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head above water ☾ (louve)


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: head above water ☾ (louve) head above water ☾ (louve) EmptyDim 21 Fév - 23:18


(head above water)
When all you see. Is the tide going in and out. The in between. The push and pull holding you down. You’re feeling tired, oh. It’s getting harder and harder, oh. Keeping my head above water. Don’t get me wrong. I’m strong enough to hold my own. Hold my own, yeah; And everything’s happening so fast. But I’m still having the hardest time. Hardest time. song december 2020, Ziegfeld's Penthouse. @Louve Ziegfeld



(outfit) Le logement des Ziegfeld, il semblait vide de toute présence, en cet instant. Cependant, il est pourvu de celle, fantomatique et plaintive, de Delilah. Elle qui évolue dans son travail avec application, jonglant entre les scènes de nuit et les tournages en studio, elle est rarement présente avant la tombée de la nuit. Pourtant, aujourd'hui était teinté de repos forcé. Mais la détente, elle était bien loin de l'esprit blessé de la fleur fanée. Parce qu'elle a un nouveau deuil à faire, la bien-aimée du public. Parce qu'on a dépecée son âme comme un morceau de viande, arrachant cette vie qui grandissait à l'abri de ses entrailles. Acte barbare qu'elle exècre au plus haut point. Et si elle avait eu un tressaut de bonheur dans sa poitrine à la vue du test positif entre ses doigts, quelques semaines auparavant, ce fut l'horreur qui remplaça ce dernier en un battement de cils. Parce qu'elle savait ce qui l'attendait au bout du compte. Ce choix qui n'en était pas un, cette décision prise de la part de son tyran de mari. Marlowe qui finissait toujours par mettre la main sur la vérité qu'elle renfermait au fond d'elle, coute que coute. Attentif, il savait se draper de son indifférence, tout en observant sa proie de près, avant d'enserrer son cou de ses crocs. Et l'horrible rengaine se répète, années après années depuis qu'elle a enfanté sa Louve. La prunelle de ses yeux qui ne voit, pourtant, qu'au travers de son paternel. Alors, elle a espéré l'actrice. Espérer qu'un jour, un nouvel enfant verrait le jour. Elle a espéré que cet enfant l'aimerait autant que sa fille pouvait adorer son monstre de père. Mais, cet espoir, il était devenu poussière au fil des grossesses qui avait débuté en elle. Au fil des avortements qu'on lui avait imposé. En dix-neuf ans de mariage, elle avait du arracher un morceau de son palpitant à chaque vie qui s'éteignait. Et aujourd'hui ne faisait pas exception. Si elle avait fait bonne figure pour regagner son domicile, affublant son visage d'un sourire doux, elle avait fini par trouver refuge entre les draps de la chambre conjugale et par se défaire de cette mascarade. Ensevelie sous un amas de couvertures, elle sait qu'elle a encore quelques heures avant qu'on ne l'importune. Elle était méthodique, comme toujours. Elle s'était enfermée dans la pièce, vêtue des seuls vêtements confortables qu'elle possédait. Elle avait mis un réveil pour se rappeler de reprendre les armes, de s'habiller correctement et de faire face au démon qui annihilait chaque once de sa vie, petit à petit. En attendant, c'était par la nausée qu'elle était assaillie. Malgré cela, elle avait trouvé la force de laisser ses pensées sombres vagabonder. Qu'avait-elle bien pu faire pour embrasser une vie faite d'une tristesse infinie ? Qu'avait-elle bien pu voir dans le regard de Marlowe, il y a tant d'années ? Pourquoi l'aimait-elle encore ? Cette dernière était peut-être la plus importante de toutes. Cependant, ces questions n'arrivaient pas à trouver de réponse. Elle tournait en rond, noyée dans son chagrin, sans réussir à trouver une issue, la Ziegfeld. Alors, après quelques heures de larmes intarissables, elle avait fini par lever sa carcasse et s'était dirigée vers sa coiffeuse. Prenant place devant son miroir, il était aisé de voir les ravages provoqués par ses perles salées dévalant ses yeux. Cependant, après les avoir chassé avec détermination, ce sont les preuves de ses douleurs qu'elle efface. Fond de teint, far à paupières, eyeliner ... Tout y passe pour qu'il ne reste plus qu'un visage impassible sur les traits de la belle. C'est de son pyjama qu'elle se déleste ensuite, avant de refaire son côté du lit. Un script à la main, elle se dirige ensuite vers la cuisine pour se préparer du thé et prendre place sur le canapé hors de prix de la résidence, la tasse fumante de son breuvage sur la table basse. Elle tente de se plonger, avec concentration, entre les lignes du film qu'on lui propose. Cependant, elle lit et relit encore les mots qui n'arrivent pas à prendre leur place dans ses pensées. Alors, avec agacement, elle reprends le chemin de la chambre qu'elle partage avec Marlowe. Dans son sac à main, le Saint Graal. Ces pilules qui ont la capacité d'ôter la douleur de son estomac, peut-être même ses maux émotionnels. Pourtant, le médecin les lui avait prescrit seulement en cas de nécessité. Là, ce n'était plus de la nécessité, mais de l'urgence. Pour qu'elle évite de se mettre à hurler de rage au milieu de cet appartement trop grand pour elle. Pour qu'elle évite de se rouler en boule au sol, se défaisant de ce self control qui la caractérisait si bien. Pour qu'elle évite de rendre ses trippes sur le tapis du salon. Alors, elle se dirige vers la cuisine, s'empare d'un verre qu'elle remplit d'eau. Lorsqu'elle avale le cachet, elle ferme ses yeux pendant un instant. Prise d'un vertige, elle s'accroche à l'îlot central pour retrouver son équilibre. Une grande inspiration plus tard, elle se retourne pour retrouver l'assise du canapé. Cependant, ce sont les deux yeux de sa fille qui la transperce de toute part. Moment de pause et elle parvient à hisser un sourire sur ses lèvres, l'actrice.   « Je ne t'ai pas entendu arriver. » Elle lâche platement. « Ta journée s'est bien passée ? » Elle continue la matriarche tout en laissant ses pieds nus la guider, avec lenteur, vers sa lecture.
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MessageSujet: Re: head above water ☾ (louve) head above water ☾ (louve) EmptyLun 22 Fév - 16:58

Sur les bancs de l'université, Louve tente de se forger un avenir. De se dire qu'un jour, elle sera aussi brillante que son père, qu'elle saura porter l'entreprise sur ses épaules. Elle a l'air frêle, la rouquine, certains osent d'ailleurs encore douter d'elle... Mais elle, elle a la main de fer sans le gant de velours. Une autorité naturelle, une manière d'obtenir tout ce qu'elle désire, de faire céder les autres... Quitte à les briser. C'est d'une certaine cruauté qu'elle a héritée de son père, la Louve. D'un caractère de feu, derrière les apparences parfaites... De sa mère, elle n'a pas grand chose, finalement, à part sa beauté, peut-être ses yeux. Sûrement que celle-ci ne l'a jamais vraiment vue comme sa propre fille, finalement, puisque l'enfant n'a toujours été qu'une copie conforme de Marlowe. Elle-même, elle ne sait pas vraiment ce qu'elle pense de sa mère. Elle est actrice, certes, mais elle a toujours réussi à lire une certaine tristesse, dans ses yeux. Un mal être qu'elle n'a jamais avoué à voix haute... Et Louve, elle, préfère garder ses oeillères. Ne pas voir l'abominable vérité qui s'exerce sous leur toit. Elle l'ignore, se contentant de conversations sans importance, furtives. Elle n'est pas si souvent chez elle que ça, la gamine, alternant entre ses cours, et des soirées qui s'achèvent au petit matin. La nuit, elle boit, elle danse, rentre avec des inconnus. Au lever du jour, c'est dans les amphithéâtres qu'elle s'installe, luttant contre le sommeil, autant qu'elle le peut. Se maintenant éveillée en pianotant quelques mots sur son téléphone, en jetant des oeillades appuyées à certains garçons de sa classe. À ses professeurs, aussi, ceux qu'elle ne lui sait pas insensible. Jeu dangereux auquel elle joue, comme toujours, sachant pertinemment que son père la protègera de tout. Que jamais elle n'aura à assumer ses actes les plus affreux. Elle finit par rentrer chez elle, Louve, sûrement un passage furtif avant de partir à une autre soirée sur un coup de tête. Elle en profite alors pour ramener ses vêtements sales de la veille. Ceux ôtés par des mains inconnues, dont elle a totalement oublié l'identité... Pour la simple et bonne raison qu'elle s'en fiche. Se perdre dans les draps des uns et des autres, ce n'est pas une manière déguisée de chercher l'amour, loin de là. C'est juste qu'elle n'aime pas l'ennui, qu'elle vit pour le plaisir... Pour l'argent comme pour la luxure, ses plus grands péchés. À dix-huit ans à peine, elle a les loisirs d'une grande... Se croit femme alors qu'elle ne connaît rien de la vie, Louve. Elle passe la porte de la demeure qu'elle partage avec ses parents, sac sur l'épaule qu'elle largue dans l'entrée, pareil avec ses chaussures, pour filer vers la cuisine. En quête d'un soda, d'une boisson qui picote, sucrée qui finira par lui ronger l'estomac. Les pieds couverts par ses collants, elle avance, et elle voit sa mère, de dos. Faible, parce qu'elle vacille. On dirait qu'elle va s'écrouler, d'un moment à l'autre. Elle a toujours été plutôt faible, aux yeux de Louve, s'écrasant face à son père, sans jamais vraiment résister. Et au fond, elle ne veut pas lui ressembler, la gamine, sinon la vie ne lui fera pas de cadeau. Elle le sait. Elle s'approche, la voit, encore, qui se raccroche à l’îlot central. D'une minute à l'autre, elle pourrait s'étaler de tout son long sur le sol de la cuisine, trop faible pour tenir sur ses jambes. Y a comme des ondes, dans l'air, de vulnérabilité. La rousse ne dit rien, mais s'approche, derrière elle, avant que sa mère ne se tourne, lui faisant alors face. C'est un sourire de façade qu'elle greffe sur son visage, Delilah. Les couches de maquillage cachent probablement sa détresse, à la blonde, mais Louve, cette fois, elle n'est pas dupe. Elle a quelque chose à dire... Mais avant, elle hausse les épaules à la question de sa mère, « Mouais, longue, et ennuyante. » La rousse n'a sûrement aucune raison de se plaindre, sauf qu'elle le fait quand même. Elle regarde sa mère, cherchant à déceler quelque chose, sauf qu'elle joue définitivement bien la comédie, Delilah... Comme Louve, quand elle l'a décidé, en tout cas. « Et toi ? », demande-t-elle, sans lui laisser le temps de répondre, puisqu'elle ajoute immédiatement, sans détour, « Je t'ai vue, t'allais tomber... Tu t'es rattrapée là. », affirme-t-elle en posant sa main sur l'îlot central, joignant le geste à la parole avant de planter son regard dans celui de Delilah. « Y a quoi ? », demande-t-elle alors, avec une certaine brutalité. Agacée parce que les choses lui échappent... Pour une fois, elle ne lui laisse pas le choix, à sa mère. Elle l'affronte, se lançant à corps perdu dans une vérité qu'elle ne veut sûrement pas voir.

@delilah ziegfeld head above water ☾ (louve) 2453064100
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