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different pulses. -- louve


all monsters are human. :: 'til her daddy takes the t-bird away. :: archive des rp.
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MessageSujet: different pulses. -- louve  different pulses. -- louve EmptyMer 17 Fév - 15:52

Ce sera un combat facile, qui lui fera se recevoir quelques coups de poings dans la tronche et fragiliser un peu plus sa main mais un combat qu'il gagnera, pour l'honneur, par pure connerie mais aussi par fierté. Question d'ego.
Ce soir, il n'y aura pas d'arbitre, pas de règle, seulement les coups et le premier qui terminera au sol.
Rien de plus.
Simplement des bêtes, des types peu expérimentés mais avec la rage au ventre. Rex les connaît parce qu'il en était un autrefois aussi, un jeune fougueux, plein de hargne, persuadé de pouvoir dévorer tout le monde.
La nuit tombe déjà lorsqu'il récupère Louve devant chez elle. Eden lui tend un casque et la laisse grimper derrière sa bécane en lui disant qu'ils changent d'endroit pour ce soir. Et là, sans rien préciser, le voilà qui la conduit dans les rues malfamées d'Exeter. S'il l'embarque avec lui dans ses sales histoires, c'est qu'il a vu au fond de ses yeux cette lueur sombre qui ne demande qu'à découvrir le pire.
Avec elle, il n'a pas besoin de faire attention, peut être lui sans se poser de limites ou avoir honte du sang qu'il a sur les mains. Elle est un exutoire.

Les cris retentissent tout autour d'eux, se mélangent aux sons que font les chairs. Garé à quelques mètres du cercle de personnes où se trouve le combat qui précède le sien. Les lieux sont froids, seulement éclairés de quelques néons fatigués. Le hangar désaffecté fait raisonner les hurlements avec une telle puissance que Rex sent un frisson lui parcourir l'échine. Couvert d'adrénaline, la bête ne ressent pas les températures trop  basses et enlève sa veste pour la laisser sur sa bécane à côté de son casque. Toi t'restes là. Qu'il lui ordonne, d'une voix grave, cassée de ces nuits à avoir gueulé lors d'autres combats ou sur des clients qui n'en faisaient qu'à leur tête au  Devil's Den. Les cordes vocales de Rex sont aussi abîmées que le reste de son corps.
Torse nu, la colère qui grouille en lui empêche l'appréhension d'exister. La peau brûlante, une épaisse buée traverse ses lèvres à chaque expiration.
Son regard perçant, plus sombre qu'à l'accoutumé détaille la beauté des traits de Louve, jalousement protégée par sa longue chevelure rousse. Pas d'nanas là-bas. Il se doute qu'en disant ça, Rex risque de réveiller la contrariété d'une créature au cœur empoisonné. Coup de menton sec en direction du cercle formé par les supporters. Ce n'est pas un combat comme les autres, celui-là ne lui rapportera pas de fric -ou si peu. Seulement la satisfaction de se battre sans finir en garde à vue parce que l'autre type portera plainte ou qu'un bar appellera la flicaille du coin. Sûr de lui malgré la fragilité de ses mains trop souvent cassées, Rex les pose contre ses hanches pour la ramener contre lui. Son souffle chaud à la recherche du sien, le Minotaure sent au fond de ses tripes une tension prendre le dessus de la savoir si proche, effet secondaire de l'adrénaline. Le désir devient plus ardent et primaire. Louve est trop jeune, trop Ziegfeld, une part de lui pense souvent à ne plus la revoir mais le reste de son corps la réclame bien trop vite. Plus grand qu'elle de quelques têtes, son ombre la happe alors qu'il se penche afin de déposer un baiser contre son front. L'animal lutte pour ne pas se saisir de ses lèvres et partager là un baiser qui n'aurait de baiser que le nom car trop intense et bestial. Ses mains exercent une légèrement pression contre son corps avant de reculer légèrement. Ça d'vrait prendre cinq minutes, pas plus. De là, elle pourra voir le combat mais aucun type ne viendra la peloter ou la malmener. Car Eden sait qu'il ne réagirait pas bien si l'un de ces connards venait à poser ses sales mains sur elle.

@Louve Ziegfeld  different pulses. -- louve 2453064100
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MessageSujet: Re: different pulses. -- louve  different pulses. -- louve EmptyMer 17 Fév - 16:06

Casque de moto sur la tête, elle grimpe à l'arrière, Louve. Chevelure rousse au vent, elle s'accroche à Rex, qui traverse la ville. La ville plongée dans le noir, seulement éclairée par quelques réverbères fatigués, grésillant. Elle ne pose pas de question, la gamine, quand il l'informe qu'il change d'endroit. S'ils ne vont pas chez lui, alors où ? Elle est curieuse, Louve, impatiente. Y a quelque chose qui vibre, dans son ventre, à l'idée de vivre quelque chose de nouveau. Une sensation d'adrénaline qui se déclenche un peu plus encore avec la vitesse de l'engin. Ses bras autour de lui, la rouquine se laisse porter, emmener même dans un endroit qui n'est pas réservé aux princesses comme elle. Rex, il est décidé à lui faire découvrir sa vie, son univers, en l'emmenant ici. Ça n'a décidément rien à voir avec les hôtels de luxe, ou les centres de thalassothérapie. Non. C'est sombre, sale, mal éclairé. Y a un air de dégoût sur le visage de la rouquine, et en même temps, une certaine excitation. Ici, elle sait qu'on ne croise pas d'enfants de choeurs, pas de filles à papa trop prudes, ou qui que ce soit qui n'aurait pas les épaules. Elle est entourée de monstres, Louve, et couche même avec l'un d'eux. Qu'importe, elle sait que Rex, il a obligation de veiller sur elle. Que son côté possessif prendra le dessus, si qui que ce soit ose la regarder de travers. Et sinon... Elle se défendra, griffera comme une furie. Il finit par ôter sa veste, Rex. Un spectacle dont elle ne se lasse pas, Louve, ses yeux qui vagabondent, ici et là, sur le corps sculpté de cet homme, sûrement bien trop vieux pour elle. Qu'importe, elle le dévore des yeux, malgré les cicatrices. Il fait de même, Rex, contemplant la beauté sauvage face à lui, avant de lui désigner un groupe d'hommes du menton. Un groupe qui ne ferait qu'une bouchée d'elle, forcément. « Je ne suis pas 'juste' une nana, Rex. », siffle-t-elle. Elle est l'héritière Ziegfeld en personne, celle qu'ils rêvent tous d'épouser, en haut, pour un peu plus de pouvoir, encore. Elle n'est pas n'importe qui, tout simplement. Ça lui donne la grosse tête, souvent – tout le temps. De sa poigne puissante, il pose ses mains sur ses hanches, la rapprochant de lui sans qu'elle n'oppose la moindre résistance, et elle relève les yeux vers lui.  C'est un géant, Rex, un homme incarnant la virilité même, entre son corps, sa voix, et sa force. Une injonction de virilité, une de plus, dans cette société pourrie jusqu'à la moelle. Il se penche finalement pour déposer un baiser sur son front. Un goût de trop peu, pour elle. Si proche de lui, c'est pourtant tout ce qu'il lui donne, et elle est presque déçue, la gamine. Parce qu'elle aime leurs lèvres qui s'entrechoquent, leurs bouches qui se cherchent à la nuit tombée. Il recule, à peine, lui indiquant que le combat ne devrait durer que cinq minutes. C'est animal, cette sensation en elle... Cette folle envie de voir du sang gicler des mâchoires abîmées. Entendre des os se briser sous le choc d'un mauvais coup. Y a cette bestialité en elle, cette colère qu'elle n'explique pas... Depuis toujours. Elle a besoin de la voir chez les autres, comme de l'exprimer, elle-même. « C'est tout ? Tu peux pas tenir plus ? », elle demande, espiègle, arquant un sourcil en le regardant. Elle lève une main, qu'elle pose sur son torse. Il est brûlant, sûrement au moins autant animé par l'adrénaline à l'idée de se battre. Elle y fait glisser ses doigts, la rouquine, presque innocemment. L'innocence ne lui sied définitivement pas au teint. « Alors ça se passe comment ? On peut parier sur toi, ou sur l'autre type ? », demande-t-elle, loin d'être familière de ces endroits-là, de leurs pratiques. Elle en a de l'argent, des dizaines de billets sur elle actuellement, qu'elle pourrait faire pleuvoir dans la cage aux fauves. « T'as intérêt de gagner en tout cas, Rex... Je repars pas avec les loosers. », ajoute-t-elle. Il sait bien qu'elle ne supporte pas la médiocrité, Louve. Qu'elle aurait honte de partir avec lui s'il perdait...

@rex eden  different pulses. -- louve 2453064100
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MessageSujet: Re: different pulses. -- louve  different pulses. -- louve EmptyMer 24 Fév - 22:27

Il est capable de se foutre dans des états pas possibles pour des nanas. Pour peu qu'elles sachent lui parler, faire vibrer la corde sensible et être incroyable au lit. Louve est trop jeune pour lui, il le sait, chaque fois qu'il la regarde, il se traite de connard mais impossible pourtant de renoncer.
Il ne sait pas ce qui l'attire le plus : son nom, sa beauté, son insolence ou bien un mix des trois. Mais quand il embrasse son front, qu'elle lui parle avec cette prétention, il la désire encore un peu plus. Ses mains remontent jusqu'à ses fesses qu'il se saisit fermement. Il sourit à sa remarque, un brin moqueur, bien trop sûr de lui pour ne pas la voir que comme cette nana qu'elle est en réalité.
Ici bas, les types comme lui se pensent tout permis. Les éclairs de lucidité qu'il ressent parfois ne font pas le poids face à tout ce qu'il a connu.
Ici, t'es qu'une nana. Avec un joli cul, c'est tout.
Ils n'avaient même pas eu à négocier la première fois. C'était bestial, un concentré de souffles chauds et d'attirance qui s'expliquent sous tout un tas d'émotions malsaines.
Et c'est aussi pour cela que Rex y est tant accroché. Louve ne lui offre pas la sûreté de sentiments forts. Ils savent qu'ils sont voués à l'échec et chaque instant passé ensemble deviennent aussi intenses que s'ils étaient les derniers.
Ses lèvres crèvent d'envie d'attraper les siennes, de l'embrasser, passer ses mains dans sa culotte et s'enivrer d'elle mais l'appel du combat se fait plus fort.
Le son des chairs agit sur lui comme un excitant. L'adrénaline lui colle à la peau, le bouffe un peu. Il sent dans ses veines l'envie de partir au combat et celle plus sournoise de faire Louve sienne.

Et puis ce nom. Ce foutu nom qui lui colle à la peau, qu'il a tatoué à même ses vices et le rappelle à l'ordre quand il pense enfin pouvoir s'en défaire.
Cinq minutes, c'est largement suffisant pour lui ouvrir la tête comme un livre. Ses mots sont chauds comme la bête sur le point de sauter sur sa proie. Son corps brûle et Ziegfled sait mieux que personne comment alimenter le feu qui le brûle.
Tu peux garder ton fric. Repartir avec le gagnant, c'déjà pas mal. Il est sûr de lui car seul son ego parle. Aveuglé par la fougue qu'elle éveille en lui et ce besoin d'envenimer le lien primaire qui les relie l'un à l'autre. Mais si vraiment t'sais pas quoi en faire, tu peux aussi m'le refiler. Il sait qu'elle ne le fera pas car les nanas comme elles, nées avec une petite cuillère en or dans la bouche sont les plus vicieuses.
C'est ce qu'il aime le plus chez elle, fouiller au plus profond de ses tripes combien elle est déjà pourrie jusqu'à la moelle malgré les apparences. Le destin de Louve est déjà tout tracé. Dans quelques années tout au plus, la rousse finira mariée à un de ces types de sa caste afin de perpétrer des richesses qui dégueulent déjà de tous les côtés. Dans ce mariage si parfait, des types comme Eden continueront de venir l'étreindre et la malmener pour qu'elle se sente vivante. Car Louve inspire chez lui un érotisme brutal, un désir si intense qu'il ne saurait contrôler. Pour ne plus sentir le fourmillement au bas de son ventre et l'envie d'aller plus loin maintenant, Rex se recule.

C'est rare mais il le fait encore parfois, malgré la quarantaine qui devrait lui durcir le cerveau et lui ramollir ce qu'il a dans le boxer. C'est rare, oui, mais il le fait encore, se battre pour une nana. Quand il se recule, que son regard se tourne une dernière fois vers elle, il a ce sourire con du mec prêt à leur prouver ce qui n'existe même pas.
Ce n'est qu'un amas de chairs, de souffles et de plaisirs ; ce qui les retient ne se résume qu'à ça. Pas de quoi en faire une montagne, ni risquer sa santé. Mais il le fait. Il enlève son t shirt d'un coup, comme ça. Les types beuglent et il la voit une dernière fois au loin, dans la nuit, sa chevelure flamboyante avant que le cercle humain se referme sur eux.
Il va revenir, dans trois minutes top chrono. Il va revenir, gagnant, les mains recouvertes de son sang et d'un autre.
Quand le premier coup part, Rex ne se connecte plus qu'à sa violence intérieure.
Il a plus de quarante ans mais agir comme s'il était encore ce petit con qui fuguait avec Nox est une addiction à laquelle il peine de décrocher.

@Louve Ziegfeld  different pulses. -- louve 2453064100
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MessageSujet: Re: different pulses. -- louve  different pulses. -- louve EmptyMer 24 Fév - 22:29

C'est fou ce qu'elle se sent femme, Louve, depuis quelques années. Gamine précoce concernant le plaisir charnel, faut dire qu'elle n'est jamais tombée amoureuse. S'attacher, elle ne sait pas le faire. Ce n'est pas ce qu'elle attend d'eux, et c'est peut-être pour ça qu'ils se bousculent au portillon, Rex compris. Rex qui agrippe ses fesses avant de partir au combat. Elle n'est pas n'importe qui, la Ziegfeld, et elle le rappelle, tout le temps. Elle est la fille de Marlowe, alors elle n'est pas personne, elle. Elle n'est pas une fille ramassée sur un trottoir, non, elle est de la haute, et c'est un empire qui lui tend les bras. Qui l'attend le jour où Marlowe partira en retraite, peut-être aux Caraïbes – il pourrait se le permettre, même s'il manquerait bien trop à cette gamine qui l'idéalise, quoi qu'il fasse. Mais pour combien de temps ? « Avec un joli cul c'est mieux. », elle répond, sourire en coin. Au moins, il le reconnaît. Après tout, elle le laissera totalement insensible, s'il n'aimait pas ses courbes. C'est une évidence, et elle sait combien elle peut être addictive, Louve, pour les hommes. Certains se contentent de rêver d'elle, d'autres ont la chance de se faufiler entre ses draps. Comme Rex, qui ne sait pas se passer d'elle, et qui ce soir, l'entraîne un peu plus en enfer. Royaume de violence dans lequel elle se complait, même si ce n'est pas pour les princesses comme elle. En apparence en tout cas... Elle a beau être propre sur elle, Louve, elle se délecte du sang qui coule, des coups qui pleuvent sur les corps. Elle n'est pas normale... Pas banale.  La rouquine le cherche un peu, le provoque, comme pour susciter une envie de gagner qu'il possède pourtant déjà en lui. Gagner pour repartir avec elle. Il n'y a pas meilleure motivation, c'est ce qu'elle se dit en tout cas. Chaque mot qu'elle prononce, le rappelle au vice, à celui de la chaire. L'appel trop fort pour des animaux comme eux. Si elle porte le nom d'un animal, ce n'est pas son cas, à lui. Il n'en est pourtant pas moins bestial, le quarantenaire. « Parce que tu sais ouvrir des livres, toi ? » Peste jusqu'au bout des ongles, jusqu'au bout de sa langue de vipère. Ça l'étonne qu'il prenne cette comparaison, en réalité, et ça la fait même pouffer de rire. Elle veut parier, quitte à jouer tout son argent sur la tête de Rex, mais non. Pour lui, c'est suffisant qu'elle reparte avec lui. S'il gagne, peut-être – c'est forcément l'option qu'elle préférait, Louve, sauf qu'elle ne le dit pas, prenant un malin plaisir à le faire enrager. « Donc toi, ou peut-être l'autre mec. », répond-elle, cherchant à susciter un semblant de jalousie en lui. Elle sait combien il veut la posséder, qu'il cherche à l'impressionner aussi, en l'amenant ici. Et ça fonctionne, au fond, même si elle fait celle qui doute de lui, de sa force, pour réveiller l'ego d'un homme, sa virilité en tous points. Par contre, elle ignore ce qu'il gagne vraiment en venant ici. Un peu de fric pour vivre, peut-être ? Pour elle, l'argent n'a jamais été un souci. Son compte en banque déborde déjà, et l'empire dont elle héritera un jour fera d'elle l'une des femmes les plus influentes d'Angleterre, peut-être même de la planète. « Je peux te le refiler oui... Si tu deviens mon gigolo. », lance-t-elle, s'amusant de ses sujets-là. Du sexe monnayé et de tout ce qui va avec. Elle est déjà pourrie, Louve, et il n'y a plus rien à récupérer, chez elle. À dix-huit à peine, elle soumet ses jouets masculins à sa volonté, toujours. Il recule finalement, sans la toucher plus, mais son regard brûlant parle pour lui. S'il pense au combat qui aura lieu dans les prochaines secondes, il la déshabille probablement déjà du regard. L'imagination d'un homme n'a pas de limite. Il s'en va, avec seulement un dernier regard. Elle lui adresse un sourire, carnassier, comme toujours, et elle le laisse filer sans chercher à le retenir. Pas maintenant. Parce qu'elle a hâte de voir, parce qu'elle-même, elle a cette rage au creux du ventre. Cette envie de voir la violence, sous toutes ses formes ou presque. De là où elle est, elle le voit quitter son t-shirt, et c'est autre chose qui lui tord les entrailles. L'appel de la chaire, encore et encore. Un vice dont elle ne sait plus se passer, la gamine aux mille conquêtes qui se bousculent. Mais elle a ses hommes favoris, et il en fait partie. Si elle était un roi, il serait certainement l'une de ses maîtresses, Rex. Puis elle voit les coups, sa violence, sans que ça ne lui fasse peur. Sans crier comme une groupie, elle le soutient. Elle veut qu'il gagne, elle veut qu'il écrase ce type face à lui et lui éclate les dents. C'est lui ou l'autre. Dans cette cage, ce ne sont que des animaux, ces hommes-là. Et elle, elle se tient à distance de leurs mauvaises intentions. Il suffirait d'une main posée sur elle, pour que son père engage quelqu'un pour exécuter le type en question, de toute façon. Peut-être même que Rex s'en chargerait avant lui. Quelques minutes plus tard, il revient, l'amant victorieux. Il est là, encore enragé. L'adrénaline dans le sang. Couvert aussi d'hémoglobine. Du rouge, ici et là. Elle l'accueille alors avec le baiser qu'il mérite, plaquant ses lèvres contre les siennes, griffes plantées dans son postérieur. Animale. Les mâchoires s'entrechoquent, les canines qui ne demandent qu'à laisser leur trace sur la peau de Rex. Puis elle s'écarte, avec la même brutalité. « Tu sens vraiment le chien mouillé Rex. Tu me touches pas avant d'avoir pris une douche, je te jure. », lâche-t-elle. Il sent même la transpiration de l'autre gars, le gladiateur des temps modernes.
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MessageSujet: Re: different pulses. -- louve  different pulses. -- louve EmptyJeu 25 Fév - 0:57

Il se bat en pensant à elle, délicieuse créature, reine de ses poings, marionnettiste de ses vices. Il est à elle bien plus qu'elle est à lui, mélange savant de désirs et de bestialité.
Il pourrait se brûler contre elle, perdre bien plus encore que ce qu'il a gagné. Au loin, sa tignasse rousse donne l'illusion de flamboyer sous la lumière pathétique des néons. Le Minotaure lui lance un regard, la jauge sans qu'elle ne le voit avant que le cercle se referme et que grondent les coups. Son souffle se coupe et la bête se concentre sur son corps, plus particulièrement sa respiration. Tout est millimétré, orchestré afin que juste assez d'énergie déborde de lui et qu'il ne soit pas crevé au bout de quelques secondes.
Dans cette bulle, le temps est en décalage et n'a rien à voir avec celui de Louve. Tout se passe d'une lenteur exagérée. Les secondes défilent, mais elles s'étirent comme des acrobates, jouent avec les sensations de Rex. Pantin de sa colère, ce n'est que lorsque l'autre tombe par terre qu'Eden retrouve de sa consistance et réalise qu'il a gagné. La bête a du sang plein la gueule, sale clébard habitué au combat. Il essuie ses mains contre son pantalon, attrape les billets et les flanque dans sa poche.
Ses pupilles cherchent instinctivement le regard de sa Louve.

Chien galeux, elle dépose sur lui ses lèvres tandis que ses mains glissent au creux de ses reins. Toujours piquante, accusatrice, la gamine tire sur ses cordes sensibles. La bête grogne lorsqu'elle le repousse après l'avoir glorifié pour sa victoire. Sa poigne se referme contre sa taille. Si Rex vient de se faire péter le nez pour ses yeux de biche, hors de question de la laisser lui échapper après ça. Un voile noir se pose sur ses pupilles, de mauvaise augure. La peau moite, sa barbe de plusieurs jours, aussi corrosive que le regard qu'il lui adresse, Eden est encore le combattant, même face à elle.

Ziegfeld est aussi mauvaise que le nom qu'elle porte, pourrie jusqu'à la moelle, puante de condescendance et Rex aime la mépriser autant qu'il la désire. Et plus elle le dégoûte, plus il ressent l'envie de la faire sienne. Paradoxe de la bête incapable d'apprécier les choses à leur juste valeur. Princesse décadente aussi belle que cruelle. Sa main ensanglantée se perd dans sa chevelure qu'il empoigne d'un geste brutal afin de basculer sa tête vers l'arrière.
Tu crois qu'j'en ai quelque chose à faire de tes manières d'princesse ?
Princesse sans diadème, élevée par l'âme souillée d'un père persuadé d'avoir le monde à ses pieds là où Rex n'a jamais connu rien d'autre que la crasse, brute, sans hypocrisie, loin de toute superficialité.
Son visage trop proche du sien, Eden peine à se défaire du Minotaure. Ses mouvements sont encore agressifs, impatients, loin de la tranquillité farouche dont il est parfois capable.
Ici, personne ne cédera à ses caprices. Il est dans son royaume. Et si Eden n'hésiterait pas à bouffer le premier qui poserait sur elle un regard insistant ou lui manquerait de respect, Rex agit de la façon la plus primaire.
Sans filtre, son souffle saccadé s'échoue contre sa joue tandis qu'il dépose ses lèvres sur sa peau diaphane.
J'viens de ruiner un mec. Va falloir que tu me montres plus d'entrain qu'un p'tit caprice pour me convaincre de te sauter.
Il la relâche, sent contre le sang séché de ses mains quelques cheveux qu'il lui a arraché au passage.
Au loin, les regards les toisent et Eden ne cherche pas à dissimuler le spectacle.
Tiens j'peux même te payer ce soir.
Il attrape les billets de sa poche et les plante dans son décolleté.
S'il n'est rien pour elle, elle ne vaut pas plus à ses yeux.
C'est cette distance qui les embrase.

@Louve Ziegfeld  different pulses. -- louve 2453064100
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MessageSujet: Re: different pulses. -- louve  different pulses. -- louve EmptyVen 26 Fév - 17:14

Elle est sauvage, Louve, au moins autant que l'indique le prénom qu'elle porte. Cinq lettres pour lui rappeler, à vie, que c'est la loi du plus fort qui domine dans ce monde. Elle le sait, mieux que personne. Parce qu'un jour elle héritera d'un empire, parce qu'un jour elle sera reine. Depuis le berceau tous se plient à ses désirs. C'est qu'ils n'ont pas bien le choix, tous ceux qui lui sont inférieurs. Ici, d'ailleurs, elle assiste à la vie des moins que rien, d'animaux des rues qu'elle ne considère absolument pas. Rex, pourtant, il a une place à part. Le chien des rues qu'il est, a sa place dans les draps de la princesse Ziegfeld. Privilégié, même s'il appartient à la caste la plus basse. De loin, elle le soutient. De loin, elle vibre à chaque coup donné, à chaque coup reçu. Elle a la violence dans le sang, Louve, tout comme ses ancêtres, qui n'ont sûrement pas hésité à faire tomber quelques têtes pour se hisser là où ils sont aujourd'hui. Et finalement, il revient, Rex, victorieux. Alors, elle l'accueille dignement. D'un baiser bestial. Lui qui la retient contre lui, mains fermement agrippées à sa taille. Elle les aime tant, ses mains viriles sur elle. Ses mains qui l'attrapent comme s'il la possédait, toute entière, alors que Louve n'appartient à personne. C'est plutôt l'inverse. D'un geste brusque qui le caractérise si bien, Rex fait basculer sa tête en arrière en empoignant sa chevelure de feu. À ses mots, elle ricane, Louve. Qu'il fasse quoi que ce soit contre sa volonté, et elle ira se ruer dans les jambes de son père qui n'hésiterait pas à l'écraser. Comme le vulgaire moucheron qu'il est, contrairement à eux, à leur lignée. Marlowe détruirait la terre entière, pour les yeux de sa fille. Elle le sait mieux que personne. Son côté animal ne le quitte plus, Rex, comme si la rixe d'il y a quelques minutes avait éveillé la bête en lui. Ce soir plus qu'un autre. Elle n'a pas peur, jamais. Qu'il ait le nez en sang, qu'il la brusque un peu, elle reste imperturbable. Il reprend la parole, et elle ricane de plus belle, la rousse. Elle n'a jamais supplié aucun homme pour du sexe, et elle ne commencera pas aujourd'hui. Pas avec lui, qui généralement, n'attend que ça. Poser ses mains de brute sur sa peau si belle, en apparence si pure... En apparence, seulement. Si elle les désire, elle parvient toujours à les manipuler pour qu'ils tombent dans ses filets. À la manière d'un fauve, il sent son trophée : quelques cheveux roux, tout juste cueillis. Et c'est bien tout ce qu'il aura ce soir. Son dernier geste, elle compte bien lui faire regretter. De son décolleté, elle ôte tout de suite les billets qu'il vient d'y glisser. Louve Ziegfeld n'est pas une vulgaire pute, et sûrement pas celle d'un chien des rues. Regard effronté dans le sien, si noir, elle déchire les billets qui tombent à ses pieds en dizaines de petits morceaux. « D'une, Rex, je suis pas dans tes tarifs. », siffle-t-elle. Il faut bien plus que quelques livres pour l'acheter, en réalité, et jamais il n'aura de quoi lui offrir tout ce qu'elle désire. Comparé à elle, il n'est rien. Et, dans le ton de sa voix, elle le lui fait sentir. À chaque instant. Elle pourrait même être digne d'épouser un roi du pétrole, Louve. « De deux, je compte pas te supplier pour me sauter, alors que tous ces mecs-là se mettraient à genoux rien que pour me lécher. », crache-t-elle. Hargneuse, méprisante, son regard en dit long sur le dégoût qu'il lui inspire désormais. Il s'imaginait gagnant, Rex, repartant avec une des plus jolies filles d'Exeter... Au lieu de ça, il repartira – littéralement – la queue entre les jambes. Nez brisé pour ses beaux yeux ou pas. « Ramène-moi chez moi. Tout de suite. », elle exige, avec l'autorité digne de sa lignée.
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MessageSujet: Re: different pulses. -- louve  different pulses. -- louve EmptyMar 2 Mar - 21:11

Il sait qu'elle va mal le prendre et c'est aussi ce pourquoi il agit de la sorte.
Qu'elle soit l'une des meilleures créatures au pieu ne lui donne pas le droit de le tenir en laisse. Seul le père Ziegfled a passé autour de ses jambes solides des chaînes qu'il sent entraver ses mouvements lorsque la noirceur lui brûle le cœur.
En le poussant au bout de ses limites, Marlowe a réveillé le plus mauvais qu'il existait en Eden. A présent, même s'il y essaie, le cacher est une tâche difficile.
Rex ne sera plus jamais le même, modifié jusqu'aux tréfonds de son âme par les meurtres commis au nom du fric.
Son regard se voile lorsque celle-ci, si sûre d'elle, déchire les billets. Il a la rage et sa mâchoire se crispe. S'il était aussi con que son père, probablement qu'il lui en mettrait une mais malgré la crasse dans laquelle a évolué Rex, la bête se contient.
La cogner ne lui apporterait rien, si ce n'est un sentiment de plénitude qui le quittera dès l'instant où il lui tournera le dos. Louve comme Marlowe ont cette fibre toxique contre laquelle Eden se frotte en sachant qu'il finira perdant, besoin excessif de s'autodetruire.
Elle le regarde comme s'il n'était rien et Eden ne s'en offense pas. Son paternel avait le même regard sur lui alors qu'il n'était qu'un môme, tout comme le reste des personnes en qui il avait eu confiance par la suite avant de renoncer à l'humain.
L'oubli dans le sale, dans la laideur.
Si Louve se pense irrésistible, Rex, lui, retrousse les babines.

Les billets déchirés lui font plus mal que l'idée de ne pas la sauter ce soir. Le fric avant le sexe, aussi intense soit-il. Pourtant, la bête ne les ramasse pas par excès de fierté. De femme désirable, Louve lui rappelle qui elle est, l'enfant gâtée, creuse, qu'il méprise et le révulse.
Eden ne la touche plus, garde la distance mais son parfum l'entête encore. Leurs voix cassent le silence, attisent la curiosité jusqu'à que le combattant leur accorde un regard noir.
R'garde-toi Louve, t'es tellement laide.
Son caprice de môme persuadée d'avoir le monde à ses pieds alors qu'ici elle n'est rien le rend plus agressif. L'influence de son père a du poids pour ceux qui ont du pouvoir mais ici, seule la violence règne.
Eden s'éloigne pour récupérer son t shirt et l'enfiler. Le jeu l'amusait jusqu'à qu'elle lui foute la nausée.
Va t'faire foutre. Puisqu'ils rêvent d'te sauter, ils devraient voir aucun problème à t'ramener dans ton château d'pétasse.
Il enfile son casque, bien décidé à la laisser là. Peu importe que le mauvais type lui tombe dessus et la laisse en pièces. Rex n'a pas les bonnes manières des princes. Il n'est qu'un cabot, une sale bête, ce pour quoi elle avait voulu le mettre dans ses draps les premiers temps. Ce pour quoi elle finira aussi par ne plus vouloir le voir. Il pourrait être contrarié si sa colère ne le consumait pas.
Pauvre con qui n'enfile même pas une veste avant de grimper sur sa bécane, la peau moite, le cœur emplit d'amertume. Le Minotaure fait gronder le moteur qui résonne dans tout le bâtiment pour faire vibrer ses tympans. Son regard, froid, s'accroche à sa silhouette. Il ne lui laisse pas deux minutes pour réaliser la connerie qu'elle est en train de faire.


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