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midnight city ((lou&adele)) #2


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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Lou Abellard
while she waltzes with ghosts
i can feel what went wrong
Lou Abellard
∴ Pseudo : pattenrond
∴ Faceclaim : george hard
∴ Merci à : jamesandthemoon
∴ Dédoublement(s) : afsaneh esmaeili et achilles sterling
∴ Âge : vingt-deux ans (gemini bitch)
∴ Mood : midnight city ((lou&adele)) #2 6dbae5db9343e03de0490615db7fdb61
∴ Pronom inrp : elle en premier maintenant
∴ Occupation : le corps qui s'exerce tous les jours pour retrouver la force des premiers jours, danseur de ballet et assistant professeur pour les cours au conservatoire quand il n'est pas en arrêt
∴ A Exeter depuis : ses deux ans, arrivé en angleterre il y a dix-neuf ans.
∴ Statut : en couple papillon, vient puis disparaît. il tient à lui, malgré les addictions
∴ Géolocalisation : st sidwells, colocation d'artistes naufragés
∴ Vice : la morphine rencontrée très jeune comme solution à toutes ses douleurs et ses peines, toxicomanie diagnostiquée, et kleptomanie qui se soigne depuis quelques années
∴ Triggers, refuse de jouer : putophobie (discriminations ou insultes envers les travailleurs.euses du sexe), apologie de relations malsaines/viols
∴ Triggers Warnings : validisme internalisé, toxicomanie, addictions, troubles du comportement alimentaire, mauvais rapports au corps en général.
∴ Posts : 188
∴Arrivé le : 16/02/2021
MessageSujet: midnight city ((lou&adele)) #2 midnight city ((lou&adele)) #2 EmptyMar 16 Fév - 19:35

cw dismorphophobie dans le deuxième paragraphe.





midnight city

feat. @adèle blanchard


la reprise s'est faite difficilement. envie de se lancer à la barre avec les autres, mais trop fragile, et c'est difficile de l'ignorer. les étirements sont rapidement expédiés, rien perdu de sa souplesse habituelle, c'est plus sa force qui vient à lui manquer. plus rien dans les jambes, lou le sait, alors qu'il tente les chorégraphies qui le portaient avant, même une heure plus tard, pas moyen de réveiller ses genoux engourdis. sûrement que les antidouleurs y sont pour quelque chose, et que ce n'est pas pire que de connaître ce que son corps pensait vraiment de sa reprise, mais une drôle d'impression quand même, il fallait le remarquer. seul.e dans la salle, pas de possibilité de s'entraîner avec des personnes qui jaseraient pendant la soirée entière de la perte de ses moyens, alors que tout le monde s'en doutait déjà en soi. il ne serait rien pour ce semestre, à peine assistant professeur, certainement pas de place dans la moindre audition, deuil déjà fait dès le début du mois de janvier. s'accroche à la carrière en tentant de se promettre qu'elle n'est pas déjà brisée. le problème, c'est que pour se remettre, il faut connaître la cause, et que chacun de ses médecins l'ignoraient. trop de travail, problèmes de croissance, trop grande sensibilité, mensonges, tout avait été plus ou moins dit, et aucune solution trouvée. autant ne plus en parler, leçon apprise, quatre mois d'absence pour ne pas être remis.e le moins du monde, complète inutilité.

regard dans le miroir en quittant la salle, les cheveux sont relevés en chignon par habitude, mais plus l'impression d'être un clown en ce moment plus qu'une danseuse comme l'enfant l'aurait rêvé avant. impulsion tout juste freinée de juste les arracher, choper une tondeuse, tout retirer, juste pour se punir de l'air aussi stupide qu'iel se donnait. les joues définitivement moins rondes qu'avant, mais l'air bouffi tout de même, les joues rouges par l'essoufflement, quasi rien fait pourtant. le dixième de ce qui était possible en juillet, le froid qui n'a jamais été bon pour lou, iel le savait, mais certainement pas à ce point avant. lèvres mordues alors que le danseur s'observe un peu plus longtemps, s'analyse tout entier comme si c'était la première fois sous ce jour, comme si son corps n'était plus le sien en ce moment, qu'iel se rendait compte qu'on venait de l'échanger. puis lui qui s'abaisse pour saisir son sac un peu plus bas, toujours en tentant de fixer le miroir, et disparaît de la pièce comme si son propre ego ne venait pas de l'agresser. avant de tomber sur adèle, grosse surprise, certainement pas quelque chose que lou attendait. tu as besoin de quelque chose, tu cherches quelqu'un?, qu'il demande, pas besoin de l'agresser sur ses absences comme avant, au moins quelque chose qu'iel avait appris le semestre dernier. le bâtiment a pas trop changé, juste la trésorerie a été inversée avec le bureau des admissions parce que les étages n'avaient aucun sens et que matthew utilise un fauteuil maintenant, mais tout est resté pareil sinon, comme ces quinze dernières années.

codage par aqua, pic par thestral



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MessageSujet: Re: midnight city ((lou&adele)) #2 midnight city ((lou&adele)) #2 EmptyMar 16 Fév - 23:56

❝ MIDNIGHT CITY. ❞
-- (ADELOU 2).


Les doigts glissaient sur les cordes, alors que la croupe s’affaissait sur le parquet ciré. Ses prunelles étaient voilées, par la rêverie. Les souvenirs délicats, cotonneux, de ce mois, isolé dans les montagnes françaises. Ses pieds dans la neige. L’air frais se faufilant, jusqu’à ses poumons, réanimant le peu de vie, à l’intérieur. Adèle, l’on voyait ses traits moins tirés par le chagrin, son visage moins tendu, fatigué. Elle ne serait plus aussi rayonnante qu’auparavant, mais elle essayait, tentait de faire au mieux. Les yeux ouverts sur certaines choses, d’autres occultées, couvertes de déni ou d’absence d’ouverture. Piètre œuvre des peintres. Sûrement, étaient-ils en train de se lamenter sur son portrait, ravagé par les années, les épreuves et ce chagrin qui ne s’atténuait que très peu. Comment vivre en paix, en sachant le responsable de ses malheurs, encore en vie ? Impossible. Adèle, elle aurait pu commettre l’irréparable, plonger et crever derrière les barreaux, mais il y avait la part innocente, celle de l’enfant qui espérait… Et espérait, encore, de vivre une vie qui valait le coup. Avec des failles et des faiblesses, certes, des journées où le soleil ne se montrerait guère. Où les enfants seraient en train de courir dans la maison. Une vie, normale, illustrée par les clichés : ça lui faisait envie, Adèle, de partager son fardeau, d’alléger sa putain d’existence. Il n’y avait qu’elle, désormais, avec ses souvenirs et ces personnes, lui ayant tendu la main afin qu’elle se relève, qu’elle cesse de s’écorcher vive. Juste… S’égratigner les genoux, dans de petites et légères chutes. Trouver un appui pour se relever et braver les bourrasques infernales. Guidée par les mélodies mélancoliques, de l’archet sur les cordes du violoncelle, les paupières fermées. L’air qu’elle connaissait sur le bout des doigts, Adèle. Cette sonate adorée des parents, admirant la gamine s’épanouir dans un univers qui lui était propre, trouvé si tôt, qu’ils n’auraient pas pu rêver mieux, pour leur précieuse enfant. La perle, Adèle. La fierté, la réussite. Et désormais, l’échec. L’archet glissait de ses phalanges, frappant le sol et finissait par rouler, rouler, jusqu’à heurter le pied du canapé. Piqûre de rappel : les choses s’oubliaient, quand d’autres s’atténuaient à peine. Plus rien n’était acquis, gamine. Elle qui se levait, la frustration lui serrait l’estomac et ses prunelles, d’un bleu transperçant, s’accrochait sur ces quelques flyers, distribués à la volée, par quelques étudiants, soucieux de se procurer l’argent salvateur, pour terminer le mois. Ces quelques mots, joliment assortis, pour inviter les amateurs de musique, à venir peupler les rangs du conservatoire. Adèle, elle n’avait connu que ceux de Londres et Paris, ceux dont la renommée n’était plus à faire, mais l’étoile n’était plus aussi brillante qu’auparavant, pas vrai ? Alors… Peut-être ? Sur un malentendu. Reprendre, réapprendre, à aligner les notes, sans vaciller, à dicter la mesure, sans chavirer. L’on reconnaissait bien la fougue éteinte de la poupée, à la manière dont elle faisait les choses à la hâte : le violoncelle glissé dans sa housse, la tenue enfilée. La frange balayée. Et ses pas, qui la guidaient jusqu’au conservatoire, en espérant qu’ils voudraient bien la reprendre, la paumée. La zéro. À se sentir conne à l’entrée, en ne reconnaissant plus le décor ni même les lieux. Perdue, comme une putain d’incapable. Il y avait ce sursaut, qui la sortait de sa paralysie passagère, l’écho d’une voix peu oubliée. Le sourire, teinté d’émotion, qui étirait ses lippes charnues, face à l’ami de toujours. « Qu’est-ce qu’il lui est arrivé ? » Qu’elle demandait, dépourvue de conversation, face à cette surprise trop grande, trop… Surprenante (idiote). La risette jusqu’aux oreilles. T’étais si belle, Adèle, face à tes habitudes.
(c) TORTIPOUSS.


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