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Refined by fire yesterday is burning [Lullaby]


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MessageSujet: Refined by fire yesterday is burning [Lullaby] Refined by fire yesterday is burning [Lullaby] EmptyMer 10 Mar - 9:57

LULLABY & ARIS
We'll roar from the sorrow of yesterday ( icon : myself )

Vide abyssal qui se coud à son être, ivresse qu’il connaît que trop bien, Aris. Une perte gravée dans le papier journal, cœur défoncé et vaincu une fois encore par les affres silencieux du deuil. De la faucheuse qui se joue encore et encore de lui. A quelque instants de le retrouver, Marlon, frère d’armes. Marlon, frère de cœur. A l’attendre, hâte se diffusant dans les veines, les souvenirs s’exhibant en bords de cils. Putain qu’il avait hâte de le voir, Marlon. D’être ensemble, comme avant, Levi, Marlon, lui et Ethan perché sur sa lune. Rire à faire voler les cordes vocales, défier la nuit de ne pas se dérober au jour mais Marlon n’est jamais arrivé. Et Marlon n’arrivera plus jamais. Le cow boy est courant d’air dans les couloirs, dans les rues. Mirage contre la moto, attendant l’âme reliée à la sienne. Réceptacle unique de sa compassion, de ses élans de fratrie sans que le sang soit ce lien. Levi, un tout. Levi, Aris n’a pas besoin qu’ils partagent l’ADN pour le considérer comme un des siens. Ce fragment de lui qui s’approche, deux sales gueules endeuillées dans cette Angleterre merdique. Rien de bien alarmant dans ce paysage chaotique. Aris a des envies d’hurler, éclat de nucléaire dans le fond du regard. Le deuil qui déraille en colère sourde, injustice de prendre un des siens. Le déni qui surplombe les sens, à se dire que tout n’est que mensonge. Que Marlon n’a pas succombé, qu’il se relèvera comme ils se sont tous relevés à chaque épreuve, ensemble. « Mon frère … » Sa main attrape la nuque de Levi, avant qu'Aris rallie leur existence dans ces fronts qui se rencontrent, contact fraternel. Soutien nécessaire pour se maintenir debout. Grande inspiration avant de lâcher les mots douloureux. « Il n’reste plus qu'toi et moi » D’une équation à quatre, balafrée de deux membres, ne laissant en somme totale que deux orphelins, cœur battant à l’unisson. Aris et Levi contre le monde entier. Plus rien que Levi et Aris. « Ethan sera plus seul là-haut » Et c’est là, la seule consolation qui berce le myocarde éclaté.

Trajet dans un silence mortuaire, bolides mécaniques les arrachant à Exeter pour les enterrer des kilomètres plus loin. Promesse qu’Aris respecte : celle de veiller et prendre soin de la fille de Marlon. Le devoir d’un frère à un autre, loyauté en seul cri. Le pied se pose à terre, moteur du destrier ronronnant encore. Le Sisters désigne un immeuble du menton, dernier pied à terre de ce frère perdu. « C’est là » Déjà l’inquiétude qui éviscère les entrailles. La petite, elle va bien ? Est-elle vraiment là ? Est-elle en sécurité ? Quelle gueule a ce danger qui rongeait Marlon ? La main se pose contre l’arme chargée, pendue à sa ceinture, sentant la lame d’un poignard dans le cuir de sa godasse, armé pour contrer un danger dont il ne sait rien mais qu’il ne craint pas. Pas si Levi est à ses côtés. « Ouvre l’œil, Levi » Contre les invisibles dont ils ignorent tout, la vigilance est plus que nécessaire. L’ennemi peut être partout et nulle part à la fois. Aris laisse l'immense carcasse couvrir ses arrières sur le bitume et grimpe marche par marche jusqu’à se planter devant la porte. L’oreille se tend, investiguant déjà s’il y a de la vie dans cet appartement mais le silence règne, constat qu’il se fait le regard planté sur cette porte qui ne s'ouvrira jamais sur Marlon. Un premier poing cogne contre la porte « Lullaby ? » Tendre l’oreille mais ne rien entendre. « Je suis un ami de ton père » Première tentative d’inconnu qu’elle n’a jamais vu la môme. Pas plus que lui. Rencontre ultime. « Aris Sisters » Les mots qui pèsent lourds, soumis aux dictatures de ce deuil en rafales de balles dans le myocarde. Il pisse le sang Aris. Hémorragie des émotions.

(c) mars.


@Lullaby Cook
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MessageSujet: Re: Refined by fire yesterday is burning [Lullaby] Refined by fire yesterday is burning [Lullaby] EmptyMer 10 Mar - 11:49

Le coeur bat si vite que Lullaby y pose la main pour en retenir le bruit. Il cogne tellement fort qu'elle ne peut s'empêcher de baisser les yeux, soulever son pull et vérifier qu'il n'est pas en train de faire un trou dans sa poitrine. - Tu peux pas partir. Souffle t-elle pour le palpitant affolé. - Tu peux pas partir, j'ai besoin de toi La peur vient de la tête, le courage du cœur, c'est son père qui le lui a dit et du coup courage à cet instant il lui en faut. Sur la pointe des pieds, debout sur un sac qui lui même repose sur une chaise, la petite revient coller son œil au Judas pour espionner le couloir. Poste d'observation rejoint dès lors qu'elle avait vu les deux guerriers s'engouffrer dans l'immeuble. Elle les avait vite repéré ceux là, le son de leurs motos avait attiré son attention avant même qu'elles ne soient visibles. Courant jusqu'à la vitre, elle avait même guetté impatiente de les voir passer. Elle aime bien les motos Lullaby alors quand elles s'étaient arrêtés, elle avait attrapé les jumelles de son père pour les admirer et observer leurs cavaliers. Déjà là, son cœur avait commencé à se serrer. C'est vers son bâtiment qu'ils regardaient. La petite n'aimait pas ça, le dernier qui l'avait fait, c'était un employé du croque mitaine. Il avait observé, comme eux, puis il était venu dans l'appartement. Elle s'était caché avant même qu'il n'y pose un pied et l'avait vu renverser les valises par terre, agacé de ne rien trouver. Il risquait pas, ce qu'elle pensait important, elle l'avait planqué sur le toit. On ne volerait rien à son papa, c'était une des missions qu'elle s'était confié.

C'est à la respiration d'être calmé, quand elle voit finalement les deux hommes arrivé. Elle ne s'était pas trompée ce sont bien des guerriers, à chacun de leurs pas, elle entends les épées se heurter et sur le visage, elle voit l'ombre des combats menés. Elle n'attends pas qu'ils soient devant la porte pour quitter son poste. Elle ne suffira pas à la protéger, le premier avait vite réussit à l'ouvrir sans difficulté. Elle avait bien mit du Chewing-Gun dans la serrure pour que ce soit plus compliqué, mais elle était pas sûre que ça suffise. Elle retourne à la fenêtre, sans faire craquer le plancher. Faut dire qu'elle a marqué à la craie les lattes qui font du bruit. Des soleils bleus qu'elle ne doit pas écraser. Elle a déjà un pied dehors quand ils cognent.  Moue pensive, sourcils froncés et lèvre mordillé... Depuis quand les méchants frappent avant d'entrer ? Le doute s'accentue à son prénom, s'enfonce à l'évocation de son père.. Elle baisse la tête, regrettant l'Ourson espion resté dans l'armoire, elle aurait bien besoin de le serrer contre elle. Méfiante, Lullaby se dit que ça pourrait être une ruse, un piège pour l'attraper... Mais curieuse aussi, elle ne disparait pas par la fenêtre et tend l'oreille pour écouter les voix brisées par trop de bataille. Aris Sisters. C'est bien ami de son père, sans l'avoir jamais vu, elle le sait, cependant, il pourrait mentir. Ça devient très tentant d'ouvrir cette porte, peut être qu'il a des nouvelles de son père, peut être qu'il peut lui dire où il est.

Un instant, l'hésitation est grande et ses pieds silencieux se sont arrêtés face au bois qui les sépare. Le regard oscille entre et le canapé, déchiré entre deux possibilités. Finalement, après un débat intérieur où la prudence l'emporte, c'est sous le second qu'elle vient se glisser. Elle y retrouve son sac dinosaure et le ramène contre elle. Elle peut toujours attendre bien cacher. Si ce sont des menteurs, elle saura rapidement les repérer et elle sera vive à filer. La sortie est juste à côté, elle l'a laissée entrouverte pour n'avoir qu'à s'y faufiler en cas de danger. Les yeux se fixent sur le seuil après avoir balayée le sol. Elle a rien rangé depuis le passage du premier monstre, elle s'est dit que les suivant verront ainsi qu'il n'y a rien à trouver. C'est aussi rassurant de voir trainer les affaires de son père, c'est comme si il était là, qu'elle l'entendrait bientôt râler de devoir nettoyer. Aux moments les plus sombres, elle s'allongeait parfois sur ses sweats et nichait son nez dans sa capuche. En fermant les yeux, elle pouvait s'imaginer dans ses bras. En quête de réconfort, plus que par désir de se protéger, sa main plonge dans le T-rex en tissu. Les doigts se referment sur le couteau suisse, seule arme qu'elle peut porter sans que ça fasse mal aux bras.
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