. Tu dis rien, tu te contentes de mordre nerveusement et douloureusement l’intérieur de ta joue tandis que ta main libre elle, déjà fermée en un poing, elle pourrait frapper, balancer le peu de force qu’il te reste lorsque t’as pas réussi à prendre ta dose. “Merci.” C’est à peine audible, doutant presque qu’il ait pu entendre cet élan de gentillesse, ou simple gratitude qu’il t’ait rendu l’objet que tu t’empresses de ranger au fond de ta poche, qu’il ne puisse plus mettre la main dessus.
C’est seulement quand tu sens qu’il se raidit qu’une part de toi dit qu’elle a gagné, qu’elle semble être en supériorité et qu’à cet instant, t’es celui qui mène la danse. Que pourrait-il faire ? Il te fait pas peur le gosse, pas lorsqu’il est seul du moins. T’en as suffisamment bavé face à ceux qui se pensaient plus forts en bande. “Tu crois vraiment qu’tes menaces me font peur ?” Un nouveau sourire s’affiche sur le bord des lèvres, tandis que la fumée de cette simple cigarette s’échappe par tes narines. “Tu s’rais prêt à rapporter ce qu’il pourrait se passer ici, j’ai encore assez d’respect pour Peter pour pas t’éclater d’vant sa tombe.” Sourcils dressés, et quand bien même tu voudrais lui refaire le portrait, pris de remords face au danseur qui a l’âge de ton petit frère.

C’est plus facile d’être seul Lou.” Lippes pincées, d’un pas pour te rapprocher. “T’as pas de secrets à cacher.” Nouveau rapprochement, tu peux sentir l’odeur de son parfum caresser tes narines, le souffle chaud se dégager de son nez pour s’écraser sur la fine peau de ton cou. “Tu déçois personne.” Les yeux plantés dans ses iris, tu finis par les détourner, l’horizon semble plus intéressant à observer pour éviter qu’il ne puisse sentir cette tristesse dans le fond de ta gorge. Solitude ou isolement, qu’importe le mot, t’as choisi de n’être entouré que de tes propres démons, par peur de faire sombrer ceux qui ont tenté de tendre une main. Tessa, tu penses à elle.
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Lou Abellard
while she waltzes with ghosts
i can feel what went wrong
Lou Abellard
∴ Pseudo : pattenrond
∴ Faceclaim : george hard
∴ Merci à : jamesandthemoon
∴ Dédoublement(s) : afsaneh esmaeili et achilles sterling
∴ Âge : vingt-deux ans (gemini bitch)
∴ Mood : you were a house on fire ((lou&adone)) 6dbae5db9343e03de0490615db7fdb61
∴ Pronom inrp : elle en premier maintenant
∴ Occupation : le corps qui s'exerce tous les jours pour retrouver la force des premiers jours, danseur de ballet et assistant professeur pour les cours au conservatoire quand il n'est pas en arrêt
∴ A Exeter depuis : ses deux ans, arrivé en angleterre il y a dix-neuf ans.
∴ Statut : en couple papillon, vient puis disparaît. il tient à lui, malgré les addictions
∴ Géolocalisation : st sidwells, colocation d'artistes naufragés
∴ Vice : la morphine rencontrée très jeune comme solution à toutes ses douleurs et ses peines, toxicomanie diagnostiquée, et kleptomanie qui se soigne depuis quelques années
∴ Triggers, refuse de jouer : putophobie (discriminations ou insultes envers les travailleurs.euses du sexe), apologie de relations malsaines/viols
∴ Triggers Warnings : validisme internalisé, toxicomanie, addictions, troubles du comportement alimentaire, mauvais rapports au corps en général.
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MessageSujet: Re: you were a house on fire ((lou&adone)) you were a house on fire ((lou&adone)) EmptyJeu 18 Fév - 17:17





you were a house on fire

feat. @adone kostas

the amount i mourn one's dying is less related to how close we were and more to how much their death makes nonsense of the universe. i hadn't seen maggie in three years, when i hear she died of complications from a broken leg, the world becomes godless. the sun stays out all night, things begin to fall from the sky at different speeds-- maggie does not decompose into the earth to be reborn a tree, but rather sits in an underground box forever, and does the only thing lifeless things can, which is turn into smaller and smaller lifeless things until they are just their own stillness.

c'est comme danser à côté d'un brasier brûlant. impossible d'ignorer la chaleur qui se dégage de l'altérité, et les cendres autour qui sont tout aussi dangereuses et douloureuses que le feu lui-même, il le sait. c'est souvent ça qui le blesse plus que les flammes en soi, dans sa relation. penser que tout est mort donc tout va bien, puis être rattrapé par le passé de l'élément, le sien, aussi, souvent. toujours sur le qui-vive, cigarette fumée nerveusement, ne saurait pas en profiter sur le moment. lou qui se demande surtout comment il va réussir à se tailler en vitesse, le quitter, alors que ses hanches lui font si mal en ce moment, les médicaments qui n'aident pas, en réalité rarement. le briquet disparaît alors que lui se force à ne plus fixer sa poche avec autant d'insistance, que kostas sait, que ça pourrait très facilement mal se terminer. hors de question de le dépouiller lui, alors qu'il s'en souviendrait toute sa vie, lui ferait l'enfer facilement, il le sait. le dernier accident avait eu des relents d'imbécilité totale, juste mécontent du sort qui lui était réservé, d'adone qui l'ignore quand ce n'est pas pour faire de drôles de commentaires, sur tout, et lou sur le coup vraiment trop touché, à l'écart, à choper des trucs qui ne lui appartiennent pas, pour lui apprendre, qu'il se disait.

les menaces ne sont pas bien prises, mais il ne saurait les regretter. si kostas réagit, c'est qu'il a peur, quelque part, il le sait. il y a encore une once de lui qui craint certains membres de la meute, il ne peut pas le cacher. à plusieurs, il pourrait se faire écraser la face, ça c'est déjà vu, ça c'est déjà fait. aucun d'entre eux qui ne saurait le regretter, vu que ça le concerne lui, même si la raison en ce qui concerne le roux et sa défection ne sera plus la même, il n'en vaudra plus la peine, il le sait. pas besoin de me menacer, qu'il répond, mains ouvertes et visibles, aussi inoffensif qu'il peut en avoir l'air. il le sait juste toujours parce que je marque facilement, si je me cogne j'en ai pour trois semaines. donc crois-moi je n'ai pas besoin de dire ce qu'il s'est passé, ou même que c'était toi. comme à chaque fois. c'est rare qu'il dise qui c'est, finalement. trop honteux quand c'est d'autres tox, ou des raisons d'addictions. les autres qui s'en doutent déjà suffisamment, pas besoin de savoir les dernières nouvelles de ce petit monde maintenant. en théorie je n'ai pas rechuté et je ne fréquente plus personne de consommateur, donc ce serait vraiment me tirer une balle dans le pied. assez classique, kostas doit être habitué.

impossible de le croire, quand l'aîné dit qu'il fait bien d'être seul, cependant. il a l'air amer, et il le sent. s'il choisit de l'être souvent en ce moment, c'est autodestructeur, et il le sait pertinemment. parce qu'aucun des enfants du clan n'accepterait ce qu'il se fait, ce que sa vie devient en ce moment. qu'ils ne se moqueraient pas seulement comme il peut se l'imaginer avec les jumeaux infernaux, mais qu'ils l'enfermeraient chez eux pendant un long moment, comme les plusieurs fois où ils ont tenté de le faire arrêter. pour on bien, il le sait. peter n'a pas apprécié être seul, en attendant, apparemment. et ça doit être le cas de beaucoup. c'est mieux de décevoir parfois et d'avoir des gens qui peuvent te regretter. t'aurais presque pu intégrer le groupe à un moment, tu sais.

codage par aqua, pic par thestral





cw maladie d'animaux

absence pardonnnn:
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MessageSujet: Re: you were a house on fire ((lou&adone)) you were a house on fire ((lou&adone)) EmptyJeu 18 Fév - 18:27


« On ne se rend compte des choses qui comptent que quand on nous les arrache. »
@Lou Abellard
FRIMELDA
Le terrain n’est pourtant pas hostile, mais l’ambiance qui règne entre vous est électrique et malgré l’allure frêle du garçon qui te fait face, tenter de le malmener serait signer un nouveau règlement de compte en compagnie de ses protecteurs. Lou n’est pas celui qui donne le premier coup, plutôt en retrait, souvent, tout le temps. C’est celui dont tu t’es le moins défendu, celui qui a le moins reçu de ta part, avant de finir les genoux à terre quand les jumeaux se moquaient bien de l’état dans lequel ils pourraient te laisser, une fois l’affaire terminée.
Et tu recules, d’un pas, puis d’un autre, le regard qui dévie de la silhouette du danseur, qui, une fois de plus, se dirige vers l’horizon. Lointain, ce chemin droit qui pourrait se dresser devant toi, celui dont t’as tourné le dos depuis des années. T’es plus qu’une ombre qui erre dans les rues d’Exeter, qui tente de survivre plutôt que de vivre, à l’image de ces enfants. Tout aurait été différent si… “En théorie…” Parce que t’as le sourire fin qui s’empare de tes lippes, un instant les pupilles qui se reposent sur lui. “Parce que tu vas guérir en prenant des plantes ?” Pense-t-il que t’es assez aveugle pour ne pas remarquer l’instabilité de sa posture ? “Et tu sais de quoi je parle.” Coup de menton balancé en direction de la douleur. T’aimerais croire ce qu’il te dit, pas pour toi, mais pour lui. Parce qu’à travers ses yeux, tu vois ce besoin de changer, tu comprends que tu n’es que le pâle reflet de ce qu’il pourrait être dans quelques années, s’il ne tient pas sa théorie. “J’admire à quel point tu aimerais te persuader.” T’as abandonné depuis longtemps, tu sais ce que tu ne seras jamais. Un mec clean.

Puis après le silence laisser par sa remarque. Les canines qui se dévoilent, le rire qui sort de ta gorge, moqueur. L’idée d’intégrer leur communauté, aussi douce soit-elle, jamais elle n’a effleuré ton esprit, trop instable, trop solitaire, qu’auraient-ils pensé de toi toutes ces fois où t’as jugé bon de te faire la malle parce qu’Exeter ne te plaisait plus ? A ton tour tu les abandonnais ? Mieux vaut être seul, jamais personne à décevoir. “Et jouer les darons parce que vous êtes incapables de vous gérer ?” Les yeux qui roulent derrière les orbites, le souffle s’échappe de tes narines tandis que ta main lui fait signe que cette idée n’était qu’une illusion. “J’ai abandonné ma famille c’pas pour me retrouver avec des gosses dans les pattes.” Le remord, t’en aurais presque la voix qui tremble, parce que ça te fait encore mal quand tu passes non loin de ces caravanes, que tu le vois le gamin devenu grand, à peine plus âgé que celui qui te fait face.

T’as juste l’impression d’être fort parce qu’ils sont les cogneurs quand t’es juste passif qui reste en retrait.” Et si tes remarques peuvent lui faire mal, ça te semble bien égal. Mieux vaut une vérité qui blesse, qu’un mensonge qui berce. “Tu pourrais tellement être mieux qu’eux.” Dans un dernier soupir, une confession que tu fais à l’égard du danseur, un instant t’as l’impression que t’es devenu le grand-frère, celui qui ne veut pas que son cadet fasse les mêmes erreurs que tu as pu faire quand tu avais son âge. “Tu te contentes juste des miettes qu’on te balance.” Le sac qui se pose sur l’épaule, de nouveau les sourcils qui se dressent, passablement agacé de la situation dans laquelle il se trouve.
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