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in the rich man's world - bertolt


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: in the rich man's world - bertolt in the rich man's world - bertolt EmptyMar 16 Fév - 19:37

« Je rejoins une amie au centre-ville pour la soirée. Le repas de ce soir est dans le réfrigérateur. » Maxwell relève la tête sur sa femme, appuyée contre l'encadrement de la porte, alors qu'elle semble un peu soucieuse et que la tourmente rend chacun de ses traits plus sombres, plus stricts aussi. « Tu devrais te reposer un peu. » Le reproche est à peine voilé et Maxwell pose ses lunettes sur son bureau avant de glisser ses paumes contre son visage. Lentement, il se relève pour la rejoindre, dépose un baiser sur sa joue et tourne finalement les talons pour retrouver sa chaise, abandonne derrière lui sa femme, visiblement parée pour une sortie. « J'ai encore du travail. » Elle préfère ne rien dire et disparait dans le couloir, laissant son mari seul devant l'ordinateur, face à ses pensées. Plusieurs courriels se trouvent désormais en attente de réponse et Maxwell soupire avant de s'y mettre, lunettes à nouveau posées sur son nez, sourcils légèrement froncés.

Le temps s'étiole à une vitesse folle et c'est la sonnette de l'entrée qui le sort de ses réflexions et qui le fait sursauter. Quelle âme peut bien venir le bousculer à une heure aussi tardive ?

Long soupir qui se consomme sur une nouvelle agression sensorielle lorsque la sonnette retentit de nouveau, mais cette fois, Maxwell se relève et rejoint rapidement celui qui se trouve devant la porte, celui à qui il aurait dû parler bien avant. Bertolt. Quelques jours auparavant, Maxwell Ziegfeld a placé une demande afin de transférer les fonds de ses hôtels au sein d'une autre banque. Par manque de confiance, mais aussi par manque de transparence de la part de sa banque actuelle, qui appartient à son neveu. Si Maxwell a préféré ne pas prévenir Bertolt de sa trahison, c'est parce qu'il était persuadé que le fils de sa soeur n'apprécierait pas la manoeuvre, mais il aurait dû se douter que tout finit toujours par se savoir et que ce n'était qu'une question de temps avant que son neveu se retrouve sur le pas de sa porte afin de plaider sa cause.

« Bertolt. » lance-t-il avec un léger signe de la tête en guise de bonjour alors qu'il recule de quelques pas pour lui permettre d'avancée au sein de la demeure. « Que me vaut le plaisir de ta visite à une heure pareille ? Attends, laisse-moi réfléchir. » ajoute-t-il finalement alors qu'il croise les bras et qu'il fait mine de réfléchir. « Tu as appris pour le transfert. » Bien sûr qu'il a appris pour le transfert. Rien d'autre n'est suffisamment important pour obliger l'aîné de Narcissa à se déplacer en personne pour venir le retrouver, pas même un décès. Un appel téléphonique aurait suffit pour lui apprendre la mort d'un membre de la famille, mais plusieurs milliards sont en jeu au sein de cette transaction, ce qui suffit à attirer rapidement l'attention de celui qui a repris les rênes de l'entreprise.

Un long soupir quitte les lèvres de Maxwell alors qu'il pose les yeux sur son neveu et qu'il l'invite à le suivre jusqu'au salon qui, longtemps, a été interdit d'accès aux enfants.

« Je t'offre quelque chose à boire ? Les mauvaise nouvelles passent mieux avec un trait de whisky. » propose-t-il alors qu'il se dirige vers le bar qui se trouve au fond de la pièce. La lumière, tamisée, rend l'endroit moins agressant, plus intime et apaisant, même si les discussions qui s'y tiennent contrastent souvent avec l'ambiance désirée du salon.  
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MessageSujet: Re: in the rich man's world - bertolt in the rich man's world - bertolt EmptyDim 21 Fév - 0:52

bertolt&maxwell / février 2021
Money, money, money, must be funny in the rich man's world. Money, money, money, allways sunn, in the rich man's world. (money money money)

C’est une voiture aux allures de corbillard qui se gare ce jour là, juste devant la demeure de la dernière branche des Ziegfeld. La silhouette derrière les vitres teintées de l’arrière, soigneusement dirigée par son chauffeur, demeure immobile un instant, comme si elle s’arrimait pour penser. C’est presque si son soupir ne venait pas un peu coller à la vitre sombre qui n’en fait distinguer que les traits fins, presque maigres, toujours avec ce physique maladif qui ne l’a jamais réellement quitté. La portière s’ouvre finalement, élégamment retenue par le chauffeur tout juste descendu, baissant soigneusement les yeux alors que la silhouette du jeune premier apparaît enfin, longue et fuselée dans un pardessus couleur aile de corbeau qui ne lui dévoile pas même les genoux. Le regard acier de Bertolt Ziegfeld toise soigneusement la demeure de son oncle, plissant un peu les yeux sous la force d’un soleil hiémal, dont la lumière blanche semble plus perçante que jamais. Le banquier semble être de la race de ceux qui ne s’y exposent jamais vraiment, sa peau opaline trahissant son affliction face au moindre rayon et appuyant un peu plus son apparence souffreteuse.

Un soupir lui échappe. Lorsque le patron de la banque même se déplace pour parler affaire, cela ne peut présager qu’une excellente ou terrible nouvelle, et Bertolt portait ses boutons de manchette en argent - ceux des mauvais jours. Une main glisse jusqu’à sa poche tandis qu’il s’approche de la sonnette. Les pupilles détaillent soigneusement le lettrage doré affichant le nom illustre qu’il a l’honneur de partager. La famille est un business comme un autre et Bertolt n’avait guère de quoi y placer le moindre sentiment. En nouveau patriarche, il avait mené sa branche jusqu’aux rives du Styx sans le moindre remord, y plongeant ses mains déjà rongées par les crimes et les désolations. Tâchées à vie, mais pourtant toujours soigneusement gantées de cuir, l’élégant Bertolt échappait au prix de ses crimes par la délicieuse agilité du dameret. « Bonjour mon oncle. » Lance l’ainé de la branche de Narcissa, les yeux encore emprunts du bleu glacial de sa mère, mordante et conquérante, plus brûlante que froide, pourtant impénétrable. Il ne prend même pas la peine de répondre à la soigneuse coquetterie de l’oncle faussement surpris. Tous deux savaient pertinemment ce qui amenait un Bertolt harassé jusqu’aux portes d’un parent bienfaiteur. Lentement, il le suit jusqu’au salon. La demeure, malgré les années, avait conservé ce même sentiment d’interdit auquel Bertolt seulement dérogeait. Car longtemps lourdement handicapé, dans un fauteuil ou les pieds tristement engoncés dans des drôles de béquilles en fer forgé, l’héritier estropié avait accédé aux coussins les plus moelleux. On l’oubliait bientôt, dans la discrétion de sa bouche jamais animée, de ses yeux qui voyaient tout sans même qu’on ne le voit. En quoi pourrait-on le moins du monde s’inquiéter de l’observation silencieux de l’enfant voué à mourir ? Il faut dire que s’il y avait bien une chose auquel aucun Ziegfeld n’aurait pu penser, c’est que Bertolt finalement vivrait. « Juste un fond, si vous m’accompagnez. » Lance-t-il à la vue du liquide ambré qui s’écoule bientôt dans le verre entre ses doigts. Lui, vient s’installer soigneusement sur le canapé, tandis que sa paume vient bientôt saisir le verre tendu, sans le porter à ses lèvres tout à fait. « Je ne comprends pas, je dois dire, mon oncle. » La même nomination depuis des années, la même prononcée par tous les marmots mal réveillés. Lorsqu’il s’agissait de convaincre, Bertolt brillait. Et il s’agissait d’insister sur les détails. « J’ai évidement tenu à me déplacer en personne en apprenant que vous cherchiez à reprendre vos fonds. » Il fouille dans sa poche pour en sortir ses cigarettes. L’une d’elle vient se glisser jusqu’à ses lèvres, avant que le feu ne jaillisse du briquet tout juste dégainé. « C’est vous qui aviez proposé de placer vos fonds au sein de la Ziegfield’s Private. Il me semble même qu’il s’agissait d’un gage de bonne foi quant à votre volonté de réunir les branches. » L’oeil qui croise celui de l’ainé, enfin. « Dois-je donc entendre ce geste comme la volonté d’une rupture avec notre branche ? Vous nous abandonnez ? » Et dans les derniers mots, le suc, la substantifique moelle : le ton défait de l’adolescent injustement et tragiquement brisé par ceux du même sang.
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