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beast / tw: sexe


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyMar 16 Fév - 19:44

@louve ziegfeld w/ wolfgang
Le ciel se couche
Sur ta peau de louve
L'amour a ses failles
Et ses cœurs nomades


Tu fixes l'écran en continu sans être capable d'y échapper, happé par les pixels. Installé à ton bureau, tes doigts qui pianotaient tantôt sur le clavier de ton ordinateur  pour répondre à tes mails sont désormais tremblants autour de ton portable. Qu'est-ce que tu dois faire. Y aller ? Bloquer et ignorer ? Faire comme si de rien n'était ? Mais... De l'autre côté, c'est peut-être vraiment elle... Ton souffle s'accélère, secoué entre la panique et l'envie de savoir. Quelqu'un sait. Quelqu'un a vu la couleur de tes yeux au moment de regarder ton étudiante. Ton... Elle ne t'appartient pas. Elle ne t'appartiendra sûrement jamais. Pourtant elle nourrit tes fantasmes secrets depuis le début de la rentrée. Ta femme ne sait rien. Personne ne sait. Mais toi, tu ne peux pas faire semblant de ne pas savoir. Ton pouls s'affole à sa vue, à son parfum. Ton regard se teinte d'émois, de désirs. Et même ton corps a réagi, ce jour où... Tu ne veux pas y repenser Wolf, la honte qui s'est abattue sur toi a été si grande que tu n'as même pas été en mesure d'assurer ton cours la journée d'après. Et pourtant tu n'es pas resté inactif. Loin de là.

Clés de voiture en poche, tu enfiles ton manteau terne pour te fondre sous la pluie britannique. Il fait bientôt nuit mais les étoiles sont invisibles sous la pollution citadine. Portière ouverte, tu grimpes dans l'habitacle de ton véhicule avant de démarrer, direction l'adresse que ton correspondant anonyme t'a laissée. Elle mène à un hôtel que tu connais, mais de nom seulement. On t'envoie à cet endroit hors de prix que tu n'as pas les moyens de te payer, pas même pour une nuit. Pourquoi... Pourquoi ? Tu t'interroges, la peur qui monte à ton ventre, noue tes boyaux comme des serpents en colère. Tu roules vite. Un peu trop. C'est le stress ou la hâte. Au feu rouge ton attention se pose sur le rétroviseur qui te renvoie ton costume. Bleu. Celui que tu t'es procuré après ses recommandations. Pour elle, tu l'as fait. Pour elle, tu pourrais tout faire. Et... Et si tu n'es pas certain de ce qui t'attend à l'hôtel, au fond de toi quelque chose espère que le port de ce costume lui fera plaisir, où qu'elle soit en ce moment. Si ça se trouve, rien de tout cela n'est vrai, c'est un coup monté, une vaste plaisanterie. On se joue de toi, toi qui es si facile à berner, à mener en bateau. La crainte qui transpire de ton visage est certainement le festin préféré des hyènes de cette ville nécrosée.

Te voilà arrivé. Les essuie-glaces chassent le rideau de la pluie qui s'échoue en continu sur le pare-brise. Tu discernes clairement les lumières du bâtiment qui se dresse impitoyablement vers les cieux noirs. Véhicule garé et perpendiculaire aux lignes blanches, tu émerges, ramenant les pans de ton manteau contre toi avant de te précipiter jusqu'à l'entrée. Les portes s'ouvrent, la température alterne aussitôt et te voilà bien au chaud à l'intérieur de cet édifice impressionnant qui s'élève à l'infini on dirait. Tu sembles hésiter alors que tes pas s'interrompent à l'accueil. À vrai dire, tu es bien gêné. Que faut-il demander ? Tu ne sais pas. Tu mords dans ta lèvre, nerveux. La femme de l'autre côté du comptoir ne t'a même pas remarqué.

-- E-eum... Bonsoir. Je... Quelqu'un a-t-il demandé après « Rosén » ?
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyMar 16 Fév - 19:46

Ça avait commencé par quelques messages échangés. Des menaces anonymes, des éléments que le professeur reconnaissait, même s'il tachait de ne pas laisser quoi que ce soit transparaître dans ses mots. Au cas-où, vulnérable. La rouquine joue avec lui, comme un animal avec sa proie. Prête à le dévorer tout entier, à détruire sa vie presque trop parfaite de banal professeur d'université. Sa femme ne le fait sûrement plus vibrer depuis des années, et pourtant, il s'acharne. La bague au doigt – ou plutôt la corde au cou, selon Louve. Et il se prive de bien des plaisirs, des histoires éphémères qu'il pourrait obtenir sans trop de mal. Il masque ses désirs, le professeur, alors même que la protubérance dans son pantalon, la rouquine la voit, souvent... Mais surtout ce jour-là, quand elle était prête à s'offrir à lui sur le bureau d'un amphithéâtre. Le décolleté entrouvert, assez pour qu'il puisse entrevoir la naissance de ses seins blancs et légèrement rosés. Teintés de jolies tâches de rousseur que d'autres ont découvertes avant lui. Ses jambes d'albâtre, fines, et prêtes à se relever à sa guise, s'enrouler autour du corps de l'homme qui pourrait la bousculer sans qu'elle ne s'en offusque. Elle remarque chacun de ses mouvements, Louve, trahissant son désir pour elle. Désir fou qu'elle ne parvient même plus à contrôler, l'enseignant, parce que l'influence de la belle est trop forte. Ses vêtements trop courts, son parfum trop entêtant. Satan sait qu'elle n'aime pas qu'on se refuse à elle, la louve. Qu'on la laisse en plan alors qu'elle s'offre, sa peau luisante d'envie, réclamant une étreinte torride sur le champ. Il avait pris la fuite, le professeur, mais pas assez tôt pour qu'elle ne constate pas l'effet qu'elle lui faisait. Alors aujourd'hui, elle a joué avec lui, avec sa peur comme ses désirs, obtenant finalement de lui qu'il consente à la rejoindre dans un des plus luxueux hôtels de la ville. Donnant son nom, sans se gêner. Et dans un fauteuil de velours, elle attend, le visage caché derrière un magazine. Sa chevelure dissimulée, jusqu'à temps qu'elle ne l'entende. Alors dans son dos, elle détache sa chevelure flamboyante, sauvage. Le parfum qui se propage, déjà, dans le hall de l'hôtel. Incertain quand il s'adresse aux autres, presque tétanisé, elle se délecte de sa peur, au fond. De cette tension dans tout son être qu'elle peut ressentir. Elle le voit, vêtu de bleu, comme elle l'exigeait. Oh elle pourrait certainement lui demander de défiler nu, qu'il le ferait rien que pour attirer son attention. Fort heureusement pour lui, elle est d'humeur clémente. Pendant quelques secondes, elle le laisse là, avec son angoisse, avant de s'approcher sur ses talons hauts. Et alors, elle glisse sa main dans la sienne, pour l'effet de surprise, et lui adresse un sourire carnassier quand il daigne enfin la regarder. « Moi, monsieur. », souffle-t-elle. Voix sensuelle, légèrement rauque. Elle l'entraîne alors vers l'ascenseur, sans lui laisser trop le choix, et appelle la cage de fer, avant de tourner la tête vers lui. « Le bleu vous va mieux. », murmure-t-elle, sourire mutin greffé aux lèvres. Ça lui va mieux, et pour une fois, elle le pense. Le gris le rend quelconque... Tellement banal. Et les jouets de Louve, ils n'ont pas droit à la banalité. Pour le moment, il est son jouet favori... Celui qu'elle prend un malin plaisir à faire tourner en bourrique. « J'espère que vous êtes très heureux de me voir... Même si vous ne le méritez pas, vous le savez. Pour m'avoir laissée comme ça. Toute seule sur ce bureau de mauvaise qualité. », ajoute-t-elle alors, lui faisant prendre conscience de la chance qu'il a, qu'elle soit là. Qu'elle lui laisse une chance de la vénérer un peu plus... Plus intimement que dans un amphithéâtre bondé. « Ne vous en faites pas, j'ai déjà payé. », lance-t-elle en entrant dans l'ascenseur qui n'attend qu'eux.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyMar 16 Fév - 19:53

Les côtes pressées d'urgence, la pluie qui tombe encore de tes cheveux, ton dos se penche davantage au-dessus du comptoir qui te sépare sans doute d'une réponse à tes angoisses. Alors que tu t'apprêtes à réitérer ta demande, un contact subtil et électrisant se glisse au creux de ta main. Deux icebergs t'observent avec défiance et ton cœur s'arrête.

-- Louve...

Ton murmure est presque imperceptible tant il est soufflé bas. Elle est si près de toi, son parfum te parvient alors que tu te surprends encore à contempler sa chevelure magnifique. Préservée de l'eau, du mauvais temps, des bourrasques de vent. C'est irréel comme elle semble échapper à tout, à vivre dans sa propre dimension, tout en déjouant celle des autres. Son sourire t'accapare tandis qu'elle te rappelle ta lâcheté dans cet amphithéâtre, et tes yeux s'abaissent aussitôt vers le sol, comme privés du droit de la regarder.

-- O-oui je suis... Je suis désolé.

Des excuses que tu ne devrais même pas avoir à proférer mais qu'elle t'arrache sans le moindre effort. Au fond de toi ton palpitant s'agite, bien trop heureux de la savoir ici. Alors c'était donc vrai, ces messages. Elle annonce avoir déjà payé, mais payé quoi ? Tu n'as pas le temps de demander que sa main t'emporte jusqu'à la cage de fer, ce cube censé vous rapprocher du ciel. Les portes se referment sur vous seuls dans cet espace réduit, où la promiscuité soudaine inquiète autant qu'elle excite.

-- L-louve, pourquoi ces messages ? Qu'est-ce que ça voulait dire... Ils menaçaient de tout ébruiter. C'était toi ?

Engourdi d'une fièvre soudaine, tu te laisses réceptionner contre une paroi. Sous ton manteau, le costume bleu qu'elle t'avait demandé t'offre une épaisseur qui rappelle la force, mais tu n'es pas sûr d'être capable de la porter très longtemps. Comme d'habitude tes cheveux sont impeccables et brossés, en dépit de la pluie. Chausses cirées et lacées symétriquement, le pantalon qui retombe droit sur tes chevilles. Dommage que tu ne sois pas à l'aise dans cette apparence bellâtre, Wolf, il te serait facile d'attirer les prétendantes. Ton regard fuyant et abattu te fait perdre en hauteur, alourdit ta silhouette svelte. Et pourtant, pourtant, derrière cette figure soumise et tassée, tes organes ne cessent de vibrer en chœur, à la savoir si près.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyMar 16 Fév - 19:54

Elle pourrait le laisser là. Seul face au comptoir, alors que la réceptionniste ne daigne pas lui accorder son attention. Elle pourrait le planter, comme lui l'a fait quelques jours plus tôt... Mais non, elle se sent d'humeur généreuse, et joueuse aussi, la louve. Alors elle s'approche, glisse sa main dans la sienne. Premier contact qu'elle initie, avec ses griffes. Alors, il se tourne vers elle. En piteux état, l'eau qui ruisselle encore de ses cheveux habituellement si bien coiffés. Il murmure son prénom, presque surpris qu'il s'agisse vraiment d'elle. Une étudiante et son professeur, dans un hôtel, ça ferait jaser. Elle le sait, sauf qu'elle, elle s'en contrefout. Elle n'a rien à perdre, la gamine, tandis que lui... Eh bien sa vie pourrait s'écrouler. Plus de boulot, plus de mariage. Tout pourrait voler en éclats par sa faute, et elle... Elle savourerait la destruction, le chaos. Alors, elle ne se prive pas d'appuyer sur la corde sensible. De ses griffes acérées. Et elle sourit alors qu'il baisse les yeux, se soumet à son autorité, à la honte qu'elle laisse peser sur lui. Il s'excuse, s’aplatit en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire. C'est lui qui devrait se montrer sévère, la réprimander, et les rôles s'inversent. Sourire victorieux sur les lèvres, elle l'entraîne finalement vers l'ascenseur qui les mènera jusqu'à la suite qu'elle a réservée. Mais pourquoi ? Compte-t-elle seulement tout lui offrir tout de suite ? Elle sur un plateau d'argent ? Dans une suite blanche et dorée qui rappelle les couleurs d'un palais ? Louve ne sait pas, elle hésite. Soumis à sa volonté, il se laisse entraîner dans la cafe de fer où ils se retrouvent seuls. Il serait si simple d'appuyer sur le bouton d'urgence. Bloquer l'habitacle entre deux étages pour faire de lui son prisonnier. Elle se tient droite, tandis que lui échoue contre l'une des quatre parois. Trop faible pour se tenir debout, pour se montrer plein de prestance? Trop vulnérable. Elle pourrait l'écraser comme un vulgaire insecte, mais pour le moment... La rousse se montre relativement clémente. Elle étouffe un rire, quand il pose quelques questions à la suite. Désorienté, il ne la comprend probablement pas. Imprévisible, il n'est sûrement pas au bout de ses surprises, le professeur. « C'était une blague. », répond-elle alors, plus amusée qu'autre chose. Parce que la vie est un jeu, et lui... Un de ses jouets favoris. Elle le siffle, et il accoure, sans se poser davantage de questions. Face à lui, elle se sent puissante, la louve. Dans ce minuscule espace, il est à sa merci, Wolfgang. « Tu n'aimes pas ça ? C'est une belle surprise, non ? », demande-t-elle, minaudant avant que les portes ne s'ouvrent, et qu'elle sorte la première. Elle le devance, clé de la suite en main, et ouvre rapidement la porte. C'est beau, c'est digne d'un palace... Et Dieu sait que rien n'est trop beau pour Louve Ziegfeld. Par terre, elle jette son manteau de fourrure, dévoilant une mini-jupe en dentelle fine et un haut, bien trop déshabillé pour la saison. « Tu n'as jamais vu ça, hein ? », l'interroge-t-elle ensuite, restant volontairement vague. Ça... Cette suite ou elle et sa beauté ?
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyMar 16 Fév - 19:55

C'était une blague. Une blague qui s'écoule lentement dans ta gorge avec un goût amer. Devrais-tu t'inquiéter du fait que tout cela n'était qu'une petite plaisanterie, ou bien que ton étudiante t'ait lancé des menaces ? Alors que la réponse apparaîtrait évidente pour les esprits un minimum éclairés, tu te complais dans un soupir soulagé. Dieu merci, penses-tu, alors que l'ascenseur cesse bientôt sa montée pour ouvrir ses portes sur un vaste corridor. Une belle surprise. Oui, sans doute. Ton silence répond à la rousse alors que tu emboîtes son pas sans rechigner. Sans opposer de résistance, comme si tout était parfaitement normal. À cette heure-ci, ta femme doit sûrement se demander où tu es, et peut-être qu'elle t'envoie des messages en ce moment même, messages auxquels tu ne réponds pas. Auxquels tu n'es même pas alerte. Clé enfoncée dans la serrure, le panneau de bois s'ouvre sur un intérieur luxueux qui te ferait presque plisser des yeux sous le faste de la chambrée. Des colonnes hautes, un plafond blanc impeccable, le lustre aux cent bougies, un lit deux places dont l'apparence seule laisse deviner le meilleur des repos. Meubles en acajou, un sol brillant et verni. Tu t'avances dans cette étendue où tu détonnes, toi et ton attitude modeste, coincée, disons-le. Là où Louve se déploie dans toute sa splendeur, fourrure qui tombe.

-- Non, jamais...

Pareil environnement, et pareille femme. Sa beauté te laisse interdit tant elle est irréelle. Tes yeux ne cessent d'accrocher cette peau blanche et sublime, cette chevelure embrasée qui ondule au fil de ses pas. Sa jeunesse t'attire, t'ensorcèle. Tu t'avances, un peu, lentement, rendu idiot par ce décor auquel tu n'appartiens pas, et par cette présence que tu rêves de toucher. Fou d'elle, le battant affolé, tu approches encore, avales la distance qui te sépare d'elle, sans jamais oser franchir cette frontière où commence l'intimité. La raison parvient encore à se frayer un chemin jusqu'à tes synapses, alors que tes lèvres tremblent.

-- Que faisons-nous là, Louve ? Pourquoi... tout ceci ?
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyMar 16 Fév - 19:57

Ici, elle est dans son univers, la louve. Tanière de luxe, semblable aux plus belles pièces d'un palais. Elle y évolue alors, tout à fait à son aise, tandis que lui, reste plutôt silencieux. Docilement, il la suit jusque dans la suite, où tout est beau, tout est démesuré. Peut-être même qu'un jour elle pourra s'offrir un endroit comme celui-ci, quand elle aura hérité de l'empire de son père. Elle l'observe, le professeur. Son regard s'arrête, ici et là. Sur les colonnes immaculées, les œuvres d'art sur les murs, ou les finitions dorées par endroit. Elle, elle en a l'habitude. Elle ne s'émerveille même plus des endroits comme ceux-là, parce qu'elle les connaît depuis le berceau. Impossible de réussir à lui mettre des étoiles dans les yeux, à la rouquine. Lui, il découvre, et elle le laisse faire. Qu'il intègre aussi que sans elle, il n'aurait même jamais osé passer le pas de la porte d'une pièce comme celle-ci. Elle se contente de sourire, alors, puis de l'interroger. Question détournée, subtile, alors qu'elle sent le regard du professeur sur sa peau. Et elle s'enflamme, la rouquine, quand on la regarde ainsi. Avec tant de désir que les pantalons deviennent soudainement particulièrement serrés. Le sien, surtout, elle s'en souvient. Il avance un peu, vers elle. Craindrait-il que la louve ne le dévore ? Il se tient à distance raisonnable... Si sage qu'elle aimerait le faire basculer de l'autre côté, la rousse. Du mauvais... Vers les enfers qui l'engloutissent un peu plus chaque jour. Elle, elle a le culot de combler la distance, sans pour autant le toucher. Elle le frôle, à peine, puis s'approche pour murmurer dans le creux de son oreille, « Tu poses toujours autant de questions ? » Et elle s'écarte de son visage, plantant désormais son regard dans le sien. « Je suppose que ta femme ne te fait plus vibrer, pour que tu me regardes comme ça. », lance-t-elle, avec un certain culot. Il n'est pas le seul, à rêver de se loger entre les cuisses d'une femme plus jeune, plus désirable que la sienne. C'est un trait qu'elle exagère, Louve, chacun de ses mouvements délibérément sensuel. Pour les attirer dans ses filets, elle n'en a peut-être même pas besoin, en réalité. « Tu rêves de moi, Wolfgang ? », demande-t-elle ensuite, même si elle connaît la réponse... Et qu'il ne peut pas nier l'effet qu'elle lui fait, le professeur.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyMar 16 Fév - 20:00

Tu poses toujours autant de questions Wolf ? Non, pas souvent. Jamais, même. Il ne t'arrive jamais d'en poser, parce que tu n'as pas envie de déranger. De risquer de froisser. Alors tu demandes sur internet quand c'est possible. Par écrit tu as toujours été plus à l'aise, moins enclin aux bégaiements. Ton comportement par téléphone aurait presque pu avoir l'air sincère, si seulement tu n'avais pas défailli en lisant le nom de ton étudiante. Maintenant, face à elle, tu n'as aucun moyen de cacher ton intimidation, ta peur, le désir qui te fait progressivement sien. Ta respiration plus bruyante est une preuve. Tes doigts fébriles en sont une autre. Ton regard captivé, encore une. Et ton cœur qui bat la chamade, le témoignage ultime de ta faiblesse. Tu rêves de moi Wolfgang ? Oui, souvent. Tout le temps, même. Et quand tu ne rêves pas, tu passes à l'acte. Avec une poupée de substitution -- ta femme. Son intervention dans cette discussion fait grandir ton sentiment de culpabilité, et te voilà à faire un pas en arrière, rappelé à tes obligations. À la réalité. Ta femme, ton dernier repère pour ne pas sombrer. Même si la passion s'est éteinte il y a longtemps, elle te rappelle que ton amour pour ta cadette est vain, irrationnel. Inconscient.

-- J-je... Il faut que... Je ne devrais pas être là. Et toi non plus...

Ce n'est pas une leçon que tu lui fais, mais un constat. Elle ne devrait pas être là, ici, avec toi. Son professeur d'histoire. Dans quel genre de relation voit-on un enseignant et son étudiante, ensemble, dans une chambre d'hôtel ? L'embarras te gagne à mesure que ta raison se bat avec tes sentiments. Passer la porte te ramènera à ta vie morne, ta femme, tes habitudes, tes costumes gris. Mais rester ici, que cela va-t-il t'apporter ? Tu ne sais pas. Tu n'en sais rien. Et c'est ça qui fait peur, autant que ça foudroie. Tes rêves t'ont souvent conduit à ce genre de contexte. Toi et elle, seuls. Sans personne pour vous déranger. Peu importe la qualité du lieu, le moment, tant que l'instant n'appartient qu'à vous deux. Elle te ramène dix ans plus tôt. Tu ne sais même pas... quel âge a-t-elle exactement. Est-elle... majeure...? Quelle horreur de penser à ça alors que tu as passé un nombre infini de fois à soulager tes désirs secrets, empli à la fois de honte et d'excitation. Louve ne sait pas tout cela, n'est-ce pas ? Elle ne sait pas, et ta femme non plus... Personne ne sait que tu...

-- Je dois vraiment... y aller. Il faut y aller.

Un autre pas en arrière. C'est un crève-cœur pour toi de le faire, il t'éloigne de ta belle. Une jupe trop courte pour la saison hivernale. Son haut au tissu fin, presque transparent. Des pensées déplacées te viennent, indignes et sales. Chaque geste qu'elle fait traduit une forme de beauté qui t'accapare un peu plus à chaque fois.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyMar 16 Fév - 20:14

C'est qu'elle finit par se montrer bien plus familière avec lui, la gamine... Comme s'il était son égal. Un homme comme un autre à ses pieds, et sûrement pas son professeur. Mais elle s'en fiche, Louve, poussant le bouchon de plus en plus loin. Elle se fiche de le froisser, d'aborder les sujets qui fâchent. Elle le cherche, le provoque, tourne autour de lui à la manière d'un animal en rut. Quelques murmures, des pas en avant, un petit en arrière, la rousse joue avec ses sentiments. Cédera-t-il aujourd'hui à la tentation incarnée ? Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il abandonne toute résistance face à la beauté de la Ziegfeld. Elle le traquera, oui, jusqu'à temps qu'il laisse de côté la raison pour que sa bestialité prenne le dessus. Il finira par se perdre, le professeur trop propre sur lui. Et ce sera avec elle... C'est presque un défi personnel qu'elle se lance, la belle, prête à lui faire goûter à l'interdit. Il redescend alors sur terre. Il ne devrait pas être là, et pourtant... Il l'a suivie jusqu'ici sans broncher, marchant derrière elle. En profitant certainement pour laisser ses yeux glisser le long de ses jambes. Elle les connaît par cœur, les hommes. Les hommes et leurs désirs, surtout la concernant. Avec lui pourtant, ce n'est pas vraiment la même chose. Elle a beau le mettre dans le même sac que les autres, il reste celui qui devrait avoir une certaine autorité sur elle... Mais depuis quand dompte-t-on une Ziegfeld ? Il veut s'en aller, une fois de plus. Lâche qu'il est. À chaque fois, il l'a elle, à portée de main. Il suffirait qu'il fasse deux pas devant lui, pour sentir la chaleur de la louve contre la sienne. « Tu ne peux pas partir sans la clé, Wolfgang. » C'est elle qui l'a, ne comptant certainement pas se démunir de ce qui le retient prisonnier avec elle. Un pas en arrière de la part du professeur, un pas en avant de la sienne. Elle ne le laissera pas s'échapper, pas cette fois. Elle veut la remporter, cette victoire... Parce qu'elle ne le laissera pas s'en aller une seconde fois, le fuyard. Ici, il est soumis à sa volonté, et personne ne peut entrer par inadvertance, comme dans l'amphithéâtre. De quoi a-t-il peur ? De céder à ses plus bas instincts ? Goûter à sa peau et ne plus savoir s'en passer ? C'est une probabilité. « Je suis extrêmement déçue de ta lâcheté. », siffle-t-elle alors. Elle l'est sans l'être, parce qu'elle l'avait déjà vu prendre ses jambes à son cou face à elle. Elle se rapproche encore. Dangereuse, sauvage. C'est sur son torse qu'elle pose sa main aux griffes acérées, sans délicatesse particulière. Brute comme si elle s'apprêtait à le plaquer contre le mur le plus proche. « Qu'est-ce tu veux vraiment ? », demande-t-elle, tout bas. Près de lui, son souffle chaud se mêle au sien. Elle, presque trop dévêtue, lui pas assez.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyMar 16 Fév - 21:48

L'étau se referme. La clé ? Où est la clé Wolf ? Ce n'est pas toi qui l'as. Une main se pose contre ton buste et tu as l'impression que ce geste seul suffit à te repousser jusqu'à la porte sur laquelle tes omoplates se collent. Le contact t'enflamme. Elle pourrait sentir ton cœur frapper sous tes côtes. Elle pourrait savoir à quel point tu vibres pour elle. Elle pourrait... glisser ses doigts pour défaire les premiers boutons... traverser cette chemise blanche... caresser ta peau qui brûle de désir pour elle. Combien de fois tes fantasmes ont été abrités par cette vue ? Cette vue-là exactement. Si proche, à un souffle de toi, elle te demande ce que tu veux. Toi le lâche, toi qui fuis la queue entre les jambes. Toi qui n'as pas le courage d'assumer tes pensées, ce que tu fais avec ta femme en pensant à une autre. Ce que tu dis à ton étudiante pour te donner une issue de secours alors que tu désires rester. Acculé au mur, tu demeures immobile. Une tête de plus que celle qui te fait face, et pourtant tu as du mal à maintenir ton regard dans le sien.

-- Je ne peux pas... faire ça...

Tu murmures, comme pour toi-même. Autour de ton annulaire brille encore ton alliance. Celle que tu trifouilles quelques fois par réflexe, sans te rappeler pour autant qu'elle te lie à quelqu'un pour toujours. Cet anneau est la preuve de ton engagement, de ta fidélité. D'une promesse que tu as faite il y a des années, tu ne sais plus combien. Jusqu'à ce que ton monde soit chamboulé par cette crinière de feu que tu rêves de toucher.

-- Je... Je suis marié Louve... Marié. Marié...

Parce que tu sais très bien pourquoi elle a choisi cet endroit pour vous enfermer à deux. Parce que le fortuné et le magnifique lui ressemblent. Parce la hauteur de ces murs renvoie à cet univers qu'elle pourrait ouvrir à toi si tu acceptais de venir à l'intérieur. Et cependant, ta dimension personnelle à toi, si fine et réduite, si banale et semblable à d'autres depuis tant d'années, ne pourrait te suffire à rejeter tout comme si de rien n'était, pour que tu ailles sauter à pieds joints dans l'inconnu. L'inconnu te fait peur. Te mortifie. La peur, toujours la peur. Tu as trente-trois ans. Et elle, combien ? Vingt ? Plus ? Moins ? Ta vie est faite, construite. Mais ces yeux bleus qui te regardent en ce moment te donnent envie de tout laisser tomber pour la rejoindre elle. Louve. La coïncidence entre vos prénoms te bouleverse, creuse les rides de la tristesse sur ton visage pris d'assaut par la gêne et l'appel à la chair tout à la fois.

-- S'il te plaît, Louve. L-laisse-moi... Je ne peux pas.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyMer 17 Fév - 20:19

Jamais elle ne le laisserait disposer de la clé comme il le souhaite, le professeur devenu proie. Pris au piège avec la rouquine, elle ne le libèrera pas tant qu'elle n'aura pas obtenu satisfaction. Serait-il malheureux de poser ses mains sur elle ? Sûrement pas. Son regard appelle sa chaire blanche et rosée, elle le sait. Elle est si proche de lui, Louve... Si proche qu'il peut sentir son souffle chaud et elle le sien, bientôt saccadé de désir. Mais de nouveau, il bégaie, le professeur. Mal à l'aise, en proie à sa raison et au peu de conscience qu'il lui reste. Insolente, elle soutient son regard, la belle, alors qu'il refuse, murmure, bégaie encore. Il ne peut pas, dit-il. Et elle... Elle a seulement envie de lui prouver qu'il peut. Qu'il sera libéré de son désir. Ou sûrement en redemandera-t-il encore, s'il faiblit face à elle. « Bien sûr que tu peux. », murmure-t-elle, presque douce. Trop douce. Avec elle, ça sent toujours le roussi, une tendresse soudaine. Sa main toujours contre son torse, il ne la repousse pas, non, mais se refuse de nouveau à elle. Semblant prendre l'alliance autour de son annulaire comme bouclier. Elle, elle n'en a que faire. Qu'il ne soit pas à elle, suscite d'autant plus le désir de la sirène qui ne le quitte toujours pas du regard. Louve sait que c'est pour elle que le professeur vibre de désir, et non pas pour une épouse bien trop fade. Bientôt trop vieille. S'il souhaite qu'elle le laisse, elle ne s'écarte toujours pas, la rouquine. Elle ne bouge pas d'un seul millimètre, son regard dans le sien. Comme si elle le suppliait, elle aussi. Elle pourrait employer des mots crus, déchirer ses vêtements comme une furie, mais non. C'est une autre stratégie qu'elle choisit. Alors, ses yeux s'embuent. Et très vite, ils pleurent des larmes de crocodile. Pour l'amadouer... Cet homme qui semble avoir un cœur bien plus pur, bien plus généreux que le sien. « Tu ne me trouves pas jolie, c'est ça ? », demande-t-elle, versant autant de larmes que sa mère le ferait sur un plateau de cinéma. Elle a appris de la meilleure, sans doute. Bonne comédienne depuis le berceau, sans doute, Louve a toujours su faire tourner son monde en bourrique. Passant du rire aux larmes pour servir ses propres intérêts. Mais comment pourrait-il le savoir, lui ? Quand elle s'effondre ainsi, quand elle semble rendre les armes face au seul homme qui ne la supplie pas pour qu'elle se donne à lui. Au contraire, il la prie de le laisser partir mais elle... Elle n'en a pas décidé ainsi. Alors elle continue son cinéma, Louve, se disant alors que pour le coup, sa mère serait très fière d'elle. « Je pensais que je te plaisais... Je pensais qu'on avait une chance, toi et moi. », souffle-t-elle, ne retenant même pas ses larmes. Passant une main dans sa chevelure de la couleur du diable.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyMer 17 Fév - 22:26

Le souvenir de ta femme continue de flotter dans cette pièce où tout semble t'échapper. Ce souvenir-là même qui te fait garder les pieds sur terre et te fait dire que ce n'est pas possible. Que tu ne peux pas. Mais il serait mentir de dire que tu ne veux pas : tu en meurs d'envie. Jusque dans tes entrailles qui vibrent pour elle, pour sa peau de louve. Pour ses crins rouges, pour ce regard enivrant qu'elle te lance. Tu trembles dans la maigreur de ta carcasse, tiraillé par l'envie de la posséder maintenant, et tes obligations qui t'appellent de l'autre côté de la porte. Ton bureau droit et carré. Ces milliers d'étudiants que tu ne connaitras jamais. Ces cintres dans ta penderie qui retiennent le même costume reproduit par mille fois pour que tu n'en manques jamais. Tes chaussures cirées et alignées. Le caractère millimétré de ta vie entière, ce schéma habituel qui te rassure, te réconforte. Et puis dans cet univers synchronisé sans bavure, sans excès, Louve est apparue. Une comète qui s'est écrasée sur ton monde ordonné, et que tu regardes maintenant, des larmes qui naissent aux bords de ses yeux bleus. Ton cœur se déchire en mille morceaux à l'entente de sa voix raillée par le chagrin. Aussitôt tes instincts de protecteur surgissent, te font lever les mains sans pour autant que tu n'oses les poser sur ses épaules.

-- Non... Non, ne pleure pas...

Ta figure fond de désarroi à l'idée de provoquer une peine chez celle que tu... Que tu aimes, disons-le. Elle balbutie alors qu'elle imaginait pouvoir construire quelque chose avec toi et cette révélation fait jaillir en toi une tristesse infinie. Et si tu avais manqué ta chance ? Et si... Et si ça aurait vraiment pu...? Toi et elle...? Mais... Elle ne sait rien de toi, pourquoi voudrait-elle...

-- E-excuse-moi, je ne voulais pas...

Et tu finis par oser. Hisser tes bras pour les refermer autour d'elle, l'amener contre toi. Son parfum te parvient comme jamais, harcèle ton odorat alors que tu enfouis ton visage quelque part au creux de ses cheveux. Ils sont... doux... Incroyablement doux... Et beaux... Alors que tu t'émeus sur cette proximité brutale, tu crains que ton geste ne soit malvenu, effronté, et pourtant ton étreinte ne se relâche pas. Ton myocarde s'embrase sous ta poitrine, les vibrations remontent presque jusqu'à tes oreilles alors qu'un réflexe de réconfort te fait caresser les pans de Louve que tes doigts accrochent.

-- Je... Tu es sublime... Ne dis jamais plus que... je ne te trouve pas jolie. C'est faux...
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyMer 17 Fév - 23:18

À l'image de sa mère, Louve aurait tout le talent pour devenir une excellente comédienne. Sur commande, elle se met à pleurer. Des larmes si grosses, si disproportionnées, pour celle qui ne ressent pas grand chose sinon le désir, l'envie de goûter à l'interdit. Marié et enseignant, n'importe quelle fille aurait reculé face à ces obstacles majeurs, mais elle, elle va au bout des choses. Elle manipule, fait de lui son pantin en prétendant ressentir de la tristesse. Et le piège, il se referme sur lui à mesure que les larmes coulent sur les joues de la belle. Il est bon, Wolfgang, alors elle profite de lui, de sa vulnérabilité face à ses yeux faussement embués. Trop bon pour ce monde, oui, il ne veut pas qu'elle pleure, s'en veut probablement d'avoir suscité une telle réaction chez elle... Elle, elle en joue. Vile créature qui utilise sa beauté, son influence sur cet homme, si faible face à elle. Il s'excuse, platement, enroulant enfin ses bras autour de son corps. Il n'est pas l'homme à la carrure la plus imposante, Wolfgang, mais il la dépasse tout de même d'une tête. Personne ne l'a jamais tenue ainsi, Louve, avec douceur. Parce que tout ce qu'elle inspire, c'est la bestialité, la provoquant elle-même. Mais lui, il est différent... Tenté par l'idée d'être infidèle à sa femme, il lutte pourtant, de toutes ses forces, et avec elle, il se montre bienveillant. Ça ne fait définitivement pas partie du vocabulaire de la rouquine. Il vient enfouir son visage dans ses cheveux soyeux, et elle aussi, elle enroule ses bras autour de lui, en profitant pour se coller contre son corps. Poitrine contre son torse, tandis qu'il ne desserre toujours pas son étreinte. Il reprend la parole, lui assurant qu'il la trouve sublime, et Louve perçoit la sincérité dans sa voix. Elle n'a nul besoin d'être rassurée sur sa beauté, et pourtant, elle essuie ses larmes, qui miraculeusement, ne coulent plus le long de ses joues. Mouillant probablement au passage les vêtements du trentenaire. « Merci, Wolfgang. », murmure-t-elle contre lui, bougeant légèrement pour venir déposer un baiser dans son cou, puis un autre. Promenant finalement ses lèvres le long de sa jugulaire. Le serrant contre elle, avec un peu plus de puissance. Et elle remonte, le long de sa mâchoire, venant finalement trouver les lèvres du professeur, y pressant les siennes. Possessive, plus sauvage. Elle s'en empare, encore et encore, le désir grimpant en flèche dans son bas-ventre. Son corps contre le sien. Sa main qui s'aventure sous sa chemise, l'autre dans ses cheveux qu'elle agrippe.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyJeu 18 Fév - 9:59

C'est comme une poupée de porcelaine que tu retiendrais contre toi. Fragile, sensible, magnifique et irréelle. Tu resserres la boucle de ton étreinte bien malgré toi, sentant grandir ton besoin viscéral de l'avoir au plus près. Alors que tu sais tes mains d'office vouloir gagner davantage de terrain, des baisers inattendus viennent parcourir ta carotide pour remonter jusqu'à la naissance de ta mâchoire. Ton pouls s'accélère, alerté par cette ascension, et tu te sais déjà fondre lorsqu'un goût sucré vient glisser sur tes lèvres. C'est toute ta chair qui frissonne Wolfgang, enflammée par ce rêve qui se réalise. Par son odeur qui t'englobe, sa peau tendre qui frictionne doucement contre toi. Ton costume qui te donne l'impression de porter trop de choses tout à coup, et tes mains, enfin viennent explorer ces parcelles qui t'étaient défendues jusqu'alors. Tu renonces à la raison, les paupières qui se ferment, répondant de toute ton âme dans ce baiser salvateur. La détresse de ton amour te donne des airs d'amant maudit, si amoureux de sa belle qui lui a été refusée tout ce temps. Joues que tu encadres de tes paumes. Ses hanches aux courbes que tu as toujours imaginées et que tes doigts pétrissent langoureusement, avant de se hisser à l'arrière. Jupe trop courte qui t'invite à aller voir ce qu'il s'y passe, mais tu ne franchis pas la limite du haut de sa croupe, encore trop pudique. Ses seins écrasés contre ton buste et que tu masses tendrement de ta main droite, l'autre occupée à maintenir ta dulcinée contre toi. Il te faut rompre ton union avec elle, le temps de reprendre ton souffle. Ton attention se porte à ses yeux dont les larmes semblent s'être évaporées, comme si elles n'avaient jamais été là. Tu sais que c'est mal ce que tu fais, terriblement mal. Dangereux. Pourtant, tu ne saurais dissimuler la réaction spontanée de ton anatomie qui presse insidieusement au creux de son bassin. Si d'ordinaire tu en aurais été affreusement honteux, le désir d'assumer ton érection te fait reprendre cette valse contre ses lèvres.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyVen 19 Fév - 18:40

Des larmes de crocodile pour mieux l'attendrir. Pour mieux servir son dessein tentateur... Louve n'a pas de limite. Personne n'est supposé lui dire non, et surtout pas lui. Si souvent, il s'est trahi seul. Par son bégaiement, sa manière de la regarder, ou encore, la façon dont son corps réagit tout seul, de lui-même. Et pour cela, la rouquine n'a même pas besoin d'employer les grands moyens, comme si son influence sur lui était naturelle, finalement. Comme si son aura opérait systématiquement sur sa personne. En un claquement de doigts, elle fait disparaître les larmes, pour déposer des baisers enflammés sur le contour de son visage, avant de capturer ses lèvres. Sauvage et sensuelle à la fois, son corps plaqué contre le sien. Le désir fou dans le bas-ventre. La sensation grisante qu'il ne peut pas lui résister. Les mains de l'homme se font alors plus aventurières, glissant sur sa peau largement découverte. Sur ses joues, puis sur ses hanches, et à l'arrière de son corps. Elle l'envoûte et provoque ensuite une réelle frénésie du toucher. Et enfin, c'est son sein qu'il vient masser, palper. Les mamelons de la belle qui se dressent immédiatement à son contact. Sensation de chaleur près des tempes, puis tout le long de son corps. Son épiderme qui le réclame, qui n'attend que lui. Elle le désire partout, comme si deux mains ne suffisaient pas pour qu'il la touche, à chaque endroit qu'elle le souhaiterait. Un peu plus encore, elle se colle contre lui, et son corps se presse, ondule déjà de plaisir contre le sien. Quelques secondes, il capte son regard, mettant malheureusement fin à la danse de leurs langues qui s'emmêlaient et se démêlaient à l'infini. Carnassière, elle lui adresse un sourire, avant qu'il ne vienne de nouveau capturer ses lèvres. Protubérance au niveau de son entrejambe, se pressant contre elle. Urgence qui s'empare de son corps à lui, comme du sien. Elle qui exagère le mouvement de son corps contre lui, et cette partie si sensible de son anatomie, avant de le pousser brusquement. D'un geste habile, elle retire son haut, dévoilant alors sa poitrine, encore enfermé dans un carcan de dentelle d'un rouge vif. Le carcan dont elle se débarrasse de la même manière, s'emparant des mains du professeur pour qu'il presse ses seins entre ses mains. Impatients aussi de savourer le contact de sa langue autour de la partie rosée. Peut-être même ses dents si seulement il ose. Elle, en tout cas, elle ose glisser ses doigts entre le tissu et la peau du professeur. Caressant sa virilité avec envie, qu'elle n'aspire qu'à sentir, toujours plus près d'elle... En elle, avec puissance. Seins pointants contre ses mains. Feu tout droit venu des enfers entre ses cuisses.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptySam 20 Fév - 14:20

Petit à petit ta pudeur s'effeuille, ces nombreuses chaînes dont tu t'es affublées avec le temps comme autant de fardeaux acceptés sans rechigner. Lever les bras pour caresser les cieux te semble alors plus facile, libérés de leurs poids invisibles, c'est d'autant plus vrai lorsque tes caresses s'intensifient contre cette poitrine dont la fine dentelle laisse entrevoir la peau. Tes baisers fondent contre la bouche rosée qui te sourit, saveur sucrée qui glisse, t'injecte un bonheur sans nom et te revitalise comme jamais ta femme n'a su le faire depuis une éternité. Regain de jeunesse qui t'anime et fait briller ton regard contemplatif devant Louve qui se dévoile, seins nus. Épaté par ces formes divines que tu découvres enfin, tes attouchements reprennent de plus belle, pétrissent tendrement la peau, soupèsent ces attributs magnifiques avant d'en harceler délicieusement les mamelons du bout des index. Il y a quelque chose de religieux dans l'amour que tu éprouves, dans cette verve qui te fait progressivement éclore à travers cette étreinte charnelle où ta bien-aimée glisse une caresse jusqu'au lieu interdit qui t'a été si pénible ces derniers mois. Elle plonge, écarte les tissus, atteint ta chair la plus sensible et vient se saisir de cette vulnérabilité gorgée qui palpite pour elle. Le geste fait poindre un soupir d'aise au bord de tes lèvres qui échouent un peu plus auprès d'elle alors que tes yeux papillonnent, cherchent un endroit où se poser dans tout ce fastueux qui vous encercle. Rendu muet par un désir qui prend toute la place, mêlé à ta protégée tu te meus comme c'est possible de le faire jusqu'au lit dont les draps se creusent pour accueillir vos masses conjuguées. On ne t'a pas vu si téméraire depuis bien longtemps Wolfgang et en dehors de ta femme à une lointaine époque peut-être même que personne ne pourrait témoigner de l'engagement que tu mets lorsqu'il s'agit de faire l'amour. Ta silhouette surplombe celle de la louve rouge, ton ombre qui la dévore déjà alors que tu fonds à nouveau t'emparer de ces lippes qui t'obsèdent. À l'aveugle tu pousses sur tes talons pour te délester de tes chausses, les premiers boutons de ta chemise sautent mais tu n'as pas le temps d'en retirer les autres ; le tableau nu qui s'offre à tes yeux te possède, attire ton toucher qui ne peut se passer de cette peau chaude et diaphane. La cascade de tes baisers traverse le creux du cou, les clavicules, et enfin ton affection se dépose sur ces monticules féminins. Tes coups de langue en humidifient les sommets, durcis par tes assauts. Alors que tu tètes, avide, tes mains ne restent pas inactives et s'en vont frayer leur chemin des hanches jusqu'aux cuisses, des cuisses jusqu'à l'intérieur. Volants de jupe traversés sans honte aucune, tu goûtes à un premier élan de chaleur alors que tes phalanges se faufilent entre deux parois brûlantes et trempées.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptySam 20 Fév - 16:00

Quand les tissus superficiels qui couvraient sa poitrine tombent enfin, elle lit dans son regard plus de désir que dans aucun autre. Regard brûlant, hurlant tout ce qu'il aimerait pouvoir faire de son corps qu'elle lui offre, sans retenue. Seins nus, offerts à ses mains exploratrices, qui les touchent, de toutes les manières. Touchers divins, ne cessant de faire pointer sa poitrine délicate. Peau blanche, couverte de jolies tâches de rousseur qui semblent rougir davantage à son contact. Des milliers de pores de peau qui réclament son attention. Ses index qui les touchent, superficiellement, puis avec un peu plus d'entrain, là où la belle n'hésite aucunement à plonger une main entière contre ce membre qui n'attend qu'elle... Que de se plonger entre ses cuisses. Pour la sentir vibrer toute entière contre lui. Quand elle se saisit de sa verge, la belle, les barrières ne cessent de s'écrouler. Ensemble, ils détruisent les murs de l'interdit... Et c'est dans un soupir de quasi-soulagement qu'il exprime son plaisir, le professeur. L'instant d'après, la louve se laisse guider jusqu'au lit qui accueillent leurs corps brûlants de désir. Alors, il vient au-dessus d'elle, s'offrant, se cambrant pour lui, pour qu'il admire... Pour qu'il la comble au creux des draps de soie. Les baisers qu'elle lui donne, la belle, se font plus possessifs, plus sauvages. Et bientôt, les lèvres du professeur se dirigent dans son cou, puis à la naissance de sa poitrine... Jusque sur ses mamelons, rougis par le désir qu'elle éprouve. La langue de l'homme qui tourne autour, de la même manière que les leurs s'entremêlaient, quelques secondes plus tôt. Divines caresses, lèvres s'occupant d'un téton, puis de l'autre, comme elle le souhaitait. Et la main de l'homme se fait plus aventurière encore, se glissant entre ses chaires brûlantes. Arrachant un soupir aux lèvres de la belle qui s'abandonne... Dont le corps se tortille de plaisir. Ses cuisses blanches qui s'écartent, lui laissant tout le loisir d'explorer ses chaires. Sa poitrine qu'il ne délaisse toujours pas... Elle est en feu, Louve, l'incitant à continuer d'une main posée derrière sa nuque, ses doigts qui s'y crispent, et sa bouche laissant échapper des soupirs de plaisir. Et, brutalement, elle inverse la tendance, le repoussant pour prendre le dessus. Air de défi dans le regard, elle ne quitte pas les yeux du professeur quand elle arrache les boutons de sa chemise, qu'elle le presse à retirer. Ni quand ses mains descendent le long de son torse, s'acharnant sur la fermeture de son pantalon dont elle le débarrasse. Cherchant l'objet de toutes ses convoitises. Le long de ses jambes, elle fait également glisser son boxer, dans l'urgence. Théâtrale, elle garde le meilleur pour la fin, descendant la fermeture de sa jupe qu'elle jette dans un coin de la pièce. Dernier dessous de dentelle qui subsiste... Si gênant, désormais. Lentement, elle le fait glisser le long de son bassin, puis de ses cuisses, puis l'arrache. En tenue d'Eve, la belle vient plaquer son corps contre le sien, en tenue d'Adam. Contre lui, elle fait glisser sa poitrine, et son bassin, déposant des baisers dans son cou, avant d'attraper ses lèvres entre ses dents. Faisant monter la température, jusqu'à temps qu'il ne décide d'unir leurs corps.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptySam 20 Fév - 18:01

Le costume bleu à terre. Masse informe étouffée sur le carrelage brillant alors que tes épaules nues se soulèvent au-dessus de ta nymphe. La dernière fois qu'on t'a vu si décoiffé Wolfgang c'était probablement dans une autre vie. Tes crins châtains qui labourent ton visage de mille cicatrices, défaits et ébouriffés sous les encouragement de ta déesse à la peau d'albâtre. Pour elle tu fais reluire chaque pan qui la recouvre, chaque angle et chaque courbe. Un air de chagrin te voile le visage lorsqu'une bascule te fait lâcher ce sein auquel tes lèvres étaient si vigoureusement accrochées. Tes succions cessent et alors les rôles s'inversent : la louve fait de toi son siège le plus royal, cuisses écartées autour de tes flancs. Chute des seins sur son buste fin et blanc, le relief visible de ses clavicules en virgule, l'esquisse subtile de ses épaules, ondulation des hanches aux creux limpides. Et son écrin le plus intime, apparent, hissé au-dessus de ton plaisir dressé. Frictions délicieuses des peaux entre elles et de ces boutons de chair qui creusent deux sillons sur ton torse avant de se redresser pour chatouiller un air chargé d'érotisme. La respiration hachée qui soulève ta poitrine te fait mettre plusieurs secondes à articuler.

-- Tu es magnifique.

Et c'est même la plus belle femme qui t'ait été donné de voir. Si belle... et si jeune. Tes entrailles frissonnent à l'idée d'être au plus près de cette fleur en pleine éclosion alors que tes paumes se hissent à hauteur de sa taille pour maintenir droit votre équilibre fragile. L'invitation est on ne peut plus claire, elle choisit le moment pour s'abattre sur toi. C'est elle qui a le contrôle sur votre drôle de danse après tout. Depuis le début, l'instant même où son parfum entêtant t'est parvenu, tu n'as eu qu'une seule envie, celle de la posséder à jamais. Et que tu meurs dans cette étreinte abrasive et sensuelle, pourvu que son feu te dévore.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptySam 20 Fév - 18:53

En tenues d'Adam et d'Eve, enfin, ils assouvissent le désir qu'ils ont l'un pour l'autre. Fascination du professeur, goût pour l'interdit de la belle, c'est dans des draps de soie qu'ils se donnent mutuellement du plaisir. Enfin... Dans un premier temps, c'est plutôt lui qui se dévoue au plaisir de la rouquine. Partout, il essaye de l'être, posant ses lèvres sur une de ses zones les plus érogènes, capturant la partie pigmentée de ses seins. Main intrépide entre ses cuisses, avant que la belle n'inverse les rôles. De toute sa sensualité, elle le domine, jouant de l'orientation de son corps pour sentir, contre elle, son membre dressé pour elle. Elle se sait divine, Louve, et avec lui, l'utilise à outrance. Le regard du professeur qui glisse de ses épaules, à ses seins, à ses hanches... À enfin, le symbole même de sa féminité. Buste contre buste, bassin contre bassin, la tension entre les deux être s'intensifient. L'air lui-même trahirait l'envie qu'ils ont, l'un de l'autre. Sur son torse à lui aussi, les deux boutons pigmentés s'érigent. Et alors, il brise le silence fait de soupirs et de froissement de draps, lui disant combien elle est belle. Des mots dont elle ne se lasse jamais, qui décuplent son ego comme l'envie terrible qu'elle a de s'emparer du corps du trentenaire. Louve se contente alors d'un sourire ravageur, et d'un mouvement de bassin, unit son corps à celui du professeur. Parfaitement compatibles, c'est un soupir de plaisir qui sort de la bouche rosée de la rouquine. Les mains de l'homme qui la soutiennent par la taille, elle en contrôle... Elle mène la danse, Louve, comme toujours. Supérieure, presque hautaine dans la manière qu'elle a de faire ce qu'elle désire de plus. Si bien qu'elle contrôle même ses mains sur son corps, finalement, les arrachant à sa taille pour les poser sur ses fesses. Danse sensuelle au-dessus de lui, jusqu'à temps que son plaisir jaillisse en elle. D'un geste, elle le fait se redresser, pour que leurs bustes se collent, se heurtent... Pour capturer ses lèvres avec passion. Pour savourer davantage encore ce goût d'interdit qui la fait vibrer, animant en elle un feu nouveau.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptySam 20 Fév - 19:43

Peut-être est-ce le manque. Peut-être est-ce l'ennui de ta vie morne de trois décennies qui a fait se retrancher tes instincts primitifs dans les tréfonds de ta chair silencieuse. Peut-être est-ce le cadeau de ton étudiante nue juchée au-dessus de toi qui te provoque une épiphanie alors que tes paumes sont reconduites sur sa croupe. Peut-être est-ce simplement ton amour aveugle pour elle qui fait vibrer chaque cellule de ton corps. Ou bien... peut-être est-ce le sentiment d'oser te salir profondément jusqu'à la moelle qui t'attire autant dans le creux de ces draps assoupis sous votre poids.

Ta mâchoire se crispe alors qu'une intrusion enrobe progressivement ta virilité tendue. La flambée de bien-être qui en découle t'arrache tes grondements les plus bestiaux. Tu quittes ta peau d'homme bien élevé pour revêtir une apparence saccagée par le désir et vos corps en pleines épousailles. Feu de ses reins qui consume les tiens. Redressé jusqu'à elle tu fais taire les soupirs derrière la fermeture stricte de vos lèvres scellées entre elles. Paupières fermées, tes caressent s'enfoncent dans les deux masses charnues qui s'agitent sur ton membre pris en étau dans la chaleur féminine. Les sensations vrillent tes nerfs, fourmillent sous ta peau. Tu l'appelles, ta jolie, entre deux baisers rompus. Avant de reprendre la course, entraîné par le rythme qu'elle impose. Obéissant et énergique, tu t'exécutes, réponds à ses ordres qui n'ont pas de mots. Ta dévotion est belle Wolfgang. Tes maillons semblent s'étioler à vue d'œil, rognés par le feu émanant de vos corps réunis. À la fin de ce baiser ton museau se fond au creux de son cou, poussant tes rugissements rauques dans cette voûte parfumée. Louve s'élève et puis retombe, répétant cet enchaînement indéfiniment jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible d'y survivre. Tes bras l'encerclent et nouent autour d'elle une étreinte possessive qui fait s'écraser ses seins contre ton buste. L'expression qui naît sur ton visage est le bonheur. Un presque sourire de reconnaissance s'élève à l'ombre de tes lèvres alors que tes reins frappent vers le haut, aidant ta divinité à rejoindre ses cieux. Et, bientôt, tes efforts sont récompensés. Rempli d'une liesse indescriptible tu grognes ta félicité de concert avec une dernière impulsion qui te paralyse un court instant. Court et intense, fantastique, apothéose qui secoue chaque parcelle de ton existence, foudroie tes synapses d'une joie inouïe, alors que le fruit de ton péché se répand au plus profond de ta moitié dont le prénom roule sur tes lèvres.
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MessageSujet: Re: beast / tw: sexe beast / tw: sexe EmptyDim 21 Fév - 18:34

La louve, comme toujours, c'est elle qui mène la danse. Totalement nue, seulement habillée de cette crinière rousse qui s'agite au rythme des assauts, la belle se laisse aller dans les bras de cet homme qui n'aurait jamais dû la toucher. Et pourtant, elle a su arriver à ses fins, la belle, jouant assez le comédie pour le convaincre, en quelques larmes, en quelques doutes en sa confiance en elle... Alors qu'elle sait qu'il n'est pas le seul dont elle suscite le désir. Il y en a tant, qui aimeraient agripper leurs mains sur ses fesses comme lui le fait. Y planter leurs griffes pour mieux avoir l'impression de la posséder. Pourtant, c'est elle qui s'empare d'eux, de leurs corps qu'elle utilise pour assouvir ses propres désirs. Elle contrôle, oui, comme là, à ce moment précis. Le guidant, variant l'allure pour mieux se satisfaire contre lui, dont les mains pressent son postérieur. En équilibre précaire, c'est au buste de l'homme qu'elle s'accroche, la belle, l'ayant contraint à se redresser. Buste contre buste, bouche contre bouche. Sa poitrine qui s'entrechoque avec son torse. Entre deux baisers enflammés, elle l'entend, Wolfgang. Prononçant son prénom, qui ne quittera sûrement plus jamais ses lèvres. Dans ses rêves, il l'appellera encore. Plus qu'avant, elle le sait. Dans le cou de la belle, l'homme étouffe ses grognements. Plus bestial qu'elle n'aurait plus le croire, avec son allure bien trop sage à son goût. Les cheveux ébouriffés, la sueur sur son épiderme... Lui, si propre sur lui, elle en a fait un animal, au même titre qu'elle. Elle, elle gémit contre lui, s’accrochant un peu plus à cet homme qui la maintient dans ses bras. donnant lui aussi de sa personne pour la combler. Pressé contre elle, qui chaque seconde, s'agrippe davantage. Vacillant sous ses coups de rein... Danse endiablée faisant jaillir le feu en elle. Vague de chaleur, dans tout son corps, dans tous ses membres, mais surtout entre ses cuisses. Là où il se trouve toujours, si à l'aise entre ses chaires rougies par l'extase. Louve qui finalement, explose de plaisir. Tout son être qui se tend, se rejetant vers l'arrière, poitrine en évidence, cou offert à ses lèvres. Hurlement de Louve, envahissant la pièce, alors qu'il assène le dernier coup de rein. Qu'importe qu'on les entende dans la chambre voisine, qu'on écoute à leur porte pour vivre ce moment par procuration. Elle se laisse aller, s'abandonne, alors que lui aussi, atteint l'extase... Vague de plaisir qui se répand en elle, et son prénom, prononcé une dernière fois, avant qu'elle ne se détache pour se laisser retomber sur les draps de soie. À bout de souffle, elle reprend ses esprits, la belle, parcourue d'un frisson. Une sensation de froid qui remplace la chaleur de leur étreinte. Alors, elle l'attire à elle, de biais laissant son buste reposer sur son torse. Elle cherche à capter son regard, la belle, et dans un murmure suave, lui dit, « J'ai envie de recommencer. » Dans ses yeux, il peut probablement lire son envie. Celle qui est quasiment toujours là, qui l'obsède, même si ce n'est souvent ni le lieu ni le moment. « T'as le droit de tout faire, Wolfgang. », murmure-t-elle, d'une caresse sur sa peau encore chaude, ouverte à tout... À tous ses fantasmes inassouvis.
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