From rags to riches

AMBITIOUS — LOFTY

It's in the way she walks, in the way she talks. Zahra s'est fixée des objectifs élevés. Faire partir de la classe sociale de ses parents signifiait ne rien avoir à transmettre. Pas de titre, pas de terres, pas de nom. Mais faire partie de cette même classe nous donne des valeurs : le dur labeur et l'assurance de soi. Poussée à poursuivre de grandes études, encouragée à subvenir à ses propres besoins, soutenue dans sa recherche d'un homme avec son niveau d'ambition pour prendre soin d'elle... Zahra n'a pas de temps à perdre. Si ce n'est avec sa mère et ses sœurs, elle communique très peu sur ses projets, essaie de garder ses distances, et de se concentrer sur elle-même et sa famille.

TENACIOUS — STUBBORN

D'une manière ou d'une autre, elle aura ce qu'elle voudra. S'il faut reprendre les plans, reconstruire les liens, laisser tomber pour mieux rebondir, Zahra arrivera là où elle devait arriver. Au moment où elle a posé les yeux sur la famille Ziegfeld, elle savait qu'un jour, ils feraient partie de sa vie. Ils avaient tant à lui offrir et ils ne le savaient même pas encore. Et elle avait tant à prendre et à apprendre d'eux.

FASHIONABLE — HIGH-MAINTENANCE

S'il y a bien une chose que Zahra considère primordial, c'est son apparence. Problème superficiel, certains diront, mais ils seront les premiers à vous juger sur votre vêtement, vos cheveux, votre hygiène générale. Ainsi, chaque semaine, chaque jour, Zahra prend le temps qu'il lui faut pour s'occuper de son corps et préparer ses tenues. Une partie de son budget chaque fin de mois est dédiée aux soins esthétiques, et achats d'accessoires et habits en tout genre.

THE ZIEGFELD WIFE EXPERIENCE

Longue journée de travail. Réunions sur réunions. Plaintes et complaintes des uns et des autres. Mauvaise communication entre divisions, entre territoires, entre équipes. Jeu de pouvoir entre collègues pour garder le monopole sur la gestion d'un projet. En soi, une journée tout à fait normale dans une transnationale. Zahra et son équipe devaient mettre en place un programme afin d'unifier les objectifs RH de l'entreprise à travers tous les territoires et entités. Créer de l'harmonie à partir du chaos. Certes, la jeune femme appréciait le challenge, mais le labeur pesait sur son sommeil. Aujourd'hui, une seule chose en tête une fois le pas de la porte de l'entreprise franchi, rentrer à la maison et profiter de son week-end. Son mari lui avait gentiment offert un appartement, à son nom, à côté de son travail. Offert sous la demande de cette dernière. Elle préférait s'afférer sur ses dossiers le plus vite possible lorsqu'elle quittait le bureau. Le patriarche Ziegfeld avait pour habitude de fréquemment inviter ses "amis" - alliés, et hommes de mains - à la maison. Zahra, en bonne femme se devait alors de participer à leurs différentes réjouissances pour un moment avant de se remettre au travail. Mais ce vendredi soir, c'était bien à leur résidence principale à Saint-Thomas qu'elle se rendait, après avoir passé la semaine dans le quartier d'affaire.

La nuit tombait sur Exeter. Une petite brise fraîche soufflait dans les cheveux de Mme. Ziegfeld quand elle descendit de sa voiture garée juste devant la villa. Un petit verre au bord de la piscine ne serait pas de refus, se dit-elle. Zahra appréciait ces petits moments de paix et de silence. Des moments qui lui permettaient d'apprécier sa propre compagnie. A busy business women qu'elle était cette jeune femme. A busy wife également quand il fallait montrer au monde le merveilleux couple qu'Anselm et elle formait. Mais que ne fut pas sa surprise en cette soirée quand elle aperçut une autre demoiselle dans le hall de son foyer. Quelque peu débraillée, les cheveux décoiffés, l'air satisfaite. La présence de Zahra a du avoir le même effet sur elle puisque que ses sourcils s'étaient relevés tandis que ses lèvres dessinaient un grand "o". Les deux femmes restèrent plantées là, à se regarder dans le blanc des yeux pendant un cours instant avant que Zahra ne décide de briser le silence.

"Etant donnée ton allure, Anselm et toi avez du faire plus que discuter." Sa voix était calme. Fatiguée. La belle demoiselle en face d'elle la fuyait du regard en balbutiant. "Sans rancune. On veut toute notre part du gâteau. Anselm a tendance à être très généreux." Petit sourire au coin des lèvres elle poursuivit son chemin. Une fois près de la jeune fille, elle lui murmura, comme pour que personne, même pas les murs ne puisse l'entendre "Je suis un peu comme une horloge. J'ai tendance à rentrer à la même heure. Quand je décide de revenir ici, je suis généralement là aux alentours de vingt heure. Pour éviter ce genre de situation gênante, le mieux serait de partir à l'heure du dinner." Sans un mot ou un regard de plus, elle prit les escaliers qui la mèneraient vers sa chambre. No need to scream, no need to fight. It was to be expected. Les hommes comme Anselm ont tendance à vivre leur vie comme bon leur semble. Les liens du mariage ne sont que des mots vides pour eux. Si un amour inconditionnel n'était qu'une illusion, Zahra demandait tout de même un minimum de respect.

"Anselm." Dit-elle d'une voix ferme une fois dans sa chambre. M. Ziegfeld était encore allongé nu dans leur lit. Le patriarche leva la tête pour regarder la personne qui avait si durement et impunément prononcer son nom. Sa femme. Il laissa retomber sa tête. "Chérie" dit-il d'une voix chantante, "Comment s'est passé ta semaine ?" Soi, il ne savait pas que Zahra avait rencontré sa petite gourmandise de la soirée au sein de leur maison. Soi, il le savait et jouait l'innocent. Zahra vint s'asseoir au bord du lit. "Anselm, tu sais que j'adore me maquiller, n'est-ce pas ? Porter des vêtements de couleur..." Elle fit une pause, alors que son mari la regarde, connu. "Je ne comprends pas... Où est-ce que tu veux en venir ?" Lui demanda-t-il. "Je ne savais pas que tu pensais que j'étais un clown. Une bouffonne." Elle tourna la tête vers lui et le regarda longuement. Il ne dit rien. "Je ne te demande pas grand chose Anselm... Tu es un homme puissant. Tu es un homme avec beaucoup d'argent. Te tenir en laisse serait impossible, sinon stupide." Elle soupire. "Mais je préférerais que tes conquêtes, si celle-ci n'est ni la première ni la dernière, ne se baladent pas dans la maison quand il est temps pour moi de rentrer. Si par mégarde, tu oublies que je dois arriver un certain jour à une certaine heure, je serais ravi de t'envoyer un rappel sur ton calendrier. La pauvre était gênée en me voyant dans le hall." Il l'écoutait sans dire un mot. Elle n'avait plus rien à rajouter.

"Je suis au bord de la piscine, si jamais tu me cherches.". Elle quitta la chambre. Un an déjà que M. et Mme Ziegfeld étaient mariés. Elle se doutait déjà que ces jeunes demoiselles allaient aller et venir dans cette maison comme un défilé. Le plus important était qu'elle restait la principale et que son nom soit sur le testament.

THE SCANDAL

23h47. La sonnette retentit. Zahra leva les yeux de ses dossiers. Personne d'autre à la maison qu'elle et une pile de papier administratifs. Anselm s'en était allé en Amérique pour rejoindre un vieil ami. Elle avait demandé à ce qu'aucun domestique ne reste pour le week-end. Depuis près deux ans, Mme. Ziegfeld devint le partenaire de son mari pour tout ce qui avait à trait à s/z inc. Elle n'attendait personne ce soir, voulant se concentrer sur son travail afin de pouvoir profiter de son week-end avec sa famille. Qui peut bien venir chez les Ziegfeld à une heure pareil ? Exaspérée, elle quitta la table à manger lui servant de bureau improvisé pour aller ouvrir la porte. "Byron ?" Dit-elle, quelque peu troublée par la présence de l'aîné des Ziegfeld. "Qu'est-ce que tu fais ici à cette heure ?" Ajouta-t-elle. "Je suis venu pour te parler." Il l'avait l'air grave. Zahra et Byron s'entendaient parfaitement bien. Loin de la voir comme une mère, elle était une amie. Elle n'avait que très peu vu l'expression qu'il portait sur son visage aujourd'hui. "Entre. Je vais te servir quelque chose à boire."

Les dossiers ont été poussés sur un coin de la table à manger. Un verre de whisky avait été déposé devant Byron ; un verre d'eau devant elle. Elle avait le mauvais pressentiment que Byron aurait besoin de quelque chose pour délier sa langue. Tandis qu'elle, aurait besoin d'être totalement sobre et lucide. Après quelques gorgées d'alcool, il poussa un long soupir. Zahra croisa les bras, les yeux rivés sur l'homme en face d'elle. "Byron, qu'est-ce qui se passe ?" Et il lui dit tout. Les attouchements pervers d'Anselm sur son corps d'enfant. Sur le corps d'enfant de son frère. L'humiliation. La peur. Et maintenant le désir de révéler la vérité au monde, avec l'aide de Marlowe.

Les coudes reposant sur la table, le visage reposant au creux de ses mains, Zahra eu besoin d'un moment pour avaler ce torrent d'information. Est-ce qu'elle s'était mariée à un pédophile incestueux ? Mme. Ziegfeld éclata de rire. Un rire nerveux. Byron restait de marbre. "Dieu du ciel..." Quatre ans seulement qu'Anselm et Zahra étaient unis par les liens du mariage et elle avaient déjà l'impression d'avoir vieillit de vingt ans. "Je ne te demande pas de me croire-" Elle l'interrompit "Je te crois. J'ai envie de te croire en tout cas..." Elle resta pensive de longues minutes. Byron jouait avec son verre, fixant les glaçons tournoyant dans le liquide ambré. "Je ne te demande pas de faire un choix. Ce qui est fait, est fait. Mais je refuse de continuer à vivre en me disant que ce monstre continue de se pavaner devant les médias. De se présenter comme le meilleur père du monde." Reprit-il. "Hey, s'ils le mettent au trou, que l'héritage me reviens, je m'assurerai de te donner ce qui t'es dû". Il se leva pour quitter la table. "Passe une bonne soirée, Zahra." Il disparut.

Son ambition ou sa morale ? Zahra fit son choix.

CATASTROPHE MEDIATIQUE : BYRON, LE FILS INDIGNE

Pour la troisième fois dans la journée, Mme. Ziegfeld laissa un message sur le répondeur de son beau-fils. "Byron. Byron répond s'il te plaît. Je commence à m'inquiéter pour toi. Juste un petit message pour me dire que tu es en sécurité. Que tout va bien. C'est tout ce que je demande." Que tout va bien... C'était un désastre. Cela faisait plus d'un mois qu'elle n'avait pas entendu parler du garçon. La réputation de ce pauvre homme était ruinée. Tous se sont retournés contre lui. Même son frère. Son allié. Et elle... Elle n'avait rien dit.

THE EVICTED WIDOW

Des cliquetis d'assiettes s'entrechoquant résonnaient dans la petite cuisine. Une bonne femme aux cheveux grisés par la fatigue s'affairait devant le lavabo, lavant les assiettes qui avaient servi au déjeuner entre elle et sa fille. Des rayons de soleil traversait la pièce pour venir s'échouer sur deux jolies précieux anneaux ornées de diamants. Deux précieux anneaux que Zahra faisait tourner autour d'annulaire gauche : sa bague de fiançailles et sa bague de mariage. De magnifiques reflets multicolores dansaient sur les pierres sous l'effet de la lumière. C'était avec un regard vide que Mme. Ziegfeld fixait ces bijoux, symboles de son union avec son défunt mari. Anselm Ziegfeld fut assassiné, il y a moins de deux semaines.

Assise à la table à manger, pensive, Zahra n'avait pas remarqué sa mère qui avait pris place juste en face d'elle. "Comment tu te sens?" demanda t-elle. "Sous le choc, toujours..." lui répondit sa fille. "Maman quelqu'un lui a tiré une balle entre les deux yeux..." Elle resta muette un instant. les yeux encore et toujours rivés sur ses anneaux. "Si ce n'est pas a dernière chose à laquelle je m'attendais." A quoi s'attendait-elles ? Aux scandales, aux tromperies, à l'hypocrisie, à l'ostentatoire, aux petites alliances, aux petits complots. Tout ce qui rend cette classe si intrigante et divertissante au yeux du monde. "Il était loin, très loin d'être l'homme idéal." Et après ce que lui a confié Byron, cet homme était un monstre. "Mais c'était le mien."

Silence. Du silence. Elle en avait bien besoin la veuve Ziegfeld. Cela fait maintenant deux semaines que le bruit envahi chaque minute de sa vie. La presse, la radio, la télévision, des questions par ici, des questions par là. Une horreur pour une femme comme elle qui préférait que sa vie, en particulier sa vie privée, soit le moins possible mis au-devant de la scène. Et peut-être qu'elle aurait eu un peu de quiétude dans ce bourdonnement médiatique, s'il n'était pas intervenu. Marlowe Ziegfeld. Ce démon, ce manipulateur. Jamais, un jour, n'a-t-il pas essayé de faire de sa vie un enfer. La mort de son père fut le moment propice, pour lui, pour balancer le nom de Zahra en pâture. "Croqueuse de diamants". "Elle ne faisait que profiter de mon père, et il n'y voyait que du feu". "Elle voulait l'obliger à lui léguer l'intégralité de l'héritage". "Elle n'aimait pas mon père." Elle. Elle. Elle. Lui, le fils, le meilleur des trois, celui qui n'avait pas essayé de trahir son père, celui qui avait de l'ambition et du talent, essayait simplement de protéger les affaires de famille. Humiliée et évincée, Zahra ne pouvait plus qu'aller se terrer dans son appartement à Exwick.

"Et ce Marlowe dont tu me parlais..." Repris sa mère. "Le diable maman. Dès que son père lui a dit qu'il comptait me léguer un part de leur "empire", comme ils aiment si bien le dire, il a perdu la tête. Marlowe est l'incarnation d'un sale gosse qui se croit tout permis. Un opportuniste, tout comme moi. Il peut mettre un beau costume et lancer des belles paroles à qui veut l'entendre. Prétendre qu'il est un bon petit garçon, mais ça ne marche pas avec moi. Lui et moi jouons le même jeu, dans la même cours." Elle poussa un long soupir et ferma les yeux. Elle aurait souhaité qu'en les ouvrants à nouveau, toute cette mascarade n'aurait été qu'un cauchemar. "Je ne suis pas sur le testament." Dit-elle finalement. "Pardon ?!" S'exclama momma Brown. "Je ne suis pas sur le testament. Anselm et moi devions nous rendre chez le notaire une semaine après cette conférence de presse pour le modifier. Marlowe a eu exactement ce qu'il voulait. Si tu avais vu les regards qu'il me lançait lors des funérailles."

Zahra n'aimait peut-être pas Anselm d'un amour inconditionnel, mais elle l'appréciait. Elle appréciait ce qu'il avait à lui offrir. Elle appréciait la position qu'il lui donnait. En échange, elle lui était fidèle. Elle le conseillait. Elle était la "femme parfaite". Aussi perturbée que cette famille puisse être, certains membres lui donnaient un côté humain, presque sympathique : Byron, Livia, Virgil. Byron avait disparu après ce désastreux scandale. Virgil et Livia ? Pourraient-ils réellement affronter leur frère ? Avaient-ils quelconque envie de lui tenir tête ? Zahra était sûre que Marlowe avait quelque chose à avoir avec l'assassinat de son père. "Six ans, maman... Six." Dit-elle. " Mais aux moins, tu as pu garder quelques trucs, non ?" Lui demanda sa génitrice. "Oui, et après ? Maman, il faut bien plus que des "trucs" et des "choses" dans cette vie. Un nom, un statut, un patrimoine... On peut le transmettre, cela dure des générations, cela donne du pouvoir. Un appartement, une bague, une voiture, ce n'est que du matériel." "Je ne comprends pas pourquoi tu t'acharnes à chercher plus que ce que tu as. T'en a pas déjà assez ?" "Ce n'est pas une question d'en avoir assez, maman." Elle était partenaire d'Anselm. Elle était reine d'un empire immense. Et cet empire le lui a été pris. Elle avait mal joué son coup. Et tôt ou tard, Marley allait le payer.

ton pseudo sur la toile. a écrit:

A tes méchantes blessures. Expecty : je viens redécouvrir les joies du RPG après 6 ans de "pause". Et j'avoue que je suis tombée amoureuse d'un RP entre deux personnages du forum et je me suis dit "moi aussi je veux faire ça "
kezako, ton perso. un pré-lien de @Marlowe Ziegfeld, la "Cléopâtre" (la "pièce détachée de la famille" d'après certains...)

Code:

 [u]Beyoncé[/u]. ∴ Zahra Ziegfeld
[b]Zahra Ziegfeld[/b] : DRH
[b]Quartier d'habitation :[/b] Exwick
[size=10][u]10[/u] [b][i] Zahra Ziegfeld[/i][/b] Appartement[/size]

Hé oui, te voilà validé.e !  
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
La plume te démange, je le sais, je le vois.  Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
N'hésite pas à passer du côté du marché noir afin d'en apprendre plus sur ce système, grappiller quelques points mais aussi les dépenser à ta guise.
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait. Tu peux aussi passer du côté des mini-floods afin de voir ce qu'il s'y passe en ce moment.
Pour finir, un serveur discord est disponible.  

deux activités te sont proposées dès le départ.
D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org
Et afin de mettre un peu de piment dans la vie de ton personnage et participer à l'évolution du forum, tu peux t'inscrire à la prochaine intrigue et découvrir ce que big brother aux habitant.es de la ville.
Bon jeu.